Loin, loin, loin ... le blog d'un Tour du MondeLe blog d'un tour du monde, par Eva & François.2021-03-30T14:35:02+02:00Eva Checlair & François Weidmannurn:md5:856c28d6cba0570650618df1025540abDotclearPakse et les 4000 îlesurn:md5:84e81dbdb56a1f9c902d56c8f5521fc92012-01-03T23:31:00+01:002012-01-03T23:40:20+01:00Eva4000 îlesLaosPakse <div id="entete-billet">
<span class="date">Mardi 3 janvier 2012</span>
<span class="heure">23h32</span>
<span class="meteo-soleil-averses">Ca mouille à Paris</span>
<span class="humeur-bonne">Bonne année</span>
</div>
<div id="contenu-billet">
<span class="lieu laos">Don Khone</span>
<h3>Laos : Pakse, plateau des Bolovens et Don Khone du 6 au 12 janvier</h3>
<p>Bonjour à tous et Bonne année 2012 !!</p>
<p>Ce billet termine notre temps passé au Laos. Plus qu’un pays après ça. Au train où vont les choses, nous terminerons le récit pour le dizième anniversaire de notre retour :-)</p>
<p>Le dernier billet finissait sur le long et difficile trajet entre Savannakhet et Pakse. Nous sommes sortis du bus fourbus, avec nos nouveaux camarades baroudeurs, prêts à sauter dans le premier tuk-tuk pour rejoindre la Sabaidi 2 guesthouse, chaudement recommandée dans le Lonely, mais qui, selon nos deux baroudeurs, est toujours pleine. Qu’à cela ne tienne, nous allons tenter notre chance … fort mal accueillis, nous apprenons qu’il n’y a évidemment plus de places, et qu’il nous faut essayer ailleurs. Assez sympathiquement (en contradiction avec leur mauvais accueil) ils nous donnent un plan avec une liste d’autres hôtels. On n’est pas (trop) stressés (les deux baroudeurs non plus), et, armés du plan, nous allons dans le premier hôtel de la liste, l’hôtel Thaluang, qui a 2 chambres libres très correctes et pas trop chères. On prend ! Nous apprendrons par la suite que, dans cette ville, les hôtels se remplissent vite, et qu’y arriver trop tard, c’est galérer pour trouver une chambre. : l’effet ville-étape.</p>
<p>Bien logés, après un déjeuner tardif dans le resto conseillé par nos deux routards («on y mange à chaque fois qu’on vient à Pakse, c’est très bon ») (on confirme, on va essayer pas mal de leurs spécialités, bobun pour moi, sandwich fromage ou poulet suivant l’humeur du moment pour François, rien que du laotien quoi), nous nous attelons à la tâche d’organiser notre séjour dans le plateau des Bolovens, avec un départ prévu le lendemain. </p>
<p>Ah le plateau des Bolovens … chaudement recommandé par le Guide du Routard, dans les coups de cœur, c’est paraît-il un endroit à ne pas manquer, entre les terres très fertiles, les plantations de thé et de café, et les superbes cascades. Rien que la description nous met l’eau à la bouche.</p>
<p>Nous partons tôt le matin chercher notre nouvel ami, Scotty VIII, alias le Cascadeur. Nos bagages sont restés à l’hôtel : après avoir envisagé de changer d’hôtel pour la prochaine nuit à Pakse, nous nous sommes décidés à rester ici, car, en plus d’avoir des chambres très correctes, des oiseaux en cage partout (et même un écureuil) (je sais, c’est mal), l’accueil est très bien. L’hôtel est tenu par un franco-laotien, qui vit à Paris 6 mois, et le reste de l’année à Pakse, car en période touristique ça paie bien. Sans qu’on lui demande quoi que ce soit, il nous explique toute la boucle à faire en scooter, que franchement 2 jours c’est trop court il faut au moins 3 jours, les cascades à ne pas manquer, où dormir, et «au km 21 arrêtez-vous chez les marchands de fruits […] au km 38 à la cascade Tad Fan […] dormez à Tad Lo […] Attention, la route est goudronnée, sauf cette partie-là, c’est encore de la piste, et au-delà d’une certaine heure c’est dangereux ! » et nous note tout sur un plan.</p>
<p align="center"><a href="https://picasaweb.google.com/lh/photo/QQNvgtVLafJetqwkiakJj9MTjNZETYmyPJy0liipFm0?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="https://lh4.googleusercontent.com/-nvhiwQrlEkY/TU13fyoXYKI/AAAAAAAAOPY/MqP9hHyIHYc/s400/IMG_3527.JPG" height="300" width="400" /></a></p>
<p>En selle sur Scotty VIII, alias le Cascadeur, nous commençons le long trajet. Premier objectif, faire de l’essence, car évidemment le réservoir du scooter est quasi vide : moment toujours un peu stressant. Ensuite, on commence le périple en suivant les indications de la carte. Il fait beau et chaud (sauf sur le scooter, il fait froid), et l’air sent <s>mauvais</s> bizarre. Nous ferons au bout d’un moment le lien entre l’odeur acide et les tas de petites graines noires posées sur des bâches le long de la route : c’est du café (nous, ça nous a rappelé les vestiges des lamas). En attendant, le paysage est joli, mais n’a rien à voir avec ce que j’imaginais suite à la description du routard : il est beaucoup plus sec et n’a rien de tropical.</p>
<p>On arrive à la première cascade : Tad Fan. C’est très joli sous le soleil, et très haut (beaucoup de marches).</p>
<p align="center"><a href="https://picasaweb.google.com/lh/photo/1UkoAIACjLR19u0YlYrPi9MTjNZETYmyPJy0liipFm0?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="https://lh6.googleusercontent.com/-U2014uTbplc/TU13140NhzI/AAAAAAAAOPY/iBY-dKXWxiM/s400/IMG_3534.JPG" height="300" width="400" /></a></p>
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<p>Nous repartons, la route et les paysages… ne varient pas beaucoup. Des heures de route, sans rien de notable. Adieu images de paysages superbes traversés en scooter ! Pas de photo du coup. On finit par s’arrêter pour déjeuner dans un marché à Paksong, n’ayant rien vu de transcendant sur la route. Soupe pour moi, avec bouts de viande indéterminée et à moitié cuite dedans, riz gluant, juste du riz gluant pour François. Ce garçon n’est pas vraiment un aventurier culinaire. N’empêche, il doit avoir raison, j’ai beau laisser la viande sur le côté, le bouillon a quand même un sale goût. Le tout est servi par une grand-mère perplexe de voir des touristes, au milieu des mouches perplexes de voir des touristes.</p>
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<p>De retour sur notre scooter, nous zappons les autres cascades, et reprenons la route directement jusqu’à Tad Lo, histoire de trouver un coin sympa pour dormir le soir. Une ou deux guesthouses sont d’un côté de la rivière, le reste du village de l’autre, réunis par un pont en métal : sur le pont, 2 planches en bois pas très larges partent en ligne droite sur toute la longueur du pont, certainement le chemin à suivre pour les roues des voitures. Euh, que se passe-t-il que si on roule à côté des planches ? On casse le pont et on passe à travers ? Gloups. François, toujours au volant (je me demande bien pourquoi je précise), réussit à peu près à suivre le tracé.</p>
<p>Première étape : trouver un hôtel. D’abord, on s’arrête discuter avec la québécoise qu’on n’arrête pas de croiser depuis la Thaïlande (lors de notre aventure <a href="http://www.loinloinloin.net/tour-du-monde/index.php?post/ou-l-on-repousse-ses-limites" target="_blank">à dos d’éléphant</a>), puis pour discuter avec 2 français précédemment rencontrés dans un bus. Nous voulons nous faire plaisir et allons au Tad Lo Resort (l’hôtel du luxe du coin). </p>
<p>Après avoir admiré les deux éléphants présents (admiré, c’est un bien grand mot, c’est très banal pour nous un éléphant), nous nous renseignons sur les chambres. Le tarif nous fait reculer, mais comme ils ont un resto qui a l’air sympa (et classe), nous reviendrons pour le resto. On essaie tous les hôtels routard du coin, rien de terrible. En désespoir de cause, on trouve une chambre (chère) au Saisee Lodge, plus grande que notre appart à Paris (mais certainement moins sympa que celle du Tad Lo Resort).</p>
<p align="center"><a href="https://picasaweb.google.com/lh/photo/FUfuFiViU5Za3X1g5BT05tMTjNZETYmyPJy0liipFm0?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="https://lh4.googleusercontent.com/-3_5Vkcuy78Q/TU14LAP6JeI/AAAAAAAAOPY/j2_uRPisYzk/s400/IMG_3558.JPG" height="300" width="400" /></a></p>
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<p>Le choix fait, nous partons visiter les environs. Joli.</p>
<p align="center"><a href="https://picasaweb.google.com/lh/photo/Yaa9Z5Zr72t6JVQio48gq9MTjNZETYmyPJy0liipFm0?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="https://lh5.googleusercontent.com/-_Vhfh8-9n5M/TU14YhDFMSI/AAAAAAAAOPY/AbCrAccCSjE/s400/IMG_3569.JPG" height="300" width="400" /></a></p>
<p>Nous décidons de retourner au Tad Lo Resort pour dîner.</p>
<p>Petit interlude : vous vous souvenez que notre compagnon de route, Scotty VIII, est surnommé le Cascadeur ? Fougueux, il nous a montré tout son caractère sur le chemin du Tad Lo. Sur le trajet, une portion de route était en pente (sur une petite centaine de mètres environ). Nous montions la pente, restant sur le côté droit de la route, surveillant du coin de l’œil le troupeau de vaches qui montaient et que nous devions dépasser (on ne sait jamais avec les vaches), une voiture descendait de l’autre côté. Tout à coup, un camion apparut en haut, et commença à doubler la voiture par la gauche, c’est-à-dire en se plaçant sur NOTRE file. Moment intense, pendant lequel François a commencé à freiner, ne sachant pas trop si le camion nous avait vus. Un scooter fougueux, deux passagers, une pente, une vitesse réduite, et un freinage : toutes les conditions sont réunies pour ce qu’on appelle en jargon de cascadeur un “wheeling”, c’est-à-dire un basculement du scooter sur sa roue arrière. Rappel : je suis sur la roue arrière. Je n’ai même pas le temps de hurler, me sentant décoller j’ai compensé en me balançant en avant, sage réflexe qui permet au scooter de rebasculer et de retrouver sa position normale sur ses deux roues.
</p>
<p>François a arrêté immédiatement le scooter sur le bas-côté, j’en suis descendue presque instantanément. Sur le moment, ça nous a fait rire. Curieusement, les chauffeurs du camion qui nous a doublés à ce moment-là étaient eux-aussi morts de rire. Ensuite, j’ai engueulé François (sale chauffard dangereux). Et j’ai fini le trajet à pied (la pente seulement, je suis remontée sur Scotty VIII, alias le Cascadeur-qui-ne-m’aime-pas, dès que nous avons dépassé le sommet).</p>
<p>Et en plus, le resto ne valait clairement pas les risques encourus. Après un apéro horrible (pour une fois, je décide de prendre de l’alcool et goûte du lao lao - infâme), entre le service lent et la mauvaise viande, nous rentrons déçus.</p>
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<p>Heureusement que la chambre est pas mal : je me réveille malade. Manifestement, la soupe du marché a frappé, je suis nauséuse et fiévreuse. On ne se pose plus la question de savoir si on reste un jour de plus ou non, on décide de rentrer à Pakse. Difficile de subir 80 km sur un scooter fougueux lorsqu’on est malade : François s’arrête tous les 10 km pour que je me repose. Nous appréhendons surtout la partie de la route qui est encore une piste : coup de chance (et modernisation galopante du Laos), tout a été goudronné.</p>
<p>Finalement arrivés, nous retrouvons notre chambre, je me précipite sur le lit. S’ensuivront 2 jours de diète à comater devant Tv5Monde, pendant que François sort un peu (au moins pour se nourrir de sandwich au poulet - manifestement il est méfiant devant la nourriture laotienne), et visite un peu la ville.</p>
<p align="center"><a href="https://picasaweb.google.com/lh/photo/O1ulpqABhBB5o2dkmp4rRtMTjNZETYmyPJy0liipFm0?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="https://lh6.googleusercontent.com/-viELgBJOHq4/TU14kTXXIXI/AAAAAAAAOPY/KP2ABMv-NKg/s400/IMG_3582.JPG" height="300" width="400" /></a></p>
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<p>Suite à ça, je décide de ne plus jamais manger de viande de ma vie (c’est-à-dire, au moins jusqu’au retour). François est écœuré lui aussi et décide de faire pareil (trop de sandwich poulet ?).</p>
<p>Départ tôt le lundi 10 janvier, en direction des 4000 îles. Encore une fois encensées dans le Routard, ce sont des petits îlots entourés par le Mékong. Trois îles sont assez importantes pour sortir du lot : Don Khône, Don Det et Don Khong. Pour ceux qui n’auraient pas deviné, Don veut dire île en laotien. </p>
<p>Nous avons longuement hésité avant de choisir notre destination, entre les 3 îles ou les zapper et quitter le Laos, d’autant que notre visa expire 4 jours après et qu’il nous reste tout le Cambodge avant de commencer à revenir. Après réflexion, nous décidons de nous fixer sur l’île de Don Khône : on va rester 2 jours sur place, et éventuellement passer une nuit sur l’île voisine de Don Det.</p>
<p>Pour aller à Don Khône (ou sur une autre île), il faut partir tôt, prendre un bus qui nous mène au quai où il faut prendre un bateau. Cette fois-ci, nous évitons les transports locaux, et réservons à l’hôtel (le luxe). Le trajet se passe bien, nous montons dans <s>un bateau</s> une fragile barque. Les paysages sont très beaux et promettent de bons moments.</p>
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<p>Nous accostons sur l’île, dans l’unique village. A peine un pied posé à terre, je laisse François avec un tas de bagages sur le quai, et pars à la recherche d’une chambre. Le village consiste en une rue principale, enfin quand je dis rue … un sentier ensablé un peu large, sur lequel il n’y a que des vélos et des piétons. C’est difficile de se perdre dans ces conditions. Je trouve une chambre propre et quasi neuve dans une guesthouse correcte, mais pas dans les chambres sur pilotis au pied du mékong (quand j’ai le choix entre l’eau chaude et un coucher du soleil sur le Mékong vu de son lit, je n’hésite que très rarement : c’est très surfait les couchers de soleil). Je retrouve François devant une bière (mais comment a-t-il fait pour déplacer tout seul tous ces bagages ???!!!).</p>
<p>Bien installés, nous en profitons pour déjeuner et nous reposer sieste - lecture sur un hamac à l’extérieur. C’est sur notre lit avec une boisson gazeuse que j’ai subi l’Agression. Je lisais, quand mon regard a été attiré par un mouvement vert sur mon épaule : j’ai sursauté de frayeur, puis hurlé en voyant le Monstre, et ai fait un mouvement brusque pour chasser la Bête (renversant mon boisson gazeuse sur le lit). Au final, François a attrappé et jeté dehors une énorme mante religieuse ! Mais énorme ! et qui est venue sur moi, évidemment ! Comme il est gentil avec les mantes religieuses, il l’a posée sur un arbre dehors, et a souri d’un air rassurant au propriétaire de la guesthouse qui avait l’air inquiet (j’ai le hurlement perçant, semble-t-il). Après cette Agression, on a dû rincer les draps (le coca, ça tâche), tout en nous inquiétant pour le matelas (même remarque). Avant de rendre la chambre, on a retourné le matelas pour masquer la tâche : je sais, c’est pas bien, et en plus d’autres avaient eu l’idée avant nous !</p>
<p align="center"><a href="https://picasaweb.google.com/lh/photo/-29roeFafh-uUICOFuhZ-tMTjNZETYmyPJy0liipFm0?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="https://lh6.googleusercontent.com/-3Qem81Mvi_c/TU14vg6KnBI/AAAAAAAAOPY/PRFOAAaQLqc/s400/IMG_3591.JPG" height="300" width="400" /></a></p>
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<p>Finalement, nous avons passé 2 jours sur Don Khône, suffisants pour nous reposer, aller visiter Don Det, nous rebeller contre l’arnaque du péage entre les 2 îles, qu’on a réussi à ne pas payer, et faire un peu de vélo. Fatigués du Laos, nous avons décidé de rejoindre le Cambodge avec un jour d’avance.</p>
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<p>Ceci termine le récit de notre petit mois passé au Laos. Nous aurons vécu de bons moments, d’autres moins sympas, apprécié (et parfois détesté) le rythme tranquille. Un pays à découvrir, c’est sûr.</p>
<p>Le prochain billet portera sur le Cambodge, et sera entièrement rédigé depuis notre nouveau canapé dans notre nouvel appartement : si vous voulez savoir comment rendre un khmer tout rouge, il va falloir attendre jusque là (jeu de mots : copyright François).</p>
<p>A très bientôt</p>
<p>Eva et François</p>
<p align="center"><a href="https://picasaweb.google.com/lh/photo/KpVJn7_Co8cRJEystNEXxNMTjNZETYmyPJy0liipFm0?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="https://lh3.googleusercontent.com/-rFeem1OzNsk/TwN2X3rUTyI/AAAAAAAAOfk/B7BwZEzyYhc/s400/IMG_0653.JPG" height="300" width="400" /></a></p>
</div>Mekong-t-ils fait pendant ce temps-là ?urn:md5:fef59428c865d75285a174f974cdd9c62011-04-03T23:08:00+02:002011-04-03T22:16:08+02:00EvaLaosPakseSavannakhetThakhek <div id="entete-billet">
<span class="date">Dimanche 3 avril</span>
<span class="heure">23h08</span>
<span class="meteo-soleil"></span>
<span class="humeur-assez-bonne"></span>
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<div id="contenu-billet">
<span class="lieu laos">Pakse</span>
<h3>Laos : Thakhek et Savannakhet du 2 au 6 janvier</h3>
<p>Bonjour à tous,</p>
<p>Quoi, un nouveau billet sur LoinLoinLoin ! Etonnés ??? Et non le blog n’est pas mort ! Il reste un mois à raconter avant le point final. Ce billet sur le Laos, prévu pour être le dernier, sera finalement l’avant-dernier. On me met la pression pour poster, merci collègues.</p>
<p>Nous avons quitté Vientiane ce 2 janvier, avec comme objectif de descendre vers le Sud, mais pas trop vite, et si possible en évitant les trajets supérieurs à 8 heures. Ceci nous a conduit à multiplier les étapes.</p>
<p>La première : Thakhek. D’après le Routard, il s’agit d’une ville charmante, et les paysages alentours sont tout aussi beaux que Vang Vieng, avec les jeunes alcoolisés en moins. Par chance, il n’y a que 5 heures de route depuis Vientiane, ça fait une première belle étape.</p>
<p>Le prix du bus dans les agences de voyage de Vientiane étant beaucoup trop cher, nous avons décidé de nous rendre à la gare routière en tuk-tuk, et de voir sur place. C’est donc avec regret que nous quittons le Vayakorn, tôt ce matin-là, et embarquons avec toutes nos affaires dans un tuk-tuk. Pour l’instant, nous trimbalons 2 gros sacs, 2 petits, mon chapeau et le “carquois”, puisque la dénomination va lui rester. Arrivés à la gare, un bus part dans la demi-heure, c’est une chance. Nous sautons dedans, et avons la chance d’avoir 2 sièges. Comme d’habitude au Laos, beaucoup de gens assis dans l’allée (sur des tabourets), et certains restent debouts.</p>
<p align="center"><a href="https://picasaweb.google.com/lh/photo/Yhq7ODN-wIqwLuc0MXT8OQ?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="https://lh6.googleusercontent.com/_StUlAEDPRvA/TU109RkHl8I/AAAAAAAAOPY/Bn3MBPX6uOg/s400/IMG_3335.JPG" height="400" width="300" /></a></p>
<p>6 heures plus tard, arrivée à la gare routière Thakhek. Les laotiens sont des gens prévenants : en plus du machiniste, nos voisins nous confirment l’arrivée. C’est sympa. Nous allons voir un tuk-tuk, qui nous roule carrément sur le prix, ce que nous savons, mais nous n’avons pas envie de nous battre. Il nous dépose devant le “Thakhek Travel Lodge”, chaudement recommandé dans le Routard, bien qu’un peu excentré. Par là, ils veulent dire à <s>1 heure</s> 20 bonnes minutes de marche du Mékong. Bon, l’hôtel est pas mal, mais doit concentrer tous les touristes de la région. En plus, je n’ai même pas le temps de dire que la chambre est bien (il y a même une moustiquaire, ça fait lit à baldaquin), pendant que François m’attend avec le tuk-tuk, qu’ils me proposent toutes les excursions possibles et inimaginables.</p>
<p>Finalement, bien installés, nous réfléchissons à leurs excursions : celle qui a l’air sympa est très chère (genre 400 000 kips par personne), l’autre propose de voir une succession de grottes. Nous déclinons donc leurs propositions, et préférons réserver un scooter pour le lendemain.</p>
<p>Ensuite, nous partons découvrir la ville. Parce qu’il ne s’agit pas vraiment d’un village, mais d’une ville assez grande. Nous voulons arriver au Mékong pour le coucher du soleil, mais que c’est loin ! Sur l’autre rive du Mékong, face à nous, la Thaïlande : les différences avec le Laos sont flagrantes, des immeubles, un éclairage public. François envisage de traverser le Mékong à la nage pour retrouver un 7-eleven.</p>
<p align="center"><a href="https://picasaweb.google.com/lh/photo/E2JTk2idVcWMbQ9Ey1bMaw?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="https://lh5.googleusercontent.com/_StUlAEDPRvA/TU11DMSriaI/AAAAAAAAOPY/m1OC4MmtyN0/s400/IMG_3350.JPG" height="300" width="400" /></a></p>
<p align="center"><a href="https://picasaweb.google.com/lh/photo/tHrFRx-LA76-vNNTrYQItg?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="https://lh3.googleusercontent.com/_StUlAEDPRvA/TU11GMmpMJI/AAAAAAAAOPY/OCy3I-0Lzqk/s400/IMG_3355.JPG" height="300" width="400" /></a></p>
<p>Quelques stands de brochettes et autres nourritures sont posés au bord du Mékong : nous choisissons 2 brochettes à l’air appétissant, ainsi que du riz gluant. Malheureusement, les brochettes, qui sentaient si bon, sont dures au point que l’on n’arrive même pas à arracher un peu de viande : elles feront le bonheur d’une chienne aux dents plus coriaces que les nôtres …</p>
<p align="center"><a href="https://picasaweb.google.com/lh/photo/6nhWRfIHM7o6xeWiJjyhJQ?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="https://lh3.googleusercontent.com/_StUlAEDPRvA/TU11O7hutRI/AAAAAAAAOPY/VOKvTOf1HMI/s400/IMG_3362.JPG" height="400" width="300" /></a></p>
<p>Le lendemain, nous partons vers 10 heures, après un petit-déjeuner raté à la guesthouse. Rendez-vous compte, ils n’avaient plus de pain ! Ca nous a rappelé l’Inde, à la différence qu’au contraire eux acceptaient toujours toutes les commandes, et ce qui manquait ils partaient le chercher à mobylette. Ici, personne ne va faire 3 minutes de scooter pour aller jusqu’au marché.</p>
<p>Nous allons ensuite chercher notre compagnon du jour, Scotty VII (vous suivez toujours, non ?). Malheureusement, cette fois-ci, ils n’avaient pas d’automatique, que des manuels, François a été contraint et forcé de s’y mettre. Après avoir choisi deux casques, tous deux dans un état fatigué et peu rassurant, et obtenu un plan du loueur, nous partons. Peu de temps après la sortie de la ville, les paysages changent brutalement : rizières, vaches sur la route qui refusent de se pousser, montagnes … superbe.</p>
<p align="center"><a href="https://picasaweb.google.com/lh/photo/Nv3M1RIOUyZvRsV_RzyyiQ?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="https://lh5.googleusercontent.com/_StUlAEDPRvA/TU11SHATqtI/AAAAAAAAOPY/6xzp7lKEhFA/s400/IMG_3365.JPG" height="300" width="400" /></a></p>
<p align="center"><a href="https://picasaweb.google.com/lh/photo/J_A1txe-DQXi6e3FKeRsQQ?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="https://lh6.googleusercontent.com/_StUlAEDPRvA/TU11XAfAWYI/AAAAAAAAOPY/cOmzWVKTRto/s400/IMG_3368.JPG" height="300" width="400" /></a></p>
<p>Nous décidons de visiter une des grottes sur notre route. Là, nous nous arrêtons sur le parking, juste après 2 hommes (qui sont au même hôtel que nous, quand je disais que tous les touristes du coin s’arrêtaient au même endroit…). Un laotien nous fait des signes, que nous ne comprenons pas. Les deux messieurs nous expliquent obligeamment qu’il veut servir de guide. Pourquoi pas, d’ici on ne voit pas la grotte, mais elle doit être juste derrière, non ? Nous partons donc à 4, suivant le guide, qui part à toute vitesse. En fait, il nous fait tracer à travers la forêt, ensuite le chemin descend et devient plus escarpé : il nous faut une bonne dizaine de minutes pour rejoindre la grotte. François et moi suivons, mais, étant donné que la grotte nous intéresse peu, c’est sans entrain ni envie, juste par politesse. Nous arrivons finalement à la grotte : il faut traverser le cours d’eau sur quelques pierres, puis escalader, etc. </p>
<p align="center"><a href="https://picasaweb.google.com/lh/photo/ZmyuFkEBLTqX7zK8JIkw3Q?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="https://lh6.googleusercontent.com/_StUlAEDPRvA/TU11fkSuPzI/AAAAAAAAOPY/RqhEn7MMShA/s400/IMG_3374.JPG" height="300" width="400" /></a></p>
<p>J’abandonne là, François suit et revient vite quand il s’aperçoit qu’il faut enlever ses chaussures pour continuer, ce qui ne le tente pas du tout. Nous repartons donc en arrière, comptons sur nos 2 sens de l’orientation pour retrouver le chemin (et heureusement qu’on était 2). Tant pis pour le guide, il a perdu son pourboire.</p>
<p align="center"><a href="https://picasaweb.google.com/lh/photo/IKZrI1byGfs8I3L12Jp1QA?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="https://lh3.googleusercontent.com/_StUlAEDPRvA/TU11ucJ4f8I/AAAAAAAAOPY/eIC76vqIzrY/s400/IMG_7370.JPG" height="400" width="267" /></a></p>
<p align="center"><a href="https://picasaweb.google.com/lh/photo/75McOVeIoHLjdEYmMJaKtA?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="https://lh5.googleusercontent.com/_StUlAEDPRvA/TU11xW0OemI/AAAAAAAAOPY/60efNZIgrnM/s400/IMG_3384.JPG" height="300" width="400" /></a></p>
<p>Nous décidons de laisser tomber les autres grottes sur le chemin. Déjà que ça ne nous intéresse pas trop en temps normal, en plus on n’est pas en forme. Autant continuer à rouler. On s’arrête pour manger dans ce qui paraissait être la grande ville du coin, Mahaxai, et qui en fait n’est qu’un village avec une grand rue. Un boui boui fera l’affaire : la cuisinière nous demande de choisir entre nouilles et riz, nous choisissons riz, et obtenons 2 riz sautés, bons, pour pas cher. Puis nous repartons.</p>
<p align="center"><a href="https://picasaweb.google.com/lh/photo/btiPR4rKFEPhQFBrLmYXrw?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="https://lh3.googleusercontent.com/_StUlAEDPRvA/TU12MB7J0pI/AAAAAAAAOPY/bp1Jgg-HEyM/s400/IMG_3412.JPG" height="300" width="400" /></a></p>
<p align="center"><a href="https://picasaweb.google.com/lh/photo/__QBHQnaOFRwAxWFiViqyw?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="https://lh6.googleusercontent.com/_StUlAEDPRvA/TU12N6Vh0JI/AAAAAAAAOPY/WU_V0mSOQgk/s400/IMG_3415.JPG" height="300" width="400" /></a></p>
<p align="center"><a href="https://picasaweb.google.com/lh/photo/B6yH5GTTSiAH7Kiu-2WI-w?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="https://lh4.googleusercontent.com/_StUlAEDPRvA/TU12ZN4eZLI/AAAAAAAAOPY/4nvufR13gqU/s400/IMG_3424.JPG" height="300" width="400" /></a></p>
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<p>Nous rentrons le soir vers 16h : que faire ? se reposer à la guesthouse ? ou remonter sur Scotty VII pour aller voir le coucher du soleil sur le Mékong ? Comment dire ? Le Mékong, on connaît, le coucher de soleil aussi …</p>
<p align="center"><a href="https://picasaweb.google.com/lh/photo/zGVwS1PyWdP7s1IgEJDrYA?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="https://lh5.googleusercontent.com/_StUlAEDPRvA/TU110Md7jkI/AAAAAAAAOPY/y-RD_3p_2H4/s400/IMG_7374.JPG" height="400" width="267" /></a></p>
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<p>Nous sortons pour manger dans une des “gargotes de marché”, chaudement recommandées dans le Routard. Soit on n’a pas trouvé, soit le Routard n’est pas venu dans la ville depuis très longtemps : les gargotes en question étaient des petits restaurants vietnamiens, dont les patrons n’étaient pas sympa du tout (genre, pas un sourire), qui nous ont fait un menu super cher (pour le Laos) avec du porc gras sur du riz blanc, avec une omelette en plus. J’ai mangé l’omelette, François a grignoté son riz et a décidé de refaire un repas à l’hôtel. C’est l’avantage quand la nourriture n’est pas chère, vous pouvez faire 2 repas, ou prendre une salade ou des légumes en plus sans que ce soit ruineux.</p>
<p>Finalement, je voulais prendre une salade de papaye (j’adore) à l’hôtel, ils n’avaient plus de papaye ! C’est ma journée, c’est ça ? François, lui, a apprécié son assiette de frites.</p>
<p>Le lendemain, nous partons pas trop tôt pour l’étape suivante : Savannakhet, qui n’est qu’à 2 heures de Thaket. Nous arrivons à la gare vers 10h30, il faut attendre 11h pour le prochain bus. En attendant, je prends mon petit déjeuner à la gare : épis de maïs, truc bizarre cuit dans la feuille de bananier (pas terrible, du riz avec semble-t-il du poisson), et des mandarines. François ne mange rien, mode transport oblige.</p>
<p align="center"><a href="https://picasaweb.google.com/lh/photo/ijF-e-80RiZKhjGMnpOaFQ?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="https://lh4.googleusercontent.com/_StUlAEDPRvA/TU12c5GXAlI/AAAAAAAAOPY/2mM6xLMwRl0/s400/IMG_3437.JPG" height="300" width="400" /></a></p>
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<p>Après un peu plus de 2 heures tranquilles, nous arrivons à Savannakhet. Le bus ne nous dépose pas dans une gare, mais sur le bord d’une route, où attend un tuk-tuk. Fort sympathique, il ne nous roulera même pas sur le prix. C’est à la seconde que le bus redémarre que je me rends compte qu’on a oublié mon chapeau et le carquois. François part en courant avec son sac sur le dos (15 kg, respect, et il n’a même pas fait l’armée), pendant que je suis dans le tuk-tuk avec un temps de retard. Le bus, alerté par un touriste, finira par s’arrêter, nous permettant de récupérer notre précieux chargement. François est épuisé par sa course. Le tuk-tuk le récupère et nous dépose dans la guesthouse que nous avons choisie. Cette fois-ci, nous ne sommes pas trop loin du centre (comprendre : les rives du Mékong). </p>
<p>Pendant les 2 jours suivants, nous n’avons pas fait grand chose (la faute à Tv5Monde, et à une série québécoise, “Tout sur Moi”). Nous avons un peu visité le centre historique de la ville, à ne pas manquer d’après le Routard (…).</p>
<p align="center"><a href="https://picasaweb.google.com/lh/photo/iizp9eJ_Sc9dkEWnTYHAEQ?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="https://lh4.googleusercontent.com/_StUlAEDPRvA/TU12lNgKTiI/AAAAAAAAOPY/pyjkun2IK-Q/s400/IMG_3446.JPG" height="300" width="400" /></a></p>
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<p>A Savannakhet, la vie est très paisible …</p>
<p align="center"><a href="https://picasaweb.google.com/lh/photo/JlfJ2ofeZTJlRB5nTLwzPA?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="https://lh5.googleusercontent.com/_StUlAEDPRvA/TU12sSWa6WI/AAAAAAAAOPY/p95gRCQxqWA/s400/IMG_3468.JPG" height="300" width="400" /></a></p>
<p>On mange le midi dans un resto un peu plus chic (mais pas bon) sur pilotis dans le Mékong : il fait vraiment trop chaud, on ne peut même pas rester au soleil. Par contre, l’endroit doit être sympa pour boire un verre le soir (devant le coucher du soleil), d’autant que François a vu une nouvelle bière dans la vitrine, et est pressé de la goûter ! Il s’agit de la BeerSavan (du nom de la région il me semble), agrémentée d’un dinosaure (c’est la région, il y a même un musée, que nous nous sommes empressés de ne pas visiter).</p>
<p align="center"><a href="https://picasaweb.google.com/lh/photo/C8u6GDxPzs2jcxK_Dq4FXg?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="https://lh3.googleusercontent.com/_StUlAEDPRvA/TU12p2GOo6I/AAAAAAAAOPY/YzZvrdEq9sM/s400/IMG_3450.JPG" height="300" width="400" /></a></p>
<p>Nous visitons aussi un temple, très joli, et très désert, et passons beaucoup de temps à regarder un écureuil énorme (aussi gros qu’un chat), qui a dû se lasser de notre attention et nous a violemment lancé des bouts de feuille.</p>
<p align="center"><a href="https://picasaweb.google.com/lh/photo/zpCYTNAnJvVghzf9-dcRtg?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="https://lh4.googleusercontent.com/_StUlAEDPRvA/TU13BMAOWtI/AAAAAAAAOPY/JcRyQllU9zg/s400/IMG_3488.JPG" height="300" width="400" /></a></p>
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<p>On veut faire un massage à la croix-rouge laotienne (on est motivés pour un massage, et c’est une bonne action) (enfin, motivée, car François rechigne), malheureusement ils ont arrêté d’en faire (snif). On en profite pour chercher la poste pour nos cartes : ce n’est pas parce que poste en laotien se dit “poste” qu’il est facile de se faire comprendre … 2 jours bien tranquilles, ça fait du bien.</p>
<p>Le lendemain, encore un réveil matinal, pour rejoindre la prochaine étape, Pakse. Cette ville plus importante est surtout un point de passage obligé, pour ceux qui vont visiter le plateau des Bolovens, ou qui vont dans les 4000 îles. Ca tombe bien, on veut faire les deux.</p>
<p>Nous basant sur les horaires indiqués dans l’auberge, nous partons à 7 heures tapantes, pour arriver avant 8 heures à la gare, heure du bus. Le tuk-tuk (qui parle français) nous y accompagne en un temps record, et à 7h10 nous y sommes. Juste à temps pour apprendre que le bus de 7 heures vient de partir, et qu’il n’y a en fait pas de bus à 8 heures, mais à 9 heures. Boouuhhh. Plus que 1h45 à attendre sur un banc. Il n’y a pas à dire, le voyage enseigne la patience.</p>
<p>En attendant, nous faisons la connaissance de 2 français plutôt âgés, mais très baroudeurs : à 72 ans, il part 3 mois en routard malgré un pace-maker ! Respect ! Et elle le rejoint pendant ses vacances (en attendant la retraite) ! Trop impressionnés et respectueux, nous oublierons même de leur demander leurs prénoms. En tout cas, ils nous régalent de leurs souvenirs de voyage (ils ont commencé au moment où c’était encore aventureux de voyager, passant dans des pays où ils devaient être les seuls touristes du pays tout entier).</p>
<p>On se retrouve tous pour un petit-déjeuner plus tard, pendant lequel j’essaie d’expliquer à une vendeuse que je veux un sandwich au fromage, mais sans les légumes (d’aspect douteux, rendez-vous compte, et plein de carottes ! ça ne fait pas !). Elle m’enlève les légumes, mais je voudrais qu’elle me refasse mon sandwich, impossible, elle ne me comprend pas : elle plantera même son index (d’aspect douteux lui aussi) dans le pain pour me montrer qu’il s’agit bien de fromage. J’abandonne, et, malgré mon écœurement, je réussis à le manger, il faut choisir entre ça ou un nombre d’heure indéterminée de bus le ventre creux … François, lui, est en mode transport.</p>
<p>Presque en retard, on se dépêche de monter dans le bus : à notre grande surprise, il faut enjamber des sacs indéterminés (genre sacs de pommes de terre) pour passer dans l’allée, sacs qui sont entreposés aussi sous les sièges (et donc sous nos pieds). François, prévoyant, imité par la française, a déposé des sacs sur les sièges qu’il nous réserve ainsi, comptant sur la bonne éducation des laotiens. Laotiens OK, français bof bof : un type mal éduqué pousse les vêtements de madame pour s’y mettre. Il refusera de se lever, sauf au bout d’un moment quand madame sera installée, et retrouvera un semblant de galanterie pour échanger sa place avec la sienne. Galanterie, ou désagrément d’être assis à côté de son mari, loin d’avoir la carrure d’un laotien ?</p>
<p>Je me disais : avec tous ces sacs installés dans l’allée, au moins, ils ne vont pas mettre des gens dans le couloir, c’est impossible, non ? NON ? OUI ? ah bon, vous êtes sûr ?</p>
<p align="center"><a href="https://picasaweb.google.com/lh/photo/_IUuk73Ik4snIKCHcRpk5Q?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="https://lh5.googleusercontent.com/_StUlAEDPRvA/TU13WAY38bI/AAAAAAAAOPY/ikIxmnvOdU4/s400/IMG_3520.JPG" height="300" width="400" /></a></p>
<p>S’en suit un des voyages les plus longs et les plus difficiles que nous ayons connus jusqu’à présent. Ah, qu’ils sont loin les bus sud-américains (non boliviens) !</p>
<p align="center"><a href="https://picasaweb.google.com/lh/photo/9259G05H4f9dg6A4njTfCw?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="https://lh5.googleusercontent.com/_StUlAEDPRvA/TU13bxCgHWI/AAAAAAAAOPY/3sepLDzliS8/s400/IMG_3525.JPG" height="300" width="400" /></a></p>
<p>Pendant 6 heures environ, je tente de trouver une position confortable, malgré la caisse en polystyrène (genre caisse isotherme) au contenu indéterminé sous mes pieds et dont le couvercle s’entrouvre (et si le contenu était vivant et voulait filer ? ou mort mais attirant des bestioles ???), et François s’énerve contre ses voisines de gauche qui s’endorment sur son épaule ou ont leur sac au niveau de sa tête, suivant les étapes.</p>
<p align="center"><a href="https://picasaweb.google.com/lh/photo/UlS7WbbRhZaqmGpDXYLA0Q?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="https://lh4.googleusercontent.com/_StUlAEDPRvA/TU13YSWZJLI/AAAAAAAAOPY/gNZjiZNrwH8/s400/IMG_3523.JPG" height="400" width="300" /></a></p>
<p>Vers à peu près 15h, nous arrivons enfin à Pakse. Epuisés, ainsi que nos deux baroudeurs, au dire desquels, la dernière fois qu’ils sont venus au Laos, il y a 4 ou 5 ans, il n’y avait même pas de voiture. Plus qu’à trouver un hôtel … et arriver tardivement dans une ville de passage et donc très fréquentée par les touristes, ça peut être très difficile …</p>
<p>Je conclus mon récit sur ces mots, on m’a conseillé de couper pour poster rapidement. Conseil fort avisé d’un breton habitant Nantes (ceci n’est pas un appel à polémique dans les commentaires ^^). Je me dépêche d’avancer sur la suite !</p>
<p>Bonne journée à tous</p>
<p>Eva et François</p>
<p>Jeu du mot du titre : copyright François</p>
</div>20 degrés en moins !!urn:md5:5037fac0ccd0f833f25bc86caf782d532011-02-12T07:52:00+01:002011-02-13T19:10:37+01:00François <div id="entete-billet">
<span class="date">Samedi 12 Février</span>
<span class="heure">13h52</span>
<span class="meteo-chaud">profitons …</span>
<span class="humeur-etonne">Déjà un an ?</span>
</div>
<div id="contenu-billet">
<span class="lieu thailande">Bangkok</span>
<h3>Billet spécial <s>départ</s> retour.</h3>
<p>Bonjour à tous,</p>
<p>Edit : Nous sommes bien arrivés <s>ce matin</s>, <s>ce soir</s>, ce jour. Les détails du voyage beaucoup plus tard.</p>
<p>Beaucoup, je pense, ont dû le remarquer : ce blog a du retard ;o). Nous sommes actuellement sur le départ dans notre dernière journée 5 étoiles à Bangkok (en fait on a déjà rendu la chambre et on squatte …).
Les bagages sont à la consigne, Eva à la piscine avec un mal de dos persistant mais la nage lui fait du bien et moi au Lounge confortable et climatisé avec la vue sur la rivière.</p>
<p>Bref, on vous racontera cela dans un petit bout de temps car nous continuerons à alimenter le blog pour que vous ne loupiez pas la fin du voyage. Il reste la fin du Laos, tout le Cambodge et les dernières semaines en Thailande.
Comme nous nous sommes engagés à ne pas dévoiler tout de suite certaines péripéties pour en garder l’exclusivité au blog : il y aura toujours de l’interêt à le lire même si nous sommes proches de vous physiquement.</p>
<p>Nous quittons l’hôtel vers 12h30 heure française et décollons à 18h25 normalement. Oui 5 heures d’attente à l’aéroport mais on est prévoyants ! ;o)</p>
<p>A très bientôt donc !</p>
<p>Eva et François</p>
<p align="center"><a href="https://picasaweb.google.com/lh/photo/3u0-H0upq6qvbPpBWoQiLg?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="https://lh3.googleusercontent.com/_StUlAEDPRvA/TVYrVt7O5nI/AAAAAAAANqU/7Vhq7O--F4Q/s400/IMG_4416.JPG" height="300" width="400" /></a></p>
</div>La fête au Laosurn:md5:12fb4117c834019d4aaee3cd312a3cf62011-02-06T13:42:00+01:002011-02-06T13:48:11+01:00EvaLaosLuang PrabangVientiane <div id="entete-billet">
<span class="date">Samedi 1er janvier 2011</span>
<span class="heure">19h42</span>
<span class="meteo-beau">Brumeux le matin</span>
<span class="humeur-bonne">Paisible</span>
</div>
<div id="contenu-billet">
<span class="lieu laos">Vientiane</span>
<h3>Laos : Luang Prabang et Vientiane, du 23 décembre au 2 janvier 2011</h3>
<p>Sabaiidi tout le monde,</p>
<p>Ce vendredi 23 décembre, veille de Noël, nous avons quitté notre bungalow et le village si paisible de Nong Khiaw, pour prendre le bateau à destination de Luang Prabang, ville mythique et très touristique du Laos, classée au patrimoine mondial de l’Unesco. Le départ du bateau étant annoncé à 11h, pour une durée prévisionnelle de 6h, François et moi étions sur place dès 10h avec comme objectif de régler les places, et de grimper les premiers dans le bateau pour choisir 4 sièges, Marc et Juliane nous faisant confiance. Nous comptions sur notre solide expérience des transports parisiens pour ça.</p>
<p>A notre grand regret, le bateau n’est arrivé qu’à 10h45 : comme nous nous y attendions, il s’agit d’une pirogue en bois, propulsée par un moteur, et disposant d’un toit pour nous abriter. Nous avons dévalé l’escalier (autant que possible avec 20 kg sur le dos et le ventre), longé la jetée constituée d’une planche en bois qui s’enfonce dans l’eau dès qu’il y a 2 personnes dessus, et sommes montés dans le bateau, juste après un anglais prénommé Terence qui semblait être le fils caché du Prince Charles et du président de Groland. Nous réservons 4 places, loin du moteur : enfin, par “place”, il faut comprendre siège en bois recouvert d’un mini-coussin, séparé de 60 cm du siège précédent, voilà qui risque de vite devenir inconfortable. Les 16 places sont vite prises avec tous les gens qui attendaient. Marc et Juliane, décidément confiants, arrivent nonchalamment à 11h pile. Le bateau étant désormais plein, nous attendons le départ, nous estimant chanceux : les autres bateaux que nous voyons passer sont plein à ras bord, ce qui n’est pas particulièrement rassurant. C’est alors qu’arrive le bateau de Mong Noï (un autre village en amont de la rivière) : les passagers descendent, et certains commencent à monter avec nous. Euh … je sais bien que sur 16 sièges on case 32 laotiens, mais 32 touristes ça va pas être possible. Ah, bien sûr, c’est possible assis par terre au fond. Ou debouts devant.</p>
<p align="center"><a href="https://picasaweb.google.com/lh/photo/sM9obhIplAgs4HKhypDmcQ?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="https://lh3.googleusercontent.com/_StUlAEDPRvA/TTHFSJVxNCI/AAAAAAAAMto/3MJ-WgidBEo/s400/IMG_3017.JPG" height="300" width="400" /></a></p>
<p align="center"><a href="https://picasaweb.google.com/lh/photo/NlAMxQQjEOWdQWmurAb1Rw?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="https://lh5.googleusercontent.com/_StUlAEDPRvA/TTHFjqX5dxI/AAAAAAAAMto/uOyDSzePL_M/s400/IMG_3023.JPG" height="400" width="300" /></a></p>
<p align="center"><a href="https://picasaweb.google.com/lh/photo/z_ou4W_SwdigFRSXURjM6A?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="https://lh4.googleusercontent.com/_StUlAEDPRvA/TTHFv-4T7LI/AAAAAAAAMto/TZpt4k2Qbps/s400/IMG_3027.JPG" height="300" width="400" /></a></p>
<p>Le bateau démarre alors, et commence son lent chemin vers Luang Prabang. Il fait beau, les paysages sont superbes. Nous faisons des coucous enthousiastes aux autres bateaux remplis de locaux, ainsi qu’aux gens qui vivent et travaillent sur le fleuve ; les laotiens nous dévisagent avec curiosité. </p>
<p>Au bout de 2 heures, on commence à avoir mal aux fesses. Au bout de 3 heures, les paysages deviennent monotones, François a cessé de répondre “Oui” lorsque je dis “Tu as vu ? C’est beau, hein ?”, et on est prêts à tout pour une pause, pourquoi pas pour une pause déjeuner car nous n’avons prévu que quelques mandarines (pour moi, François est en mode transport, c’est-à-dire qu’il ne boit pas et ne mange rien). </p>
<p align="center"><a href="https://picasaweb.google.com/lh/photo/FolyGsMeRgfV7EgXCaDVPw?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="https://lh3.googleusercontent.com/_StUlAEDPRvA/TTHF-VG0I7I/AAAAAAAAMto/gNt-95OkNqI/s400/IMG_7121.JPG" height="267" width="400" /></a></p>
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<p>Au bout de 4 heures le bateau s’arrête enfin ! Hélas, pas pour un repas, mais parce qu’il n’y a plus assez de profondeur d’eau pour qu’il passe avec les passagers, alors il nous débarque sur un front de sable, et nous devons faire 300 mètres de randonnée imprévue dans du sable. Au moins, on peut se dégourdir les jambes et passer aux toilettes (pour cela, trouver un coin discret et assez accessible dans les buissons, et surtout ne pas penser aux serpents). Lorsque l’on remonte dans le bateau, je découvre que l’espagnole devant moi en a profité pour reculer son siège : elle mérite toutes les insultes imaginables et une malédiction sur elle et sa descendance. Non, je n’en fais pas trop.</p>
<p align="center"><a href="https://picasaweb.google.com/lh/photo/jnKounCxdkmT7pNwWZZXwA?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="https://lh6.googleusercontent.com/_StUlAEDPRvA/TTPgTCGiXpI/AAAAAAAANmg/FdHndokEsnM/s400/IMG_3080.JPG" height="300" width="400" /></a></p>
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<p>Au bout de 5 heures 15 environ, la Nam Ou rejoint le Mékong, devant les grottes de Pak Ou, sacrées pour les bouddhistes. Il faudra y aller, ça a l’air joli.</p>
<p>Au bout de 6 heures 30 à peu près, la nuit est en train de tomber. Nous croisons plein de touristes en extase d’être sur un bateau pour assister au coucher du soleil sur le Mékong. Nous, nous donnerions tout pour être sur la terre ferme, tellement notre siège de bois est inconfortable.</p>
<p>Enfin ! Luang Prabang ! Nous descendons sur la jetée, étonnés et incrédules de voir que nos jambes répondent encore. Nous sommes épuisés. Vient la dernière épreuve : monter au moins 200 marches dans la presque pénombre avec nos sacs. Je finirai bonne dernière. Heureusement que Marc et Juliane ont tout prévu : par chance, l’hôtel est juste de l’autre côté de la route. Autre bonne surprise : l’hôtel est bien, la chambre aussi, le personnel semble sympathique, et nos 2 amis ont négocié le prix de la chambre de 150 000 à 100 000 kips (soit 10 au lieu de 15 euros environ). Que demander de plus ? On se rendra vite compte qu’en fait, le personnel est tout sauf sympathique, et que l’on entend tout ce qui se passe dans les chambres (au point, un soir, de participer à la conversation téléphonique de la chambre voisine).</p>
<p align="center"><a href="https://picasaweb.google.com/lh/photo/FbQ1pZwS7ctUFRNJUgPhYQ?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="https://lh6.googleusercontent.com/_StUlAEDPRvA/TTPgkBpafSI/AAAAAAAANmg/CYExVh9gOZA/s400/IMG_3112.JPG" height="300" width="400" /></a></p>
<p>Ce soir-là, nous les suivons jusqu’au marché de nuit, mangeons une grosse assiette (moi, François n’a toujours pas faim), et rentrons nous coucher. Pour l’instant, Luang Prabang, on n’en a rien vu, à part le marché de nuit très touristique.</p>
<p>Parmi les restes de la colonisation française (conduite à droite et pétanque) (bien que les français ne se soient jamais très intéressés au Laos), on retrouve la baguette : ça, nous avions déjà eu l’occasion d’en voir. Si Marc et Juliane sont contents de la qualité des pains proposés (après tout ils sont allemands …), nous sommes déçus : la plupart du temps, c’est l’équivalent d’une baguette de supermarché surgelée, donc plutôt sèche et un peu dure. Néanmoins, François se promet de goûter un sandwich en particulier : le cheese, fait avec de la Vache Qui Rit ! Oui, merci l’héritage français ! Et une surprise de taille : ici, la Vache Qui Rit ne se conserve pas au frais, mais à température ambiante ! :-)</p>
<p>Le lendemain, vendredi 24 décembre, jour de Noël, après une grasse matinée bien méritée, nous prenons le petit-déjeuner avec Marc et Juliane, qui semblent avoir le même rythme que nous. Nous déclinons leur invitation d’aller voir une chute d’eau, préférant découvrir Luang Prabang. Tout d’abord, le Mékong !</p>
<p>Pas question aujourd’hui de faire des visites : on n’en a pas le courage, alors on se balade dans le quartier touristique, histoire d’avoir quelques repères pour que Marc et Juliane cessent de nous traîner. En plus d’être renommée pour son centre historique bien restauré, et ses temples et leurs moines, la ville propose une grande quantité de bars et de restaurants, dont des français de bonne qualité. Autant l’avouer : 10 mois après notre départ, c’est trop tentant. Avec une petite larme de joie, François commande des Ricard : entre 15 000 et 20 000 kips, soit moins de 2 euros, ça vaut le coup. On partagera aussi un sandwich Vache Qui Rit (c’est bien la même). Les restaurants sont à l’heure de Noël : sapins éclairés, bonnets de Noël pour les serveurs. Les restaurants un peu plus classe proposent des menus de réveillon très chers … sans même un verre de vin ni de champagne.</p>
<p align="center"><a href="https://picasaweb.google.com/lh/photo/KMu-421-p2CSF_f43eXGhg?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="https://lh4.googleusercontent.com/_StUlAEDPRvA/TTPgz4thuBI/AAAAAAAANmg/zBRhoxJkgeY/s400/IMG_3115.JPG" height="400" width="300" /></a></p>
<p align="center"><a href="https://picasaweb.google.com/lh/photo/fiRc8dQ4y91m6mMrIQz6Ww?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="https://lh4.googleusercontent.com/_StUlAEDPRvA/TTPg5R9rEWI/AAAAAAAANmg/Oxhlm_krodE/s400/IMG_3120.JPG" height="300" width="400" /></a></p>
<p align="center"><a href="https://picasaweb.google.com/lh/photo/ieLNciJ1D-FodjLQA0hRrQ?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="https://lh3.googleusercontent.com/_StUlAEDPRvA/TTPhEPC_UAI/AAAAAAAANmg/8lB42WOGuRA/s400/IMG_3123.JPG" height="400" width="300" /></a></p>
<p align="center"><a href="https://picasaweb.google.com/lh/photo/zlUX6JmLqAqD6NK4I_lAXw?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="https://lh4.googleusercontent.com/_StUlAEDPRvA/TTPhHEgoeeI/AAAAAAAANmg/MHXenMFioFM/s400/IMG_3125.JPG" height="400" width="300" /></a></p>
<p>Le soir, nous retrouvons Marc et Juliane : pour le réveillon de Noël, ils nous emmènent dans un restaurant dont la spécialité est le barbecue. Avec surprise, nous reconnaissons le système de la <a href="http://www.loinloinloin.net/tour-du-monde/index.php?post/loy-kratong-khlongs-et-moukata" target="_blank">moukata de Bangkok</a> ! Un caquelon en métal, en forme de couronne surmonté d’un dôme, et posé sur un lit de charbons ardents. Là, il faut commander sa viande (poulet, boeuf ou porc), qu’ils nous apportent avec des légumes (salades, champignons, herbes), des pâtes, des oeufs ou du tofu, ainsi que du bouillon.</p>
<p>C’est l’occasion de voir qu’on s’était totalement plantés à Bangkok : personne ne nous avait expliqué comment faire, alors nous avions fait des choses par hasard, et sans beaucoup d’intuition. Là, guidés par Marc et Juliane, c’est tout de suite meilleur. La recette : il faut verser le bouillon dans la partie du caquelon en forme de couronne (ça, on savait). Ensuite, il faut aromatiser son bouillon avec les légumes : mettre de la salade, des pâtes, quelques champignons, des aromates. En gros, mettre un peu de tout ce qu’on a sous la main. Troisième étape : graisser le dôme à l’aide des morceaux de gras fournis, et enfin mettre sa viande à griller. Ah !!! Simple en fait ! Ca mijote un peu : il faut ensuite se verser de la soupe ainsi préparée dans un bol, l’aromatiser encore (ajouter une sauce pimentée), et enfin ne pas oublier sa viande (qui brûle pendant qu’on boit sa soupe). C’est fort bon.</p>
<p>Bien plus tard, ayant achevé notre seconde assiette de viande, et notre rab de bouillon, en sueur car tout ça dégage de la chaleur (et qu’il faut chaud dehors), après 2 bouteilles de BeerLao chacun (sauf moi), tout le monde est rassasié et content. L’heure est venue de rentrer se coucher. Voilà un réveillon de Noël très sympa et original, et pas gâché par la neige. Mais sans famille et sans cadeau (et sans champagne).</p>
<p align="center"><a href="https://picasaweb.google.com/lh/photo/5LkqnBRiBsFSYbtJSlVgTg?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="https://lh5.googleusercontent.com/_StUlAEDPRvA/TTPnjokfZ8I/AAAAAAAANmg/Ld7PxAETvys/s400/IMG_3242.JPG" height="300" width="400" /></a></p>
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<p align="center"><a href="https://picasaweb.google.com/lh/photo/RNqH6V0PYPvyjLgc410KgA?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="https://lh4.googleusercontent.com/_StUlAEDPRvA/TTPny4Cl8NI/AAAAAAAANmg/FtCLh5VmWb4/s400/IMG_7340.JPG" height="267" width="400" /></a></p>
<p align="center"><a href="https://picasaweb.google.com/lh/photo/Idf-EvE5MOpVaYgDmWJo9Q?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="https://lh5.googleusercontent.com/_StUlAEDPRvA/TTPnvAXZQHI/AAAAAAAANmg/6d_F-g4hw2g/s400/IMG_3246.JPG" height="300" width="400" /></a></p>
<p align="center"><a href="https://picasaweb.google.com/lh/photo/iU49ou3NTyX5H1HejjuviQ?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="https://lh4.googleusercontent.com/_StUlAEDPRvA/TTPmVKAk0TI/AAAAAAAANmg/VeXJhaC1pmM/s400/IMG_3177.JPG" height="400" width="300" /></a></p>
<p>Le lendemain, le 25 décembre donc : journée studieuse. Nous nous levons pas trop tôt, et partons visiter un des plus fameux temples de la ville : le Wat Xieng Thong. Superbe. Par rapport aux temples thaïs, l’architecture diffère, mais aussi les mosaïques, faites à l’aide de miroirs colorés, et représentant différentes scènes. Beaucoup de pochoirs, aussi, qui semblent être une spécificité de Luang Prabang.</p>
<p align="center"><a href="https://picasaweb.google.com/lh/photo/iMWd8j33Dq4fYqqDMbKk6Q?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="https://lh6.googleusercontent.com/_StUlAEDPRvA/TTPiY_J7ZQI/AAAAAAAANmg/iwByWNXrBx8/s400/IMG_7180.JPG" height="267" width="400" /></a></p>
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<p align="center"><a href="https://picasaweb.google.com/lh/photo/qNo_PgNGFjBFe-BMBMYO_w?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="https://lh5.googleusercontent.com/_StUlAEDPRvA/TU1yDbuSAvI/AAAAAAAANmg/Yl6ESMxfS1A/s400/IMG_7163.JPG" height="400" width="267" /></a></p>
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<p align="center"><a href="https://picasaweb.google.com/lh/photo/s3tzCXklRyQCIaKe72BW9Q?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="https://lh6.googleusercontent.com/_StUlAEDPRvA/TTPh2Repp7I/AAAAAAAANmg/Ff9FzmdItGE/s400/IMG_7161.JPG" height="267" width="400" /></a></p>
<p align="center"><a href="https://picasaweb.google.com/lh/photo/11t7CZ6GYNhnHo6T75pbSw?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="https://lh5.googleusercontent.com/_StUlAEDPRvA/TTPieLBZQhI/AAAAAAAANmg/VdCl3clCHBg/s400/IMG_7186.JPG" height="267" width="400" /></a></p>
<p>Après ça, François a bien mérité ses pommes de terre recouvertes de lardons et de fromage, pendant que j’essaye un sandwich villageois (moutarde, jambon, cornichons) (déception, juste un cornichon pour tout le sandwich).</p>
<p align="center"><a href="https://picasaweb.google.com/lh/photo/y6qX24LG_IhXwyBCSkguSA?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="https://lh4.googleusercontent.com/_StUlAEDPRvA/TTPiq_ARV2I/AAAAAAAANmg/iU-4SNzVUZs/s400/IMG_3138.JPG" height="300" width="400" /></a></p>
<p>Ensuite, nous continuons notre après-midi studieuse. Direction le Palais Royal. Déjà, se laisser tenter par l’audio-guide ou pas ? Je craque, j’en prends un, et je serai chargée de raconter à François. Mais là, c’est bien fait : nous avons le droit et la possibilité de brancher 2 casques ! Et en plus, l’audioguide est très bien fait, on recommande vraiment. Très intéressant et concis, très bien lu. Quel dommage que les photos soient interdites dans le Palais Royal, l’endroit est vraiment très intéressant. Les mosaïques intérieures sont superbes.</p>
<p align="center"><a href="https://picasaweb.google.com/lh/photo/_tSbQJZ47PA04cGyHcirDg?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="https://lh6.googleusercontent.com/_StUlAEDPRvA/TTPjJlOQtDI/AAAAAAAANmg/npvAWSdVW80/s400/IMG_7206.JPG" height="267" width="400" /></a></p>
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<p align="center"><a href="https://picasaweb.google.com/lh/photo/A9CGS__Gb7r749LE5djNAQ?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="https://lh6.googleusercontent.com/_StUlAEDPRvA/TTPjV11LC4I/AAAAAAAANmg/Es36VK50HaI/s400/IMG_7216.JPG" height="400" width="267" /></a></p>
<p align="center"><a href="https://picasaweb.google.com/lh/photo/Ms99JPHyCWPx1uvZYZ2cqA?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="https://lh3.googleusercontent.com/_StUlAEDPRvA/TTPj9Dvn1mI/AAAAAAAANmg/JCQLbbMeLqs/s400/IMG_7245.JPG" height="267" width="400" /></a></p>
<p>Ensuite, nous continuons sur notre lancée, pour voir le coucher du soleil sur le Mont Phousi. La montée (beaucoup de marches) est épuisante, surtout après la marche de la journée. Nous y arrivons un peu trop tôt, ce qui nous laisse le temps de visiter le chedi (pas très intéressant), de nous asseoir, et de patienter …</p>
<p align="center"><a href="https://picasaweb.google.com/lh/photo/BDcVGN1s8c8cqqz6ve-YDA?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="https://lh6.googleusercontent.com/_StUlAEDPRvA/TTPkDNqijYI/AAAAAAAANmg/6wnBmVkC02g/s400/IMG_7253.JPG" height="400" width="267" /></a></p>
<p align="center"><a href="https://picasaweb.google.com/lh/photo/ks0FwcD6PnE6qBjYzb4I1Q?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="https://lh3.googleusercontent.com/_StUlAEDPRvA/TTPkIG0LWyI/AAAAAAAANmg/rO1_5FR0kW8/s400/IMG_7256.JPG" height="267" width="400" /></a></p>
<p align="center"><a href="https://picasaweb.google.com/lh/photo/XYEmVtxH7Y91744ftSdRfg?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="https://lh6.googleusercontent.com/_StUlAEDPRvA/TTPkgMNm9rI/AAAAAAAANmg/oK8gTa_NTSA/s400/IMG_7268.JPG" height="400" width="267" /></a></p>
<p>Dès que le soleil commence à descendre, une meute de gens arrive. L’endroit devient désagréable, c’est la guerre à celui qui va dépasser l’autre pour avoir LE point de vue pour réussir LA photo. Certains dépassent les barrières et grimpent sur les rochers, ce qui est dangereux, et en plus ils gâchent les photos de tout le monde.</p>
<p align="center"><a href="https://picasaweb.google.com/lh/photo/zPHjhNvoIORBKdIJZE4_4w?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="https://lh5.googleusercontent.com/_StUlAEDPRvA/TTPkOXiwoqI/AAAAAAAANmg/sWMum-bk5Pc/s400/IMG_7258.JPG" height="400" width="267" /></a></p>
<p align="center"><a href="https://picasaweb.google.com/lh/photo/JoMCTBfbI-nDftrdAAgcQw?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="https://lh3.googleusercontent.com/_StUlAEDPRvA/TTPkbliB1oI/AAAAAAAANmg/Gxp7qGUWA0g/s400/IMG_7264.JPG" height="267" width="400" /></a></p>
<p align="center"><a href="https://picasaweb.google.com/lh/photo/r9eohyeuUwg3tCds41WY4g?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="https://lh3.googleusercontent.com/_StUlAEDPRvA/TTPkcwYsqNI/AAAAAAAANmg/iGCB9oB4OLI/s400/IMG_7266.JPG" height="267" width="400" /></a></p>
<p>Le soir, nous retournons au marché de nuit avec Marc et Juliane, très fatigués par leur journée, qui nous annoncent leur départ pour le lendemain. Nous, ils nous restent des choses à voir et à faire (et des restaurants à essayer, j’avoue), alors nous préférons rester quelques jours de plus.</p>
<p>Lundi 26 : nous choisissons d’aller aux grottes de Pak Ou, un des plus célèbres sites bouddhiques autour de Luang Prabang. C’est le Routard qui le dit, il a noté le site “2 routards”, ça veut dire pas mal. Le Routard conseille d’y aller en bateau, pour une petite croisière, mais nous l’avons déjà subie car nous sommes arrivés par là. Nous choisissons donc la voie routière. Nous ne trouvons pas les bus collectifs pourtant indiqués dans le Routard, et décidons de nous rabattre sur un tuk-tuk. Après négociations, nous partons pour un long et désagréable trajet d’au moins 1 heure, surtout qu’à un moment nous devons quitter la route goudronnée pour suivre une piste, et dans un tuk-tuk (ou plutôt, un samlor) c’est vraiment pénible, car il n’y a pas vraiment d’amortisseurs. Ensuite, il faut trouver le chemin du quai dans le village, et prendre un <s>bateau</s> canot (qui nous attend pendant la visite). Puis, monter quelques marches, visiter la première grotte, monter beaucoup beaucoup de marches, visiter la seconde à la lampe de poche. Mise à part la visite dans le noir (c’est amusant), ça n’a pas beaucoup d’intérêt, et ça ne vaut pas les 2 heures infernales de tuk-tuk.</p>
<p align="center"><a href="https://picasaweb.google.com/lh/photo/QpK6sccAj3F71ssRht_kmQ?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="https://lh4.googleusercontent.com/_StUlAEDPRvA/TTPk0JfQMRI/AAAAAAAANmg/JzHKfDPnp84/s400/IMG_3150.JPG" height="300" width="400" /></a></p>
<p align="center"><a href="https://picasaweb.google.com/lh/photo/WUG1_PtkxLQAsCBCXT3-wg?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="https://lh4.googleusercontent.com/_StUlAEDPRvA/TTPk4PTkO7I/AAAAAAAANmg/Lv9aIGaVVNI/s400/IMG_7280.JPG" height="267" width="400" /></a></p>
<p align="center"><a href="https://picasaweb.google.com/lh/photo/RKKKCY7cO0RIdWelpxq1Qw?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="https://lh5.googleusercontent.com/_StUlAEDPRvA/TTPlKS8otwI/AAAAAAAANmg/mP68xui1TGE/s400/IMG_7291.JPG" height="267" width="400" /></a></p>
<p align="center"><a href="https://picasaweb.google.com/lh/photo/JBMtDeec8ICeEExYaJcfUQ?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="https://lh4.googleusercontent.com/_StUlAEDPRvA/TTPlWkgyJnI/AAAAAAAANmg/LWEjkA7c3l4/s400/IMG_7302.JPG" height="400" width="267" /></a></p>
<p align="center"><a href="https://picasaweb.google.com/lh/photo/OJBmraA9HDFW0vNjLIW9bw?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="https://lh3.googleusercontent.com/_StUlAEDPRvA/TTPlaEr72dI/AAAAAAAANmg/78GsBJgG6-M/s400/IMG_7312.JPG" height="267" width="400" /></a></p>
<p>Le soir avons découvert un nouveau restaurant tenu par un français (qui en tient 3 dans la ville, c’est une affaire qui roule), et, après un bon repas, je craque pour le dessert qui passe devant mes yeux … snif … ça me rappelle Paris …</p>
<p align="center"><a href="https://picasaweb.google.com/lh/photo/Y9TFIx_q0s9BL85h5Q9pTw?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="https://lh6.googleusercontent.com/_StUlAEDPRvA/TTPlj7cDojI/AAAAAAAANmg/NAWSVQzv690/s400/IMG_3163.JPG" height="300" width="400" /></a></p>
<p>27 décembre, nous nous levons tôt (6 heures) pour assister à ce qui est un immanquable de Luang Prabang : l’aumône des bonzes. C’est un rituel courant en Asie : chaque jour, à l’aube, des moines sortent et marchent dans les rues, avec un panier en métal. Les fidèles, à genoux, leur donnent de la nourriture : du riz, des fruits. Lorsque leur panier est plein, les moines en jettent un peu pour que d’autres fidèles puissent faire leur offrande (pas par terre, il y a plein d’enfants pauvres qui suivent le cortège). D’après ce que j’ai lu, les moines ne mangeraient que ça de la journée. Pour des raisons inexpliquées, mais sans doute religieuse, puisqu’en faisant cela ils imitent Bouddha, tous les moines ne pratiquent pas.</p>
<p>Ce rituel est réputé, surtout à Luang Prabang. Les couleurs orangées des robes des moines tranchent sur le gris ambiant dû aux brumes matinales (la ville reste brumeuse jusqu’à 11H, tous les jours où nous y étions) : associées au silence du petit jour et à l’architecture bien conservée de la ville, tout ceci donne à la procession une atmosphère très particulière, mystique. Toutes les galeries photos de Luang Prabang proposent d’ailleurs des cadres. Evidemment, c’est devenu très touristique, avec forcément la guerre pour la meilleure photo : entre les touristes qui ne respectent pas et se mettent sur le chemin des bonzes pour voir de près, ceux qui prennent des gros plans avec flash, et ceux qui se mêlent de faire des offrandes alors qu’ils ne sont pas bouddhistes, la cérémonie perd de son essence, les moines ne sont pas contents (qui a parlé de la parade de Disney ?), et il est question qu’ils arrêtent. Dans tous les temples de Luang Prabang, une affichette indique ce qu’il faut faire et ce qu’il ne faut pas faire, et malgré tout les gens sont incapables de respecter.</p>
<p>Dès que nous sommes sortis de l’hôtel, des femmes se sont précipitées vers nous pour nous vendre du riz gluant. Non merci, nous ne participons pas. Nous nous sommes posés dans la rue principale, mais sur le trottoir d’en face. Des tapis étaient installés pour les groupes (de touristes asiatiques, qui participent moyennant finance, accompagnés d’un guide), avec les vendeurs de riz et de bananes installés derrière. Les moines sont arrivés au pas de course, acceptent l’offrande sans regarder la personne et repartent rapidement. Je les comprends, je ne serai pas plus à l’aise à leur place.</p>
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<p>Assez écoeurés, nous sommes partis très vite. Bien nous en a pris : alors que tout le monde se concentre sur l’avenue principale, d’autres processions plus authentiques ont lieu dans d’autres rues, y compris la rue parallèle, où se trouvait notre hôtel. Evidemment, toujours dans l’idée d’être le plus respectueux possible de leurs traditions, François n’a pris qu’une photo, un peu floue, sans flash, discrétion oblige. Nous avons ensuite terminé notre nuit à l’hôtel.</p>
<p align="center"><a href="https://picasaweb.google.com/lh/photo/AG_tksv-etUgQEwQZWLU9g?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="https://lh4.googleusercontent.com/_StUlAEDPRvA/TTPl3muiFPI/AAAAAAAANmg/K5ChTOWwLtg/s400/IMG_3167.JPG" height="300" width="400" /></a></p>
<p>Le soir, j’assiste seule à un spectacle de danse au Palais Royal. Je sens que François m’en veut encore de l’avoir entraîné à Ubud. Là encore, j’ai eu droit à un épisode du Ramayana (je ne connais pas le nom donné par la laotien), mais sans Rama et Sita, ça change. Et à la fin, le démon gagne, ça change aussi. Le démon a réparé le palais du roi, contre la promesse que le roi devait lui donner ce que le démon demanderait ; le démon a demandé la femme du roi (c’est quand même un peu toujours la même histoire), et le roi n’a pas pu faire autrement que de la lui accorder. Fin. Ils auraient dû me demander mon avis, la réponse était simple : la reine a beau avoir épousé le roi, elle ne lui appartient pas, donc il ne peut pas la donner :-). En tout cas, la musique est beaucoup plus agréable que celle d’Ubud (moins de klings), et la danse aussi jolie. Pas de photos, j’avais oublié l’appareil.</p>
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<p>Le 28, nous avons déjà vu beaucoup de choses à Luang Prabang, nous décidons donc de réserver le trajet pour le lendemain, en direction de Vientiane, la capitale. Autant passer le réveillon de la Saint-Sylvestre dans une capitale, non ? Puis, nous choisissons de découvrir d’autres choses moins touristiques. Nous avons d’abord cherché les mares bien cachées du site de l’étang Boua Kang Bung.</p>
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<p>Et puis ensuite, nous nous sommes baladés : Luang Prabang est une ville très jolie, encore faut-il savoir se perdre dans les petites rues, entrer dans les temples peu fréquentés (et gratuits). </p>
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<p>Après un dernier repas, au barbecue de Marc et Juliane, nous disons au revoir à Luang Prabang. Nous repartons chargés : en plus de quelques cadeaux (mais je ne dis pas pour qui, suspens … un petit indice, il y a parfois un éléphant dessus :-)…), nous emportons avec nous un cadre au pochoir, dans son étui. François, décidément moqueur, l’appelle “mon carquois” et chante “Nawadika”. Un an que je subis ses moqueries, vivement qu’il retrouve ses collègues.</p>
<p>Le lendemain, nous démarrons très tôt, direction Vientiane. Après mûre réflexion, nous avons décidé de sauter Vang Vieng, une ville dont la capitale environnante est paraît-il très jolie, mais qui est maintenant réputée pour 3 choses : le tubing, c’est-à-dire une descente de la rivière en bouée, interrompue fréquemment par des bars proposant beaucoup d’alcool pour pas cher, et donc il y a une grande clientèle d’écervelés qui viennent boire (et se noyer, forcément, nager bourré c’est pas conseillé), ou passer la journée affalés dans des bars en regardant “Friends”. Bof bof … on saute l’étape.</p>
<p>Le trajet est superbe, surtout quand on arrive dans la région de Vang Vieng (tant pis). Le bus, VIP, est plus confortable qu’un bus classique, mais il aura quand même 2 heures de retard. Nous arrivons à Vientiane à 18h, alors que la nuit est tombée et qu’on ne sait pas où aller. J’ai bien un ou deux noms d’hôtel, mais où ??? Nous essayons le Vayakorn Inn, mais reculons devant le prix (35 dollars, soit 280 000 kips), finissons par hasard dans une chambre vraiment pas chère, mais vraiment pas terrible. On décide de changer dès le lendemain, et François, courageux, part le soir-même en prospection pour en trouver un autre, qu’il réserve. En attendant le lendemain, nous commençons la tournée des restaurants français de Vientiane.</p>
<p align="center"><a href="https://picasaweb.google.com/lh/photo/xfwP62bqUiPuaHemf0ccWw?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="https://lh4.googleusercontent.com/_StUlAEDPRvA/TTHHUA0S4PI/AAAAAAAANmk/M9ZUrO3djxc/s400/IMG_3255.JPG" height="300" width="400" /></a></p>
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<p>Le jeudi 30 décembre, nous nous levons tôt, jettons un regard sombre à la douche, décidons de l’ignorer, et changeons d’hôtel. Le nouvel hôtel est très bien. Bon, une fois qu’ils acceptent de mettre un rideau à la fenêtre. Super grande douche. C’est seulement après qu’on se rend compte qu’il n’y a pas d’autre client parce qu’ils sont en plein travaux. Et on sera réveillés le lendemain à 8h, par le bruit, vous vous rendez compte, 8 heures ! Pour l’instant, nous l’ignorons encore, mais décidons de chercher un autre hôtel. François craque : puisque c’est le Réveillon du Nouvel An, autant se payer un bon hôtel. Nous réservons le Vayakorn Inn pour les 2 nuits suivantes, du 31 et du 1er janvier.</p>
<p>Ceci fait, nous bougeons : direction le Wat Sisaket, un incontournable du Routard, qui lui a attribué “3 routards”. Franchement, ça ne vaut pas le déplacement. Un temple, beaucoup de Bouddhas, pas grand chose de plus. Et puis, il faisait trop chaud pour qu’on soit très intéressés par ce genre de visite.</p>
<p>François, lui, a plutôt apprécié la visite de ce temple avec ses coursives en bois.</p>
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<p>Ensuite, nous poussons jusqu’au Centre de Langue Française, assez éloigné, qui, d’après Le Routard, propose des films en français 2 fois par semaine. Ca tombe bien, il y a une séance le soir-même : Coeurs, d’Alain Resnais, qu’on n’a vu ni l’un ni l’autre. On doit revenir à 19h, mais là, comme on est morts de fatigue, on rentre à l’hôtel, mais en passant par les petites rues, histoire de faire quand même un peu de tourisme.</p>
<p>Après nous être un peu reposés, nous ressortons : il est l’heure d’aller à la séance. Quelle déception que ce film ! C’est la journée, décidément ! François s’est souvenu en cours de séance qu’il l’avait vu (et oublié, pour de bonnes raisons).</p>
<p>On rentre manger une pizza dans un restaurant français. Vientiane, c’est pas Luang Prabang, à 21 heures les restaurants ferment tous.</p>
<p align="center"><a href="https://picasaweb.google.com/lh/photo/4oBAj_c4-auIeFQA8bJSew?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="https://lh4.googleusercontent.com/_StUlAEDPRvA/TTPLgeI7m4I/AAAAAAAANmk/pl3435woaus/s400/IMG_3308.JPG" height="300" width="400" /></a></p>
<p>Vendredi 31 janvier, réveillés à 8 heures par les travaux de l’hôtel, nous sommes confortés dans notre décision et changeons à nouveau d’hôtel. Direction le Vayakorn Inn (tant de chemin à parcourir en sens inverse …). Evidemment, pour le prix, nous nous attendons à quelque chose de bien, et il l’est ! Avec même du Wifi dans la chambre, ce qu’on n’avait pas eu depuis pas mal de temps. Et Tv5Monde ! Et même une cabine de douche ! Une vraie, en dur !</p>
<p align="center"><a href="https://picasaweb.google.com/lh/photo/gF5xF2H5YlY4SU_PFQJhLQ?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="https://lh5.googleusercontent.com/_StUlAEDPRvA/TTPLU5b-fhI/AAAAAAAANmk/stiJCG76F6I/s400/IMG_3302.JPG" height="400" width="300" /></a></p>
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<p align="center"><a href="https://picasaweb.google.com/fweidmann/LaosVientiane2011?feat=embedwebsite#5563013840087063106"><img src="https://lh5.googleusercontent.com/_StUlAEDPRvA/TTPLnQr4mkI/AAAAAAAANmk/Ho_1R1vlnIg/s400/IMG_7357.JPG" height="267" width="400" /></a></p>
<p align="center"><a href="https://picasaweb.google.com/lh/photo/om-Nu9So8zMJJlWfFFTsVw?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="https://lh4.googleusercontent.com/_StUlAEDPRvA/TTPLqqJOHZI/AAAAAAAANmk/HdDd50Znhi4/s400/IMG_7360.JPG" height="400" width="267" /></a></p>
<p>Malgré tout, il n’est pas question de passer nos journées dans la chambre. Direction le Wat Sopkaluang, chaudement recommandé dans le Routard, mais pas pour la visite : ils proposent un sauna aux herbes et des massages, quelle bonne façon de finir l’année ! Bon, on n’est pas les seuls à y avoir pensé, évidemment. François refuse le sauna, je serai la seule à le tenter. Nous enfilons des sarongs au-dessus de nos maillots de bain, puis je vais dans le sauna. D’emblée, l’aveuglement : il y a tant de vapeur qu’on ne voit rien, juste quelques silhouettes. La vapeur est oppressante, il faut un petit moment pour s’habituer à respirer. Une jeune femme m’indique une place de libre, et je finis par savoir un peu où je suis. Une pièce d’un 2 mètres carrés, avec une dizaine de personnes à l’intérieur. 2 bancs, quelques personnes assises, les autres restent debout. Ca pourra être un moment de détente, si je n’étais pas tombée avec un groupe d’asiatiques (thaïs, laotiens ?) qui n’ont cessé de parler. En criant. Dans 2 mètres carrés. A frapper.</p>
<p>Du coup, je suis pas restée très longtemps, mais suffisamment longtemps pour voir que François, alors que je pensais que nous avions convenu du contraire, ne m’avait pas attendu pour passer au massage. Bon, il faut dire qu’il y avait plein de monde, et que c’était un peu l’usine. Pour m’occuper en sirotant mon thé (offert), je l’ai regardé se faire masser. Il grimaçait, de douleur semble-t-il, pendant que son masseur appuyait de toutes ses forces sur son dos. Gloups. Ah, c’est mon tour. Je me suis retrouvée avec une dame assez âgée, qui cachait bien sa force.</p>
<p>1 heure plus tard, je suis ressortie de là fourbue, mais ravie. Un des meilleurs massages qu’on a pu faire en Asie, et pas cher du tout. Bon, un peu effrayant quand la dame a fait craquer chacune de mes doigts, y compris mes orteils, ou qu’elle a tiré mon bras par-dessus l’épaule adverse jusqu’au crac. Ca fait du bien après. François était bien d’accord (bien que toujours méfiant envers les massages).</p>
<p align="center"><a href="https://picasaweb.google.com/lh/photo/Ium3UwW2wFPMDUd89lLIQw?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="https://lh4.googleusercontent.com/_StUlAEDPRvA/TTPL3SF76fI/AAAAAAAANmk/ght8zzm9Rpo/s400/IMG_3313.JPG" height="400" width="300" /></a></p>
<p>De retour au Vayakorn, après une bonne douche pour réconforter nos pauvres articulations meurtries, nous sommes retournés au restaurant français, le Provencal, où nous avions dîné la veille. Menu spécial réveillon : au choix, pavé d’Autruche, huîtres d’Oléron (!!!), plateau de fromages, ou pizza. Je me suis fait plaisir avec un plateau de fromages de chez nous, et François a continué sur sa lancée pizza (3 en 3 soirs, un record). Le tout, avec le bruit de la soirée “Tiger Beer”, qui était juste sur la place du restaurant : à croire que les laotiens fêtent la nouvelle année à la bière, car sur une autre place, il y avait la soirée “BeerLao”. Des tables, des stands de nourriture, de la bière, une estrade avec un écran géant, des jeux incompréhensibles, et des caméramans.</p>
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<p align="center"><a href="https://picasaweb.google.com/lh/photo/7daa4hph3t9EUd4ojabc_A?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="https://lh4.googleusercontent.com/_StUlAEDPRvA/TTPMOTbnnhI/AAAAAAAANmk/mgQn14nbFbI/s400/IMG_3321.JPG" height="400" width="300" /></a></p>
<p align="center"><a href="https://picasaweb.google.com/lh/photo/mtiJrdgxdoxEbD2nW48z7A?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="https://lh5.googleusercontent.com/_StUlAEDPRvA/TTPMTaV08uI/AAAAAAAANmk/eomc0qkyHe4/s400/IMG_3322.JPG" height="300" width="400" /></a></p>
<p>François est devenu une star chez les laotiens : 5 fléchettes, 5 ballons à éclater, un sans faute, malgré la difficulté supplémentaire (des ballons plus petits et séparés par des barreaux). En cadeau, une jolie petite peluche de grenouille.</p>
<p>Comme il était tôt, nous sommes retournés à la chambre, et ressortis peu avant minuit, pour assister au décompte (en anglais) sur la place : 10 … 9 … etc … 3 … 2 … 1 ! 2011 ! super, avec 6 heures d’avance sur la France, et pleins de laotiens joyeux, qui se prenaient en photo devant le sapin bleu Tiger. Par contre, où est le feu d’artifice ? On verra les images des feux d’artifice partout dans le monde, à croire que nous étions dans la seule capitale où il n’y en avait pas ! avec Paris (pas très glorieux, tout ça).</p>
<p align="center"><object style="height: 390px; width: 640px"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/s_TjmKXFvAk?version=3"><param name="allowFullScreen" value="true"><param name="allowScriptAccess" value="always"><embed src="http://www.youtube.com/v/s_TjmKXFvAk?version=3" type="application/x-shockwave-flash" allowfullscreen="true" allowScriptAccess="always" width="425" height="344"></object></p>
<p>Après ça, nous nous sommes couchés. Le lendemain, nous n’avons rien fait de la journée, au point que la réception du Vayakorn nous a appelés à 12h30 pour savoir si nous voulions qu’ils fassent la chambre … euh oui, oui, on sort tout de suite.</p>
<p>D’ailleurs, Vientiane, c’est pas Paris : le 1er janvier, tout est fermé ! On a galéré à trouver un seul resto ouvert, une soupe de pâtes grasse et mauvaise. On a rencontré des français ravis de leur repas au restaurant, mais ils ne devaient pas avoir passé assez de temps en Asie pour voir à quel point c’était infect. Ou alors, ils ressentaient encore l’excitation de l’aventure “manger local”. Et donc, on a fini dans une boulangerie “Le Croissant d’Or” pour prendre un sandwich pour faire passer le goût de la soupe.</p>
<p>Le lendemain, nous sommes partis à la gare, pour trouver un bus en direction de Thakhek, plus au sud, à 5 heures de route de Vientiane. L’objectif est de descendre jusqu’à la frontière du Cambodge, en moins de 14 jours à cause du visa qui se termine. Et du voyage qui s’approche de la fin, bien sûr.</p>
<p>Voilà pour le compte-rendu de cette étape. Nous avons beaucoup aimé Luang Prabang, malgré la déception initiale (l’impression d’être arrivés trop tard, dans un lieu maintenant abîmé par le tourisme) : la ville est très agréable, une fois passée la déconvenue de voir que dans le centre il n’y a plus que des hôtels, bars, restaurants, et magasins touristiques. Je ne suis même pas sûre que les laotiens profitent de tout l’argent que ça rapporte, car tout semble être aux mains des étrangers (par exemple, un palace, en construction pour une société vietnamienne). Par contre, Vientiane nous a moins intéressés. Nous n’avons peut-être pas laissé sa chance à cette ville.</p>
<p>Le Laos nous plaît toujours autant, cela va-t-il durer ?</p>
<p>Merci de nous avoir lu jusqu’au bout, et à très bientôt.</p>
<p>Des gros bisous à tous</p>
<p>Eva et François</p>
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</div>Au nord du Laosurn:md5:743d3e3553d9c1116fcb043f32f7d8532011-01-28T09:46:00+01:002011-01-28T09:48:39+01:00EvaLaosLuang Nam ThaMuang SingNong Khiawtrek <div id="entete-billet">
<span class="date">Jeudi 23 décembre</span>
<span class="heure">15h46</span>
<span class="meteo-couvert">Froid le matin</span>
<span class="humeur-bonne">Amis !!!</span>
</div>
<div id="contenu-billet">
<span class="lieu laos">Nong Khiaw</span>
<h3>Laos : Luang Nam Tha, Muang Sing et Nong Khiaw du 16 décembre au 23 décembre</h3>
<p>Bonjour tout le monde,</p>
<p>Pfff, le temps file, le retour se rapproche à grands pas ! Mais dans notre narration, nous n’y sommes pas encore … </p>
<p>Ce dernier jour à Chiang Rai, le dernier en Thaïlande, nous étions stressés à l’idée de passer la frontière Thaïlande-Laos à Chiang Khong-Houey Xaï, 2 villes séparées par le Mékong : étant donné que ce n’est pas le point d’entrée usuel au Laos, la frontière sera-t-elle ouverte, allons-nous devoir payer un bakchich ? Sans compter les trafics de drogue (problèmes courants à la frontière), comment surveiller tous nos sacs pour ne pas qu’on y cache de la drogue et que nous ayons des problèmes ? J’avais beau dire à François que, étant donné que les cultivateurs d’opium se trouvaient au Laos et pas en Thaïlande, il y avait peu de chance que le trafic s’effectue dans le sens Thaïlande - Laos, une petite angoisse restait néanmoins présente.</p>
<p>Et, si tout se passe bien, allons-nous avoir assez de temps pour nous rendre à notre prochaine destination, Luang Nam Tha, et trouver le transport adéquat, dans un pays plus pauvre et dont les infrastructures laissent à désirer ? Ou au contraire rester bloqués dans une ville frontalière que nous imaginions dangereuse et sans intérêt ?</p>
<p>C’est pour mettre toutes les chances de notre côté que le 16 décembre, nous nous sommes levés très tôt (encore …), à 6h, dans le but de prendre le premier bus (celui de 7h) pour Chiang Khong (à la frontière). Nous avons refusé d’acheter le transport hors de prix jusqu’à Houey Xaï qui était vendu à Chiang Raï, pour nous débrouiller par nos propres moyens.</p>
<p>Après 3 heures de route, dans un bus froid et un peu pourri, nous arrivons à Chiang Khong et sautons dans un tuk-tuk pour nous rendre à la frontière. Nous découvrons à la surprise à la frontière qu’en fait il y a beaucoup de monde, ce n’est pas du tout un petit poste de frontière oublié, mais qu’au contraire les choses sont bien rodées. Un tampon de sortie thaïlandais sur le passeport plus tard, nous grimpons dans un bateau (canot serait plus adapté) pour traverser le Mékong. Vous vous rendez-compte ? le Mékong ! Encore un nom mythique !</p>
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<p>Nous arrivons de l’autre côté sans avoir coulé, sautons hors du bateau, essayons de comprendre ce qu’il faut faire (surtout que nous avons déjà notre visa), finissons pas comprendre (finies les queues bien formées, on voit tout de suite que l’on a changé de pays), et recevons un nouveau tampon. C’est fait, nous sommes au Laos !</p>
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<p>Nous nous éloignons un peu et trouvons une agence de voyage qui vend un aller pour Luang Nam Tha en minivan, avec un départ dans 30 minutes, c’est parfait.</p>
<p>Petite interruption : pourquoi Luang Nam Tha ? La grande majorité des gens qui passent par cette frontière prennent ensuite un bateau pour aller directement à Luang Prabang, en 2 jours, et font ainsi l’impasse sur le nord du Laos : on les repère tout de suite car ils ont tous acheté un coussin moche pour s’asseoir confortablement dans le bateau. Nous, nous voulons voir le nord qui promet d’être très beau, et puis j’ai lu que le voyage en bateau jusqu’à Luang Prabang se fait à bord de “bétaillère à touristes”, alors passer 2 jours (avec une escale pour la nuit), dans un bateau inconfortable, serrés comme des sardines, en compagnie des anglosaxons qui confondent le petit déjeuner avec l’apéro, pour voir des paysages qui lassent au bout de 2 heures, bof bof, ça nous tente moyen … autant aller dans le nord.</p>
<p>Nous retirons nos premiers kips (comme en Thaïlande, il y a une surtaxe sur les retraits). Déjà, on voit la différence avec la Thaïlande : les routes n’ont pas forcément de macadam, on se demande comment vont se passer les 4 heures de transport (au lieu de 7 en transport public, c’est déjà ça). Nous avons à peine le temps de voir un peu Houey Xaï, son temple, sa rue principale.</p>
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<p>Départ à peu près dans les temps, nous sommes dans un minivan très confortable, à côté d’un australien peu sympathique. Le trajet est surprenant : autant la route est bonne, autant les villages que nous traversons n’ont plus rien à voir avec la Thaïlande. Les maisons sont sur pilotis, pas toujours très droites, leurs murs sont en paille (ou en bambou, ou en osier, une matière végétale quoi). Quant au sol, c’est juste de la terre. Nous voyons plein d’enfants, plus ou moins habillés (souvent pas), qui jouent par terre au milieu des poules, des canards, des cochons, des chiens et des chats. Et pour la première fois depuis longtemps, les voitures roulent à droite.</p>
<p>Nous arrivons à Luang Nam Tha fatigués par tout ce trajet et trouvons la guesthouse qui était recommandée sur internet, Toulasith Guesthouse. La chambre est bien et pas chère, mais l’accueil très moyen : ils ne comprennent pas vraiment l’anglais, et sont rarement à l’accueil, ce qui complique souvent les choses.</p>
<p>Ensuite, nous découvrons notre nouvel environnement : euh … Une rue principale, peu de circulation, l’essentiel des guesthouses et des restaurants est concentré sur 100 mètres. Et donc, tous les touristes y sont concentrés. Le coin est réputé pour les treks permettant d’aller à la rencontre des ethnies montagnardes (…), mais vu que nous ne sommes pas très treks, ni très ethnies montagnardes, et qu’en plus ça coûte un bras, nous laissons tomber l’idée.</p>
<p>Comme tout ça nous a bien fatigués, et qu’il est tard, on ne fera pas grand chose de l’après-midi. Le soir, nous avisons un marché de nuit (facile, juste dans l’avenue principale) : au menu, salade de papaye et poulet grillé, super bon, mais qu’il faut manger sous le regard avide et suppliant des chiens errants. D’ailleurs, il ne faut pas perdre sa table de vue … Nous avons craqué, ils ont eu les os.</p>
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<p>Le lendemain, après un réveil tardif, nous décidons de louer un scooter : il y a plein de choses à voir dans la région, dont des villages ethniques. Après discussion, nous choisissons un scooter automatique, beaucoup plus cher que les manuels ou semi-automatiques, mais François ne se sent pas de conduire un non automatique. Entre en scène Scotty VI, alias le Glacial.</p>
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<p>On va d’abord voir le temple du village. Nous comprenons alors les 2 types de route au Laos : dans un cas, une route bitumée plus ou moins bonne, dans l’autre, les pistes. Et la piste, à scooter, avec la terre, les trous et les cailloux, ça n’est vraiment pas agréable ! Ca nous a rappelé le buggy à Fernando de Noronha …</p>
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<p>Nous reprenons la route en sens inverse pour aller voir un village : pareil, nous devons quitter la route bitumée pour une piste, qui passe au milieu d’un village. Nous arrivons en pétaradant, les gens nous regardent avec curiosité mais sans vraiment de sympathie. Finalement, nous rebroussons chemin, et décidons d’arrêter de vouloir visiter des villages, car nous sommes trop mal à l’aise. Et puis, ce n’est pas comme si les gens vivaient encore de façon traditionnelle, c’est fini ça.</p>
<p>Nous nous contentons alors de rester sur la route principale, et on fait le tour de la ville : les paysages sont superbes, les enfants nous disent bonjour, nous allons presque jusqu’à la frontière avec la Chine (j’exagère à peine :-)). Seul problème : malgré les polaires, on gèle.</p>
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<p>Finalement, nous rentrons déjeuner : nous cherchons le restaurant chaudement recommandé le Routard, à quelques 10 km de la ville, mais il n’y a aucune indication (et c’est pourri le Routard, aucune indication utile à part “qu’est-ce que c’est bon !”), nous cherchons dans les petites rues (donc piste non bitumée), sans succès, alors nous abandonnons. Après déjeuner, nous rendons Scotty VI et ne faisons plus rien.</p>
<p>Le lendemain, nous partons pour le village de Muang Sing, à 80 km de Luang Nam Tha : nous laissons une fois de plus nos gros sacs à l’hôtel, posés derrière la réception, et ne gardons que le strict minimum. Nous arrivons pile à la gare pour prendre la navette, qui part avec une demi-heure d’avance. La route, bien que goudronnée, tourne beaucoup, et les passagers ne le supportent pas tous. Nous arrivons au bout de 2 heures dans le village proprement dit, la gare est en face de la place du marché. Nous essayons un premier hôtel, celui qui est conseillé dans le Routard, tenu par une grand-mère. Celle-ci nous prend en mains, nous amène à l’hôtel d’en face, et nous fournit une chambre qui paraît correcte au premier abord, et surtout par chère : on prend. Par la suite, nous nous rendrons compte des défauts : beaucoup de poussière et de moustiques, une chasse d’eau “manuelle” (avec un bac d’eau et un bol), de l’eau chaude quelques heures par jour (chauffée naturellement, donc pas chaude), et surtout, pas de serviettes de toilette ! On avait pris l’habitude, elles ont toujours été fournies depuis la Thaïlande ! Donc, on n’a pas emporté les nôtres … Le choix est vite fait : nous sommes là 2 nuits, il ne fait pas très chaud, et bien on va se passer de douche … C’est qu’on a fait la Bolivie, nous.</p>
<p>Nous déjeunons chez la grand-mère, qui tient un restaurant juste en face de notre hôtel : c’est bon et pas cher ! nous gardons l’habitude. La grand-mère, elle, n’est pas bête : super commerçante, elle sait comment pousser à la consommation … mais toujours avec le sourire. Ce midi-là, nous rencontrons Doria, une française, grande voyageuse, qui vient pour la seconde fois passer ses vacances au Laos : une super rencontre.</p>
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<p>Après ça, ne pouvant pas traîner dans une chambre très moyenne et poussiéreuse, surtout sans Wifi, nous décidons de louer un vélo. Je vous vois venir, pourquoi n’avons-nous pas continuer sur notre lancée avec Scotty VII ? Et bien, pour une raison simple : dans un village pas encore trop touristique, personne ne loue de scooter !!! alors, vélos …</p>
<p>Sur nos supers vélos, loués chez la grand-mère (quand je vous dis qu’elle est commerçante …), nous sortons du village, et partons découvrir la campagne : direction, la frontière chinoise, à 12 km (sans aucun espoir de l’atteindre, c’est beaucoup, et il faut faire le retour). Nous découvrons des paysages superbes, essayons de visiter un village (au moins, le vélo, c’est silencieux), rebroussons rapidement chemin car nous ne sommes pas plus à l’aise qu’à scooter, et puis retournons au village après avoir parcouru 5 km (quand je vous disais que 12 c’était trop) (mais ça fait 10 avec le retour). J’aurai quand même le temps de dérailler 3 fois, la faute à un vélo pourri.</p>
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<p>Ensuite, nous retournons au village, et, après une pause rafraîchissante chez la grand-mère, nous décidons de réserver une activité pour le lendemain : un trek ! Oui, moi ! Une seule journée (largement suffisant …), niveau de difficulté moyen, nous devons découvrir les montagnes, et finir dans un village Akha. Les autres treks nous faisaient passer de village ethnique en village ethnique, nous sommes maintenant sûrs que ça nous nous plaira pas. Comme nous ne sommes que 2 pour le trek, nous payons le prix fort : 220 000 kips (au lieu de 240), soit 22 euros environ, par personne. C’est cher …</p>
<p>Lors d’une seconde pause rafraîchissante chez la grand-mère (signe que la chambre est vraiment trop moche), nous sommes abordés par 2 allemands, induits en erreur par le maillot de l’équipe de foot allemande que porte François (ça marche aussi sur les chauffeurs de tuk-tuk). Ils veulent savoir si nous sommes intéressés par un trek de 2 jours : non. Nous leur parlons de celui que nous avons déjà choisi, ils vont réfléchir. S’ils se joignaient à nous, le prix du trek baisserait, mais en contrepartie je ne connais pas leur niveau, sûrement meilleur que le mien (à savoir, nul), et j’ai peur de les ralentir. Bref, on verra demain.</p>
<p>Nous sommes rejoints par Doria, avec qui nous parlons de Paris, que nous avons quitté depuis si longtemps déjà. Elle nous raconte aussi sa journée de trek qu’elle a faite, elle, à Luang Nam Tha. Ils étaient deux clients, accompagnés du guide et d’une cuisinière, et, en plus de la fatigue due au niveau du trek, ils ont eu la peur de leur vie lorsqu’ils sont tombés sur des bûcherons. Car les forêts constituent un parc national protégé, et il est interdit de couper du bois et de chasser les animaux. Dans la réalité, les contrebandiers sont légion, et graissent la patte des surveillants. Là, les bûcherons étaient accompagnés d’un garde, armé, qui a menacé les randonneurs et les a suivis pendant 1 heure : paraît-il que même le guide était inquiet. Cette histoire nous effraie un peu quand même …</p>
<p>Debouts tôt le lendemain, un peu stressés : moi, parce que j’ai peur de ne pas suivre, François, parce qu’il a peur que je ne suive pas et devienne hystérique (ce garçon exagère beaucoup). Nous arrivons pile à l’heure, et rencontrons les deux allemands, qui se sont décidés à rejoindre notre trek : Marc et Juliane, fort sympathiques tous les deux. Nous rencontrons aussi notre guide, qui ne nous donnera pas son prénom, et commence par décharger son sac des bouteilles d’eau : c’est à nous de les porter. Comme nous n’avions pas prévu ça, nous n’avons pris qu’un sac pour deux, et François va le porter (il refusera d’alterner). Nous nous mettons en route, atteignons le point de départ, et commençons la montée. Oui, la montée commence tout de suite. A peu près 3 minutes après avoir commencé, déjà essoufflée, je commence à regretter la décision, surtout que François n’était pas trop pour et que j’ai dû insister. C’est là que je réalise qu’il y a une information que nous n’avons pas : le nombre de kilomètres totaux … Gloups …</p>
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<p>Le guide, en tongs évidemment, trace comme une flèche sans se préoccuper de nous. Marc et Juliane avancent à grands pas, je suis derrière mais me fait distancer rapidement. François ferme la marche, pour garder un oeil sur moi (il est gentil, et en plus il porte tout).</p>
<p>La montée sera longue et pénible, avec quelques rares pauses autorisées par le guide, toujours aussi silencieux et pas forcément sympa. Je culpabilise un peu de ralentir la marche, j’ai peur qu’il soit obligé de supprimer certaines étapes à cause de moi : s’il n’y avait que nous deux, ça ne poserait pas de problèmes, mais c’est pas terrible pour Marc et Juliane. Le guide me rassure, nous ne sommes pas trop lents (mais a-t-il vraiment compris la question ?). Nous nous débarrassons vite des polaires, et apprécions de marcher sous le couvert des bois : vu le soleil, ça aurait été insupportable. Assez souvent, nous perdons des yeux le guide et nos deux allemands. Heureusement que le parcours est simple (il suffit de suivre le sentier), nous ne pouvions pas nous perdre.</p>
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<p>11h, après 1h30 de marche à peu près, le guide s’arrête en haut d’une cascade : nous ne nous approcherons pas trop près du bord. C’est là qu’il sort de quoi se restaurer : du riz gluant, des légumes, du poulet (spoiler : à l’époque, nous mangions encore de la viande), et des mandarines. Le tout est très bon, même s’il est trop tôt et que nous n’avons pas encore faim (il faut dire que le petit déjeuner, pris chez la grand-mère, n’est pas si loin que çà). Le guide ne fait pas trop d’effort de conversation, les deux allemands et François non plus. Donc, je m’y colle.</p>
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<p>Ensuite, nous repartons : le guide m’encourage, il n’y a plus qu’1h30 de montée. BOOOUUUHHH. Pourquoi ai-je insisté !!!</p>
<p>La montée continue, les paysages changent (en même temps, ça reste du parcours dans les bois, donc c’est pas un gros changement, il y a toujours des arbres). Au bout d’un long moment (1h30 à peu près), nous arrivons enfin à un plateau. A mon grand désarroi, je me fais distancer même sur du plat, c’est démoralisant. Et enfin, la descente …</p>
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<p>Nous ferons une grande pause lorsque nous rencontrons des <s>braconniers</s> gens charmants qui discuteront aimablement avec notre guide (tiens, il parle …). Un fusil est posé contre un arbre un peu plus loin. Ils ont attrapé une sorte de rat, qui grogne dans son sac. Au bout d’une longue demi-heure (tiens, notre guide est un bavard …), nous repartons enfin, et croisons un peu plus tard un autre braconnier, son fusil à l’épaule. Gloups. Heureusement que notre guide les connaît.</p>
<p>Durant la randonnée, notre guide nous présente de temps en temps des choses (c’était marqué dans le contrat, présentation des espèces animales et végétales). En espère végétale, on a droit à l’arbre avec lequel ils font des balais, une feuille qui sent le camphre (et qui a un goût abominable, j’ai tout craché, et François a comme d’habitude refusé de goûter). En espèce animale, il a essayé de nous montrer un serpent, a mis un bâton dans pas mal de trous, rien, les serpents ont refusé de sortir. Déçue.</p>
<p>Enfin, après une longue descente, sur un sentier toujours aussi visible et de bonne qualité, alors que la fatigue se fait sentir depuis un long moment, nous sortons de la forêt. Petite précision : si on sort de la forêt, c’est parce qu’ils en ont coupé des pans entiers pour faire pousser des hévéas. Ca, c’est la notion de parc national au sens laotien. Ca nous permet d’avoir une bonne vue sur les montagnes, mais à voir la déforestation, ça fait mal au coeur. Et il fait aussi beaucoup plus chaud !</p>
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<p>Enfin, après un temps qui nous a paru long, nous arrivons au fameux village akha. Le guide nous montre la porte des esprits caractéristiques des Akha, qu’il ne faut surtout pas toucher, mais qu’on peut photographier. Perso, j’ai trouvé ça plutôt décevant, vu la description des portes des esprits dans le guide : celle-ci paraît toute petite. Nous traversons le village : c’est manifestement l’heure de la douche dans la rivière, de nombreuses personnes passent avec leur bassine et leur nécessaire de toilette. Ceux qui ne vont pas la rivière se lavent au robinet, au centre du village, devant tout le monde. Dans l’ensemble, les asiatiques sont très pudiques, mais les Akhas détonnent. De nombreux enfants sont nus, ou presque (l’un n’avait même qu’un blouson crasseux).</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.com/lh/photo/So8Cmi8RBAKcNrK23jmYiw?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh5.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/TTG-22P0ZYI/AAAAAAAAMto/NRycHwttwjY/s400/IMG_2949.JPG" height="400" width="300" /></a></p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.com/lh/photo/EFzTlPPpYg62fxCxarhDlA?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh3.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/TTG_CXv0_BI/AAAAAAAAMto/3ltIWURK0pc/s400/IMG_2951.JPG" height="300" width="400" /></a></p>
<p>Peu de gens s’intéressent à nous, mis à part 2-3 fillettes qui essaient de nous vendre des bijoux. Je pensais qu’on allait être accueilli par le chef du village, avoir une cérémonie d’accueil typique. C’est fini, tout ça. J’exagère, nous avons eu droit à un moment typique : assis sur un banc en bois au milieu des enfants, dans l’épicerie du village, nous avons regardé la télé (la seule du village ?), qui passait un film nul (certainement thaï). Super. Voir une des femmes filer du coton (le mettre en bobine) sur un outil de fabrication maison était nettement plus intéressant.</p>
<p>Enfin, la voiture est venue nous chercher, et nous sommes rentrés. Je les ai tous laissés se mettre à l’arrière du pick-up, moi j’étais confortablement installée sur les sièges à l’intérieur. J’apprendrai plus tard que nous avons marché 16 km aujourd’hui. 16 !!! Moi !!! Record battu !!!</p>
<p>Pour être sympathiques, nous avons invité les allemands et le guide à boire un verre. Celui-ci est devenue prolixe d’un coup, et nous a dit qu’il n’était pas en forme aujourd’hui car hier soir il a abusé de la boisson (ils ont partagé une caisse de bière, soit 18 bouteilles, à 3) (des grandes, de 660 mL, pas les petites classiques) : en gros, son mutisme était dû à sa gueule de bois … sympa. Ensuite, il nous a raconté une légende sur les akhas et les laotiens, pourquoi les akhas sont animistes et les laotiens bouddhistes : ça a commencé comme le Petit Poucet, c’est devenu une histoire compliquée avec des esprits, ça a duré des heures et on n’a rien compris. Finalement, je le préfère avec la gueule de bois.</p>
<p>Ensuite, nous sommes retournés chez la grand-mère. Dans un univers normal, nous aurions pris une douche bien méritée après notre balade, là, euh … et puis, à quoi ça aurait servi, nous n’avions pas non plus de vêtements de rechange … bon, les gens vont devoir nous supporter comme ça. Surtout Doria, que nous retrouvons chez la grand-mère, suivie par Marc et Juliane, à qui nous avions donné rendez-vous pour le souper (mais eux sont douchés …).</p>
<p>Finalement, nous nous couchons tôt, surtout en perspective du réveil très matinal qui nous attend : nous avons décidé d’aller voir le marché, ce qui, dans le Routard, est conseillé entre 6 et 8 heures, quand “les ethnies montagnardes en tenue traditionnelle descendent en ville pour vendre leurs récoltes”. Résultat, nous y sommes à 7 heures, faisons un petit tour, et rentrons déçus : pas d’ethnies montagnardes, rien de très intéressant. Ca nous laisse le temps de petit-déjeuner chez la grand-mère (son riz gluant au lait de coco et à la banane, je conseille), puis de nous préparer pour prendre le bus de 9h30 pour retourner à Luang Nam Tha. Doria nous avait prévenus hier, il faut y être une heure avant pour être sûrs d’avoir des places, ce qui ne nous stresse pas plus que ça, car des bus il y en a d’autres qui suivent. Là, ça tombe bien, nous sommes debouts, alors allons-y. Après avoir dit au revoir à la grand-mère, bien sûr, un personnage phare du village.</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.com/lh/photo/SYFWpMGa2VpsqOxTW6DrWQ?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh6.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/TTG_J-8BIOI/AAAAAAAAMto/LkxnCk-uj4g/s400/IMG_2956.JPG" height="300" width="400" /></a></p>
<p>8h30, nous découvrons le bus alors que nous nous attendions à un minibus. Le bus se remplit, nous sommes bien installés sur 2 places minuscules quand arrive Doria. François, galant, lui laisse sa place pour que l’on discute toutes les deux, et va s’installer sur la banquette arrière de 5 places. Une banquette de 5 places, au sens laotien, ça veut dire qu’on peut mettre facilement 7 ou 8 personnes. Sauf, évidemment, quand il y a un touriste occidental au milieu, alors on ne peut en mettre que 6. Nous découvrons aussi une grande innovation par rapport aux bus péruviens et boliviens : là-bas, des gens voyageaient debout dans l’allée. Ici, pas question que les gens soient debout : ils ont des tabourets. C’est beau le progrès. Le petit garçon a côté de Doria ne supportera pas les tournants, mais restera stoïque. Autant l’aller s’est bien passé, autant la descente dans un bus trop chargé qui tangue, avec les virages et le ravin, est effrayante.</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.com/lh/photo/iA27-dl0TKNj6B8OfhFeEg?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh3.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/TTG_VJfBNlI/AAAAAAAAMto/coztg6YchUg/s400/IMG_2958.JPG" height="400" width="300" /></a></p>
<p>Enfin arrivés, nous retournons à la Toulasith Guesthouse : nos sacs sont toujours derrière l’accueil, à croire qu’ils n’ont pas bougés en 2 jours. Nous prenons avec bonheur une bonne douche, bien méritée après ces 2 jours. Finalement, nous décidons de sortir déjeuner (car le riz gluant de la grand-mère est fort loin), tombons sur Doria, l’attendons pendant qu’elle change de l’argent. A un moment, un minibus s’arrête, et nos deux allemands en descendent : finalement, nous avons eu plus de chance qu’eux, car eux ont dû se partager un siège …</p>
<p>Nous déjeunerons avec tout ce monde, repartirons dans notre chambre sous le prétexte de réfléchir à la suite de notre voyage, intention qui s’est transformée en sieste bien méritée. Finalement, ressortant pour aller boire un verre (mais avec notre guide, hein, pour bosser), nous tombons sur Marc et Juliane, qui ont décidé de prendre le bus tôt le matin, en direction de Pak Mong, puis de poursuivre jusqu’à Nong Khiaw. Notre idée initiale était d’aller jusqu’à Udom Xai, et puis de continuer jusqu’à Nong Khiaw (dans le Routard, ils disent que le panorama est superbe, et conseillent la descente de Nong Khiaw jusqu’à Luang Pranbang sur la rivière Nam Ou, beaucoup plus belle et plus intéressante que la descente du Mékong). Pak Mong nous rapproche un peu plus, et de là nous devrions pouvoir facilement nous rendre à Nong Khiaw, nous choisissons alors de les suivre. Départ demain 9h (alors que nous rêvions de grasse matinée …). Nous partons manger une dernière fois au marché de nuit.</p>
<p>Le lendemain, mardi 21 décembre, nous arrivons à la gare dans les derniers, la faute au tuk-tuk collectif. Les places réservées, évidemment, il ne faut pas y compter. Nous nous retrouvons tous les deux sur la banquette arrière, très étroite : combien de personnes vont-ils caser sur cette banquette ? Et bien, nous avons une chance rare, il n’y aura que nous deux pendant tout le trajet, de 7 heures. Long le trajet, chaud … Nous nous arrêtons pour manger à la gare routière d’Udom Xai, suivons encore Marc et Juliane (on va les <s>coller</s> suivre pendant longtemps) dans un boui-boui où, perso, nous n’aurions pas mis un pied et repartons.</p>
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<p>Arrivés à Pak Mong, nous descendons du bus car nous sommes arrivés. Problème, il n’y a rien, pas de bus, un semblant de gare. Nous sommes à la merci des tuk-tuks. Un chauffeur fait le plein des 10 touristes désoeuvrés descendus ici, et nous réclame 20000 par personne. Connaissant un peu les prix du Laos, nous savons que c’est correct, mais des français se plaignent et trouvent ça trop cher. Ils monteront en râlant. Le trajet dure au moins 1 heure, et semble superbe, mais avec le toit du tuk-tuk, on ne peut pas dire qu’on voit grand chose, c’est dommage.</p>
<p>Avec le recul, je peux dire maintenant qu’il vaut mieux prendre un bus jusqu’à Udom Xai et changer pour Nong Khiaw à ce moment-là : ça revient au final moins cher que la solution bâtarde vendue par les agences.</p>
<p>Lorsque nous arrivons à Nong Khiaw, il est presque 18 heures : il faut se dépêcher de trouver une chambre avant la nuit. Je pars avec Marc et Juliane, laissant François avec tous les sacs au coin d’une rue, juste avant un pont. Je le retrouverai miraculeusement dans un bar, devant une bière (mais avec tous les sacs).</p>
<p>La vue depuis le pont est superbe, avec la rivière Nam Ou en contrebas, et l’endroit paraît charmant. Nous déchanterons vite en voyant qu’à Nong Khiaw, la spécialité, ce sont les bungalows en osier pitoyables, avec ou sans vue sur la rivière, et loués à un prix déraisonnable. Heureusement, Marc et Juliane sont de fins négociateurs, et réussissent à marchander le prix d’un bungalow (un des rares corrects) de 150 à 120 000 kips, contre la promesse de manger là : après des mois de voyage, nous sommes toujours aussi nuls en négociation, c’est sans espoir. Nous sommes logés, plus qu’à espérer que l’endroit ne fourmille pas de bestioles diverses.</p>
<p>Quand je retrouve François, il fait nuit noire : il a raté la vue sur le fleuve, et nous devons faire le trajet avec les sacs sur un mauvais chemin de terre en pente. Nous retrouvons ensuite Marc et Juliane au resto, qui est plutôt bon (c’est sûr, on remangera là pour les autres repas). Le propriétaire parle un bon français, mais ni lui et ni sa famille ne sont très sympathiques.</p>
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<p>Nous pensions que la nuit allait être calme dès 10 heures : c’est raté, il y a un bar avec terrasse pas loin. Nous comptions aussi faire une grasse matinée : totalement raté aussi, les montagnes autour du fleuve font caisse de résonnance, et le moindre bruit devient gênant. Par exemple, le constructeur de bateau sur la barge d’en face, qui ponce et martèle. Dès 7 heures du matin. Il n’y a pas plus grande frustation qu’être réveillé à l’aube dans un endroit paisible qui promettait beaucoup.</p>
<p>Nous passerons une journée tranquille, dans cet endroit paisible, dans un resto indien avec du wifi. Pas grand chose de plus à dire. La vue depuis le pont est vraiment superbe, mais c’est bien le seul charme de la ville, qui par ailleurs ne contient que des guesthouses et des restaurants, au moins de notre côté. L’autre côté du fleuve est un peu plus authentique, mais par forcément plus intéressant.</p>
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<p>Marc et Juliane, qui ont fait le tour des environs à vélo, disent que c’est joli, mais qu’ils ont tout vu et souhaitent partir le lendemain, surtout qu’eux aussi sont frustrés de ne pas avoir pu dormir. Ouh là là, ça se voit qu’ils n’ont que 3 mois de voyage derrière eux. Comme on est collants, on décide de les suivre. L’idée est de faire la remontée de la croisière Nam Ou jusqu’à Luang Prabang, notre nouvelle destination. Dans le Routard, ils précisent que c’est cher, car il faut prendre un bateau privé (pas de navettes) : dans ces conditions, être à plusieurs permet de partager le coût de la location. Evidemment, le Routard, pourtant édition 2010/2011 et donc à jour (ah ah ah) ne l’est pas, et les laotiens ont vite compris l’intérêt de mettre un bateau quotidien. Marc et Juliane réservent les places, et nous réservent même une chambre d’hôtel à Luang Prabang. C’est si bon de se laisser porter …</p>
<p>Rendez-vous donc le lendemain (11h) pour prendre le bateau. En attendant, nous passons tranquillement la journée dans cet endroit calme sauf quand on veut dormir.</p>
<p>Voilà, je m’arrête ici pour cette fois. Le Laos nous plaît bien : les paysages sont très beaux, c’est très paisible. Les gens ne nous harcèlent pas que nous achetions des choses, réservions une randonnée, montions dans un tuk-tuk. Par contre, ils sont moins souriants et avenants que nous l’avions lu, cela sera peut-être différent au sud.</p>
<p>Pour savoir comment s’est passée la croisière sur, sans aucun doute, un vieux rafiot dangereux, il faudra attendre … je ne sais pas comment je vais combler le retard narratif, surtout au bord de la mer ou de la piscine. Arg, encore une révélation !</p>
<p>Bises à tous, et à bientôt.</p>
<p>Eva et François</p>
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</div>Où l'on repousse ses limitesurn:md5:96ea74b05da9e0a8abebc0c531ce9bf92011-01-15T16:47:00+01:002011-01-15T16:49:01+01:00EvaChiang MaiChiang RaiThaïlandetigreéléphant <div id="entete-billet">
<span class="date">Mardi 15 décembre</span>
<span class="heure">22h48</span>
<span class="meteo-chaud">Sauf en montagne</span>
<span class="humeur-bonne">Sauf sur l’éléphant</span>
</div>
<div id="contenu-billet">
<span class="lieu thailande">Chiang Rai</span>
<h3>Thaïlande : Chiang Mai et Chiang Rai du 9 au 15 décembre</h3>
<p>Bonjour à tous,</p>
<p>Ce jeudi 9 décembre, nous quittons Sukhotai, contents de notre halte, et partons en direction de Chiang Mai. Cette ville se situe au nord de la Thaïlande, et est très connue par les touristes pour être une des villes les plus agréables du pays, ainsi que pour la beauté et le nombre de ses temples (plus de 300). Les environs surtout sont réputés, et de nombreuses agences en ville offrent la possibilité de faire un trek dans les montagnes, avec visites de villages de minorités ethniques (Hmong, Akha, …). Des tribus subsistent encore de manière plus ou moins traditionnelle. Certains treks se déroulant sur 2 ou 3 jours offrent la possibilité de dormir dans un village ethnique.</p>
<p>C’est donc avec une certaine impatience que nous quittons la ville de Sukhotai, mais il faut supporter d’abord 1 heure de bus, puis prendre un tuk-tuk jusqu’à la gare ferroviaire, puis attendre le train, puis 7 heures de train qui vont se transformer en 9 (qui nous a vanté la ponctualité des trains thaïlandais ?). Heureusement, à la perspective d’arriver à 20h (et donc 21h30) nous avions réservé la nuit à l’excellente All-In-1 Guesthouse, conseillée par Thuan, et tenue par un suisse, Gilles (mais dont l’accueil n’a rien à voir avec son compatriote Oggy, souvenez-vous). A la sortie du train, fatigués, on négocie rapidement avec un tuk-tuk, qui nous emmène droit devant.</p>
<p>Si la guesthouse est vraiment sympa, le quartier, lui, va nous laisser une impression assez désagréable. Sur le plan, c’est dans la vieille ville de Chiang Mai (reconnaissable car elle a la forme d’un carré), près d’un bord, c’est donc bien situé. Sauf que, au lieu de découvrir des petites ruelles charmantes, une architecture typique, bref ce que l’on peut atteindre d’une vieille ville, nous tombons sur des allées remplies de guesthouses, de restaurants ou de bars dans lesquelles des jeunes femmes thaïlandaises, amatrices de minijupes et de décolletés, jouent au billard avec des messieurs plus âgés et pas franchement asiatiques.</p>
<p>On verra vite à l’usage que ce n’est pas que notre quartier, mais bien l’ensemble du quartier touristique qui est concerné. Ceci explique notre déception quasi immédiate, qui s’étendra très vite à la ville. Et le fait est qu’on commence à penser au Laos, notre prochaine destination, et donc qu’on en a un peu marre de la Thaïlande. Heureusement, la guesthouse est vraiment super, avec un super accueil. Ils nous ont fait un rapide topo des temples à visiter et des marchés de nuit.</p>
<p>Après une très bonne nuit, nous nous levons reposés le lendemain, prêts pour la visite de la ville. Au programme, les temples les plus importants, et puis, ça suffira pour la journée, car on a Tv5Monde et le Wifi dans la chambre. D’abord, le Wat Chedi Luang, dont les murailles masquent un énorme chedi (= cloche) abîmé depuis un tremblement de terre en 1545. Un temple vraiment impressionnant.</p>
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<p>Ensuite, nous sommes allés visiter le temple le plus proche, le Wat Pundtow, vraiment très différent du premier, avec 3 chedis blancs (blanches ?), et des bols en argent dans lesquels les fidèles jettent des pièces.</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.com/lh/photo/KU6Tzrq0FA_GrVYZK5Qx0g?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh6.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/TRh_AZA4liI/AAAAAAAAMOk/ae4B6hWuelc/s400/IMG_6868.JPG" height="267" width="400" /></a></p>
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<p>Ensuite, l’un des temples phares de Chiang Mai : le Wat Phra Sing. Superbe.</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.com/lh/photo/_j04rwHmSSetSkUvEhUa9w?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh4.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/TRh_P1qsioI/AAAAAAAAMOk/8I9Wo5uefK4/s400/IMG_6879.JPG" height="267" width="400" /></a></p>
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<p>Fatigués par cette longue journée, nous décidons de rentrer nous reposer à la guesthouse (qui a le Wifi et Tv5Monde, on prend vite des habitudes), mais auparavant passons par l’agence “Mountain Biking Chiang Mai”, qui, comme son nom l’indique, propose des sorties VTT dans la campagne environnant Chiang Mai. François est comme fou depuis qu’il a vu la pub, se remémore la Bolivie (qu’il n’a finalement pas si détesté que ça). Après discussion avec le gérant, il est convaincu et réserve pour le dimanche.</p>
<p>Le soir, nous décidons d’aller voir le marché de nuit, voire de manger là-bas. Au final, un marché très décevant, rien de très intéressant, ni de très bon. A croire que la Thaïlande nous fatigue vraiment.</p>
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<p>Samedi, nous louons un scooter, Scotty IV, pour les raisons que vous savez évidemment déjà car vous suivez attentivement le blog. L’objectif est de monter voir le Doi Suthep, un des temples les plus sacrés du nord, et de se balader un peu, mais Gilles, le gérant de la guesthouse, plein de bons conseils, nous mitonne un parcours qui nous laissera sur les rotules.</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.com/lh/photo/7OtPur7Y1OTus2beDZc6qQ?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh5.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/TRiAGopyoWI/AAAAAAAAMOk/t625b8laTv4/s400/IMG_2432.JPG" height="300" width="400" /></a></p>
<p>D’abord, le Doi Suthep. François et moi sommes un peu plus stressés sur le scooter que précédemment, la faute à voyageforum.com, site sur lequel j’ai trouvé plein d’histoires édifiantes sur les problèmes que peuvent rencontrer un étranger en Thaïlande : un accident, d’autant plus si un thaï est blessé, et c’est le doigt dans l’engrenage de la corruption policière (et judiciaire) de la Thaïlande. Et aussi, la circulation dans Chiang Mai est beaucoup plus dense que celle des villes aux larges avenues que nous avons eu l’occasion de traverser.</p>
<p>Donc, nous prenons la route, qui se transforme rapidement en une route de montagne (mais toujours en bon état, on ne parle pas de piste). La conduite est donc devenue encore plus stressante, du fait de la façon de conduire des thaïlandais. Par définition, ils grillent les virages, sans se préoccuper de savoir si quelqu’un est sur la route de l’autre côté. Ils doublent aussi dans les virages, sans visibilité, que ce soit un scooter ou une voiture. Nous avons donc passé tout le trajet dans la crainte qu’une voiture qui nous double dans un virage rencontre une autre, et se déporte de notre côté sans se poser de questions.</p>
<p>Bon à savoir en Thaïlande : si, quand vous roulez, vous remarquez des branchages posés sur le sol immédiatement devant vous, ralentissez, c’est qu’il y a un accident (juste derrière, et pas à 50 mètres), ils n’ont pas de triangle rouge (ni la tenue fluorescente qui fluoresce surtout sur les sièges avant des voitures françaises). Là, un énorme pick-up était arrêté perpendiculairement à la route, évidemment dans un tournant serré, avec les deux roues avant dans le fossé : vu la taille de l’engin, il débordait sur la seconde voie. On l’a vu à l’aller, on l’a revu au retour, sans beaucoup d’avancée dans la résolution du problème.</p>
<p>Finalement, nous arrivons à bon port, nous garons au bas du temple. Oui, au bas, car le temple est encore plus haut sur une colline. Un choix s’impose : monter les marches ou prendre le funiculaire ? On suit les gens un peu par hasard, on tombe sur l’option funiculaire. Puisqu’on vous dit que c’est le hasard ! Le funiculaire est une machine de guerre : 4 énormes cabines, une queue par cabine. La montée est très rapide malgré mon stress (déjà que je ne suis pas rassurée dans celui de Montmartre, imaginez en Thaïlande …). Arrivés en haut, nous voyons qu’il y a beaucoup de monde, essentiellement des fidèles, pas beaucoup de touristes (c’est qu’il est tôt). Ca gâche un peu la visite quand même (enfin, je dis ça, mais on a moins de droit qu’eux à être là, sauf qu’on a payé beaucoup plus cher qu’eux).</p>
<p>Le temple est célèbre pour son chedi doré, énorme, dont les fidèles font le tour, avec une fleur de lotus fermée à la main (c’est la fleur de Bouddha). Il y a également un grand nombre de statue de Bouddha, toute révérées. Les fidèles font des manipulations étranges avec de l’huile et du feu.</p>
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<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.com/lh/photo/eJFeRnwG-_2CHTP0wLlANg?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh4.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/TRh_riR1QII/AAAAAAAAMOk/g8wa_xafi3w/s400/IMG_6896.JPG" height="400" width="267" /></a></p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.com/lh/photo/HmXEk68QVY_ZiwZkHrqS6w?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh4.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/TRh_wLw7F9I/AAAAAAAAMOk/shxKmn1C5q4/s400/IMG_6903.JPG" height="400" width="267" /></a></p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.com/lh/photo/I2pnuV--yHmZYeJ18zb9QA?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh4.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/TRh_2GPLBJI/AAAAAAAAMOk/BM6XEohCRNE/s400/IMG_6914.JPG" height="267" width="400" /></a></p>
<p>Devant le temple, des petites filles donnaient un spectacle de danse (folklorique), et même 2 spectacles à 10 mètres l’un de l’autre (alors que c’est pas la même danse, pas la même musique, rien en commun).</p>
<p>Plutôt que le funiculaire, nous sommes repartis par les escaliers, desquels la vue est plus belle. Nous avons même regretté d’avoir pris le funiculaire pour monter.</p>
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<p>Ensuite, re-stress pour descendre de la montagne à scooter, d’autant plus que cette fois, je suis emportée vers François, qui doit gérer et la descente et ma personne. Finalement, je ferai comme les thaïs, je m’accrocherai sur le cadre arrière (malgré ma peur que ça soulève la roue arrière et qu’on se retrouve sur une seule roue, mais ce genre d’accident n’arrive jamais …). </p>
<p>Ensuite, on prend la route vers l’étape 2 : le lac de Huay Tung Tao. Nous arrivons fatigués par la descente suivie par au moins 30 minutes de scooter, subissant les effets secondaires : muscles tétanisés, articulations douloureuses. Scotty IV est surnommé “L’Inconfortable”. Le lac est joli, et immense : dès l’entrée, il faut choisir entre partir côté gauche ou droit du lac, on choisit droite par hasard (on cherche les restaurants, on tombe bien). Des petits restaurants ont installé des plateformes sur pilotis et des tables le long du lac.</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.com/lh/photo/Ad3-DfsTKq4wjiYoYC5lRg?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh6.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/TRiANk_DciI/AAAAAAAAMOk/Lf8mQyaOGuE/s400/IMG_2438.JPG" height="300" width="400" /></a></p>
<p>Comme rien ne me tente sur le menu, je me décide pour une salade de crevettes crues. La serveuse m’amène un tout petit pot, genre terrine, ça m’étonne un peu. Je soulève le couvercle, curieuse (et affamée), et le relâche en poussant un cri strident : la terrine est pleine de petites crevettes. Vivantes. Qui gigotent dans tous les sens. Et essaient de fuir. AAAAAAAAHHHHHHH ! Je referme vite, l’estomac subitement noué : sans être végétarienne, je m’attends à ce que ma nourriture soit décemment morte avant d’arriver dans mon assiette. J’hésite à appeler la serveuse ou à jeter discrètement le contenu au fleuve (les crevettes s’y plairaient sans doute bien), finalement on appelle la serveuse. Elle comprend à peu près, me fait signe de secouer la terrine (pour assassiner les pauvres crevettes, non mais ça va pas ?), puis reprend la terrine. Je ne sais pas ce qu’elle va faire : elle revient peu après avec les crevettes cuites, mais le mal est fait, je n’en veux plus (et me sens coupable, tant de petites crevettes mortes pour rien) (j’ai gouté quand même, faut pas exagérer non plus, mais c’était pas bon, surtout que j’ai du mal à gober une crevette entière). François était content avec son riz frit au poulet (la solution “je ne prends pas de risque”).</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.com/lh/photo/FKyy5Cd_QddCIhYWIzql-Q?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh5.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/TRiABkuy_sI/AAAAAAAAMOk/WBpXHJiOR1g/s400/IMG_2429.JPG" height="300" width="400" /></a></p>
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<p>Après ça, nous faisons le tour du lac, je trouve un stand de brochettes qui me vend une saucisse (morte, elle , et délicieuse), avec des patates douces (mortes elles aussi et super bonnes) que je déguste assise au bord du lac, puis nous essayons de faire du pédalo mais sommes rejetés car trop vieux (boouuuhh), et repartons, en direction d’un autre temple, le Wat Suan Dok, qu’on va trouver difficilement après beaucoup trop de temps passé sur Scotty IV. Dommage, le temple est en travaux.</p>
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<p>Nous rentrons claqués, nous descendons du scooter, raidis par trop de temps assis sur Scotty IV, et rendons les clés du scooter à la guesthouse. Malgré leur insistance, on ne veut pas le garder plus longtemps, merci.</p>
<p>Après un bon moment de repos, nous partons au marché du samedi, une institution de Chiang Mai. Nous étions prévenus, il faut venir avant 19h, mais nous n’en avons pas tenu compte. Alors, nous avons fait un bain de foule, au point qu’il était même difficile de voir les stands. Malgré le grand nombre de touristes, ça reste assez intéressant et authentique, mais crevant. L’occasion de trouver les premiers cadeaux aussi (mais je ne dis pas pour qui, suspens … un petit indice, il y a un éléphant dessus :-)…).</p>
<p>Nous nous sommes arrêtés en chemin visiter (encore) un temple, mais argenté cette fois-ci.</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.com/lh/photo/sSCoRlR95TW-NaTioFrqNw?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh6.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/TRiAxMPdBmI/AAAAAAAAMOk/3P2dQCNZmDw/s400/IMG_2452.JPG" height="300" width="400" /></a></p>
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<p>Le lendemain, dimanche, est le jour de l’excursion de François. N’y étant pas, je le laisse raconter ses exploits.</p>
<p>En ce dimanche matin le réveil est assez matinal. J’ai rendez-vous à 8h30 devant la guesthouse pour attendre le “camion de ramassage” de l’organisation. Nous passerons ensuite chercher d’autres personnes avec lesquelles je commence à faire connaissance : nous ne ferons cependant pas le même parcours. J’ai choisi la trace la plus difficile et la plus cassante : 100% descente, 100% single Track (un seul sentier étroit), 80% Offroad (hors sentier). Mais avant de découvrir le parcours nous devons nous équiper à la boutique et monter au point de départ.</p>
<p>A la boutique l’ambiance est détendue. On choisit un sac à dos, un casque et un maillot. On peut également acheter des barres de céréales et des lunettes à verre jaune pour ne pas se prendre les branches ou de la boue dans les yeux (j’ai laissé les miennes en France …). Les mécaniciens et accompagnateurs préparent le matériel en fonction des candidats sur les différentes pistes : nous monterons tous en même temps en camion vers le point de rendez-vous. Le propriétaire de la boutique m’indique que je serai avec 2 autres français mais qui sont plus vieux et que je n’aurai pas de mal à suivre. Aurais-je surestimé mes capacités en descente ? Vais je me gauffrer lamentablement comme en Bolivie ? Je commence à stresser.</p>
<p> Dans le camion je rencontre Gilles et François, mes compagnons de descente, ils ont la cinquantaine mais font 40 km de cyclisme de route par jour en France à Annecy et terminent actuellement une boucle de 15 jours en Thailande. Ils font la descente pour s’amuser … ok, je ne suis pas au niveau, pourvus qu’ils soient fatigués !</p>
<p>Après une longue montée dans la montagne du temple Doi Suthep que nous avions visité, nous nous stoppons dans la brume à côté d’un petit sentier. Nous sommes une vingtaine de personnes. Les organisateurs nous regroupent par circuit et nous distribuent les équipements complémentaires : un plastron, les jambières, les coudières et les gants. Les gens qui font la ballade découverte (une dizaine) nous regardent comme des extra-terrestres. Enfin arrive la distribution des vélos sous le contrôle des guides : j’ai un giant beaucoup plus robuste que Hortense (mon vélo à la maison gentillement baptisé par Eva). Il ressemble à une moto-crosse sans moteur.</p>
<p>Avant de partir il faut encore se concentrer pour écouter les avertissements et conseils techniques des organisateurs et passer le “Test de la buche”. Une grosse buche en bois est disposé en amont d’une petite descente : il faut la passer sans se casser la figure ou tomber du vélo sous peine de se retrouver sur un circuit moins technique (ouh la honte …). Tout se passe bien : on peut partir.</p>
<p>Nous partons donc à 5 : le guide, un australien “bien portant”, les 2 français et moi. On commence par descendre la route dans la brume en évitant les voitures en sens inverse puis arrivons sur une montée. Les vélos de descente par définition ne sont pas très à l’aise en montée et c’est un calvaire qu’ils nous font subir sur quelques belles pentes. On se demande même mais si on ne s’est pas fait avoir dans le parcours. Après 10 minutes nous nous arrêtons chez un vendeur de café sans avoir vécu grand chose à part la boue qui commence à tapisser nos chaussures, nos shorts et nos maillots. Le temps de reprendre notre souffle on peut repartir pour le début du circuit.</p>
<p>La descente est très technique : des pierres, des racines, des trous, de la boue tout ça dans une pente où vous ne pouvez que descendre (impossible de retenir le vélo). On a l’impression quelques fois de descendre le lit d’une rivière asséchée. L’essentiel est de freiner constamment et de relâcher les manettes en fonction de la vitesse que vous souhaitez acquérir. L’ordre de marche s’est imposé d’abord naturellement : le guide, les 2 français François et Gilles, moi et l’australien. Gilles n’est pas très à l’aise dans les premiers runs et à sa demande je le double : je suis deuxième !! Sans faire de triomphalisme je suis assez fier d’être à l’aise pour le moment et de découvrir le VTT aussi technique.</p>
<p>Je suis également content de bien me sortir de tous les accrochages que je rencontre : je fais un calin à un arbre (alors qu’il n’y avait pas de panneau “Free Hugs” dessus), je me récupère plusieurs fois de déséquilibres, et j’ai compris comment éviter de passer par dessus le guidon de mon vélo, ce qui est vital dans sur ce genre de circuit. La fatique arrive cependant après une bonne demi-heure et je fais de plus en plus d’erreurs. Dans ce genre de cas généralement plus vous allez vite et plus vous survolez le relief, moi je commence un peu trop à freiner le rythme et me prends toutes les pierres et tous les trous sur ma roue, cela devient épuisant. Gilles me dépasse car il a pris confiance et a une condition physique nettement supérieure à la mienne. L’australien, lui, suit bien et a même bien voulu continuer sur le chemin le plus technique pour ne pas nous pénaliser. Je l’entendrai hurler une fois assez fort derrière moi : lorsque le vélo s’arrête net contre une pierre, c’est la partie du corps masculin la plus sensible qui rencontre la selle en premier. Ouuuuchhh.</p>
<p>Le reste de la descente se passe sans problème sauf lorsque je tenterai un saut pour m’amuser et que je terminerai dans les fourés. J’étais trop en arrière sur le vélo et la roue avant n’a pas voulu me laisser sur le sentier. J’ai fini dans un beau tapis de feuilles (à ce moment je n’ai pensé ni aux serpents, ni aux araignées, ni aux plantes à épine …).</p>
<p>Après environ 2 heures du même chemin nous passons sur la route goudronnée jusqu’au camion qui nous attend en bas pour nous ramener en ville. Nous nous changeons à la boutique et allons manger avec le guide. Le repas est inclus avec une boisson, cela nous permet de discuter entre nous. Enfin le retour à 15h à la guesthouse où Eva m’attends, inquiète de ne pas me voir revenir plus tôt. Une bonne matinée bien fatiguante. Pas de photos cependant car ayant déjà cassé l’écran du camescope HD en Bolivie je n’ai pas voulu tenter le diable une nouvelle fois. Je vous laisse avec Eva pour la suite du billet.</p>
<p>Pour ma part, pendant que monsieur s’amusait, je suis allée au marché de Warorot (je ne suis pas fatiguée des marchés). Quel dommage, j’avais oublié l’appareil photo (qu’il m’avait gentiment laissé pourtant). Un endroit fascinant, j’ai rarement vu un marché aussi intéressant. En cherchant où déjeuner, j’ai failli me laisser tenter par un stand, quand mon regard, suivant un moineau qui se posait près d’une bouche d’égout pour grignoter les miettes que faisait tomber le cuisiner, fut attiré par trois rats énormes placés au même endroit, qui mangeaient tranquillement et avec appétit les restes. Euh … ça donne plus trop envie là …</p>
<p>Quand François est revenu, nous sommes allés au marché du dimanche (ça devient monotone, mon récit, vous ne trouvez pas ?). Cette fois-ci, nous y sommes allés vers 18h, et effectivement il y avait moins de monde. Ensuite, on a été manger dans un resto conseillé par la fille de Gilles : ce resto prétend faire le meilleur curry de toute la ville, si c’est vrai c’est pas très encourageant pour la ville …</p>
<p>Le lendemain, 13 décembre. Finalement, nous avons décidé de nous plier à une des attractions touristiques : le parc des tigres. D’après ce qu’on a lu, les tigres sont très bien traités, et pas drogués, ça nous paraissait important. On comptait prendre un tuk-tuk, pas franchement désireux d’y aller à scooter. C’est sans compter sur Gilles, qui nous a dit d’office “Vous prenez un scooter”, et nous a encore mitonné un programme.</p>
<p>Donc, au volant de Scotty V, départ pour le parc, nommé avec emphase “Tiger Kingdom”, qu’on trouve assez facilement au bout d’un long trajet. Là, on tombe sur les prix. Il y 4 groupes de tigres : les smallest, les small, les medium et les big, les smallest correspondant aux bébés tigres de 2-3 mois. Prix, 520 baths par personne et par groupe de tigre, pour 15 minutes dans l’enclos (10 pour les petits), soit 13 euros environ. Même celui qui ne souhaite pas papouiller un tigre mais veut juste le photographier doit payer. Heureusement, ils proposent des packs. Par exemple : smallest + small + big, 1260 baths (soit 32 euros).</p>
<p>Après intense et longue réflexion (au point que la personne qui s’occupait de nous s’est lassée d’attendre et a été voir quelqu’un d’autre), nous nous sommes décidés pour : François, smallest + small, moi, le pack avec le big. Coût : 2300 baths (58 euros). Oui, ça revient cher. C’est rassurant, l’assurance est comprise, mais nous devons malgré tout signer une décharge pour le parc.</p>
<p>Direction l’enclos des petits, nous attendons que les gens sortent, en lisant attentivement les panneaux (pas de flash, ne pas jouer avec le tigre, ne pas toucher son visage, arriver derrière lui et jamais par devant, etc), nous laver les mains, ôter nos chaussures et rencontrer la petite bête. Quand je dis petit, à 3 mois c’est déjà plus gros qu’un chat.</p>
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<p>Nous avons découvert notre super pouvoir sur les tigres, appelé le “quand on te touche tu t’endors”. Bon, ça peut aussi être une coïncidence, un tigre dort 18h par jour. Le petit tigre était tout guilleret avant qu’on arrive, et pouf, il s’est endormi. Dans ce cas-là, tu te retrouves à caresser un animal endormi. Intérêt de la chose : une fois que l’excitation “Whaouh ! un tigre !” est tombée, pas beaucoup. Surtout que le toucher n’est pas très agréable (poil très rèche, nette différence avec les chats). En plus, il s’en fout si on le gratte derrière l’oreille, il faut le gratter sur le ventre, et on ne peut pas s’amuser avec lui. Et ça ne ronronne même pas !</p>
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<p>Comme la bête dormait, et que nous sommes respectueux du sommeil des tigres (pas comme les autres visiteurs), la responsable nous a mis dans les mains un plus petit, plus dynamique. Enfin, jusqu’à ce qu’on le touche. Pendant ce temps, le groupe de visiteurs suivant avait récupéré et réveillé notre premier tigre, et jouait à le faire marcher sur 2 pattes.</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.com/lh/photo/SWaxxSMpFtfu8K9cFfMLrA?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh3.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/TRiCOcpN5oI/AAAAAAAAMOE/49Ao4tbk8ao/s400/IMG_6942.JPG" height="267" width="400" /></a></p>
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<p>Ensuite, notre temps étant fini, nous filons vers le groupe des “small”, qui sont dès lors beaucoup plus imposants. Nous étions alors en présence de tigres de 9-10 mois (et c’est déjà impressionnant). Là, le tigre ne dormait pas (en tout cas au début), mais restait allongé dans un coin sans bouger. François et moi avons alterné, suivant les ordres du responsable : on doit s’asseoir à côté de lui, le caresser (même sensation que les petits), poser sa tête dessus (je vous jure, il m’a forcée à le faire), attraper et lever sa queue (j’ai eu l’air fine). Quand j’ai levé la queue, le tigre m’a jeté un regard désabusé. Quand c’est venu au tour de François, lui a refusé de poser sa tête. Par contre, il s’est pris une belle frayeur quand le tigre s’est tourné brusquement vers lui. Heureusement que le responsable veille et sait comment détourner son attention.</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.com/lh/photo/8P5-PoO0yWfQsUcittQWyg?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh4.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/TRiClTQyYaI/AAAAAAAAMOE/bkYgBF3_KJ8/s400/IMG_6980.JPG" height="400" width="267" /></a></p>
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<p>15 minutes dans ces conditions, c’est très long … </p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.com/lh/photo/w1KRo6YceVUajMykV4otQw?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh5.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/TRiC7jKqcTI/AAAAAAAAMOE/bN6ixAzg-mI/s400/IMG_7036.JPG" height="267" width="400" /></a></p>
<p>Ensuite, je suis rentrée tout seule (et angoissée) dans l’enclos des big. Comprendre, les tigres de plus de 20 mois, sachant qu’ils ne sont plus en contact avec le public après 2 ans et demi. Jusqu’à cette âge-là, ils sont nourris à l’eau et au poulet, et n’ont pas le goût ni l’instinct du sang, après ils redeviennent sauvages et sont donc dangereux. Et déjà, à 20 mois, que c’est gros ! Celui que j’ai touché devait faire plus de 2 mètres, avec une patte plus large que mon bras. Heureusement, il était endormi (semble-t-il, profondément). Cette fois-ci, le responsable n’a pas proposé de prendre des photos, il était moins sympathique (et peut-être plus stressé). Je suis sortie le coeur battant.</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.com/lh/photo/3nwjHCxUG8CQFPX4DYL5xA?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh6.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/TRiDCTbAiMI/AAAAAAAAMOE/zk7mvWfHgWI/s400/IMG_2475.JPG" height="300" width="400" /></a></p>
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<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.com/lh/photo/VsyX55Iali_NhMFtNzOy_g?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh3.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/TRiDYRVBBAI/AAAAAAAAMOE/1JsMIF4lHRU/s400/IMG_7052.JPG" height="400" width="267" /></a></p>
<p>Quand nous sommes repassés devant l’enclos des small, le spectacle était très différent de celui auquel nous avions eu le droit …</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.com/lh/photo/87eXfW9TZSjIPWFDPB8qSA?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh5.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/TRiDduC2VrI/AAAAAAAAMOE/TtWzoyBBfs8/s400/IMG_2498.JPG" height="400" width="300" /></a></p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.com/fweidmann/ThailandeTigresEtElephants?feat=embedwebsite#5555334830795811938"><img src="http://lh5.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/TRiDmF3wbGI/AAAAAAAAMOE/LlV02iLL1dA/s400/IMG_2500.JPG" height="400" width="300" /></a></p>
<p>On est passé aussi devant la cage des parents de beaucoup de ce monde (énormes !) et des tout-petits (dont un n’arrêtait pas de geindre, il devait avoir faim).</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.com/lh/photo/H5n7i0VxSkVStemAXYJTdA?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh3.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/TRiDgj3M8rI/AAAAAAAAMOE/UEkexNcUbtU/s400/IMG_7057.JPG" height="267" width="400" /></a></p>
<p>A lire ces lignes, on peut avoir l’impression que nous avons été déçus : un petit peu, parce que nous pensions que tigre = chat mais en plus gros, et qu’il y allait avoir plus d’interactions. Et donc, se poser à côté d’animaux qui vous ignorent presque totalement, tout ça pour prendre des photos, ça a un côté frustrant. En même temps, c’est logique, quelle interaction peut-il y avoir entre un animal et des gens qui se succèdent toutes les 15 minutes, qui se posent à côté de lui et le touchent même lorsqu’il dort ? Ajoutez à cela que tout est fait pour limiter le danger, car même un petit peut faire mal en jouant. Mais bon, je finirai quand même par “on a touché des tigres !!!!”. J’ai même récupéré un poil sur mon tee-shirt, et je compte le conserver précieusement.</p>
<p>Ensuite, suivant les conseils de Gilles, nous avons été visité le jardin botanique. Grave erreur. D’abord, il faut poser Scotty V à l’entrée tout en bas, on n’a pas le droit de le garder pour visiter le jardin, qui consiste en une immense colline, et en plus le parcours fait 5 km ! On s’est laissé tenter, on l’a regretté dès les premiers mètres (surtout que la bouteille d’eau est restée avec Scotty V, et qu’il fait chaud). Par chance, les jardiniers qui montaient en pick-up nous ont proposé de nous prendre, ce que nous avons accepté avec joie, et nous n’avons pas eu à faire la montée, seulement la descente, fort longue elle aussi. Donc, on ne conseille pas, même si les serres, en haut, sont sympa.</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.com/lh/photo/Op15zS-elAOuI9s6NkwzaA?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh4.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/TRiB1KpHdLI/AAAAAAAAMOk/V6xiqCeAkFI/s400/IMG_2544.JPG" height="300" width="400" /></a></p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.com/lh/photo/ZYWaKOizsDIdkcDsrGACZQ?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh5.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/TRiBGmz2wtI/AAAAAAAAMOk/0QyW56aqM5w/s400/IMG_2514.JPG" height="400" width="300" /></a></p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.com/lh/photo/GMzbWEVVizENt3o1J2c9aQ?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh3.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/TRiBSUrV5eI/AAAAAAAAMOk/k3gHYJOG4bY/s400/IMG_2520.JPG" height="300" width="400" /></a></p>
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<p>Le lendemain, autre activité animalière : cette fois, nous sommes allés faire de l’éléphant ! Oui ! Mais pas une balade sur une simple plateforme, comme tout le monde, non, pour nous c’est le “Mahout training course”, à savoir le cours pour être un mahout (= cornac). Coût de l’opération : ouh là là.</p>
<p>Départ tôt le matin, nous arrivons au centre après 1 heure de route (j’ai bien dormi). D’abord, on nous passe les tenues appropriées, qui font de nous des êtres d’une élégance rare.</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.com/lh/photo/KhSy_X356Cy4ZveAPeOuSA?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh3.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/TRiD6dHBoaI/AAAAAAAAMOE/AqnOOevESEY/s400/IMG_2561.JPG" height="400" width="300" /></a></p>
<p>Nous nous réunissons tous pour écouter les explications : 1 couple australo-québécois, 3 anglais, et nous deux. Nous apprenons les ordres pour faire lever la patte de l’éléphant, le faire avancer, reculer, etc. La guide nous raconte aussi beaucoup de choses sur l’importance des éléphants en Thaïlande, comment c’est dur et cher à entretenir (la quantité de nourriture que ça ingère !), qu’aujourd’hui être mahout c’est très mal payé et pas gratifiant (au cas où une vocation naîtrait), qu’un éléphant n’obéit qu’à un maître et un seul (donc apprendre à lui donner des ordres ne sert à rien, c’est ça ?), la différence entre un éléphant d’Asie et d’Afrique (1 doigt au niveau de la trompe contre 2, et, si les males et les femelles peuvent avoir des défenses, ce n’est pas systématique, contrairement aux éléphants d’Afrique males), etc. Très intéressant.</p>
<p>Le temps qu’elle finisse sa présentation, 2 éléphants arrivent (super timing) : une femelle Toko, et son petit, Dodo. Dodo est déjà assez fort et peut porter jusqu’à 80 kg. Nous commençons d’abord par leur donner des bananes. Réponse à la question posée par l’anglaise : non, il n’est pas nécessaire de les éplucher. Les éléphants ont un faible pour les bananes, et pour les fruits en général. On peut si on veut avoir un bisou avec la trompe, mais non merci.</p>
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<p>Ensuite, nous devons monter sur l’éléphante, Toko (perso, lui donner des bananes me suffisait). Pour cela, il faut lui faire lever le pied (droit), agripper son oreille d’une main, un pli de peau de l’autre, grimper sur son pied, tirer sur ses bras et pousser sur ses pieds jusqu’à atteindre le sommet et s’installer derrière sa tête, au niveau de son cou. Ca, c’est la théorie : dans les faits, 3 personnes sont là pour vous pousser.</p>
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<p>François passe en premier. Une fois en haut, il se débrouille bien, l’air d’avoir fait ça toute sa vie. C’est ce que je vois d’en bas. Lui, il trouve ça quand même haut, et découvre qu’un éléphant, ça a des longs poils noirs, surtout sur la tête : il trouve ça horrible. Manque de chance, c’est sur sa tête qu’il faut appuyer les mains pour avoir un semblant d’équilibre. Une fois qu’il est stabilisé, la guide lui jette des bananes. Pas qu’elle se soit trompée de cible, non, c’est pour que François les attrape et les donne à Toko, qui, bien dressée, sait ce qui l’attend et envoie sa trompe en arrière pour chercher les bananes.</p>
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<p>Pour descendre, même principe : faire lever la patte à l’éléphante, descendre en se laissant glisser et se rattraper sur sa patte puis poser le pied par terre. Evidemment, dans les faits, les 3 mêmes personnes sont là pour vous réceptionner avant que vous vous écrasiez sur le sol.</p>
<p>Vient mon tour : je suis stressée, mais arrive à grimper. Une fois que je suis en haut, 3 choses me viennent à l’esprit : d’abord, que c’est vraiment très haut, ensuite, je me rappelle d’un coup que j’ai fait une fois du cheval et que j’avais détesté, et enfin, que c’est beaucoup plus haut qu’un cheval. J’exprime mes sentiments d’un hurlement. C’est alors que Toko bouge (parce que ça ne reste pas tranquille, ces sales bêtes) et là je découvre qu’en plus d’être à juchée à plusieurs mètres de hauteur au point que les gens me paraissent minuscules, la plateforme sur laquelle je me trouve est instable. J’exprime mes sentiments d’un hurlement. Ensuite, la guide essaie de m’envoyer des bananes, que je n’arrive pas à attraper : l’éléphante trompe éperdument pour essayer de trouver les bananes que je suis sensée lui offrir, ce qui fait bouger allégrement sa tête. J’exprime mon incapacité à lui offrir ce qu’elle cherche de quelques mots entrecoupés de hurlements. La guide change de méthode et lui tend les bananes, ce qui fait que Toko baisse la tête pour les attraper. Ca n’améliore pas les choses : j’extériorise à nouveau.</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.com/lh/photo/r5iurR1tLNU9QXC_-WanLw?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh3.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/TRiEZVRhxwI/AAAAAAAAMOE/jtMo5m-4gmw/s400/IMG_2616.JPG" height="300" width="400" /></a></p>
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<p>Imaginez : vous êtes à califourchon sur le cou de l’éléphant, instable, vous devez vous appuyer des 2 mains sur la tête de la bête, tête qui est déjà un peu plus basse que son cou, ce qui fait que votre buste n’est pas à la perpendiculaire mais penché vers l’avant, ajoutant à l’instabilité au point que vous anticipiez la chute à chaque seconde, et là, la bête baisse la tête sous le prétexte égoïste de se nourrir. L’horreur. Il me semble juste étonnant que, de tous ceux qui ont essayé ce jour-là, j’ai été la seule à hurler.</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.com/lh/photo/ltKDJ2Rjc1e3bMgPABasCA?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh4.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/TRiEf18cFJI/AAAAAAAAMOE/o3ivyIrPcs8/s400/IMG_2623.JPG" height="300" width="400" /></a></p>
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<p>Enfin, c’est le moment de descendre, j’espère qu’on va me tendre au moins une échelle, mais rien, je suis obligée d’utiliser la dangereuse méthode du glissage. Encore un point commun avec le cheval. Après ça, je m’éloigne en tremblant de la bête. Quand je pense qu’après déjeuner on doit faire une balade d’au moins 1 heure ! Il faut que je me trouve une cachette, c’est vital.</p>
<p>Bon, après tout ça, on nous demande maintenant de refaire la même chose, mais en donnant des ordres à l’éléphant pour qu’il avance, recule, stoppe et tourne sur lui-même à gauche et à droite. En plus de l’ordre, il faut frapper des pieds derrière leur machoire, serrer, … François fait ça très bien, mais force est de constater que les éléphants ne nous obéissent pas à nous, mais à leur mahout, un point c’est tout.</p>
<p>Quand vient mon tour (j’ai courageusement décidé de réessayer), on me dit de monter sur Dodo, le petit. Et bien, en plus d’être à peine moins haut, je trouve ça pire : Toko avait sur la tête 2 grosse bosses qui me permettaient d’être stabilisée un minimum, là elles n’y sont pas. Et maintenant qu’il bouge … ce mouvement … c’est horrible ! Ca balance, et moi qui pensais être instable précédemment, là ça dépasse tout ce que j’ai connu. Pour ne pas changer une méthode qui marche, j’extériorise.</p>
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<p>Après, un peu plus calme, je décide de ne pas rester sur cette mauvaise expérience, et demande à remonter sur Toko pour réessayer. Là, je commence à prendre le coup, je n’extériorise plus, malgré le regard inquiet que me jette la guide. Je crois qu’elle pense que je suis un mauvais élément, mais pourquoi ?</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.com/lh/photo/uVGw1-n0aJsWw4x1qfXZcQ?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh4.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/TRiE2aW-4qI/AAAAAAAAMOE/H95vr64O_hA/s400/IMG_2667.JPG" height="400" width="300" /></a></p>
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<p>Après déjeuner (pas mauvais), le centre nous annonce qu’ils n’ont que 3 éléphants disponibles : pleine de compréhension et de générosité, je suis prête à laisser passer mon tour pour que quelqu’un d’autre puisse en profiter. Mais non, ça veut dire que les 4 autres (le couple québéco-australien, ainsi que nous deux) vont aller dans un autre centre. Zut, c’est raté.</p>
<p>Nous prenons nos affaires, nous enduisons d’anti-moustiques qu’on nous a fourni vu que François et moi nous sommes venus en touristes, refusons la proposition de crème solaire que nous avons oubliée aussi, et partons recontrer nos montures. On voit immédiatement la différence avec le centre de ce matin, et qu’on a été placé là où il y avait de la place : les éléphants qu’on nous destine servent à la promenade sur des plateformes, qui vont être enlevées pour nous (les éléphants, eux, s’en foutent) (ceci dit, je n’aurais pas dit non à la plateforme), ça fait genre “allo, on a besoin de 4 éléphants pour 4 touristes en mal d’aventures et qui veulent se la tenter nature, tu as ça toi ?”.</p>
<p>Déjà, on n’a pas grimpé sur l’éléphant, mais au contraire on est descendu dessus à partir d’une plateforme surélevée en bambou (horrible). Ensuite, je me suis rendue compte que l’éléphant n’avait pas de bosses suffisamment grosses pour que je puisse rester stable, et j’ai exprimé ma détresse devant mon triste sort et la certitude que le destin s’acharne sur moi en poussant des hurlements qui ont fait se retourner le mahout qui tire l’éléphante par terre. J’ai oublié de préciser : mon éléphante est accompagnée de son bébé, encore plus petit que Dodo.</p>
<p>Ensuite, on part, et là c’est l’horreur. Le chemin suivi par l’éléphant grimpe, ça me déstabilise, je hurle, l’éléphante bouge la tête pour chercher son petit qui vadrouille, je hurle, elle attrape des feuillages qu’elle mange, je hurle, elle s’arrête parce que son nigaud d’éléphanteau trouve que c’est le bon moment pour têter, je hurle, etc. François ne me voit pas, son éléphant est parti droit devant et a doublé l’australien, qui est juste devant moi. Et encore, je n’ai pas eu le pire : l’éléphante de l’australien droit devant a une cuisse qui la démange, et se gratte furieusement à tous les arbres, je n’arrive même pas à comprendre comment l’australien arrive à tenir dessus (après coup, je dirais que c’est sans doute grâce au surf). Je hurle par solidarité (et à sa place aussi, c’est incompréhensible).</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.com/lh/photo/JwJKmlBLzcbRwRbylpXrcQ?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh6.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/TRiFVtKjImI/AAAAAAAAMOE/TqQ6xyTgHU0/s400/IMG_2691.JPG" height="300" width="400" /></a></p>
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<p>Finalement, après une pente horrible qui va terminer de mettre mes nerfs à vif (et terminer de rendre ma gorge douloureuse), je demande à descendre. Ca tombe bien, il y a une plateforme. Je finirai à pieds, en tirant l’éléphante par sa corde, pendant que le mahout sera à ma place. Ca a dû le reposer.</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.com/lh/photo/e45s85rUqkaq7AAW2ODcug?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh5.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/TRiFwgrKaPI/AAAAAAAAMOE/6nQUkiB3BFU/s400/IMG_2738.JPG" height="400" width="300" /></a></p>
<p>Pendant ce temps, François rencontre un autre problème : son éléphant ne l’aime pas. Il lui crache dessus de nombreuses fois, se secoue, arrache des branchages pour le frapper avec (aie, m’a dit François), et essaiera même d’arracher un arbre. Pas de chance. François enlèvera ses chaussures, pensant qu’elle le blesse, mais non, il s’agit juste d’un mauvais caractère.</p>
<p>Ensuite, nous parcourons un chemin qui n’a rien de très intéressant, et est plein de ronces (aie, disent mes pieds et mes mollets). Je tente de me rassurer : j’ai 3 éléphants devant moi, 1 derrière, si avec ça il reste un seul serpent et qu’il arrive à me mordre (et qu’en plus ce soit un serpent dangereux), c’est que vraiment la chance n’est pas avec moi. Ceci dit, je n’en mène pas large, surtout quand mon éléphante accélère et que celui de devant traîne : je suis quand même beaucoup trop proche des deux éléphants.</p>
<p>Nous arrivons finalement à la rivière, je suis soulagée parce que je sais que c’est enfin la fin de la balade. Les éléphants se précipitent dans l’eau, j’ai le temps de prendre des photos avant de devoir me mettre à l’eau à mon tour. Les éléphants s’arrosent, jouent avec leurs mahouts, pendant que nous nous devons gratter (comme des galériens) leur peau avec la brosse. Seul celui de François fait bande à part, comme quoi le problème n’était pas François. Le moment est bien sympa en tout cas, même si l’eau est froide (et que François y a vu un long serpent jaune) et que de temps en temps des feuilles se coincent dans nos jambes (beurk), et aussi que l’eau de la rivère a un effet assez puissant sur le système digestif des éléphants.</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.com/lh/photo/yaHi_Ams0lp7tUgd0XeZSg?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh6.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/TRiGE_D-uDI/AAAAAAAAMOE/a7G2a-u6x-M/s400/IMG_2771.JPG" height="300" width="400" /></a></p>
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<p>Finalement, on rentre chez nous (re-dodo dans la voiture), encore mouillés.</p>
<p>Ce qu’on retiendra de cette journée, c’est qu’un éléphant, <s>ça trompe énormément</s> c’est vraiment impressionnant, encore plus vu de près, mais que ça bouge avec lenteur et majesté (généralement), ce qui rassure quand on est à côté (voire coincé entre deux). Certains sont vraiment curieux et ont même le sens de l’humour, comme ce petit éléphant qui s’amusait à taquiner notre guide. Et surtout, il y a des expériences qu’il faut apprécier en sachant qu’elles resteront uniques (parce que moi sur le dos d’un éléphant, plus jamais).</p>
<p>Ce jour-là, nous finirons dans un resto tenu par un français et conseillé par Gilles (ah …. spaghettis carbo, ça faisait longtemps …) (je sais, vous êtes outré en pensant aux délices de la cuisine thaï, et bien tapez-vous 5 semaines de cuisine thaï et on va en reparler).</p>
<p>Le lendemain, mardi 14, c’est le moment de dire au revoir à Chiang Mai. Il y a plein de choses que nous n’aurons pas pu ou pas voulu faire dans la région. Un trek dans les montagnes, avec arrêt dans les villages ethniques par exemple, on n’a pas voulu, parce qu’on ne se sentait pas d’arriver dans un village comme on va au zoo. Et puis, il faut avancer, et pour cela se rapprocher du Laos.</p>
<p>Direction donc Chiang Rai, à 3 heures de route de Chiang Mai. Quand on arrive à la gare, on a de la chance car un bus part tout de suite (super le bus, compagnie “Green Bus”, on recommande). Ensuite, on monte dans un tuk-tuk pour trouver la guesthouse recommandée par Gilles, et qu’on a trouvé franchement pas top (mais c’est sans doute dû au fait qu’on ne parle pas thaï). Après un déjeuner dans un resto thaï à montrer des choses avec le doigt, puis un second déjeuner au 7-eleven parce que le premier n’était pas terrible, nous sommes décidés à partir au Laos le lendemain, et rentrons préparer tout ça à la guesthouse, avec le Routard “Cambodge-Laos” édition 2010-2011 que nous avons trouvé à Chiang Mai (on voulait revenir au Lonely, parce que le Routard c’est pas terrible, mais on ne l’a pas trouvé en français).</p>
<p>Le soir, on se rend jusqu’au marché de nuit (encore un marché de nuit …), et on est surpris de trouver une bonne ambiance et même de bons chanteurs (et de finir la Thaïlande sur un dernier bon curry).</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.com/lh/photo/TlNaL1o2sW5SLJ2wkCaUHA?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh3.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/TTGoBmcDSJI/AAAAAAAAMOw/T4hhrh0_2x0/s400/IMG_2801.JPG" height="400" width="300" /></a></p>
<p>Nous sommes finalement contents de quitter la Thaïlande, pays dans lequel nous avons passé de bons moments, et vu de très jolies choses. Il faut avancer, et nous avons soif d’autres découvertes. Nous sommes heureux aussi de revenir à Bangkok prendre notre avion de retour, surtout que nous nous faisons un très joli cadeau avant de prendre l’avion… mais pour savoir quoi, il faudra attendre le billet correspondant !<p>
<p>Voilà qui termine ce billet. Pour en savoir plus sur notre entrée ou non au Laos, surtout dans une région réputée pour son trafic d’opium, il faudra patienter un petit peu …</p>
<p>A très bientôt</p>
<p>Bises</p>
<p>Eva et François, déterminés à mettre les bouchées doubles pour rattraper leur retard dans la narration.</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.com/lh/photo/PsWXyPrM1Cj23_uloZ6drg?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh3.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/TRiC_g8Q7AI/AAAAAAAAMOE/iKUifSC1j2Y/s400/IMG_7037.JPG" height="267" width="400" /></a></p>
</div>Guerre et paixurn:md5:0f8ff45a04e7e2f0fa1833c6c1bddb5f2011-01-11T16:23:00+01:002011-01-11T16:24:38+01:00EvaBangkokKanchanaburiPont de la rivière KwaiSukhotaiThaïlande <div id="entete-billet">
<span class="date">Mercredi 8 décembre</span>
<span class="heure">22h23</span>
<span class="meteo-chaud">Trop chaud …</span>
<span class="humeur-bonne">Vive le scooter</span>
</div>
<div id="contenu-billet">
<span class="lieu thailande">Sukhotai</span>
<h3>Thaïlande : Kanchanaburi, re-re-Bangkok et Sukhotai du 30 novembre au 8 décembre</h3>
<p>Bonjour à tous,</p>
<p>Encore un petit billet sur la Thaïlande, et ce n’est pas le dernier !</p>
<p>Le mardi 30 novembre, nous avons encore une fois laissé nos gros sacs à l’Erawan House, et sommes partis allégés en direction de Kanchanaburi. Cette petite ville est réputée pour ses paysages et sa rivière, mais surtout pour un de ses ponts, le Pont de la Rivière Kwaï.</p>
<p>De Bangkok, on peut soit prendre le train (durée 2 heures), pas de la gare de Hua Lamphong qu’on connaît bien mais d’une autre plus compliquée d’accès et plus loin, soit un bus de la gare routière (durée 2 heures) à peine moins compliquée à atteindre, soit réserver une place sur un minibus (durée 2 heures) auprès d’une agence de Khao San Road (180 000 baths), soit marcher un peu jusqu’à la place de l’hôtel Royal et trouver un minibus à cet endroit-là (120 000 baths, même durée) sur les conseils de Thuan. C’est bien évidemment cette solution que nous avons privilégiée, et d’ailleurs étions les seuls touristes dans le minibus. C’est qu’en plus on tombe en pleine fête de la guerre à Kanchanaburi (chaque année début décembre - cette année elle s’intitule “the war is over”), et il risque d’y avoir du monde !</p>
<p>2 heures de bonne route plus tard, le chauffeur du minibus nous dépose devant le pont Sutjai, de l’autre côté duquel se trouve l’Apple’s Retreat and Guesthouse, chaudement recommandée. Nous découvrons avec surprise le superbe panorama de la rivière (Kwaï, au cas où vous n’auriez pas suivi), et voyons au loin le Pont si célèbre.</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.com/lh/photo/_xe5KpFOF9qOCAYTu89Pmg?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh4.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/TRhWs0M4Q-I/AAAAAAAAML4/Qcrrn1Mt9hc/s400/IMG_2207.JPG" height="300" width="400" /></a></p>
<p>Nous sommes allés directement à la guesthouse. Malheureusement, tout était complet pour les 2 prochaines nuits, ce qui nous a plongé dans un abîme de désespoir (oui, nous sommes un rien sensibles). Sur leurs conseils, on part donc s’installer dans un hôtel un peu plus loin, dans une chambre correcte, et il y a même une piscine. Evidemment on n’a pas pris de maillot de bain, c’est le problème lorsque l’on voyage léger.</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.com/lh/photo/OkE-qhJAo3T2e0tSjNdSAg?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh5.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/TRhW3w5FF0I/AAAAAAAAML4/VysOzKDQpSE/s400/IMG_2213.JPG" height="400" width="300" /></a></p>
<p>Correctement installés, nous décidons de déjeuner à la guesthouse d’Apple (pas mauvais mais très salé), et puis ils nous annoncent qu’ils ont eu une annulation, et qu’une chambre est libre pour demain soir. Super, on jette un coup d’oeil à la chambre, et on réserve les 2 prochaines nuits.</p>
<p>Ensuite, comme le Pont est un peu loin (1,5 km quand même, on devient paresseux), nous louons un scooter, immédiatement prénommé Scotty II. Je sais, vous nous avez connu plus en verve sur les petits noms, mais nous ne sommes pas cassés la tête et avons décidé de commencer une série. Alors, jusqu’à combien de Scotty irons-nous ?</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.com/lh/photo/xlCWBXa6CVnBxMAbwLZ1Aw?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh6.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/TRhYhrIPkzI/AAAAAAAAML4/lYM2CqdPvao/s400/IMG_2279.JPG" height="300" width="400" /></a></p>
<p>Sitôt Scotty II entre nos mains, nous partons voir le Pont. Pour rappel, il a été construit pendant la seconde guerre mondiale sur ordre des japonais qui occupaient la Thaïlande, par leurs prisonniers de guerre ainsi que par des “volontaires” thaïlandais, et a coûté des milliers de vies (surtout les volontaires), à cause du travail exténuant, de la malnutrition et des mauvais traitements. Le but des japonais était de construire une voie ferrée qui reliait Bangkok à Rangoon (capitale de la Birmanie). Seule une partie de la voie ferrée a été terminée, et le pont sert toujours (mais à peine).</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.com/lh/photo/HHyW5HTIeNpTuEeY-cZx1g?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh4.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/TRhXXEtX4vI/AAAAAAAAML4/__fuvo4IqsQ/s400/IMG_2224.JPG" height="300" width="400" /></a></p>
<p>On peut monter quelques marches et le traverser à pieds, ce que nous faisons. Enfin, tentons de faire, car nous sommes stoppés par un train (genre il en passe 2 quotidiennement et un train touristique de temps en temps), heureusement que des plates-formes sont prévues pour ça. Il n’allait pas très vite, mais entre le sifflet et les grincements du pont lorsque le train nous a doublé, nous n’en menions pas large, le bruit est impressionnant.</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.com/lh/photo/5ZXVWaULcJx7tNyw_tvf2Q?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh4.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/TRhXFCDHVhI/AAAAAAAAML4/xwq2fJmfZIo/s400/IMG_2220.JPG" height="400" width="300" /></a></p>
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<p>On n’a pas traversé le pont en entier, car Scotty II nous attendait de l’autre côté. Par contre, ayant vu qu’il y avait des festivités de l’autre côté du pont (la fête de la guerre), nous avons fait tout le tour de la ville pour nous y rendre. Après avoir payé l’entrée, nous nous sommes trouvés dans une fête foraine “à la thaïlandaise”, comprendre un marché avec des stands qui vendent plein d’objets du quotidien et d’autres de nourriture. Rien d’exceptionnel donc. Peut-être plus de stands de vente d’animaux, genre des mini-lapins avec une robe (…) ou des chiots minuscules (sont-ils même sevrés ?).</p>
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<p>Et puis François a tenté les flèchettes. Le principe : 20 baths pour 5 fléchettes, avec lesquelles il faut crever 5 ballons. Pas de droit en l’erreur en somme. Les heures d’entraînement avec ses collègues vont-elles payer ? La première fois qu’il avait tenté le gros lot, à Krabi, il pensait qu’il fallait crever une ligne de ballons avec ses flèchettes (alors qu’il faut juste crever 5 ballons au hasard), et, à sa grande honte, n’avait pas réussi, au point que, dépité et vexé, il avait refusé de réessayer. Là, il fait un sans faute, provoquant l’admiration des thaïlandais autour de lui (alors que, 5 fléchettes …). Il s’est retrouvé avec en cadeau un coussin énorme à choisir entre plusieurs, tous plus moches les uns que les autres. Qu’allons-nous faire de ça ? Comme transporter cette horreur ? On ne peut pas refuser ? NON ? Il avise alors une petite fille dans la foule, choisit un coussin “Hello Kitty” et le lui offre (il a fallu insister). Il a même eu droit à un sourire (aux dents gâtées).</p>
<p>Après cette balade, comme on a refusé de payer 300 baths par tête pour voir un spectacle (certainement un feu d’artifice), on laisse tomber la soirée, et on repart essayer de trouver le marché de nuit pour y manger (sur le plan optimiste du Lonely, c’est à 2 km : ben heureusement qu’on avait un scooter !), puis on se poste sur notre premier pont pour essayer de voir le spectacle. Rien ne se passe, on décide de partir ; dès qu’on démarre le feu d’artifice commence. On le voit d’un peu loin, mais c’est joli.</p>
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<p>Le lendemain, nous changeons d’hôtel, récupérons une chambre géniale (et je pèse mes mots) : rendez-vous compte, il y avait même un rideau de douche !!! (ceux qui connaissent le Thaïlande, et surtout les hôtels petit budget, apprécieront).</p>
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<p>Comme nous ne savions plus trop quoi faire, nous sommes allés visiter le cimetière des alliés. Comme tous les cimetières militaires, quand on ne connaît personne qui y est enterré, une fois qu’on a parcouru une allée en lisant les noms des gens, en comparant les grades et en calculant l’âge au moment de la mort, on ne sait plus trop quoi faire … Et là, c’était facile, l’âge était inscrit sur la tombe.</p>
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<p>Ensuite, nous <s>avons traîné notre ennui</s> sommes allés visiter joyeusement le “Jeath War Museum”, mais en fait nous nous sommes trompés et sommes allés visiter le “World War II Museum”, juste à côté du pont, connu aussi sous le nom de “Jeath War Museum” : nous avons appris trop tard que c’était pour récupérer les visiteurs du premier musée. Là, on s’est bien fait avoir, rien de très intéressant dans ce musée (à part une belle vue sur le pont tout proche).</p>
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<p>Nous nous garions juste à côté du musée, histoire de voir ce que la fête d’hier donnait en plein jour, lorsque François, jetant un coup d’oeil sur les stands de ventes de bijoux pour touristes (ai-je dit que je l’appelle Le Guetteur ? moi je ne vois jamais rien !), me dit soudainement “Regarde, un tigre !” !!! Un vrai, sans cage, en train de sommeiller sur une sorte de plate-forme ! Nous nous approchons, il s’agissait en fête d’une publicité (vivante !) pour un zoo à quelques kilomètres de la ville. Le type avec le tigre nous a montré la cage avec les bébés léopards (pauvres petits !), m’a laissé toucher son tigre (moi, j’ai touché un tigre !!!), et nous a proposé de nous prendre en photo avec la bête, moyennant 100 baths. Euh … non merci monsieur. On a refusé aussi de toucher les bébés léopards qui dormaient. On n’aimait pas trop le côté commercial de la chose. On verra un peu plus tard des touristes en train de donner le biberon aux bébés. Ca nous a choqué, ce ne sont pas des chats à qui l’on fait des papouilles.</p>
<p>Après déjeuner, comme nous ne savions plus quoi faire, nous avons tenté d’aller voir un temple (mais on apprendra après qu’on s’est trompé, et qu’en lieu du super temple incontournable, on a vu un temple sans rien d’exceptionnel, et fermé en plus, décidemment c’est la journée), et puis finalement on a roulé dans la campagne environnante. Superbe, on aurait dû faire ça plus tôt. François frôle désormais les 50 km/h, et moi je ne m’agrippe plus du tout à lui. Le scooter, ça commence à venir.</p>
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<p>Le soir, on se positionne sur le même pont que la veille pour voir le feu d’artifice, qui sera exactement le même.</p>
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<p>Le lendemain, nous avions le choix : aller jusqu’aux fameuses cascades Erawan, ou prendre un cours de cuisine à l’Apple Retreat and Guesthouse. La problématique est la suivante : d’un côté, on peut faire 70 km aller jusqu’aux cascades en scooter (c’est beaucoup trop pour nous), ou essayer de se renseigner puis trouver et monter dans le bus local (après 10 mois de voyage, on en a plein les pattes), de l’autre, c’est de l’autre côté de la rue, et on peut choisir les plats que l’on veut dans le menu. Qu’auriez-vous fait à notre place ?</p>
<p>Voilà donc comment nous nous sommes retrouvés, le jeudi matin à 9h30, à prendre un nouveau cours de cuisine. Cette fois-ci, nous sommes 7 personnes, 1 américaine, 2 suisses et 2 françaises. François est encore en minorité. Nous rencontrons Noï (la partenaire d’Apple, elle est réputée pour sa cuisine, et c’est elle qui gère l’hôtel), qui nous présente les menus pour choisir les plats. François et moi avons bossé sérieusement la veille : 4 plats au choix, nous choisissons un différent chacun, que des choses qui nous intriguent et qu’on n’a pas eu l’occasion de voir la première fois. Très vite, on déchante : effectivement, on choisit 4 plats que l’on souhaite, mais votés à l’unanimité des participants, car en fait c’est 4 plats pour l’ensemble des personnes présentes. Et évidemment, les gens décident de cuisiner un padthaïs, des rouleaux de printemps crus, un curry, et une soupe (la classique, poulet au lait de coco, pas terrible sauf à adorer le lait de coco). Là, on est super déçus, car tout ça on connaît (attention, je ne dis pas qu’on saurait refaire). Devant notre déception, Noï, conciliante, accepte que nous deux nous fassions une salade d’aubergines à la place du padthaï. C’est déjà ça.</p>
<p>Ensuite, elle nous emmène au marché, pour nous faire découvrir les produits que nous allons utiliser, et elle nous fait goûter plein de choses. On pensait qu’on allait faire les courses aussi pour les préparatifs, pas du tout, tout est déjà fait (preuve qu’au final les gens choisissent toujours la même chose, et pas au hasard sur la carte, c’est une fausse liberté). Bien sympa le marché.</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.com/lh/photo/NjpPrxqGhxzK4Rlz4syalg?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh3.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/TRhefib8pII/AAAAAAAAML4/9w3oO5dcao8/s400/IMG_2314.JPG" height="300" width="400" /></a></p>
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<p>Quand on arrive, tout est déjà découpé, ou quasiment : Noï et son aide (qui parle à peine anglais), nous montrent un plat, puis un autre, et c’est à nous. On voit tout de suite la différence avec le cours qu’on avait pris à Krabi : là-bas, nous avions à peu près un aide par personne (je mets au masculin, car je ne veux pas qu’on croit que c’est un boulot de femme, mais dans les faits il n’y avait que des femmes), qui nous tenait presque la main, là c’est tout l’inverse, à deux elles ne peuvent pas être derrière tout le monde. La cuisine thaï, ça a l’air facile mais c’est très subtil et très rapide : un feu trop fort, ou pas assez, des ingrédients ajoutés trop vite ou pas dans le bon ordre, et tout est raté. Les 2 françaises ont fait brûler leur padthaï avant que Noï intervienne.</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.com/lh/photo/0aWQSINcKx6lNCMNXKS0_w?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh5.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/TRhfAYLzS3I/AAAAAAAAML4/Q8rLkhIDT4A/s400/IMG_2332.JPG" height="300" width="400" /></a></p>
<p>Ensuite, dégustation des 2 permiers plats (et monologue de Noï, fort sympathique mais très très bavarde), pendant que les 2 françaises bouillaient car elles avaient un train à prendre. Puis on va pour préparer les soupes et les currys. Noï nous explique tout à grande vitesse, nous fait goûter ses plats (super bons), et c’est à nous. Résultat, on a à peu près tout raté (ce qui explique que de retour sur Paris on achètera les sauces tout prêtes, faut pas perdre les bonnes habitudes). Ca m’a franchement énervée. Rater, je veux bien, encore faut-il savoir ce qui s’est passé, et là, elle n’a pas su nous dire ou a trouvé des excuses bidons, genre on n’a pas mis la pâte de curry comme il faut dans la cuillère avant de la mettre dans le plat.</p>
<p>Donc, après tout ça, on était bien fatigués, alors on n’a plus rien fait de l’après-midi. On n’a pas loupé le feu d’artifice du soir (le même que les 2 jours précédents).</p>
<p>Vendredi 3 décembre: retour à Bangkok. Encore une fois, on trouve un minivan, qui nous dépose près de Khao San Road. C’est bien, maintenant on reconnaît le quartier, on sait quand ça va être à notre tour de descendre. On va passer 3 jours à Bangkok, et cette fois-ci, on ne fait rien. On prend des billets de train pour lundi 6, direction Sukhotai, et on réserve d’avance notre trajet Sukhotai-Chiang Mai, le 9 décembre. On va aussi faire les boutiques pour me retrouver une paire d’écouteurs (car les miens rendent l’âme, et le karaoké dans les bus avec la pop thaïlandaise, c’est vraiment sympa, mais un court moment). Le centre commercial spécialisé en électronique, c’est le Lub D Square. D’après le plan sur Google Map, il faut prendre le métro, et puis après marcher un peu. Nous avions allégrement entamé la marche (une marche “un peu”) quand un chauffeur de tuk-tuk s’arrête, et nous dit “mais c’est à 4 km !”. Une fois de plus nous refusons de le croire, à croire que depuis que nous sommes en Thaïlande, la leçon n’a pas porté. 1 heure plus tard on n’en peut plus de marcher “un peu”, quand on arrive enfin au quartier commerçant. C’est curieux de voir les bâtiments décorés pour Noël (avec les sapins blancs), alors que dehors il fait 30° ! </p>
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<p>Sans raison apparente (mais on a compris l’explication plus tard), nous avons encore eu droit à un feu d’artifice le soir. Décidemment, les thaïlandais aiment ça.</p>
<p>On devait faire plein de choses le dimanche, mais quand on a allumé le téléviseur le matin, on a vu qu’il y avait un grand événement dans les rues de Bangkok (d’après ce qu’on a vu, vraiment pas très loin de là où on était, mais on n’a pas fait l’effort d’y aller). Car le 5 décembre est un grand jour, une fête nationale pour la Thaïlande : c’est le jour de l’anniversaire du roi. Ce jour-là, ainsi que le jour qui suit, sont fériés, les rues sont bloquées, et le Roi, dans sa voiture, accompagné de la Reine, parcourt les rues en saluant ses sujets (tous en rose et prosternés devant lui), suivi par un impressionnant cortège (exclusivement des Mercedes beiges, à l’exception de la voiture du Roi, une grosse Volkswagen spacieuse car il est pour le moment en fauteuil roulant). Ensuite, le Roi fait un discours retransmis sur toutes les télés, et c’est le début de la fête. Ca vaut le coup d’être à Bangkok ce jour-là (surtout qu’on ne sait pas combien d’années il reste à ce cher roi, âgé de 83 ans, mal en point et qui passe beaucoup de temps à l’hôpital).</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.com/lh/photo/c3F6kBHswy4wMBFzlWepJA?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh5.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/TQt34lyr8II/AAAAAAAALWI/7S-afRqKTbo/s400/IMG_2344.JPG" height="300" width="400" /></a></p>
<p>Du coup, heureusement qu’on n’avait rien prévu d’important, car on n’aurait rien pu faire, tout paraissait bloqué. Par chance, Tv5Monde était là ! Le soir, nous avons entendu encore un feu d’artifice à la fenêtre de la chambre, en avons vu quelques lueurs sans être très motivés pour sortir, et nous sommes rendus compte trop tard qu’il devait s’agir d’un feu d’artifice beaucoup plus important ! Quand nous sommes sortis, il était fini. Nous voulions retourner à la Mukata de la dernière fois, mais nous n’avons même pas pu accéder au pont : une foule immense encombrait les rues. Les gens se sont tous réunis dans les rues et sur les ponts pour allumer des lanternes en papier : avec le feu l’air chauffe à l’intérieur, et la lanterne illuminée décolle. Lorsqu’il y en a plein, le ciel devient fabuleux. Dommage, François avait oublié l’appareil photo ce soir-là, le spectacle était superbe. Nous aurions aimé ramener ces lanternes en France, mais il paraît que c’est interdit. On peut comprendre pourquoi, on en a vu pas mal qui décollaient mal et restaient bloquées dans les arbres (et y brûlaient).</p>
<p>Nous partons de Bangkok le lendemain, nous n’y reviendrons pas avant février, notre avion de retour décollant de Bangkok le 13 février. Nous avons craqué et laissé à l’Erawan House une partie des choses qui nous encombraient (dont 2 kg de médicaments, juste avant de passer au Laos et au Cambodge, l’avenir nous dira si ce fut une bonne idée).</p>
<p>Lundi matin, le 6 décembre : départ 8 heures du matin, direction Sukhotai. Nous ne voulions pas au début nous y arrêter, car il paraît que c’est un peu comme Ayutthaya, mais lorsque nous avons réservé les places de train, il n’y avait plus les couchettes comme nous voulions dans les trains directs pour Chiang Maï. Alors, nous nous sommes décidés à faire l’arrêt (Sukhotai étant à peu près à mi-chemin). Durée du trajet : 6h30, jusqu’à Phitsanulok, et là il faut prendre un tuk-tuk pour aller à la gare routière (prix fixe), puis un bus (1h) en direction Sukhotai. Le trajet s’est bien passé (quoique long), et dans le bus, nous avons fait la connaissance de Mélanie et Simon, un jeune couple de Tarbes, qui prépare un tour du monde pour 2012. On n’a pas vu passer le trajet :-)</p>
<p>Nous nous arrêtons dans la nouvelle ville (New Sukhotai), Mélanie et Simon préfèrent dormir à côté du parc historique (Old Sukhotai, je pense que vous avez deviné). Le New Sukhotai propose plus de guesthouses, mais se trouve à 12 km des ruines, alors que Old Sukhotai est juste à côté. Pour parcourir ces 12 km, nous serons obligés de louer un scooter (alors que si nous avions choisi de dormir à Old Sukhotai, nous n’aurions pas eu cette excuse et aurions dû louer des vélos, hé hé hé, pas nés de la dernière pluie).</p>
<p>Sitôt arrivés, nous nous faisons conduire à la TR Guesthouse, encore une fois chaudement recommandée sur internet : on a eu la surprise d’avoir une chambre basique (ce qui d’habitude n’attire pas de commentaires dithyrambiques sur Tripadvisor, là oui), mais vraiment vraiment pas chère. On prend (l’économie justifie le tarif de la location du scooter). En parlant de scooter, ils en louent, alors nous réservons pour le lendemain (mais récupérable dès ce soir) notre nouveau chouchou, Scotty III (voir remarques plus haut). Au passage, ils nous annoncent une bonne nouvelle : dans le cadre des festivités pour l’anniversaire du Roi (fêté tout le mois de décembre), l’entrée aux sites est gratuite. Super ! Merci le Roi !</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.com/lh/photo/zEbIa0wv2RYi7eSMmmAbAA?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh5.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/TRhgPBGk76I/AAAAAAAAML8/9XOUjhz4DFE/s400/IMG_6734.JPG" height="267" width="400" /></a></p>
<p>L’après-midi passe vite, on trouve un 7-eleven pour un déjeuner tardif, et nous occupons tout l’après-midi avec le Wifi. Nous nous couchons tôt en vue d’être dans les ruines avant le lever du soleil (gloups) : départ 5h30. D’après le Routard, outre que le lever du soleil est un moment superbe, ça permet d’avoir un peu de tranquillité avant l’arrivée des hordes de touristes.</p>
<p>Mardi 7 décembre, 6 heures (du matin !!!). Après 12 km dans la nuit noire et froide sur Scotty III (alias le Poussif), après avoir cherché et trouvé l’entrée et le temple le plus important (le Wat Mahathat), nous sommes pile à l’heure pour le lever du soleil. Personne d’autre en vue, mais où sont les hordes de touristes ? En fait, nous serons maximum 3 à l’heure de pointe, et jusqu’à 10 heures du matin. Nous avons même pu prendre un petit déjeuner sur les ruines sans gâcher de photos (c’est bien dommage :-) )</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.com/lh/photo/5PKAl6zHTp0Cac8anqSARg?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh3.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/TRhfRCaiYQI/AAAAAAAAML8/X6iSLYA0tnE/s400/IMG_6632.JPG" height="267" width="400" /></a></p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.com/lh/photo/aXlkwsZozyQ8Pkt6IvUA5w?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh4.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/TRhfSXICcLI/AAAAAAAAML8/yUbOk3RbK98/s400/IMG_6638.JPG" height="267" width="400" /></a></p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.com/lh/photo/dWLGUByz28MAvVbls2ostg?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh5.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/TRhfy4cpDSI/AAAAAAAAML8/7k7srn9tQHk/s400/IMG_2367.JPG" height="400" width="300" /></a></p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.com/lh/photo/swwvrVdHkbjCsyLSGQfSHQ?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh4.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/TRhfpvfBHjI/AAAAAAAAML8/i1Nw2GDcwpw/s400/IMG_2364.JPG" height="300" width="400" /></a></p>
<p>Nous restons un bon moment devant le temple, à chercher le bon reflet ou le meilleur plan. Au moment d’en partir, sur qui tombons-nous ? Mélanie et Simon, qui viennent visiter le temple ! (à ce moment-là, on est 4 dans le temple, quelle horde …).</p>
<p>Ensuite, on visite les autres temples (je vous laisse voir les photos), toujours sans voir beaucoup de touristes, et on dérange des mariés venus faire les photos souvenir.</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.com/lh/photo/45j2D53NY6FQQMzjm7sRLg?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh4.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/TRhf53AI4dI/AAAAAAAAML8/pBjXbPRWOyg/s400/IMG_6714.JPG" height="267" width="400" /></a></p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.com/lh/photo/sFY8HxpooEhjegCzsWwdWw?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh3.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/TRhgLWhlHrI/AAAAAAAAML8/vciAlFBORwc/s400/IMG_6731.JPG" height="267" width="400" /></a></p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.com/lh/photo/PFWqpMYQYhx5fwiSRPmxIQ?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh5.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/TRhgWPTYyWI/AAAAAAAAML8/lQwYBaloR4g/s400/IMG_6740.JPG" height="267" width="400" /></a></p>
<p>Vers midi, un peu fatigués, nous décidons de faire un tour au marché local, et retombons ensuite sur Mélanie et Simon, avec qui nous déjeunons. L’avis est unanime : Sukhotai, c’est bien joli, mais en une matinée, on a déjà vu beaucoup de temples (eux plus que nous, et ils ne sont qu’à vélo … respect !). Ils sont décidés à partir demain, mais nous avons déjà réservé pour après-demain, nous allons devoir nous occuper.</p>
<p>L’après-midi, nous finissons les temples des zones nord et ouest, avons le temps de visiter le musée (pas franchement intéressant, mais lui aussi est gratuit) puis rentrons paisiblement à l’hôtel (c’est que nous sommes bien fatigués !).</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.com/lh/photo/ydRWZR5iZQmA0qLt5ycCAA?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh4.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/TRhgq0AI1zI/AAAAAAAAML8/mMX-L_85PJU/s400/IMG_6780.JPG" height="400" width="267" /></a></p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.com/lh/photo/XHxaSC-GCbo-FLRr6G8zBQ?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh5.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/TRhhJf13Q9I/AAAAAAAAML8/duvSfsThQlw/s400/IMG_6813.JPG" height="400" width="267" /></a></p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.com/lh/photo/KbYv28hp98r7dn-p0RyAJg?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh4.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/TRhhTCjDxLI/AAAAAAAAML8/0ng9FrXShM8/s400/IMG_2389.JPG" height="300" width="400" /></a></p>
<p>Le lendemain, après une grasse matinée et un petit déjeuner, nous décidons de revisiter certains temples (c’est toujours gratuit, autant en profiter), et passons une petite journée tranquille avec notre ami Scotty III. Nous avons même trouvé un supermarché (le premier que nous ayons vu) dans lequel j’ai pu trouver des tee-shirts (car nombre des miens ont rendu l’âme).</p>
<p>Au final, nous avons beaucoup aimé ces étapes. Kanchanaburi est très plaisante et très tranquille, et Sukhotai très intéressante, très différente d’Ayutthaya. Je ne saurais d’ailleurs pas dire quelles ruines nous avons préféré, les deux sites paraissent vraiment complémentaires.</p>
<p>Le jeudi 9 novembre, nous partons pour Chiang Mai, ville réputée comme étant une des plus jolies de Thaïlande, et généralement la préférée des touristes. Etant donné que nous ne voulons pas faire des billets trop longs, nous nous arrêtons ici pour cette fois-ci …</p>
<p>J’espère que la rentrée se passe bien pour vous tous. Tiens, cette année, personne ne nous a demandé nos résolutions…</p>
<p>A bientôt pour un prochain billet.</p>
<p>Eva et François</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.com/lh/photo/IfgwIn_hO0ONd_GNlHHtng?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh6.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/TRhg4KcxTiI/AAAAAAAAML8/SRoXXH90-Ac/s400/IMG_2378.JPG" height="400" width="300" /></a></p>
</div>Loy Kratong, khlongs et moukataurn:md5:dc1540bd50532380d83b338966de47c22011-01-01T10:19:00+01:002011-01-01T10:41:14+01:00EvaAyutthayaBangkokKhlongLoy KratongThaïlande <div id="entete-billet">
<span class="date">Mardi 30 Novembre</span>
<span class="heure">16h19</span>
<span class="meteo-chaud">Noël Bleu</span>
<span class="humeur-bonne">Bonne Année !!</span>
</div>
<div id="contenu-billet">
<span class="lieu thailande">Bangkok</span>
<h3>Thaïlande : Ayutthaya et re-Bangkok du 21 au 30 novembre</h3>
<p>Chers lecteurs, bonjour, j’espère que les fêtes ont été bonnes, que tout s’est à peu près bien déroulé malgré la neige, que vous n’avez pas fait d’excès à en être malades, et que vous avez été gâtés.</p>
<p>Vu le petit retard que nous avons sur ce blog, la partie que je m’apprête à conter aujourd’hui est encore loin de la période de Noël. Mais il sera question d’une autre fête tout aussi célèbre (du moins en Thaïlande) : le Loy Kratong.</p>
<p>Nous nous sommes interrogés des jours durant, sans arrêter de décision fixe : où passer le Loy Kratong ? Cette fête des lumières réputée en Thaïlande est célébrée joyeusement par tous les Thaïlandais, et donc nous cherchions un endroit sympathique mais plutôt calme, pour éviter l’effet dit du “14-juillet sous la Tour Eiffel”. A la question “où ?”, la plupart des touristes répondent par “Chiang Mai”, mais là ça n’était pas possible, trop au nord du pays, il nous aurait fallu faire une croix sur tout ce qu’il y a dans le centre !</p>
<p>Voici notre dilemne : Ayutthaya (une des anciennes capitales de la Thaïlande, réputée pour ses ruines), ou Bangkok ? Après mûre réflexion, il nous a semblé plus simple d’aller à Ayutthaya, qui est une ville plus petite, et à moins de 2 heures de Bangkok par train. Il paraît aussi que c’est là que le Loy Kratong est le plus authentique. C’est donc allégés de nos gros sacs (merci l’Erawan House) que nous sommes partis le samedi 21 novembre, prévoyant de passer 2 à 3 nuits à Ayutthaya. Je chemine à nouveau assez lentement, la descente des marches du Wat Arun m’a laissé des courbatures intensément douloureuses qui dureront 4 jours (et je peux vous dire que le baume du tigre, ça marche pas, c’est de la publicité mensongère).</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.com/lh/photo/nm7Do4YQ_-N50CTAk5tQnw?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh5.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/TQt03a9wYSI/AAAAAAAALTo/ozRO5yc9nA4/s400/IMG_5938.JPG" height="400" width="267" /></a></p>
<p>Un long moment en bus plus tard, nous sommes arrivés à la gare de Bangkok, prenons des places pour le premier train venu, refusons la 3ème catégorie à 20 baths chacun sans place assise réservée, préférant une seconde catégorie à 240 baths (soit 6 euros au lieu de 50 centimes), et sautons dans le train. Les 2 heures jusqu’à Ayutthaya passent assez vite.</p>
<p>Etant donné que le Loy Kratong est une fête renommée, nous avons décidé, une fois n’est pas coutume, de réserver les 2 nuits, samedi et dimanche, au Promtong Mansion, qui avait de bons échos. D’après le plan du Lonely, ça semblait assez près, pas besoin de prendre un tuk-tuk : nous devions juste traverser le fleuve, et marcher quelques centaines de mètres.</p>
<p>Traversée du fleuve en ferry : ok, facile et sympathique. Quelques centaines de mètres … euh … encore un plan dont l’échelle est pourrie. On a dû parcourir 2 bons kilomètres en plein soleil de midi (soit 40° faciles … oui, je sais, après les vagues de froid et de neige, ça vous laisse songeur). En plus, merci aux villes quadrillées, c’est facile de se repérer, mais bonjour les kilomètres lorsque l’on essaie d’atteindre un point pile à la diagonale de là où l’on est.</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.com/lh/photo/Q5mzmmPNB9FOlVd33KvfWg?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh4.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/TRhMPOhPkSI/AAAAAAAAMIU/HFCV810xASI/s400/IMG_2012.JPG" height="300" width="400" /></a></p>
<p>Epuisés par cette longue marche en plein cagnard, nous trouvons notre chambre, quasiment parfaite (sauf que, allez comprendre les thaïs, il y a une pièce lavabo et une pièce douche-toilettes), pour un prix raisonnable. Bon, sans clim, dans un souci d’économie.</p>
<p>Après ça, on déjeune d’un des plus mauvais padthaïs du monde chez une grand-mère, suivi d’un second déjeuner au 7-eleven pour passer le goût, et on se demande par quelle partie de la ville commencer la visite. L’usage, à Ayutthaya, consiste à louer des vélos. Ai-je signaler que j’ai des courbatures intensément douloureuses ? Alors, on laisse tomber l’option vélo. En attendant, on va visiter le temple le plus proche, accessible à pied, le Wat Phra Mahathat.</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.com/lh/photo/7aqruOeiflJMJuPW6uRmDw?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh3.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/TRhMasdIfBI/AAAAAAAAMIU/IrXdJWZAlGc/s400/IMG_2015.JPG" height="300" width="400" /></a></p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.com/lh/photo/PO2kX3prcR4FusxV5IoabA?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh6.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/TRhNDO2993I/AAAAAAAAMIU/e3e_yX_veSI/s400/IMG_2020.JPG" height="300" width="400" /></a></p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.com/lh/photo/s17OfsGcDn2ACYkB8POhxA?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh4.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/TRhOVFhzlqI/AAAAAAAAMIU/0S92fCx47gc/s400/IMG_2026.JPG" height="400" width="300" /></a></p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.com/lh/photo/RP6sZN7pKvW2E9LY0cALOw?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh4.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/TRhOugrtODI/AAAAAAAAMIU/N2LVMnNvTLg/s400/IMG_2029.JPG" height="300" width="400" /></a></p>
<p>Suffisamment peu de monde pour que l’on puisse se croire explorateurs découvrant un temple caché … Le temple est aussi réputé car un arbre a poussé autour d’un bouddha, ce qui en fait un bouddha hautement révéré (note actuelle : après avoir visité un certain nombre de temples, et vu des centaines de bouddhas, qui sont tous hautement révérés même s’ils n’ont rien de particulier, on ne comprend toujours pas pourquoi certains sont plus hautement révérés que d’autres). Genre, il est tellement révéré que tu n’as pas le droit d’être plus haut que lui, ce qui oblige les gens à s’accroupir pour prendre une photo, un garde est là à plein temps pour s’en assurer - oui, j’ai tenu à prendre la photo, et me suis courageusement retenue de hurler à cause de mes courbatures si intensément douloureuses.</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.com/lh/photo/ko4XsRv7udo32bBqVWR38A?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh3.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/TRhQBQQlOKI/AAAAAAAAMIU/REqfn_aQR90/s400/IMG_2035.JPG" height="400" width="300" /></a></p>
<p>Après ça, nous nous sommes traînés au temple juste à côté, le Wat Ratchaburana.</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.com/lh/photo/kWB8rSUIGoyrtvQAV1oWsg?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh5.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/TRhQkaZvCnI/AAAAAAAAMIU/SSsi70jO9yQ/s400/IMG_5945.JPG" height="400" width="267" /></a></p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.com/lh/photo/YagR-qwA_8wmtMS6DTSEPg?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh4.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/TRhQzJVvBII/AAAAAAAAMIU/OODzoWZ-jPM/s400/IMG_5950.JPG" height="267" width="400" /></a></p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.com/lh/photo/vG3XxyvOhSgyYG-JPaSwsA?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh6.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/TRhQsJgFqmI/AAAAAAAAMIU/_ByGi90efz0/s400/IMG_5947.JPG" height="267" width="400" /></a></p>
<p>Et puis, plus rien jusqu’au soir. Dépités de ne pas avoir Tv5Monde sur la télévision cablée dans la chambre, nous avons traîné jusqu’à l’heure du repas. Alors, nous avons profité du festival spécial Loy Kratong (qui aura lieu le dimanche), festival qui ressemble trait pour trait au marché du week-end de Krabi : mêmes stands, mêmes marchandises vendues, mêmes attractions de fêtes foraines, mêmes cantines de rue avec scènes karaoké, même musique.</p>
<p>Le lendemain, lever de bonne heure : étant donné que mes courbatures ne disparaissent pas, nous décidons de louer un scooter. Première fois pour tous les deux (enfin, pour moi, dans sa jeunesse François avait eu l’occasion d’en envoyer un dans le décor en moins de 3 secondes, ne le laissez jamais faire du rodéo) (évidemment, savoir ça ne me rasssurait pas) (je ne compte pas les 10 minutes à Krabi à l’arrière d’un mototaxi expérimenté). Chose intéressante à savoir : quand l’hôtelier vous donne de vagues adresses de loueurs de scooter et vous propose de les appeler pour voir s’ils en ont de disponibles et s’il leur est possible de l’amener jusqu’ici, il faut évidemment accepter, et surtout ne pas se dire “mais ça a l’air tout près !”. Car 2 heures plus tard (en plein cagnard à nouveau, dans cette ville il fait très chaud à partir de 9h du matin), fatigués et assoiffés, nous avons fini par trouver le compagnon de nos rêves, au moins pour la journée : Scotty. Oui, Scotty le scooter, cette fois-là on n’a pas été chercher très loin pour son petit nom … Celui-ci devrait nous permettre d’assister au Loy Kratong dans un lieu (potentiellement éloigné) que nous n’avons pas encore choisi, mais on a encore du temps d’ici ce soir.</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.com/lh/photo/MvzAERwbs0xs16FUXqIfiw?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh6.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/TRhQ-5tGc_I/AAAAAAAAMIU/h2e6zl6E740/s400/IMG_2040.JPG" height="300" width="400" /></a></p>
<p>Je monte derrière François, m’agrippe fermement à sa taille : lui et moi n’en menons pas large. Après quelques tours de chauffe, direction le Wat Yai Chai Mongkon : un temple situé en dehors de la ville, c’est l’occasion où jamais vu que nous sommes motorisés ! François est concentré sur sa conduite (à gauche en plus !), et moi je dois m’occuper de le guider sur le plan tout en m’aggrippant fermement à lui (ce que je ne peux pas faire d’une main), et je râle dès qu’il dépasse les 30 km/h.</p>
<p>Une fois arrivés au temple (10 minutes de scooter), nous nous garons sur le parking, descendons du scooter en tremblant : nous y sommes arrivés ! A la française, nous nous apprêtons à partir avec nos casques à la main (surtout que ça semble être une denrée rare dans le pays - plus rare que les scooters), et puis nous voyons que les thaïs, les rares qui en possèdent un, les laissent simplement accrochés sur le guidon, ou à la selle, quand ce n’est pas simplement posés sur la selle. Après moults hésitations, nous nous décidons à faire comme eux. Nous apprendrons plus tard que, chez les thäis (et je soupçonne que c’est pareil chez tous les asiatiques), étant donné que la tête est sacrée car c’est le siège de l’âme, le casque d’une personne contient une part de son âme : voler un casque, c’est s’attirer des ennuis, alors il y a peu de chances que quelqu’un vous vole un casque. Le scooter, oui, le casque non.</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.com/lh/photo/jUEMHJB6NLwwNiap0aTlCA?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh3.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/TRhUnyzzeQI/AAAAAAAAMIU/4m4LTLNKuHw/s400/IMG_6262.JPG" height="267" width="400" /></a></p>
<p>Cette fois-ci, le temple que nous visitons n’est pas en ruine, mais au contraire très bien restauré et toujours en service : une foule de gens s’y presse. Un énorme Bouddha allongé est habillé de frais : les disciples peuvent acheter un long drap jaune orangé, qui sera posé sur le Bouddha, afin d’obtenir des bonnes choses. Ou alors, ils peuvent acheter une feuille d’or et tenter de la coller sur le Bouddha (la feuille d’or, ça colle mal). Je serais bien revenue de nuit pour tout gratter, moi. Les moins riches collent des pièces sur les pieds de Bouddha (la pièce, ça colle mal).</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.com/lh/photo/0RtwsXVDzu9bcca3af70Qw?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh4.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/TRhREiytPqI/AAAAAAAAMIU/wsD1-kW5vnU/s400/IMG_5955.JPG" height="267" width="400" /></a></p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.com/lh/photo/0uonBEz3cExrC-ewr0LUzA?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh3.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/TRhRSMgK2tI/AAAAAAAAMIU/ypSMCuyUJ5Q/s400/IMG_5962.JPG" height="267" width="400" /></a></p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.com/lh/photo/-RVUM7QgCGN_9RgxAa9JbQ?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh3.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/TRhRbTiFX4I/AAAAAAAAMIU/iYlphO8Oaxo/s400/IMG_5967.JPG" height="400" width="267" /></a></p>
<p>La position du Bouddha couché, c’est qu’il a atteint le Nirvana.</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.com/lh/photo/fV2CbBBPrW5V-vA8qJ0hyA?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh3.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/TRhRK3-3-6I/AAAAAAAAMIU/ghG6ykFjyHA/s400/IMG_5959.JPG" height="400" width="267" /></a></p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.com/lh/photo/nBnpwllZNq-fp29HASvn0Q?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh4.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/TRhRoBXPItI/AAAAAAAAMIU/nFS4fzlT4sM/s400/IMG_5975.JPG" height="400" width="267" /></a></p>
<p>Après ça, nous enfourchons Scotty avec maintenant un peu moins d’appréhension : à nous le Wat Phanan Choeng, réputé pour son Bouddha de 19 mètres de haut, et lui aussi toujours en service. Pour le visiter, il faut se faufiler entre les fidèles.</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.com/lh/photo/zR_lYxvEYxv9vl_MlBS0Lg?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh6.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/TRhSXIAJyVI/AAAAAAAAMIU/H9Ky5_OrKV0/s400/IMG_5999.JPG" height="400" width="267" /></a></p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.com/lh/photo/Kan2tGiEteWJon5j9nmQRA?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh4.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/TRhSItTprPI/AAAAAAAAMIU/OABD8jqushM/s400/IMG_5991.JPG" height="400" width="267" /></a></p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.com/lh/photo/7yb_0h5Hza-oFWZHCAfkHw?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh6.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/TRhSd6jKVYI/AAAAAAAAMIU/TzAqrGFhsvk/s400/IMG_6001.JPG" height="400" width="267" /></a></p>
<p>Après tout ça, comme il était 15 heures, nous avons commencé à réfléchir à ce que nous pourrions faire pour le Loy Kratong : au choix, voir ce qui se passe à la fête foraine pas loin de l’hôtel, aller en dehors de la ville dans un des temples sur le bord de la rivière, ou payer 400 baths pour participer à une soirée organisée par une agence … On a hésité, puis on s’est dit que l’agence devait savoir où nous amener, alors on s’est décidé pour la soirée organisée.</p>
<p>Direction l’agence qui nous a loué Scotty, organisatrice de l’événement. Comme nous n’allions pas avoir besoin de Scotty le reste de la soirée, et que François ne voulait pas le laisser dormir tout seul dans la rue, nous avons négocié avec l’agence pour leur rendre maintenant et l’avoir toute la journée du lendemain, moyennant un petit surcoût. Ensuite, nous avons été pris en main : d’abord, création de notre kratong. Pour cela, on vous fournit le support (tronc de bananier je pense), la déco (feuilles de bananier, diverses fleurs), des bougies (en petite quantité), et les ustensiles (colle, ciseau, épingles, agrafes). Ensuite, on vous explique comment faire en 2 minutes maxi et en anglais. Rien compris.</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.com/lh/photo/BD35vi4qhSJl-TesRPqimw?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh5.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/TRhS44PdjzI/AAAAAAAAMIU/M6Sv66yH9zo/s400/IMG_2042.JPG" height="300" width="400" /></a></p>
<p>Là, on s’est regardé avec François, pas plus avancés l’un que l’autre, on n’avait pas non plus d’idée, et on est resté un bon moment à regarder le matériel en attendant l’illumination, jamais venue. On s’est finalement lancé, mais d’abord on a regardé ce que faisaient nos 2 voisines (2 anglophones compétitives pas bavardes et concentrées), et on a été voir ce qu’il y avait déjà de fait sur la table … C’est joli, ça doit pas être trop difficile.</p>
<p>Le principe est de cacher le socle, à l’aide des feuilles de bananier, et de décorer ensuite avec les fleurs, de façon artistique, puis, à la toute fin, de mettre une bougie. Les thaïs sont avantagés, ils font ça dès l’école maternelle.</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.com/lh/photo/EadkfnO-eweBihSYLpGR3A?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh3.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/TRhS8ezdIFI/AAAAAAAAMIU/QxGTNjlhoRw/s400/IMG_2058.JPG" height="400" width="300" /></a></p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.com/lh/photo/v36HdnbgUwSieQjMoNaReg?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh3.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/TRhTIOgCjBI/AAAAAAAAMIU/HgPwmPpfC4I/s400/IMG_2064.JPG" height="300" width="400" /></a></p>
<p>2 heures après, après avoir reçu un certain nombre de regards compatissants (et satisfaits) de la part de nos voisines, qui ont fait des kratong so wonderful, c’est so amazing pour une première fois, les doigts pleins de colle, des agrafes dans les cheveux et du bananier sous les ongles, nous contemplons le résultat de nos efforts au bord des larmes. C’est pas possible d’être aussi mauvais, on ne peut pas garder ça (déjà qu’on s’est fait humilier, et la France avec nous, à la <a href="http://www.loinloinloin.net/tour-du-monde/index.php?post/Le-retour-de-la-nature-hostile" target="_blank">pêche aux piranhas</a>), on recommence, on désagrafe et on décolle les feuilles de bananier qu’on a mis des heures à découper à la bonne taille et à coller en les déchirant au minimum. Conclusion : ben on n’est pas manuels.</p>
<p>Nos 2 voisines ravies se congratulent mutuellement et vont déposer leur oeuvres avec toutes les autres. 2 français se sont installés à notre table, on continue notre travail en papotant. Pour ceux qui trouvent que l’on voyage trop vite, on a trouvé pire : ils comptent faire la Thaïlande, le Laos, le Cambodge et le Vietnam en 2 mois. Nous, pour 4 mois on a décidé que 4 pays c’était trop et on a éliminé le Vietnam.</p>
<p>Une fois que nos kratongs sont quasiment prêts, il faut leur faire passer l’épreuve de flottaison : le mien flotte à peu près, celui de François pas vraiment, alors il doit le repenser et le renforcer.</p>
<p>Au bout de 4 heures (au lieu des 2 prévues), nos kratong sont enfin prêts ! Et, de façon inattendue, ils sont beaux ! Je recevrai même un regard étonné (et jaloux) des 2 anglophones qui venaient contempler le désastre, et un compliment de la part d’une thaï. Mon secret ? Avoir mis une rondelle de citron qui provenait de mon thé, et des fils faits de feuilles de bananier pour faire un fouillis artistique (oui, j’ai copié sur ce qui se fait chez tous les fleuristes en France, ils n’ont pas besoin de le savoir). François aura même le temps de faire un second kratong (mais pour s’amuser, sans vouloir le mettre à l’eau), maintenant qu’il a la technique.</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.com/lh/photo/BXfxtdKVD3lwXS2I98bflQ?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh3.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/TRhTBlgIJ6I/AAAAAAAAMIU/rwEAXp8QE1k/s400/IMG_2059.JPG" height="400" width="300" /></a></p>
<p>Bon, après tout ça, nos précieux kratong à la main, nous montons dans un tuk-tuk, qui nous amène au quai, où nous attendons le bateau : lorsque celui-ci arrive, nous montons à bord, nous asseyons et découvrons avec surprise qu’ils ont vendu plus de places qu’il n’y a de places assises dans le bateau. Leur organisation n’est pas vraiment au point … En tout cas, nous, on est assis. Ce n’est pas le cas d’un certain nombre de gens qui se consoleront en faisant la fête à l’avant du bateau.</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.com/lh/photo/nGmq46n_yr0fjtsFpRAM9Q?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh5.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/TRhTQfZHjKI/AAAAAAAAMIU/v5qEFD0mdk0/s400/IMG_2072.JPG" height="400" width="300" /></a></p>
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<p>Ensuite, “snack compris” : là encore, l’organisation fait défaut. On aura des trucs frits et très gras et des trucs sucrés et gras aussi, le tout est très vite écoeurant, heureusement car tout était en petite quantité, ainsi qu’une bière et du whisky coca (curieusement, celui-là en grande quantité). François redemandera une seconde bière et devra la payer.</p>
<p>Après ça, on part faire une croisière sur les rivières entourant le centre d’Ayutthaya, ce qui nous permet de voir les temples éclairés. On ne passera pas devant les temples que l’on a vus dans la journée.</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.com/lh/photo/V-YPLFJ6ovwO_mBvzZpGPA?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh3.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/TRhTWu7Uz9I/AAAAAAAAMIU/HuRcrsk6_6Q/s400/IMG_6044.JPG" height="267" width="400" /></a></p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.com/lh/photo/fg4j-KRSW6YZNIASTKg6bw?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh4.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/TRhT7oUh34I/AAAAAAAAMIU/TIWlomBLe7c/s400/IMG_6243.JPG" height="267" width="400" /></a></p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.com/lh/photo/8BfsaihmRQZvc2GG_l6M1A?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh6.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/TRhTiqXXbXI/AAAAAAAAMIU/0YsI_jSUuoo/s400/IMG_6134.JPG" height="267" width="400" /></a></p>
<p>Ensuite, on a stoppé devant un temple (le Wat Chai Wattanaram, mais ça on ne le saura que le lendemain), et on met nos kratongs à l’eau, en file indienne, et nos gestionnaires peu doués se rendent alors qu’à un moment il ne faut pas que tout le monde reste à l’avant du bateau, car ça peut poser des problèmes … A leur demande, les gens commenceront à refluer. On se met dans la queue lorsqu’il reste moins de monde, on allume la petite bougie, et alors il faut mettre son kratong dans une sorte d’épuisette, le descendre jusqu’à l’eau, et ensuite le laisser aller dans l’eau, mais pas trop près du bateau pour qu’emporté par le courant il s’éloigne sans cogner dans la coque. Un faux mouvement de ma part fait que lorsque ce sera mon tour, mon kratong se renverse et, au lieu de voguer de belle façon à la surface de l’eau, il passe sur le côté … Triste événement, dont je me suis toujours pas remise.</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.com/lh/photo/-g_rpd6C3nqxW9HT-A9jlA?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh4.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/TRhTkRPybgI/AAAAAAAAMIU/VQMsL44UZGI/s400/IMG_6162.JPG" height="400" width="267" /></a></p>
<p>Ensuite, je continuerai sur ma mauvaise lancée, je n’arriverai pas à prendre une seule photo de celui de François (qui, lui, flotte correctement) (le kratong, pas François), car il m’a confié son réflex donc je n’ai pas l’habitude, et le flash s’est déclenché alors que je m’entraînais, et ensuite il a refusé de prendre une seule photo. Dommage, c’était joli. Vraiment une sale soirée, j’ai tout raté :-(.</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.com/lh/photo/86gPySGglkBG_Td_Nj5WTA?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh3.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/TRhTqPXutxI/AAAAAAAAMIU/w4BbO6eX258/s400/IMG_6166.JPG" height="267" width="400" /></a></p>
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<p>Parce que, question organisation, c’était vraiment limite, on a dû tous se presser pour mettre nos kratongs à l’eau, avant que les moines sur le temple d’en face mettre le leur à l’eau (un truc énorme, à côté on ne fait pas le poids), juste avant le feu d’artifice. Par chance, on était du bon côté du bateau, et lorsque les gens de l’autre côté ont voulu s’approcher pour le regarder, les organisateurs limite affolés leur ont demandé de ne rester de leur côté. Pas franchement une expérience que l’on recommande, donc (mais il paraît que c’était la première fois qu’ils organisaient ça, peut-être faudrait-il leur laisser une seconde chance ?).</p>
<p>Après tout ça, on a préféré rentrer au bar que passer la soirée dans un fête foraire à attendre un feu d’artifice. Les consignes étaient : “si vous voulez faire la fête, descendez maintenant, sinon restez dans le bateau on va vous conduire à un autre quai” suivies de 3 minutes plus tard de “en fait tout le monde descend là”. Après, on a bu un verre avec les 2 français, et puis on est rentré se coucher (très tard !).</p>
<p>Nous nous levons le lendemain, très tôt, fatigués, et François part chercher Scotty. Ensuite, on se met en route : direction le Wat Chai Wattanaram. Superbe, de style khmer. A voir au coucher du soleil par contre (comme conseillé dans le Routard), parce que là on n’avait pas la bonne lumière.</p>
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<p>On visite encore les autres temples conseillés, mais là ça commence à faire beaucoup, et on sature un peu. Mention au Wat Phra Si Sanphet, conseillé à juste titre, qui diffère des autres, par la présence de 3 chedis (= cloches) imposants.</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.com/lh/photo/s_MwUiR4vw0PY5eO3Yi8XQ?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh5.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/TRhVlHtMyUI/AAAAAAAAMIU/UVgyyhjFj1M/s400/IMG_2126.JPG" height="300" width="400" /></a></p>
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<p>Ensuite, parce qu’on aime faire du scooter (François commence à dépasser les 40 km/h malgré ma réticence, et s’incline sur le côté dans les virages), on va jusqu’à un parc d’éléphants : l’Elephant Kraal, qu’on trouve après avoir demandé à 10 personnes au moins, dont un marchand à bicyclette plein de bonne volonté mais qui nous emmène dans la direction opposée. On est déçu finalement : les gens viennent là en groupe, et nous 2 à scooter on sort du cadre, alors les gardiens ne nous proposent rien, et ne nous adressent pas la parole. Une seule fois une gardienne interviendra car un gros éléphant est un peu trop curieux avec François.</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.com/lh/photo/_axi_Zs7S1jesfA3Aptkkg?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh5.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/TRhWQNCwVkI/AAAAAAAAMIU/WTIQzJsEnT8/s400/IMG_6337.JPG" height="267" width="400" /></a></p>
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<p>Le lendemain, après un réveil tardif, direction Bangkok, où l’on retrouve avec joie notre bus 53 (et son heure de trajet), et l’Erawan House. Après un bon jour de repos (parce que depuis 8 jours, on n’a pas arrêté), on retourne au MBK pour s’occuper, et finalement on retourne au cinéma voir “Harry Potter”, toujours dans la salle VIP. Comme cette fois-ci on maîtrise les choses, on choisit le bon moment pour passer aux toilettes avant le film, et on loupe ainsi tout l’hommage au roi. On a trouvé le film bien, mais heureusement que j’avais lu le livre, parce qu’en anglais je n’aurais rien compris. François a eu droit à l’explication avant et après.</p>
<p><a name="khlongs">Samedi 27 novembre, Bangkok</a>. Ce jour-ci, nous allons nous livrer à une activité touristique, mais d’une façon peu touristique : la balade sur les khlongs de Bangkok. Les khlongs, ce sont des canaux qui occupent une grande partie de l’ouest de Bangkok, et sont synonymes d’une autre façon de vivre : pas de voiture, les gens se déplacent en bateau, plus ou moins gros, motorisé ou non suivant leurs moyens.</p>
<p>La balade est devenue très touristique, et des gros bateaux pleins de touristes arpentent ces canaux, toujours le même circuit, dans le même sens. Pour notre part nous avons préféré faire appel au réputé Thuan, un franco-vietnamien qui vit en Thaïlande depuis des années et qui connaît les khlongs par coeur, car il y a vécu. C’est par l’intermédiaire de voyageforum.com que nous avons eu vent de cette possibilité. En contrepartie de la visite, on fait un don (d’un montant fixé) à son association de protection des khlongs. Car les khlongs sont fragiles, et la ville ne fait rien pour les préserver : les larges canaux où passent les bateaux de touristes oui, les canaux où vivent les gens non. L’association de Thuan permet de venir en aide aux habitants (par exemple, en payant un bateau à une vieille dame démunie, lui permettant de faire un peu de commerce pour subsister).</p>
<p>Rendez-vous tôt le matin (9h30) à l’association : suivant ses conseils, et avec le plan envoyé par mail, nous avons pris un taxi pour arriver chez lui, mais sommes partis le chercher de l’autre côté de la Chao Praya car près de Khao San Road (pour rappel, le quartier touristique), “les taxis sont de sacrés voleurs”, dixit Thuan. Bien nous en a pris, car notre chauffeur, honnête, s’est en cours de route rendu compte qu’il s’était trompé de direction et à remis son compteur à zéro avant de nous amener à bon port.</p>
<p>Sitôt arrivés, sitôt installés dans le bateau (un petit car nous n’étions que 2). Prévenant, Thuan nous met à disposition des chapeaux car il peut faire chaud. Ensuite, il démarre le moteur et commence ses explications au fil de l’eau. Dans son quartier, tout le monde le connaît comme étant un bienfaiseur des khlongs : les gens que nous croisons le saluent largement et nous adressent un regard curieux et un salut un peu plus timide, toujours accompagné d’un sourire.</p>
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<p>L’univers des khlongs est un univers curieux : les gens se connaissent, les maisons sont largement ouvertes (certainement moins de voleurs quand tout n’est accessible que par bateau). Tout se fait par bateau : les courses, qui se font au marché dont une partie est flottante, le ramassage des poubelles (bateaux de couleur jaune), la poste (bateaux rouges), le marchand de soupes, de glaces et autres stands de restauration, les récupérateurs de ferraille et de bric à brac (on verra même passer un frigo !), les ouvriers en bâtiment et leur matériel.</p>
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<p>Heureusement que Thuan connaît son univers, entre les différents canaux nous nous sentons vite perdus, c’est un vrai labyrinthe. Il aura à nettoyer son hélice plusieurs fois, car les nettoyeurs de khlongs n’avaient pas correctement fait leur boulot (ils préfèrent faire sembler de travailler, et revendre l’essence qui leur est allouée). Nous, ça nous permet de profiter quelques minutes du silence impressionnant régnant dans les khlongs. </p>
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<p>Il est d’usage au bateau possédant la motorisation la plus importante de ralentir lorsqu’il croise un bateau ayant une motorisation moindre (a fortiori lorsque les passagers rament), afin de ne pas le gêner. Si Thuan respecte scrupuleusement la règle, il n’en est pas toujours de même pour les bateaux plus gros qui nous croisent, ce qui nous secouera plusieurs fois (je n’ai même pas crié, ce dont je suis très fière).</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.com/lh/photo/o5VhPK1JdeBUk-gXx3FPxA?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh5.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/TQt2vK1pmPI/AAAAAAAALTo/g8064w-ipBY/s400/IMG_6446.JPG" height="267" width="400" /></a></p>
<p>Les maisons sont presque au niveau de l’eau : Thuan nous expliquera que, le niveau étant régi par des écluses, les gens sont à l’abri des inondations, comme celles qui se sont produites à Bangkok quelques semaines auparavant, et dont nous voyons parfois les traces (digues de sacs de sable). Par contre, une montée des eaux soudaine à l’intérieur des khlongs poserait plus de problème. Certaines maisons possèdent un jardin aquatique : des plantes comestibles, qu’ils peuvent cueillir quand bon leur semble. On voit ça et là des nénuphars roses : c’est un indicateur de qualité de l’eau, car la plante est très sensible à la pollution. C’est important, surtout que des gens se baignent dans les khlongs (perso, moi jamais). On aura la chance de voir un varan (qui plongera immédiatement), et un serpent (qui serpentera loin de nous).</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.com/lh/photo/z1RBPKQxlIhqkSyv7kkQ2w?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh6.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/TQt1n2DXVqI/AAAAAAAALTo/Tu960dwYUIY/s400/IMG_6382.JPG" height="267" width="400" /></a></p>
<p>On passe aussi devant des temples. Thuan nous prévient : étant donné qu’il est interdit de pêcher devant les temples, les poissons connaissent le coin et ça grouille. Alors, quand on passe en bateau à cet endroit, certains poissons apeurés sautent, ce qui peut nous arroser. Les moines recueillent aussi les chiens et chats dont les gens ne veulent plus, et les nourrissent. C’est une meilleure solution que le bord de l’autoroute.</p>
<p>Vers 10h30, nous arrivons au marché, présent tous les samedis. Certaines étals sont flottants, d’autres sont en dur. Une visite intéressante. Thuan nous fournira de la nourriture à jeter aux poissons (qui, pas bêtes, connaissent le coin, ça grouille), en faisant un voeu, comme les thaï. D’ailleurs, un marchand de tickets de loterie est installé l’air de rien juste à côté.</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.com/lh/photo/zQDcyqpFI8EnHFRde1bPBg?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh6.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/TQt1sWXZe7I/AAAAAAAALTo/GoFvKkk8tNI/s400/IMG_6386.JPG" height="267" width="400" /></a></p>
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<p>Après être remontés dans le bateau, Thuan nous emmène voir une ferme d’orchidée : c’est joli, ça sent bon, ça pousse tout seul ou presque. Dans le cas de cette ferme, elles sont par la suite réunies en bouquets donnés en offrande aux moines.</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.com/lh/photo/Zx03nClIz_bDTrZtXHdfBg?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh4.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/TQt2gHbUxyI/AAAAAAAALTo/Nt6-4QjOJHQ/s400/IMG_6428.JPG" height="267" width="400" /></a></p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.com/lh/photo/TorHirNKDgzhyrLuECSuJQ?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh5.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/TQt22c3QqlI/AAAAAAAALTo/sqpbseB3ziA/s400/IMG_6456.JPG" height="267" width="400" /></a></p>
<p>Un grand merci à Thuan pour le temps qu’il a pris pour nous avoir montré les khlongs et nous expliqué la vie ici, pour nous avoir faits pénétrer dans un univers très fermé, en tout cas pour nous. Lors d’un passage (rapide) sur un canal beaucoup plus large, on a croisé les bateaux de tourisme : quelle différence par rapport à ce que nous avons vu ! Ils filent à toute vitesse, les passagers doivent apercevoir les maisons, et de temps en temps des habitants, et rien de plus. Nous avons plus appris beaucoup plus qu’eux sur la vie dans les khlongs (et sur la Thaïlande en général, Thuan aime partager son affection pour son pays d’adoption).</p>
<p>Après tout ça, après être arrivés à bon port en taxi, nous avons suivi ses conseils pour aller manger le soir dans une moukata (mot thaïlandais pour dire buffet ou barbecue à volonté), située sur la Chao Praya juste en face de notre arrêt (Phra Arthit - c’est pas compliqué à retenir, c’est comme arthrite). 99 baths par personne (soit un peu plus de 2 euros) !!! Hors boissons bien sûr, on a eu la surprise au moment de l’addition de voir le prix des boissons (évidemment, il faut bien qu’il y ait un poste qu’ils rentabilisent). Bon, on s’est est mis plein le ventre, mais avec le recul on sait maintenant qu’on a tout mal fait : un barbecue, ça ne s’invente pas si on ne sait pas comment faire.</p>
<p>Il s’agit d’un feu, sur lequel est posé la plaque du barbecue. Juste là, ça paraît simple. Sauf que cette plaque a une forme de couronne avec un dôme au centre, le dôme sert de grill, et on verse du bouillon dans la partie basse. Jusque là ça paraît encore simple. Sauf que ! Le bouillon est la base d’une soupe que l’on doit préparer nous-mêmes avec plein d’assaisonnements, et que l’on mange avec ce que l’on met à griller sur le dôme. Nous, on a vu les gens faire la queue devant le stand de légumes, on a fait pareil, pour découvrir en fait un stand de salades et d’herbes, alors en désespoir de cause (pour faire comme tout le monde), on a rempli notre panier de 3 feuilles de salades (les gens remplissaient le leur à ras bord), qu’on a grignoté crues. Nous avons appris depuis que c’était pour la soupe. Moi, je ne me suis pas trop approchée de la viande (sorte de magma peu engageant - enfin, pas aux yeux des thaïs), que François a trouvé bonne.</p>
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<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.com/lh/photo/aj-BrKJGcktOU6Nw3sb4kw?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh5.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/TQt29FlBmMI/AAAAAAAALTo/b7_dryzZqjY/s400/IMG_2176.JPG" height="300" width="400" /></a></p>
<p>En tout cas, on s’est régalé, et puis on était les seuls touristes (les autres étaient accompagnés d’une thaï). On a même eu droit à un concert.</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.com/lh/photo/QR5c5BNKEQy4B1_Tv1daoA?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh3.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/TQt3Fg-5A9I/AAAAAAAALT8/k5yEg3m1JcM/s400/IMG_2179.JPG" height="300" width="400" /></a></p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.com/lh/photo/wOHeoAi2Tu9uEfgQKmprtA?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh6.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/TQt3CwM7vPI/AAAAAAAALT0/apFzEEPrXEk/s400/IMG_2178.JPG" height="300" width="400" /></a></p>
<p>Le lendemain, dimanche. Nous sommes sortis de notre léthargie pour aller sur l’île de Ko Kret (inutile de faire des blagues à ce sujet, François les a toutes faites), une île de Bangkok. Il paraît que c’est très couru le dimanche. Les indications données par l’office du tourisme paraissaient assez complexes, on est donc parti au petit bonheur la chance. D’abord, on a pris le ferry jusqu’au terminus, Nonthaburi. Là, on s’est renseigné sur las bateaux privés : 800 baths. Pardon ???? On va se débrouiller autrement. Nous référant à nos indications, nous avons vu qu’il était possible de prendre le bus 32 (qui passe aussi près de notre hôtel, mais ça fait gagner du temps de faire une partie en ferry). Problème : où trouver l’arrêt ? Après avoir demandé à deux 7-elevens (parler anglais n’y est pas une condition nécessaire à l’embauche …), nous avons attendu avec tout un tas de gens sur le trottoir, pour finalement voir arriver le bus. On dit “Ko Kret ?” plein d’espoir à la vendeuse de billet, elle nous fait signe qu’elle a compris.</p>
<p>1 heure plus tard (oui, c’est immense Bangkok), elle nous fait signe de descendre. En même temps, tout le monde descend, on est au terminus. D’après ce qu’on en savait, pas loin du terminus du 32 on peut prendre un bus qui nous amène dans un temple, ou faire le trajet à pied, durée 5 minutes. Problème, on n’a aucune idée du chemin à prendre. Paumés, on s’approche du quai (déjà, c’est rassurant) pour demander “Ko Kret ?”, un type essaie de nous vendre un bateau privé pour 100 baths. On refuse. Vu que le prix baisse bien, c’est qu’on s’approche. Par contre, c’est pas le bon quai du tout.</p>
<p>On s’approche d’un camion qui a l’air d’être un bus, la dame nous regarde, interloquée, et nous indique une direction. On suit, et on entre dans ce qui paraît être un temple : là, des mototaxis nous proposent de nous emmener au quai pour 10 baths chacun. On sait pertinemment que c’est trop, mais notre choix se restreint, et puis 10 baths … et puis on aime bien faire un tour en mototaxi. Résultat, ils traversent le temple, prennent une rue sur 500 mètres, rentrent dans un autre temple, et nous voilà arrivés à un quai. 3 minutes. Bon, on les paye quand même, 10 baths, ce n’est pas si exagéré :-)</p>
<p>Le ferry : 3 baths, nous amène enfin directement sur cette île ! Mais que ce fut compliqué !</p>
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<p>Avec tout ça, on se balade, on mange un truc vraiment pas terrible dans une gargote avec vue sur le fleuve (quand je dis “vue”, c’est qu’on avait presque les pieds dans l’eau), on fait la promenade dans les rues étroites en jetant un coup d’oeil aux étals des boutiques de souvenirs, et puis on décide de faire le tour de l’île. Un mototaxi s’arrête, en nous voyant marcher, et nous propose de nous prendre. Non merci, on veut marcher. Il nous explique qu’on a encore 6 km à faire. On ne le croit pas, mais on lui fait des grands sourires, et on y va. En fait, le tour de l’île fait 8 km ! On est arrivé au bout, fatigués, mais contents (mais fatigués quand même). Ai-je préciser qu’il devait faire 40° et qu’on est partis sans eau ? Heureusement qu’on a trouvé un petit resto en chemin !</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.com/lh/photo/lwJo2jMvdAJlxINY-IZ5wg?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh4.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/TQt3S58pCuI/AAAAAAAALUc/JImhUYAy_bs/s400/IMG_2188.JPG" height="300" width="400" /></a></p>
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<p>Pour partir, à 16h, on a fait simple : ferry, 5 minutes à pied (on connaît le chemin :-)), course après le 32 qui pour une fois a décidé de s’arrêter à un endroit précis et pas dès qu’on le hèle, et puis finalement on est resté dans le 32 jusqu’au bout au lieu de changer pour le ferry. Durée : 2 heures … Comme à l’aller quoi.</p>
<p>Le lendemain, lundi, journée studieuse : après moult tergiversations, nous nous décidons à prendre les visas pour le Cambodge, ayant lu les diverses tentatives d’arnaque à la frontière. Même si tu as un visa, ils peuvent te demander des frais admnistratifs, c’est pour dire ! On suit le plan de l’office du tourisme, on prend le métro, puis un autre, on s’arrête, et là on se dit qu’il faut marcher 1 km. Ca tombe bien, il est 11h20, il fait encore 40°. Nous refusons l’offre des mototaxis, en nous disant que c’est tout près. Mais quelle erreur ! A 11h40, après avoir parcouru au moins 2 km en plein soleil, ne voyant toujours pas l’ombre d’une ambassade cambodgienne à l’horizon, on attrape un taxi, qui nous amène à 11h50 à l’ambassade (qui n’était vraiment pas près). De justesse avant la fermeture à midi. Je pensais qu’il fallait qu’on revienne au mieux l’après-midi, sinon le lendemain, au pire 3 jours plus tard : ils nous les ont fait en 2 minutes, contre 1000 baths chacun. Super !</p>
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<p>Alors, on décide de continuer sur notre foulée et de faire le visa pour le Laos. Là, malheureusement, l’heure c’est l’heure, et l’heure du déjeuner c’est sacré (règle dite de “l’administration à la française”). Impossible d’avoir nos visas, il faut revenir à 14h. On est à 13h30 dans la cour, au milieu d’une foule de laotiens ou de thaïlandais, on ne sait pas. Heureusement, ils n’étaient pas là pour les mêmes raisons que nous. Ils ont rouvert les guichets à 14h15 (je répète, le déjeuner c’est sacré), et on a pu donner nos visas à un guichetier qui parlait un très bon français (!!!) et, au bout d’une petite heure, récupérer nos jolis passeports.</p>
<p>Un visa par page, heureusement que tous les pays ne réclament pas de visa, un passeport n’aurait pas suffi pour faire le tour du monde …</p>
<p>Voilà qui termine cette étape à Bangkok. Pour l’instant, la Thaïlande nous plaît toujours autant, avec un bémol pour Khao San Road. Bientôt, la suite de notre périple, dans un autre lieu historique de Thaïlande … mais ceci est une autre histoire, qui, on l’espère, suivra très vite.</p>
<p>En attendant, nous vous souhaitons à tous une très bonne année 2011 !</p>
<p>Bises à tous</p>
<p>Eva et François</p>
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</div>3 semaines en Thaïlandeurn:md5:9f78e17dceabd79bd0655100e253c7252010-12-17T16:18:00+01:002010-12-17T16:19:26+01:00EvaBangkokKo LantaKrabiThaïlande <div id="entete-billet">
<span class="date">Vendredi 19 Octobre</span>
<span class="heure">16h18</span>
<span class="meteo-averses">Ca mouille</span>
<span class="humeur-bonne">On est bien là !</span>
</div>
<div id="contenu-billet">
<span class="lieu thailande">Bangkok</span>
<h3>Thaïlande : Krabi, Ko Lanta et Bangkok du 31 octobre au 20 novembre</h3>
<p>Bonjour à tous,</p>
<p>J’espère que l’attente depuis notre dernier billet n’a pas été trop longue ! Et que le suspens ne vous a pas empêchés de dormir !</p>
<p>Ce dimanche-matin, à Georgetown, nous nous réveillés tôt : le bus devait passer nous chercher à 8h30. Personne ne nous a parlé d’annulation, nous en déduisons que le trajet vers HatYai aura bien lieu, et que la frontière est toujours ouverte. A 8h15, alors que je petit-dejeunais sur la terrasse (François vaquant à ses occupations, faire les bagages il me semble), un minibus vide s’arrête devant moi. C’est le bon, mais c’est trop tôt ! C’est bien la première fois qu’on nous l’a fait, celle-là. Devant mon manque de précipitation (j’avalais tranquillement mon toast), le minibus est parti. Bon, il va sans doute revenir…</p>
<p>8h25 : nous sommes prêts, le minibus arrive une quinzaine de minutes plus tard (avec du monde cette fois-ci). Nous nous installons et faisons connaissance avec notre voisin, un français dont on ne connaîtra pas le prénom. Nous discuterons avec lui pendant les 3 heures du trajet, et apprendrons plein de choses. Il est installé depuis plusieurs années en Thaïlande, dans la propriété d’un ami marié à une thaïe, et ils essayent de vivre en quasi autarcie, consommant le maximum de choses produites par leur terre, et sans pesticide. C’est courageux. Ils font ça parce qu’ils pensent que le monde va mal tourner (pour quelle raison, je n’ai pas posé la question, mais ça a sans doute un rapport avec l’environnement, peut-être le pic pétrolier). Je n’ai pas voulu doucher ses espoirs, mais à mon avis si le monde tourne vraiment mal, et que l’on en vienne au point où les gens crèvent de faim, ils vont vite tourner leurs regards vers la terre fertile possédée par des étrangers, même si ce sont des voisins connus de longue date et qu’une est thaïe …</p>
<p>Il nous a appris aussi que la Thaïlande est un gros exportateur d’huile de palme et de caoutchouc, et qu’ils déboisent abruptement pour planter ces arbres. Le problème, c’est que la palme est un miroir aux alouettes : ça produit des bénéfices, mais au bout de 4 ans de culture du palmier, la terre est fichue, plus rien ne pousse, même un autre palmier a du mal. Alors, les cultivateurs sont obligés de trouver de nouvelles terres à déboiser. Tout ça pour que les industriels en mettent le maximum dans les produits préparés (y compris le lait en poudre pour bébé).</p>
<p>Bref, une rencontre intéressante avec un type de personne que nous n’avons pas l’occasion de croiser souvent.</p>
<p>Pendant ce temps, nous roulons. Le chauffeur ne dit rien. On s’arrête sur une aire d’autoroute un peu avant la frontière, et le chauffeur réclame nos passeports : interloqués, nous lui demandons pourquoi (les autres, tous thaïs, lui remettent sans rechigner). La question n’est pas anodine. En voyage, le passeport est la chose la plus importante, avec ses moyens de paiement, et on avait entendu dire que les thaïlandais faisaient pas mal d’arnaques, genre vous confiez votre passeport à une agence pour faire un visa, et vous découvrez plus tard qu’il a été copié. Donc, même si le chauffeur est malais, on cherche à savoir ce qu’il veut en faire avant de les lui confier.</p>
<p>Je ne sais pas si ça a vexé le chauffeur, ou s’il n’était pas très sympathique par nature, mais il nous a pris direct en grippe, au point qu’il a refusé ensuite de nous adresser la parole. Il a pris les passeports de tout le monde (y compris de notre français hors-norme qui manifestement est moins méfiant que nous), et s’est dirigé vers une cahute. Nous, on l’a suivi, lui posant plusieurs questions auxquelles il a refusé de répondre, utilisant la technique “je ne vous vois pas, je ne vous entends pas”. Voilà qui n’arrange pas notre image de la Malaisie.</p>
<p>Là, il les a confiés à un guichet : les guichetiers ont commencé à remplir un papier, et nous on flippait un peu de se dire qu’on avait peut-être loupé un truc important. Alors, on a posé la question aux guichetiers (aussi sympathiques que notre chauffeur, décidémment notre ressenti sur ce pays est de plus en plus négatif), et ils nous ont dit qu’ils préremplissaient un papier pour la frontière. Là, on était d’accord pour leur confier nos passeports : coût du remplissage, 1 Rm, sinon on demande le papier à la frontière. Bon, on n’a pas cherché, il nous restait des ringgits alors on a payé. Le chauffeur, lui, n’avait rien payé. Par contre, on le verra plus tard empocher 2 Rm par personne (sauf notre ami français, qui nous avait suivis, ce que le chauffeur avait bien vu). Là, pour le coup, nous aussi nous l’avons pris en grippe. Décidemment, les malais auront été désagréables jusqu’au bout.</p>
<p>Changement du tout au tout avec le douanier thaïlandais, souriant et sympathique. Nous n’avons que plus envie de passer la frontière. Ensuite, encore 1 heure de route après la frontière, et nous voici à HatYai, ville au sud du pays, dans laquelle le Routard déconseille de rester : dans cette partie du pays, il y a souvent des attentats, pour cause de différents religieux, car dans la Thaïlande bouddhiste, le sud est musulman.</p>
<p>Nous avons donc laissé notre ami français à HatYai (lui comptait y dormir, mais il connaît du monde et avait un toit pour la nuit), nous sommes pour notre part décidés à continuer notre route jusqu’à Krabi. Le chauffeur du minibus, tout d’un coup souriant et prolixe (trop tard, ça ne marche pas), veut nous déposer à son agence de voyage pour que nous leur achetions le trajet en minibus vers Krabi : mais nous, nous ne sommes pas d’accord, il y a des bus publics qui font ça très bien et pour moins cher. Et bien, il a fallu se battre, ils ne voulaient pas comprendre qu’on demandait à être déposés à la gare routière. De mauvaise grâce, il a fini par nous y conduire.</p>
<p>1 petite heure d’attente plus tard, mise à profit pour acheter les billets et déjeuner sur le pouce (des chips, encore des chips), nous grimpons dans le bus à destination de Phuket mais qui passe par Krabi. 5 heures de bus en perspective, c’est beau le voyage. Là, nous avons pu observer nos premiers thaïlandais (encore un peu d’acné, mais plus un problème national). Le bus était plein, alors des gens étaient étaient debout dans le couloir (on commence à prendre l’habitude), mais aussi installés dans la soute à bagage (gloups). Nous pouvons confirmer aussi ce qu’on nous avait dit sur les bus thaïlandais : ils ne mettent pas de film, mais des karaokés à fond … en fait juste les clips, avec les paroles dessous, au cas où quelqu’un voudrait chanter (notre voisin de derrière par exemple). Et on peut témoigner que les thaïlandais aiment les chansons d’amour tristes (non, on ne comprend pas les paroles, mais les images des clips oui).</p>
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<p>Comme le karaoké les a lassés, ils ont mis ensuite un groupe de comiques qui avaient l’air d’être drôles : tout le bus était mort de rire.</p>
<p>19h, la nuit est tombée lorsque nous arrivons à Krabi. Là, on n’a pas compris ce qui s’est passé, mais ils nous ont dit “Krabi Krabi”, et nous sommes descendus rapidement, pour découvrir que nous n’étions pas dans une gare routière mais sur le bord d’une route, à 6km de la ville d’après les 2 mototaxis et le tuk-tuk qui attendaient là. S’est-on fait avoir par le chauffeur en accord avec les taxis ou non ? On ne peut pas le dire … D’après François, tous les autres arrêts précédents avaient lieu sur le bord de la route, le bus ne s’étant jamais arrêté dans une gare routière. On trouve quand même ça louche. En plus, pour ne pas changer, la pluie commence à tomber.</p>
<p>Une petite négociation avec les mototaxis qui essaient de nous rouler (60 baths chacun), avec le tuk-tuk qui essaie de nous rouler encore plus (150 baths pour les 2), avec à nouveau les mototaxis qui baissent à 50 chacun. Bon, on accepte (on est trop fort en négociations), mais on n’est pas très rassurés quand même : sur une moto, avec tous nos bagages. Aie, on n’a pas encore pris l’assurance scooter, c’est bête. Ils promettent de ne pas aller vite. Le temps d’enfiler ma cape de pluie, de les laisser coincer mon sac à l’avant (François n’aura pas eu ce privilège, il devra le garder sur le dos le temps du trajet), et nous voilà partis. Par chance, c’est en ligne droite, ils ne vont pas vite (en tout cas le mien, on s’est très vite fait dépasser par celui de François : pas la peine de se presser, monsieur, c’est moi qui ai les sous), et quelques kilomètres plus loin nous nous faisons déposer devant la “Cha Guesthouse”, recommandée par notre ami français laissé à HatYai. Coup de chance, ils ont une chambre de libre (et même plusieurs, l’hôtel est quasiment vide), et on se laisse tenter par le luxe : très grande chambre, salle de bains privée avec eau chaude, fan, le tout pour 300 baths. Soit environ 8 euros. Je sens qu’on va aimer la Thaïlande !</p>
<p>On pense rester un jour, et partir dès le lendemain pour Koh Lanta. Finalement, tout ça nous a fatigué, il faut se décider rapidement pour réserver le transport le lendemain matin, la chambre est bien … Bon on va rester 2 nuits alors.</p>
<p>Finalement, on restera 4 jours à Krabi, pendant lesquels nous ne ferons pas grand chose : on a envisagé de se déplacer jusqu’à Railay Beach ou Ao Nang (les 2 plages proches de Krabi), et on a laissé tomber avec le mauvais temps.</p>
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<p>On a pris un cours de cuisine, très sympa, avec 3 anglaises : outre la cuisinière (Nut), il y avait 3 étudiantes avec nous (Ann, Tik, Soy). A croire que les thaïlandais aiment les prénoms courts. François a représenté fièrement sa minorité (le seul autre homme était préposé à la vaisselle). On a cuisiné plein de choses (et en plus, on a pris des plats différents avec François) et on a tout mangé (pas les anglaises, dont une n’aimait ni le piment ni la noix de coco, dur dur en Thaïlande …). Moi, j’ai rigolé (intérieurement) toute la séance, en me disant que Nut voulait des fessées, et je ne comprenais pas pourquoi François et les anglaises ne répondaient pas à mes clins d’oeil complices. Après, François m’a dit que dans “Sacré Graal”, c’est Zut, pas Nut. Oups.</p>
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<p>C’est sans compter sur le mauvais temps : les orages qui ont causé des inondations dans le centre du pays, et en particulier sur Bangkok, se déplacent sur les îles du sud, alors qu’à partir de novembre la mousson est sensée être terminée. On apprend aussi que s’il pleut fort à Krabi, c’est la tempête à HatYai ! Oui, la ville que nous avons laissée hier est sous les eaux, au point que les routes sont coupées (on espère pour notre ami français qu’il a pu quand même sortir de la ville). Un jour de plus et … peut-être qu’on serait même restés coincés en Malaisie ! Je signale pour ceux qui auraient oublié qu’on a déjà évité les inondations à Buenos Aires et à Rio, à chaque fois de 15 jours, ajoutez à celà les inondations de Bangkok, (sans compter le tremblement de terre au Chili, en Nouvelle-Zélande, les éruptions volcaniques en Indonésie, et j’en oublie), alors prévoyez des perturbations sur Paris vers fin janvier … Donc, Krabi est sous la pluie, mais les îles aussi, et donc les plages. Quitte à passer des jours sous l’eau, autant rester dans une ville plutôt que sur une île, surtout qu’on a du wifi (hélas mauvais), et qu’il y a un cybercafé à la guesthouse … </p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.com/lh/photo/gYyP94SVTFDEL9gmqGsHZQ?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh3.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/TQttUeT2EeI/AAAAAAAALAM/9UaxWp0BObs/s400/IMG_1557.JPG" height="300" width="400" /></a></p>
<p>On a pris nos habitudes au marché de nuit, pour goûter des spécialités thaïlandaise : les currys, les riz sautés, les padthaïs … miam.</p>
<p>On a essayé un marché de jour (ça va tant qu’on ne passe pas à côté des rayons viande et poisson qui dégagent une odeur pestilentielle) : là, j’ai pointé un truc du doigt (qu’était-ce donc ?), la patronne du stand m’a dit “not for you” et m’a conseillé autre chose (du poulet je crois), très bon. François s’est obstiné dans son choix (rien d’autre ne l’intéressait), et a eu du poulet très épicé.</p>
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<p>Et sinon, c’est tout … vive internet quoi … On a fini par en avoir marre, et le temps commençait à s’arranger, alors nous sommes partis sur Koh Lanta. Après pas mal de recherches, on s’est décidé à aller au Niksgarden, tenu par un français (Nicolas), marié à une thaïe (Nang). On a pris le minibus depuis la guesthouse, qui devait nous accompagner devant notre hôtel. Un long trajet et 2 ferrys plus tard, nous arrivons enfin chez Nik, un avignonnais très sympa, qui aime sa petite vie tranquille sur sa plage.</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.com/lh/photo/ms0WV3XzR9yCz0GqCu46ug?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh3.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/TQtuxZdSFaI/AAAAAAAALDo/h3SAh-UfNMg/s400/IMG_1644.JPG" height="300" width="400" /></a></p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.com/lh/photo/GUZR1q4SQre-o-38YRN9KA?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh6.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/TQtu1VB92KI/AAAAAAAALDo/IcGveLWVJ98/s400/IMG_1645.JPG" height="300" width="400" /></a></p>
<p>Là, on devait rester 2-3 jours avant d’essayer d’autres îles, Ko Phi Phi, … Finalement, on est resté 8 jours. Pas qu’on ait été gâtés par le temps, loin de là (encore qu’on ne soit pas pris de gros orages), mais à ce moment-là on manquait de courage. Et finalement, la plage, le Wifi, Tv5Monde ont suffi à nous occuper pendant ces jours. Nous avons pris des habitudes : petit déjeuner pas trop tôt, goûter acheté au 7-eleven, bol de soupe avec des nouilles toujours au même endroit le soir. Bémol, la propreté de la plage (une bonne quantité de déchets jetés là) et les méduses. On s’est fait sauvagement attaquer le premier jour, un peu moins les autres jours. Ca gâche un peu quand même, surtout que d’après Nik, on n’a pas eu de chance, les méduses sont rarement là, et la plage n’est sale que quelques jours par an, après la mer remporte tout. Et puis, sur ma peau si fragile, j’ai eu des boutons à cause des méduses, alors que François rien, même pas par solidarité : il n’y a pas de justice. On n’a eu aucun des couchers de soleil pourtant réputés splendides : trop de nuages.</p>
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<p>Nous sommes quand même sortis de notre léthargie pour faire une sortie en bateau jusqu’à Ko Phi Phi, un classique. Et bien, on a été déçus. D’abord, parce qu’avec le temps nuageux, l’eau n’avait ni la belle couleur turquoise, ni la transparence qu’elle aurait dû avoir, ensuite parce que nous avons trouvé l’organisation moyenne. Des sorties en bateau, on commence à en avoir fait un certain nombre, et normalement le guide vous dit ce que vous allez voir, vous explique les noms, un peu de géologie : là, rien, ils ne nous ont pas adressé la parole.</p>
<p>D’abord, trajet jusqu’à Ko Phi Phi (1 heure) : tout le monde a failli être malade dans le bateau, c’était horrible. Ensuite, arrêt jusqu’à Ko Phi Phi pour faire du snorkeling : décevant. Il y avait en plus tellement de houle qu’on était à peine mieux dans l’eau. Là encore, les guides n’ont surveillé personne, et pourtant le courant était fort. Peu de poissons. Qui a dit blasé ?</p>
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<p>Ensuite, trajet jusqu’à la fameuse Maya Bay, célèbre pour avoir servi de décor au film “La Plage”, que tout le monde semble avoir vu sauf nous. Paraît-il qu’ils ont trafiqué les images pour que la baie paraisse fermée, on veut bien les croire. En attendant, si dans le film il s’agit d’une plage magnifique et déserte, dans la réalité c’est la plage “Rer aux heures de pointe un jour de grève”. Horrible. Des bateaux qui se garent, posent leurs passagers, repartent pour qu’un autre bateau se gare. Bref, insupportable.</p>
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<p>Ensuite, arrêt sur un motu, pour le repas. Le moment le plus sympa de la journée (surtout que le repas était bon).</p>
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<p>Nouveau trajet jusqu’à un nouveau coin pour snorkelling. Un peu mieux que le matin …</p>
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<p>Et enfin, on nous dépose sur Ko Phi Phi, pour qu’on visite le “village”. Pfff … aucun intérêt. On voulait aller jusqu’au point de vue, mais le guide est parti au pas de course, et on a vite abandonné.</p>
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<p>Après ça, le reste de la semaine s’est écoulé tranquillement. Rien fait, même pas le tour de l’île à scooter (après tous les ennuis qu’on a eu à se faire assurés le plus tôt possible …). On a sympathisé avec le chat de la maison, mais François a refusé de le laisser dormir dans la chambre. En tout cas, une bonne semaine bien tranquille, ça faisait longtemps.</p>
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<p>On se décide finalement à repartir à Krabi, dans l’objectif d’aller quand même à Railay, et puis sur Bangkok. Faire quelque chose, quoi. Nous avons réservé notre trajet pour Bangkok pour le lundi 15 novembre : trajet en minibus jusqu’à Surat Thani, puis train de nuit jusqu’à Bangkok.</p>
<p>En attendant, nous avons profité de le marché du week-end à Krabi. L’occasion de voir nos premiers étals d’insectes et … non, ça n’a pas été possible. Très bonne ambiance, en tout cas, et l’occasion de goûter un grand nombre de mets (mais pas d’insectes).</p>
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<p>Nous voulions aller à Railay vendredi, on a préféré faire la grasse mat, finalement samedi, on a préféré faire la grasse mat, et dimanche … non, on n’y est pas allé non plus. J’avais une grosse cloque verte entre 2 orteils, ça m’a réveillé la nuit parce que j’avais mal, et j’ai pensé “gangrène” voire “gangrène gazeuse”, allez savoir pourquoi (si, moi je sais pourquoi, parce que ça m’était déjà arrivé, et que mon médecin m’avait grondé parce que j’avais laissé traîner, et m’avait parlé de gangrène - et gazeuse, c’est juste parce que j’ai trop d’imagination), alors le dimanche matin on a été jusqu’à l’hôpital. J’ai eu droit à une consultation, à des médicaments et à un pansement fait par une infirmière pour .. 274 baths ! Oui, 7 euros et des centimes ! Dans ces conditions, on a décidé de ne pas faire de demande de remboursement à l’assurance.</p>
<p>Je ne vous raconte pas en détail l’attaque de l’immonde cafard dans notre chambre, le monstre faisait bien 7cm de long et était rayé. Oui ! Horrible ! Tout ça parce que j’avais laissé un peu de mangue sur le rebord d’une fourchette.</p>
<p>Avec tout ça, nous étions déjà lundi 15 novembre, le jour de notre trajet pour Bangkok. Nous sommes partis par le minibus de 10h, notre train étant prévu à 20h. Ca nous laissait pas mal de temps à la gare de Surat Thani (mais à faire quoi ?). Le minibus était à l’heure, et nous a conduit, non pas comme nous le pensions, à Surat Thani, mais à la gare routière pour touristes de Krabi : un simple hall, où il n’y a que les bus de la compagnie concernée. Le billet que nous avons acheté est un combiné bus + train. Les billets pour touristes quoi, mais à ce moment-là, nous nous doutions pas à quel point …</p>
<p>Le bus étant prévu pour 12h30, nous attendons patiemment, et pour m’occuper je relis le Routard. Nous avons choisi ce guide pour la Thaïlande pour changer un peu du Lonely, et pour essayer de croiser autres choses que des anglophones. Je ne pense pas qu’on réitère ce choix à l’avenir, car au final il contient moins de choses que le Lonely, et même que la version Shoestring, c’est pour dire. Bref, entre autre, je relis les passages sur la sécurité dans les transports : les trains ok, les bus il y a des vols, les bus VIP sont en fait des vieux bus inconfortables, et les bus touristiques les endroits où il y a le plus de vols. Ca correspond bien à ce qu’on nous a raconté, que les chauffeurs laissent grimper des gens dans les soutes, et que, le temps du trajet, ces gens ont largement le temps de fouiller les sacs. Bref, il faut faire gaffe.</p>
<p>12h30, pas de bus. 13h, il arrive enfin, plein. Mon stress dans ces cas-là, c’est de trouver une place assise, de préférence à côté de François. Nous avons notre technique (oui, 10 ans de parisianisme, ça forme) : je monte prendre des places avec nos 2 petits sacs à dos pendant que François gère les gros sacs. Et croyez-moi, ce n’est pas une sinécure (Note de François : c’est pas faux …).</p>
<p>Bref, nous nous levons, la femme qui gère ça (une thaïe désagréable, à croire qu’elle a du sang malais), nous hurle que ce n’est pas notre bus. Oui, mais il est où le nôtre ? Nous sommes une minorité à devoir attendre, pendant que le bus se vide, et que les autres personnes puissent monter (ils ne vont pas à Surat Thani, tout s’explique). Quand je vois la soute, assez haute pour qu’un homme puisse tenir à peu près debout, je me dis “tiens, c’est typiquement le genre de bus dans lequel il y a des vols”, mais je ne communique pas cette pensée à François, déjà passablement énervé.</p>
<p>Tout le monde monte donc dans le bus, à l’exception d’un petit groupe de 7-8 personnes dont nous faisons partie. Notre bus n’arrive toujours pas. Un des types de l’agence vient nous rassurer : il y aura un minibus pour nous. OK. Environ 12 secondes après qu’il nous a dit ça, la femme hystérique vient hurler : montez dans le bus ! Nous on s’étonne : on nous avait parlé de minibus, ça nous convient tout à fait. Non non, montez dans celui-là, il n’est pas plein. Genre, il devait rester pile 7 places. Assez furieux, nous prenons nos affaires, j’arrive à trouver 2 places, François à rentrer les sacs dans la soute in extremis : la fille derrière lui n’avait plus de place et a dû monter son sac à l’intérieur du bus.</p>
<p>Ensuite, on grignote nos chips (encore …), et je sommeille pour les 2 heures de trajet. 2 arrêts inopinés de notre bus n’éveilleront pas notre méfiance : le chauffeur s’arrête brutalement, ne fait rien et n’ouvre aucune porte, puis repart comme si de rien n’était. Peut-être un problème de truc qui fume ?</p>
<p>Bref, on arrive à Surat Thani, enfin presque : on nous fait descendre sur le bord de la route, et là un minibus vient finir le trajet. Tout ça pour finir dans un minibus, franchement …</p>
<p>Nous arrivons enfin à la gare de Surat Thani, ville présentée dans le Routard par la phrase sybilline : “évitez d’avoir à y dormir”, mais sans expliquer pourquoi. Nous déposons nos gros sacs à la consigne de la gare, et partons nous occuper les 6 prochaines heures : objectif, cybercafé (la meilleure façon de passer le temps quand il n’y a rien d’autre à faire). Nous finissons quand même par revenir à la gare pour découvrir que notre train a 2 heure de retard. QUOI ! au lieu d’arriver pas trop tôt demain matin, on va arriver en fin de matinée !</p>
<p>François, excédé, décide d’échanger nos billets pour le train de 20H30, soit plus tard que l’heure initiale du nôtre, mais qui arrive plus tôt et qui n’est, lui, pas décalé. OK, ça fait juste 500 baths de plus car il n’y a plus que des places avec clim, mais tant pis. Prévoyante, je sors ma seconde polaire.</p>
<p>Le train arrive, nous montons dedans, découvrons que nous ne sommes pas l’un sous l’autre. Ah oui, j’ai oublié de dire, nous expérimentons pour la première fois les trains couchettes thaïlandais, notre dernière expérience en la matière datant des trains indiens. Et bien, on ne nous a pas menti, les couchettes thaïs sont nettement mieux : des draps, un oreiller, une couverture, des rideaux pour isoler sa couchette. Malheureusement, François me dira que, sur la couchette du haut, les rideaux ne remontent pas jusqu’au plafond, alors il sera dérangé par la lumière. Je termine un billet du blog jusqu’à 23h, puis je me couche. La nuit … passe … Les trains sont peut-être confortables, mais ils tanguent beaucoup, alors j’ai toujours peur qu’on déraille. Le lendemain matin, nous nous levons tôt, décalqués, et nous arrivons enfin à Bangkok.</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.com/lh/photo/wD9idU79hxBMh6o3K5mKTA?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh3.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/TQtwWqMJ6cI/AAAAAAAALTo/sLb3DUT00d8/s400/IMG_1951.JPG" height="400" width="300" /></a></p>
<p>Sortant de la gare, nous décidons de faire fi des économies, et de prendre un taxi, pour arriver à l’auberge de jeunesse réservée près de Siam Square. Et bien, aucun taxi n’a accepté de nous prendre ! trop près !</p>
<p>Sans autre issue, nous décidons alors de prendre le métro. A l’entrée, il faut passer à travers un détecteur (de métaux ? d’explosif ?), et évidemment avec nos gros sacs, on sent qu’on ne va pas passer inaperçus ! Bilan, il a juste fouillé (à peine) nos petits sacs. Nous aurions pu faire passer n’importe quoi … Par contre, nickel le métro : super propre. Comme la gare de Hua Lampong est le terminus, et que les thaïs doivent être paranos, quand le métro arrive tout le monde descend, mais personne ne peut monter : il faut attendre que le service de sécurité ait vérifié l’intérieur des rames (pas de colis suspect) et ait donné son top.</p>
<p>Ensuite, 2 arrêts de métro, un changement pour prendre le skytrain (même principe qu’à Kuala Lumpur, c’est une autre ligne, de nouveaux billets à acheter, mais là le changement est bien indiqué), 2 arrêts plus tard, et on arrive enfin à l’auberge de jeunesse. Là, il est trop tôt pour prendre les lits, il faut revenir à 14h. En attendant, alors que tout est payé, ils ne veulent pas nous donner la carte magnétique qui permet d’entrer dans l’établissement, alors pas droit à une douche non plus. Et puis, ils ne veulent pas nous réserver un lit en bas, un en haut, c’est à nous d’arriver tôt pour choisir nos lits. En gros, ils ne gèrent pas l’intérieur des chambres.</p>
<p>Ca nous énerve assez, on trouve ça cher (mais propre), alors on décide direct d’aller chercher un autre hôtel. On prend le bus numéro 15 qui doit nous déposer près de Khao San Road (la rue à touristes), mais on sort trop tôt et on doit faire un bout de trajet à pied, en se trompant 2 fois de trajet. Un jeune étudiant nous indique le bon chemin. On finit par arriver à l’Erawan House, on trouve la chambre bien, avec salle de bains privative, aussi chère que 2 lits en auberge de jeunesse. Vendu, on réserve pour le lendemain, et après manger, on retourne à notre auberge de jeunesse, à temps pour avoir les 2 lits comme on voulait.</p>
<p>Ensuite, on commence à s’installer, ouvrir nos sacs car je dois refaire mon pansement (je suis sensée le faire 2 fois par jour, là il a plus de 24h). C’est à ce moment-là que François me dit “tiens, le contenu de mon sac n’est pas comme d’habitude, c’est toi qui as rangé le vanity ?”, “Euh non, c’est pas moi, mais ça veut dire qu’on t’a ouvert ton sac”. Et bien, oui, malgré les multiples avertissements, et une intuition de ma part, nous nous sommes faits avoir comme des voyageurs débutants. Bilan de l’opération : un couteau suisse, un cadenas (le meilleur), et une quarantaine d’euros que j’avais laissé dans mon sac. Oui, je sais, il ne faut pas, je m’en veux assez (et doublement en plus, parce que je l’avais senti).</p>
<p>Après ça, notre humeur étant passée de “fatiguée” à “carrément morose”, nous avons laissé tomber toute tentative de découvrir Bangkok, et avons traîné au MBK, un grand centre commercial pas très loin de l’auberge. Pour s’occuper, nous avons été au cinéma, voir “Due Date” (n’y allez pas, c’est pas terrible). La salle est glaciale (climatisée à 12°C), mais dans les salles VIP nous avons droit à une couverture ! J’adore ! </p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.com/lh/photo/ZQ4EcPlG0UxH43QI8QDwsw?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh6.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/TQtwZEhiJ-I/AAAAAAAALTo/yqZKAqb3z8I/s400/IMG_1955.JPG" height="400" width="300" /></a></p>
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<p>Après les bandes annonces et les publicités, l’hymne thaïlandais retentit, suivi d’une vidéo sur la vie du roi actuel (Rama IX) : il faut impérativement se lever pendant l’hommage, sous peine d’être accusé de crime de lèse-majesté. Impressionnant comme les souverains asiatiques excellent à tous les niveaux : après le sultan d’Indonésie qui excellait en photographie, cuisine, médecine, arts militaires, et j’en ai oublié, le roi semble être un photographe d’exception, un saxophoniste tout en étant un souverain adulé par ses sujets.</p>
<p>Après une nuit assez reposante, nous prenons le bus 15 en face de l’auberge, qui nous conduit quasiment en face de notre nouvel hôtel. Après le choix de la chambre, l’installation dans nos nouveaux locaux, et un bon moment passé à se reposer (merci Tv5Monde), nous sortons manger (je cède à François, nous allons au KFC), et ne ressortons de la chambre qu’en fin d’après-midi pour aller nous balader dans le quartier de Chinatown, recommandé par le routard. Pour cela, nous montons dans un ferry sur la Chao Praya, la fameuse rivière de Bankgok. Par la suite, nous apprendrons à connaître les drapeaux qui indiquent les différents types de ferrys (ils font tous le même trajet, mais ne s’arrêtent pas tous aux mêmes arrêts), et par chance montons dans un ferry blanc (11 bahts), celui qui s’arrête partout. Si la montée se passe bien (le bateau n’étant pas stabilisé contre le quai, il bouge de haut en bas et du quai vers le large, il faut savoir calculer son coup), nous descendons un arrêt trop tard, ayant été trop lents, car le bateau ne s’arrête que quelques secondes au quai. Alors, on reprend le bus en sens inverse, râlons quand on veut nous faire payer nos 11 baths, mais payons quand même, et sortons enfin sur le bon quai. Le trajet est en tout cas très agréable. Nous nous rendons compte que nous avons suivi les indications du routard, et qu’il ne fallait pas, car nous sommes descendus au milieu de Chinatown : au lieu de commencer par un bout et de suivre un sens, nous allons faire un aller-retour.</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.com/lh/photo/nAXfnKiObWdOVzOfQeZQRg?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh3.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/TQtwm1AUgXI/AAAAAAAALTo/Y3NBhH0ebNQ/s400/IMG_1965.JPG" height="300" width="400" /></a></p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.com/lh/photo/B9RgSP5OyiYachV6pDXTyA?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh5.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/TQtwsjcTwKI/AAAAAAAALTo/F1e05YNsW14/s400/IMG_1973.JPG" height="400" width="300" /></a></p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.com/lh/photo/8mJiYiJBU9K5gVh4y7pHDw?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh4.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/TQtwpoPuPNI/AAAAAAAALTo/Tdty-lpZ1CQ/s400/IMG_1970.JPG" height="300" width="400" /></a></p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.com/lh/photo/pvMdqLP7LfQmAxIZbVYB9w?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh3.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/TQtw0Ugip0I/AAAAAAAALTo/LxyBLTPCz4c/s400/IMG_1979.JPG" height="400" width="300" /></a></p>
<p>D’après le Routard, il faut surtout le voir quand la nuit tombe. Bon, comme le dernier bateau est à 19h, et qu’on est fatigués, on n’a pas trop envie de s’attarder, on fait quelques photos au pas de course, et on se dépêche vers l’arrêt du ferry. Nous arrivons quand même à avoir des photos de nuit, car nous nous sommes trompés d’arrêt (ça arrive à tout le monde de mal lire un plan). C’est là que nous découvrons le principe des différentes lignes de bateaux, car le ferry n’a pas marqué tous les arrêts, ne devait pas s’arrêter au nôtre (Phra Arthit), et nous a laissé l’arrêt d’avant sans nous faire payer (sympa). Ensuite, nous sommes montés dans un autre en vérifiant bien qu’il s’arrêtait au bon endroit, n’avons pas compris quand ils ont voulu nous faire payer 14 baths au lieu des 11. On a finalement cédé car tout le monde baragouinait qu’il fallait qu’on paye, et après on a compris le système des drapeaux : pas de drapeau, il s’arrête partout, 11 baths, drapeau orange, moins d’arrêt, 14 baths, et il y a encore 2 autres types de ferrys, mais moins fréquents.</p>
<p>Pour manger, nous découvrons l’effet Khao San Road : la rue à touristes avec des boutiques et des restos pour touristes (donc chers). Aucun intérêt (sauf que notre hôtel est bien, et il n’est pas vraiment sur Khao San Road, mais sur Soi Rambuttri, c’est à peine mieux).</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.com/lh/photo/GPESC5pWoOxlqQQ8J1uxjg?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh6.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/TQtw3P_2JbI/AAAAAAAALTo/lxjp-Lf8TCw/s400/IMG_1985.JPG" height="300" width="400" /></a></p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.com/lh/photo/0h1YJAFdZ2k2Hg5T9vR3XQ?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh5.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/TQtweJvF_JI/AAAAAAAALTo/lXChScNz7K0/s400/IMG_1957.JPG" height="400" width="300" /></a></p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.com/lh/photo/YXA1uexdiGD_sIRrf1UVIg?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh4.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/TQtw8lxGrII/AAAAAAAALTo/XqaBG5P0was/s400/IMG_1992.JPG" height="400" width="300" /></a></p>
<p>Le lendemain, nous sommes d’attaque pour une grosse journée : objectif, visiter le musée national, agrémenté de 3 routards dans le guide. On commence par se tromper de route, et un charmant monsieur, s’arrêtant sur son chemin, nous indique la bonne route. On n’a pas voulu le vexer, mais on se doutait que c’était la rue suivante. Ensuite, sympathiquement parce qu’il n’était pas obligé de nous prêter tant d’attention, il nous a dit que ce n’était pas la bonne heure pour visiter le musée national, car il était plein d’étudiants, et qu’il valait mieux y aller à 14h. Ah bon ? En attendant, nous devrions aller visiter 2 temples un peu plus loin dans la ville. Sentant venir le coup, mais n’ayant pas envie de discuter, nous disons “ah ? thank you !” en essayant de reprendre notre plan de ses mains. Lui, sentant croître notre intérêt, ajoute qu’il y a une super boutique pile à ce coin-là (et vas-y que je tague ton précieux plan). Nous disons “ah ? Thank you”, il va bien finir par se lasser et lâcher le plan. Toujours de bon conseil, il nous dit qu’il faut prendre un tuk-tuk, mais attention, par n’importe lesquels, ceux dont la plaque est jaune car ce sont les officiels, les autres sont des voleurs. AH ! Nous qui avions compris que TOUS les tuks-tuks de Bangkok étaient des voleurs (en particulier ceux qui tournent dans le quartier à touristes), nous voici tous penauds. Nous disons “ah ! Thank you very much !!”, récupérons notre plan tout tagué, rebroussons chemin avec force sourires et signes de la main, lorsqu’à ce moment-là très précis dans cette rue déserte et pas passante du tout arrive un tuk-tuk avec une plaque jaune ! Mais quel hasard ! Notre nouveau meilleur ami, n’écoutant que son grand coeur, manque de se jeter sous ses roues pour l’arrêter. Là, nous coupons court à la comédie : c’est gentil mais nous, nous allons au musée. Une autre fois peut-être … Sa mine déconfite nous a fait mal au coeur. Pas de chance monsieur, mais nous sommes rencardés sur les arnaques de Bangkok …</p>
<p>5 minutes plus tard, nous sommes au musée, payons l’entrée (chère), laissons le sac à la consigne car nous n’avons pas droit aux photos (mais François garde l’appareil dans la poche, hi hi hi, mais pour rien car il ne fera pas de photos) et commençons la visite du musée. Heureusement que nous n’avons pas écouté les conseils de notre bon ami, qui nous disait de revenir à 14h, car le musée ferme à 15, ça ne laisse pas assez de temps.</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.com/lh/photo/LFBI_ZMYeHU33UoheK02TA?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh6.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/TQtw_PEynfI/AAAAAAAALTo/v3gVXKTFZfg/s400/IMG_1995.JPG" height="300" width="400" /></a></p>
<p>Je résume rapidement : le musée est intéressant, mais sans plus, beaucoup de textes à lire, des collégiens thaïlandais qui avaient des devoirs pour l’école, beaucoup d’animations interactives qui ne fonctionnent pas. Ils auraient bien besoin de moderniser l’ensemble. A midi, nous avons déjeuné à la cantine du musée (d’après le Routard : “petit resto sympa”) : bilan, c’est pas bon.</p>
<p>Le lendemain matin, debouts à nouveau de bonne heure, pour visiter une des merveilles de Bangkok : le Wat Phra Kaeo et le Grand Palais. De bonne heure, c’est pour éviter le monde. On peut dire que c’est raté, on n’avait pas autant de monde dans un site historique depuis le Macchu Pichu ! En plus, dès l’entrée, ils avertissent que le Bouddha d’Emeraude n’est pas visible aujourd’hui, à cause d’une cérémonie. Ensuite, ils vous assomment avec un prix inattendu : l’équivalent d’une nuit d’hôtel.</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.com/lh/photo/bzYBKNHmP9GxpY7gE4OFiA?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh3.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/TQtxEPOv8-I/AAAAAAAALTo/179JEyaHy_U/s400/IMG_5742.JPG" height="267" width="400" /></a></p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.com/lh/photo/F049KuL1r9z20C0jxXVkxg?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh6.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/TQtxFWpBG-I/AAAAAAAALTo/jkqD18Kcrlc/s400/IMG_5746.JPG" height="400" width="267" /></a></p>
<p>Décidant d’être sérieux, et voulant apprendre le maximum de choses en vue des visites de temples suivantes, nous décidons de payer l’audioguide (tarif exhorbitant). Ceci nous impose de faire la visite en 2 heures maximum : au-delà, nous devrons payer une indemnité de retard pour l’audioguide, d’un tarif exhorbitant lui aussi.</p>
<p>Et bien, nous avons regretté ce choix : l’audioguide est très mal fait. Au lieu de donner des explications sur l’architecture, les légendes, etc, ils enterrent la moindre information utile sous une avalanche de détails sans intérêt, le tout en 25 (trrrèèès longs) passages : tel roi a construit tel bâtiment, ajouté telle annexe. On en a rapidement eu marre, mais consciencieuse, j’ai écouté quasiment jusqu’au bout.</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.com/lh/photo/f6wJmupsrKjVTsEKt7AEjA?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh4.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/TQtxLh4eksI/AAAAAAAALTo/yCFjc59DwUo/s400/IMG_5750.JPG" height="267" width="400" /></a></p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.com/lh/photo/NxD99eRGBLUXEQAUDrM49Q?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh4.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/TQtxNXzr9gI/AAAAAAAALTo/Q9ALkJ2_Jm0/s400/IMG_5753.JPG" height="267" width="400" /></a></p>
<p>Surprenant dans un temple bouddhiste, de nombreuses peintures et statues sont issues du Ramanakien, la version thaïe du Ramayana indien. Ce n’est pas un hasard si le roi Yodfa Chulalok a pris le nom de Rama, sans doute pour accréditer un statut semi-divin, et que la tradition a été suivie depuis par tous ses successeurs (jusqu’à Rama IX).</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.com/lh/photo/32wB-Fc98j3PtPtAR8A_PQ?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh4.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/TQtxQzdFN3I/AAAAAAAALTo/UrSvHhuKGrs/s400/IMG_5759.JPG" height="267" width="400" /></a></p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.com/lh/photo/1SO3MhOfxw8jVWU_wrBP3Q?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh4.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/TQtxrURHn4I/AAAAAAAALTo/E4n_7uey60Y/s400/IMG_5772.JPG" height="267" width="400" /></a></p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.com/lh/photo/TY7Reqo3nOy7nWL7SUUI7Q?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh3.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/TQtx13i43AI/AAAAAAAALTo/Wt5hwUfSDhQ/s400/IMG_5779.JPG" height="267" width="400" /></a></p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.com/lh/photo/_iH2MHnQDcI5RPazt--jfQ?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh6.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/TQtx_MH2UzI/AAAAAAAALTo/Rg6v0Z082Q0/s400/IMG_5785.JPG" height="400" width="267" /></a></p>
<p>Très doré, très coloré, des styles différents qui réussissent à éviter la cacophonie (chaque bâtiment étant extrême à lui seul), mais trop de monde (et un audioguide soporifique) : la visite aurait pu être plus réussie. Nous avons même poussé le vice à tenter de visiter le musée (inclus dans le prix), et on est ressorti au pas de course : pour s’intéresser aux anciennes sculptures en mauvaise état et recouvertes d’une épaisse couche de poussière dans un musée mal éclairé, il faut être plus fan que nous …</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.com/lh/photo/L1PBjyaAPIeGwm3W5kwQTQ?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh6.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/TQtxXPGybXI/AAAAAAAALTo/NMwDpMC522k/s400/IMG_5764.JPG" height="400" width="267" /></a></p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.com/lh/photo/JTJBixK3uWlK1g7TruRo1w?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh4.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/TQtxZjeaZ3I/AAAAAAAALTo/4yzFfxFQ38g/s400/IMG_5766.JPG" height="400" width="267" /></a></p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.com/lh/photo/vHkbKaepsrxM7qxGoTxvNw?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh6.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/TQtxdUdxvsI/AAAAAAAALTo/1x-j2roqhwI/s400/IMG_5768.JPG" height="400" width="267" /></a></p>
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<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.com/lh/photo/ecXHBOWIKlSHDNG17ls-mA?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh4.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/TQtyJK1Y_2I/AAAAAAAALTo/u7KY5awVeD0/s400/IMG_5794.JPG" height="400" width="267" /></a></p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.com/lh/photo/W_7TFThq1E9H6xAaPbMtsw?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh4.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/TQt36I-cr4I/AAAAAAAALWQ/mKR9HB1t_aI/s400/IMG_5825_v2.JPG" height="267" width="400" /></a></p>
<p>On le revisitera peut-être en février (car on repasse à coup sûr par Bangkok, d’où décolle notre avion pour Helsinki). On a réussi à rendre leur audioguide minable dans les temps, quel dommage qu’ils ne demandent pas notre avis.</p>
<p>A près tout ça, il nous restait encore du temps : direction le second immanquable de Bangkok, le Wat Pho. Après un petit tour sur la Chao Praya, nous sommes arrivés à l’entrée n°2 du temple. Cette fois, l’entrée n’est pas très chère, mais ils vendent la carte du lieu … Les bâtiments sont superbes, peu de touristes.</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.com/lh/photo/tFTnUDeLNV5Pyf800W8hhA?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh6.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/TQt0Ag1Q1NI/AAAAAAAALTo/p6tuPdwBqjU/s400/IMG_5848.JPG" height="400" width="267" /></a></p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.com/lh/photo/0sAUQpFlwdYcwz4gauGNgA?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh5.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/TQt0E98eJDI/AAAAAAAALTo/FkSwzNnHO3U/s400/IMG_5849.JPG" height="267" width="400" /></a></p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.com/lh/photo/g8Ag-gH5PyV2_YEAFwMmaw?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh5.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/TQt0NHRFU5I/AAAAAAAALTo/KqvmmID_WI4/s400/IMG_5881.JPG" height="400" width="267" /></a></p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.com/lh/photo/7_BeJfMKMYY43uvmyPVV1g?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh4.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/TQt0SmmCQFI/AAAAAAAALTo/fpgMViR9Vl0/s400/IMG_5902.JPG" height="400" width="267" /></a></p>
<p>A la suite de ça, n’écoutant que notre courage, nous sommes allés visiter le Wat Arun, en face du Wat Pho : ça tombe bien, un ferry fait l’aller-retour, pour 3 baths. Encore un temple superbe, mais à déconseiller aux personnes qui souffrent de vertige : l’escalier pour monter au second étage est périlleux !</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.com/lh/photo/qb9pzzKk_UUuSvyBTCB3Og?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh5.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/TQt0iRu0rbI/AAAAAAAALTo/z30uJa9VzII/s400/IMG_5924.JPG" height="400" width="267" /></a></p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.com/lh/photo/EtN17YKqhsa-EmFe4ZDZfQ?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh3.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/TQt0lPozLVI/AAAAAAAALTo/mPLG2Xw80GY/s400/IMG_5929.JPG" height="267" width="400" /></a></p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.com/lh/photo/03mgvqDCm6TYG3mkdlz3nQ?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh6.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/TQt0unCkfoI/AAAAAAAALTo/pXcqGWfhuaY/s400/IMG_5933.JPG" height="400" width="267" /></a></p>
<p>Le lendemain, samedi 20 novembre, nous avons décidé de faire une pause dans notre découverte de Bangkok, surtout en prévision du Loy Kratong … mais ceci est une autre histoire …</p>
<p>Je m’arrête là pour un billet très long. Il va falloir qu’on mettre les bouchées doubles pour rattraper notre mois de retard …</p>
<p>Bises à tous ceux qui ont lu ces mots, et à bientôt.</p>
<p>Eva et François</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.com/lh/photo/OmNK0ZGlprJBV_duL_j9cg?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh5.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/TQt25gPfzuI/AAAAAAAALTo/bCEth-A6bA0/s400/IMG_6457.JPG" height="267" width="400" /></a></p>
</div>Un Malaise passagerurn:md5:de1fcb3347602af2a22b6c7664d942dd2010-12-03T12:26:00+01:002010-12-03T12:28:47+01:00EvaAsieGeorgetownKuala LumpurMalaisieMelakaPersonne ne lit les tags <div id="entete-billet">
<span class="date">Samedi 30 Octobre</span>
<span class="heure">18h26</span>
<span class="meteo-soleil-averses">Bof</span>
<span class="humeur-pleurs">Bof</span>
</div>
<div id="contenu-billet">
<span class="lieu malaisie">Georgetown, dit aussi Penang</span>
<h3>Malaisie : du 22 octobre au 31 octobre</h3>
<p>Bonjour à nos chers lecteurs,</p>
<p>François vous a raconté notre étape singapourienne, je reprends la suite pour la Malaisie. Après pas mal d’heures de recherche sur Internet / Guitar Hero et Burnout Revenge (mais je me vengerai bientôt), nous nous sommes décidés à quitter Singapour pour faire un premier arrêt à Melaka, ville dont le quartier historique est inscrit au Patrimoine Mondial de l’Unesco.</p>
<p>A la station de bus de Singapour, nous avons choisi le bus le moins cher : pour 5 heures de bus, pas la peine d’avoir le top, ni la clim, … C’est sans compter sur les singapouriens : on a eu un bus super classe, beaucoup d’espace, avec, cerise sur le gâteau, un fauteuil massant ! Oui ! Massant ! Quel dommage que la sensation ne soit pas très agréable (et le bruit horrible), mais l’idée était bonne.</p>
<p>Un passage de frontières plus tard, nous voici autorisés à rester 90 jours en Malaisie. Nous arrivons beaucoup plus tard à la gare de bus de Melaka sous un soleil de plomb (qui ne durera pas) : nous savions que de cette gare il y a un bus qui conduit directement dans le centre, plus qu’à le trouver. Après avoir refusé différents taxis, retiré nos premiers ringgits au distributeur, dérangé les 2 officiers du tourisme qui flirtaient, attendu le bus au mauvais endroit sous les regards curieux, suivi un type louche jusqu’à un autre quai 30 mètres plus loin, s’être rendu compte que le type finalement pas si louche avait raison, monter dans le bon bus, se faire déposer au “Dutch Square” (oui, les européens sont passés par là), cheminer lentement et difficilement jusqu’à l’hôtel que nous avons réservé (le Jalan Jalan), nous pouvons enfin respirer de soulagement : nous sommes en Malaisie !</p>
<p>Quelques mots sur ce que nous imaginions du pays : pays en majorité musulman, 3 communautés (malaise, chinoise, indienne), très développé, Tours Petronas de Kuala Lumpur, Grand Prix de Formule 1. Encore une fois, il va falloir adapter ce que nous voyons à ce que nous pensions.</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.com/lh/photo/A2UGh3m65_6nVIoQlzl19w?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh3.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/TMLcCl8-udI/AAAAAAAAK1E/upbkl8KWcko/s400/IMG_1374.JPG" height="400" width="300" /></a></p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.com/lh/photo/XPOdAlz0HDmAMRNK-EeZZg?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh4.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/TMLcUQKwNkI/AAAAAAAAK1E/zq33sLJGYAg/s400/IMG_1391.JPG" height="400" width="300" /></a></p>
<p>Melaka est donc une charmante ville, dont le centre historique fait toute la fortune. S’il y a encore peu de touristes occidentaux, il y a par contre beaucoup de touristes singapouriens venus là pour manger. Dixit la gérante du Rucksack Inn quand nous lui avons dit que nous allions à Melaka : on y mange très bien pour vraiment pas cher, mais 2 jours c’est largement suffisant, car il n’y a rien à y faire, il faut aller à Kuala Lumpur on peut y faire du shopping. Ceci résume parfaitement le singapourien. Ils sont de ce fait nombreux à y passer le week-end, et c’est pourquoi nous avons pris la précaution de réserver notre dortoir pour les 2 nuits.</p>
<p>Après tout ça, on peut se demander ce qu’on a fait de notre après-midi, dans une ville dont le centre historique est classé à l’Unesco. Ben, pas grand-chose en réalité. Pendant que je termine un billet pour le blog, François part me chercher un cendol (sorte de glace, spécialité du coin, j’en avais entendu beaucoup de bien), et au passage trouver des boissons. Il est à ce moment-là confronté à la première conséquence du mot “musulman” dans “pays musulman”… Il me ramène une glace au lait de coco, avec une espèce de spaghettis verts vifs qui me rappelle certains desserts de chez Tang, des haricots rouges et une sauce au sirop de palme. Il profite ensuite du pc à disposition et construit des immeubles en bois pendant que je travaille d’arrache-pieds sur le billet. L’après-midi est tranquille, tant pis pour le quartier historique.</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.com/lh/photo/VOyYf_Zxn4wpsqalNmsYLA?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh5.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/TMLbUSyB4cI/AAAAAAAAK1E/w6982K2SQug/s400/IMG_1327.JPG" height="300" width="400" /></a></p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.com/lh/photo/ThB28U4N9RSmytNl3z4Wpw?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh3.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/TMLbV0nNV_I/AAAAAAAAK1E/YONV8DPSyuo/s400/IMG_1328.JPG" height="300" width="400" /></a></p>
<p>Beaucoup plus tard, nous nous décidons à sortir pour aller dîner, et nous dirigeons vers un autre point qui a fait la réputation de Melaka : le Night Market du week-end. Après avoir goûté différentes choses (une tornado potato, des dim sum), s’être attablés pour manger (comme à Singapour : laksa et soupe de nouilles, plutôt bons), nous profitons du karaoké géant (pas pour chanter, pour écouter des chanteurs pas si mauvais !) devant une Tiger (denrée rare en Malaisie, vendue à un prix extraordinairement cher). Pour l’instant, la Malaisie nous plaît beaucoup (avec un bémol pour le point précédent) !</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.com/lh/photo/9O1x55W5ABH3n8nH2s7a8A?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh6.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/TMLbXRf6fDI/AAAAAAAAK1E/maDEgoi2T80/s400/IMG_1330.JPG" height="400" width="300" /></a></p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.com/lh/photo/suADk_BcAW9nIFhTU0ijKg?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh5.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/TMLbZCy-61I/AAAAAAAAK1E/FJmj9mpHlUE/s400/IMG_1331.JPG" height="300" width="400" /></a></p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.com/lh/photo/Ix86Z7J2twNwlNjVlNLAhA?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh3.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/TMLbbqUCCvI/AAAAAAAAK1E/WMRf3-O3AZM/s400/IMG_1334.JPG" height="300" width="400" /></a></p>
<p>Le lendemain, nous décidons de visiter enfin cette ville, son quartier chinois bien conservé, son Stadthuys, l’église Saint-Paul…</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.com/lh/photo/r5B5Dmm5d09Nmdm7J9IyNA?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh4.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/TMLbpAgpOMI/AAAAAAAAK1E/hqzgZ9xqLIY/s400/IMG_1343.JPG" height="400" width="300" /></a></p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.com/lh/photo/GIQWfXqAejrPFxcJGK9b5A?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh5.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/TMLbsZARBxI/AAAAAAAAK1E/X_19cAiP8qI/s400/IMG_1347.JPG" height="400" width="300" /></a></p>
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<p>Et puis finalement, comme nous en avons assez de visiter, nous passons l’après-midi dans un mall, où nous avons failli sauver 2 adorables chatons d’un avenir sinistre : hélas, après avoir envisagé sous tous les angles possibles comment passer les frontières et les réceptions des hôtels sans se faire prendre, avec en outre la perspective de transporter en plus dans nos sacs des croquettes et de la litière, nous avons dû, la mort dans l’âme, nous résoudre à les abandonner à leur triste sort. Adieu Blake et Mortimer …</p>
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<p>Le lendemain, dimanche, nous nous levons pas trop tôt, avec comme objectifs pour la journée : déjeuner, sauter dans un bus à destination de Kuala Lumpur, y arriver pas trop tard et bien avant la nuit, et trouver un hôtel. </p>
<p>Objectif 1 : totalement réussi, petit restau qui n’a l’air de rien, avec un laksa délicieux et un cendol à tomber.</p>
<p>Objectif 2 : on a voulu demander au responsable de l’hôtel où reprendre le bus en direction de la gare, il n’a pas répondu à notre coup de sonnette, alors on est allé au petit bonheur la chance. Finalement, on a pris un taxi. Là, on va faire la queue devant les stands de bus pour KL : tous complets. Sueurs froides. Finalement, il reste des places pour un bus pourri, à 15h00. Plus que 2 heures à attendre … </p>
<p>Objectif 3 : nous arrivons vers 17h00, c’est raté pour ne surtout pas arriver tard. Surprise, la gare de bus n’est pas la bonne, nous devions arriver près de Chinatown, et ce n’est pas du tout le cas. Comme tous les passagers du bus descendent, on se dit que ce n’est pas une arnaque à touristes. Bien évidemment, les taxis nous sautent dessus, comme on déteste toujours autant, on fait mine de marcher, surtout qu’on a vu une station de métro juste avant la gare. On se demande quand même s’il n’y a pas un bus direct pour faire les changements de gares : on pose la question à un officier de police, qui nous indique le métro. Bon, c’est parti pour le métro … </p>
<p>Nouvel objectif 3.2 : se rendre dans le quartier qu’on a choisi (Chinatown donc). Nous traînons avec nos sacs jusqu’au métro, regardons le plan… Il n’y a qu’un changement, ça devrait aller. Nous achetons les billets au guichet, la guichetière nous donne 2 tickets en nous expliquant qu’il y aura un changement, ça on sait. Arrivés au fameux changement, nous découvrons ce que ça veut dire à KL : en fait, les 2 lignes sont totalement indépendantes, il faut tout remonter, repasser les portillons, trouver la seconde ligne qui n’est évidemment pas indiquée, repayer un billet, et monter (car ligne aérienne). Avec nos sacs, ça ne nous facilite pas la vie. Ceci nous donne quand même l’occasion d’apercevoir les Tours Petronas au loin, et de voir vraiment les différences entre malaisiens : alors que les femmes de la communauté musulmane sont toutes voilées, les femmes de la communauté chinoise sont habillées très librement et très court. Bref, je reviens à mon récit. On finit par arriver, vannés, à notre terminus. Plus qu’à trouver un hôtel … Si vous suivez bien, c’est d’ailleurs l’objectif 4. </p>
<p>Objectif 4 : j’avais noté plusieurs adresses sur Internet. Premier choix, le YWCA (Youth Women C? Association, équivalent féminin du YMCA, mais que peut bien vouloir dire le C ?). YMCA, YWCA, YHA : dans ma tête, ça se ressemble, c’est une auberge de jeunesse quoi ! Sur leur site internet, ils avaient indiqué qu’ils hébergeaient les filles et les couples mariés : ça casse un peu l’image olé-olé, mais c’est pas une mauvaise idée, ça veut dire qu’il ne devrait pas y avoir la bécasse de dortoir et son fidèle compagnon le hurleur bourré, faune mythique des auberges de jeunesse, ce qui promet des nuits calmes. Le problème est : on n’est pas vraiment mariés, on n’a ni le même nom ni alliance ni papier officiel, et je me vois mal expliquer à une malaisienne la subtilité et la modernité du PACS, mais on va tenter le coup quand même. On arrive donc au terminus, on observe le plan, il faut sortir, prendre à droite puis suivre le stade, ça n’a pas l’air d’être trop loin ni d’être trop difficile. On espère en tout cas, car la nuit tombe, et le temps est très menaçant. On sort, on prend à droite, on se retrouve à un carrefour de rues qui ne ressemblent pas vraiment à ce qu’il y a sur le plan, surtout parce que la petite rue qu’on doit prendre est en réalité une large rue qui monte beaucoup et qui paraît longue, mais longue … et là on hésite. Avant de grimper avec nos sacs (et une petite pensée pour nos 2 mignons petits chats qui ne nous accompagnent pas), nous voulons être sûrs qu’il s’agisse bien de la bonne rue, histoire d’éviter de faire le trajet pour rien. Les 2 touristes que nous arrêtons dans la rue ne nous aident pas, on décide donc de suivre ce que nous dit la logique et on monte. Difficilement, durement, et surtout sans être sûrs d’être sur la bonne voie. Sans compter que, même si nous trouvons l’hôtel, nous ne sommes pas sûrs qu’il va rester des chambres libres ni qu’ils vont nous accepter … Au bout de 100 mètres, une pluie fine commence à tomber alors que la nuit tombe de plus en plus rapidement. Là, on touche le fond… Bref, après un long moment de désespoir, nous nous acharnons et finalement nous sommes récompensés de nos efforts : nous trouvons le YWCA. On y rentre à peu près 2 secondes après que la grosse averse a commencé, la dame de la réception à une chambre libre, à un prix raisonnable (je crois qu’on aurait accepté même un prix déraisonnable), accepte même si “nous sommes mariés mais que nous ne pouvons pas le prouver” (petit mensonge …), nous fait visiter la chambre, un peu vieillotte, mais correcte, et on signe pour 2 nuits. Pas question de refaire ça le lendemain. Là, on allume le ventilateur, et on se jette d’épuisement sur le lit. On a voté : c’est la pire arrivée que l’on ait faite dans une ville.</p>
<p>Ce n’est qu’après nous être installés que nous avons compris où nous étions vraiment. Le C de YWCA ne veut pas dire “Cool” mais “Christian”. Ca n’est pas là que vous allez trouver une motarde, une policière ou une indienne en train de danser avec leurs copines. Non, vous aurez plutôt des tableaux élégants et édificateurs au mur…</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.com/lh/photo/2IvcnVMXHe-DXpd4JhzcbA?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh4.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/TPixc8F8mdI/AAAAAAAAK1I/atWXX1iecjk/s400/IMG_1400.JPG" height="400" width="300" /></a></p>
<p>Une pension de jeunes filles quoi … Comme à notre habitude, la tenancière aura vite son petit surnom : Marie-Thérèse.</p>
<p>Après tout ça, nous nous sommes décidés à aller dîner à Chinatown, pas très loin de la pension. On craque pour un petit resto de rue : diverses brochettes que l’on trempe dans un bouillon brûlant placé au centre de la table (une fondue quoi) ou d’autres cuites au barbecue (mais pas par nous). On a un peu de mal avec les instructions et on ne sait pas combien de temps il faut laisser cuire : c’est un peu compliqué, pas extra, par contre les brochettes au barbecue sont délicieuses. La découverte du soir : l’aubergine cuite au barbecue c’est terrible. Puis nous rentrons sagement nous coucher au pensionnat, assez tôt au cas où il y ait un couvre-feu …</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.com/lh/photo/VhQeimJYehgLyDQoS1YSlg?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh3.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/TPixfhhgnrI/AAAAAAAAK1I/RQ3wgkvx6Ug/s400/IMG_1402.JPG" height="300" width="400" /></a></p>
<p>Le lendemain, à l’attaque (mais pas trop tôt), Kuala Lumpur nous attend. Nous réfrénons notre envie de monter tout de suite aux Tours Petronas, suivons les conseils de Dorothée et Arnaud (oui, les fameux et désormais célèbres sur ce blog), et allons à la galerie commerciale “Mid Valley”, pour déjeuner de sushis au “Sushi Zenmaï”. Nous trouvons au passage la gare de bus où nous aurions dû arriver hier, Puduraya : on se demande comment tous les bus longue distance pouvaient arriver à ce qui ressemble à un gros arrêt de bus, pas étonnant qu’ils aient changé. Surprise, on trouve aussi la navette rapide permettant de faire le lien entre les 2 gares, évidemment qu’il y en avait une !!! A la station de métro toute proche, quand on demande comment aller au Mid Valley, le guichetier nous conseille de prendre un bus dehors, avec un geste de la main signifiant “il y en a pleins, je ne peux pas vous indiquer un numéro”. On ressort, demandons à un type, qui nous indique une direction et un numéro de bus, puis un peu plus loin à un autre, qui nous confirme la direction et nous donne 2 ou 3 autres numéros de bus. On finit par poser la même question à un chauffeur au volant de son bus, il nous répond que ça tombe bien, il y va. Bon, c’est parti.</p>
<p>Une petite demi-heure plus tard, nous arrivons à un grand complexe un peu vieillot, Mid Valley. On comprend mieux pourquoi les singapouriens viennent faire des emplettes ici. Nous essayons d’abord de trouver le restaurant, ce n’est qu’après de longues recherches et après avoir arpenté le 3ème étage dans tous les sens que nous nous rendons compte que nous ne sommes pas dans le bon bâtiment. On ne peut pas être bons à tous les coups …</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.com/lh/photo/OoSOAk5kYZPyxIE7qQU4sA?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh5.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/TPixqrBeVdI/AAAAAAAAK1I/QBVNhVwQLLw/s400/IMG_1407.JPG" height="400" width="300" /></a></p>
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<p>Petit message personnel à l’attention de nos amis globe-trotteurs : je dois reconnaître qu’après 3 semaines au Japon en 2008, et ayant gardé un souvenir émerveillé d’un <a href="http://japon2008.free.fr/index.php/2008/04/23/121-manege-a-sushi" target="_blank">restaurant</a> de <a href="http://japon2008.free.fr/index.php/2008/04/25/138-sushi-de-petits-poissons" target="_blank">sushi</a> à plateau tournant de Tokyo (snif), nous sommes devenus difficiles, alors nous avons été un peu déçus … Si vous allez au Japon un jour, il faudra qu’on vous donne l’adresse, mais attention, après, ça gâche tous les sushis qu’on mange à Paris.</p>
<p>Après le repas, et avoir tourné plusieurs fois dans la galerie, nous nous sommes fait plaisir et avons été au cinéma, voir “Mange, Prie, Aime”, en anglais sous-titré malaisien. N’y allez pas, c’est tout pourri : le premier quart du film elle pleure sur sa pauvre vie de new-yorkaise riche mais trop malheureuse, ensuite elle va à Rome soit-disant pour manger et apprendre l’italien mais en fait elle ne fait qu’aligner les clichés sur les italiens et parler anglais la bouche pleine (c’est répugnant), ensuite elle va en Inde pour faire de la méditation mais c’est trop dur, enfin elle va à Bali chez un pseudo-gourou pour faire des photocopies et tomber sur Javier Bardem, et puis elle rentre chez elle. Oh pardon j’ai raconté la fin. On est sortis déçus et en colère de s’être faits avoir par la bande-annonce.</p>
<p>Suite à ça, nous avons quand même décidé de faire quelque chose de touristique, et nous sommes montés à la Sky Tower de KL, nommée Menara Kuala Lumpur, et d’y attendre la tombée de la nuit. Le temps ne s’y prête pas vraiment, très nuageux : nous avons à peine entreaperçu le soleil depuis plusieurs semaines (depuis Singapour en fait).</p>
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<p>Belle vue sur les fameuses Tours Petronas. Bien sûr, tout le monde a eu la même idée que nous.</p>
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<p>Ils vendent un ticket combiné avec 2 autres attractions au pied de la tour : un zoo tout pourri et une simulation de Formule 1 très ennuyeuse (en plus, j’ai perdu la course après avoir fini plusieurs fois dans le décor, grrr, alors que François a trouvé ça trop facile).</p>
<p>Suite à ça, nous nous sommes dit “nous ne sommes pas loin des Tours, et si nous allions les voir de plus près ?”. Un long chemin plus tard, la nuit étant tombée totalement, nous avons pu prendre le fameux cliché au pied des tours. Enfin, presque, je n’ai pas réussi à prendre une bonne photo de François (c’est que monsieur est exigeant !). En tout cas, les tours sont vraiment superbes (qui a dit qu’il n’y a que ça de bien à KL ?).</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.com/lh/photo/jWjP1SOBG0OG8Avnqssvjw?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh5.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/TPiyUe4vdmI/AAAAAAAAK1I/FXAmbjiZg3k/s400/IMG_5652.JPG" height="267" width="400" /></a></p>
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<p>Nous avons même poussé la curiosité à entrer à l’intérieur (un centre de shopping chic).</p>
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<p>Nous avons laissé tomber l’idée d’y manger ou d’aller manger dans le Triangle Doré, car nous étions fatigués, nous avons alors attrapé le métro et nous sommes rentrés chez Marie-Thérèse. Au sujet du métro, inutile de demander un plan du métro au guichet, ils n’en font pas. La ville a l’ambition de la modernité mais ne met pas forcément tous les moyens en oeuvre, et la différence est flagrante après quelques jours passés à Singapour.</p>
<p>Le lendemain, nous allons visiter le quartier de Little India (…), puis, après avoir mangé un biryani qui arrache dans un resto indien qui nous a rappellé l’Inde (surtout quand on a essayé d’entrer par l’entrée de service où sont stockées les poubelles et failli traverser les cuisines - surtout ne pas y penser en mangeant), nous continuons dans la veine indienne et nous rendons aux “Batu Caves”, temples hindous réputés. Pour cela, il n’y a qu’un bus à prendre, mais le trajet est long … comme d’habitude, le numéro du bus dans lequel on monte n’est pas celui que l’on nous a indiqué, mais il s’y arrête. Le chauffeur nous dépose sur le bord de la nationale, et nous devons ensuite traverser le parc et grimper 250 marches au milieu des singes pour accéder aux caves elles-mêmes. Alors que nous montions les marches, un hurlement soudain nous fit nous retourner : un singe venait de voler la sucette d’un gamin qui l’a trop mal pris et s’est mis à hurler, alors que ses parents étaient morts de rire (ce qui n’arrangeait rien à l’affaire) (ça nous a faire rire aussi, surtout l’air indigné du gamin).</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.com/lh/photo/3kMDIaiuTIp-vhfLZ5KZzg?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh6.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/TPiy0TUI8YI/AAAAAAAAK1I/ov2DNMFJIH8/s400/IMG_5694.JPG" height="267" width="400" /></a></p>
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<p>Une fois difficilement arrivée en haut, j’ai laissé François pénétrer à l’intérieur de la cave, et me suis contentée de regarder les vendeurs de photos de serpent. 2 pauvres (et énormes) serpents étaient posés sur une table et essayaient de fuir à la première occasion mais se faisaient rattraper sans cesse, ça m’a fait de la peine. Du coup, on a refusé de prendre la photo (et puis, j’ai déjà une photo avec un serpent, gratuite celle-ci).</p>
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<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.com/lh/photo/qTQQd1gsbALIsbfmB9K3mA?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh5.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/TPizzkna7MI/AAAAAAAAK1I/40R8ap4LN-0/s400/IMG_5727.JPG" height="400" width="267" /></a></p>
<p>Après tout ça, nous en avions soupé de Kuala Lumpur, alors on a zappé la visite du centre historique, de la place Merdeka, etc. On peut dire qu’on a tout vu d’en haut et en bus. Comme nous en avions aussi marre de la Malaisie, pays dans lequel nous ne nous sentions pas tellement à l’aise, nous avons décidé de passer le plus rapidement possible en Thaïlande. Voilà pourquoi nous avons acheté des billets de bus direction Georgetown (alias Penang), au nord du pays et proche de la frontière thaïlandaise.</p>
<p>Le lendemain matin, mercredi 27 octobre, nous avons pris la navette direction la gare routière (qui dépose pile à l’entrée de la gare, à se demander comment ils ont pu ne pas nous l’indiquer la dernière fois …). Dès la sortie de la navette, les rabatteurs vous tombent dessus pour essayer de vous vendre des billets de bus. Les autres passagers s’éclipsent, tout heureux que les rabatteurs aient 2 touristes sous la main. Oh, messieurs les rabatteurs, nous sommes vraiment vraiment désolés, mais nous avons déjà nos billets ! Par contre, comme on a 2 heures d’avance, on voudrait échanger pour un bus plus tôt, mais ça on peut le faire sans vous. Les rabatteurs méfiants nous suivent jusqu’au comptoir de la compagnie de bus, au cas où nous leur aurions menti et voudrions acheter un billet sans passer par leur service. C’est peine perdue, le guichetier refuse de faire l’échange, tout en jetant un regard de connivence au rabatteur derrière nous. Sa réponse ne nous satisfait pas vraiment, mais a-t-on vraiment le choix ?</p>
<p>2 heures après, nous sommes devant la bonne passerelle, attendant que l’on nous indique le bus. Les bus paraissent propres et neufs, à l’exception de quelques uns qui ont fait leur temps et d’un qui est vraiment tout pourri. Devinez lequel on a eu ?</p>
<p>5 heures de route plus tard, nous voici arrêtés dans une gare routière inconnue. La ville de Georgetown étant sur une île (Pulau Penang), nous pensions qu’il nous faudrait prendre le ferry, qui par chance s’arrête dans le port près du centre historique. Pas du tout, maintenant les bus passent sur un pont (mes infos ne sont pas toujours très récentes), et dans une gare routière à 30 km de Georgetown. Là, guidés par les chauffeurs (de taxi) nous nous dirigeons vers un centre d’informations qui est en fait un centre de taxis. Ils nous tendent une liste de prix, a priori fixes, vers le centre de Georgetown. N’ayant pas envie de nous battre pour 40 Rm, nous demandons “Love Lane” à un chauffeur, forcément il connaît (c’est la rue des guesthouses), c’est à Chinatown (pour changer) et nous nous faisons déposer dans un cybercafé à l’entrée de la rue.</p>
<p>J’interromps ma narration passionnante pour un peu de culture. Pourquoi avoir choisi Georgetown ? Encore à cause de l’Unesco ! Cette ville est inscrite au patrimoine, comme Melaka visitée précédemment. En outre, c’est une étape pratique pour entrer en Thaïlande. Nous serons par la suite surpris par le nombre d’étrangers présents : un centre historique inscrit à l’Unesco n’attire pas forcément une clientèle jeune d’auberges de jeunesse, pensions-nous, il va donc être facile de trouver une chambre dans une guesthouse, en particulier une que l’on nous a chaudement recommandée ! Et bien, raté, car la proximité avec la Thaïlande et la présence d’un consulat thaïlandais dans la ville a pour conséquence que de nombreux voyageurs viennent ici obtenir la prolongation de leur visa. Quand on sait que le visa obtenu par voie terrestre est valable 15 jours, et 30 par avion, on comprend mieux la présence d’autant de monde. Et donc, suivant la loi de l’offre et de la demande, tout un réseau d’agences de voyage a fleuri pour proposer des services de visa, un transport vers les îles Langawi toutes proches, ainsi que vers les destinations phares de la Thaïlande. Nous, nous sommes venus là prioritairement pour le centre inscrit à l’Unesco. Mais bon, tant qu’à faire, on va faire le visa, si on peut avoir un mois plutôt que 15 jours ce serait cool.</p>
<p>Je referme ma parenthèse : j’attends au cybercafé pendant que François va nous chercher une chambre d’hôtel. La première guesthouse que l’on nous a chaudement recommandée est complète : mauvaise surprise. Sur leurs conseils, il va dans celle qui est juste la porte à côté, et qui a une chambre libre, un peu plus chère que celle de Marie-Thérèse mais encore dans nos prix. On prend.</p>
<p>Celui qui s’imagine retrouver un Melaka 2 va être surpris : Georgetown est beaucoup plus grande que Melaka. On va passer des heures à marcher dans la ville, arpentant les différentes rues.</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.com/lh/photo/gLh39-pGTqNrkHWQAxSy1w?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh4.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/TPi0rvINhMI/AAAAAAAAK1M/APCs7sYD1FU/s400/IMG_1437.JPG" height="400" width="300" /></a></p>
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<p>Pour nous débarrasser de l’administratif, nous prenons directement les renseignements pour le visa : on peut soit donner nos passeports à la réception de notre hôtel avant 10h, et ils s’en chargent pour 20 Rm par personne, soit y aller nous-mêmes avant 11h30, mais là il faut prendre le bus et marcher 15 minutes ou prendre le taxi (15 Rm). Bon, on décide d’y aller nous-mêmes, mais pas trop tôt, car on veut dormir (au moins jusqu’à l’extrême limite pour ne pas rater le petit dej).</p>
<p>Le lendemain de notre arrivée, jeudi donc, nous nous levons paresseusement, savourons notre petit déjeuner, et puis à 10h05, on se dit “finalement, on ne va pas faire l’économie de 3 sous, advienne que pourra”. La réception nous confirme qu’on a encore le temps de faire notre demande, mais qu’il faut absolument se presser et le faire aujourd’hui : ainsi on pourra le récupérer le soir-même ou au pire demain vendredi, alors que si on le donne vendredi on ne pourra pas récupérer notre passeport avant lundi. Lundi ???!!! mais on veut partir dès que possible nous !!!</p>
<p>Bref, on se presse, le réceptionnaire nous emmène à l’hôtel d’à côté qui se charge de faire les visas. Tiens, ça on ne nous l’avait pas dit. Là, il nous fait remplir les papiers, et nous annonce le prix : 30 Rm. Ah mais non, on nous avait dit 20. Mécontents tous les 3, nous décidons de partir sur le champ à l’ambassade faire notre visa nous-mêmes. On saute dans un taxi, qui très obligeamment nous demande si nous avons les photocopies de nos passeports et les photos d’identité. Les photos oui, les photocopies non. Il nous arrête alors pour nous permettre de faire la photocopie, et on file jusqu’au consulat (en vrai, très loin du centre, pas du tout accessible à pied).</p>
<p>Là, on dépose les dossiers après plusieurs minutes d’attente, et bonne surprise, on n’a rien à payer. Rendez-vous est donné pour venir chercher nos passeports l’après-midi même à 15h30, seconde bonne surprise. Par contre, il est 11h30, ça nous laisse 4h d’attente, et on ne va pas rentrer jusqu’à Chinatown. Alors, on se balade dans le quartier très résidentiel (avec des propriétés superbes, des barrières et des gardes), on trouve la rue commerçante et même un centre commercial, on repère l’emplacement de l’arrêt de bus permettant de revenir à Chinatown, et on tue le temps. 15h45, nous récupérons nos visas, qui sont, troisième bonne surprise, valables 60 jours ! Nous apprendrons par la suite que, suite à la baisse du tourisme en Thaïlande (les événements de l’an dernier + la crise sans doute), les autorités ont changé la politique des visas : ils donnent maintenant des visas de 2 mois gratuitement, alors qu’avant c’était 1 mois payant. Et bien, c’est une bonne nouvelle pour nous.</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.com/lh/photo/K5oyQBu50k2VCveW_FlV5g?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh4.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/TPi0vboWfNI/AAAAAAAAK1M/KSUA41iVgNI/s400/IMG_1449.JPG" height="300" width="400" /></a></p>
<p>Après ça, on reprend le bus, le reste de la journée s’écoulant tranquillement. Le soir, nous suivons les indications de l’hôtel pour aller dîner au Night Market, où il n’y a que l’embarras du choix question cuisine. Nous regoûtons à la cuisine thaïlandaise. Je profite pour ma part d’être dans un pays estampillé “moderne” pour prendre des jus de citron (pas juste le jus du citron, comme un jus de fruit mais avec du citron), ce qui veut dire eau et glaçons dont la provenance est inconnue. Tout va bien. François reste fidèle à la Tiger. Le tout avec une bonne ambiance et même un orchestre.</p>
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<p>Le lendemain, vendredi, on fait un peu de tourisme (parce que sinon, ça sert à rien d’être dans une ville classée, si vous avez bien suivi). On visite différents temples bouddhistes de Chinatown, qui au final se ressemblent beaucoup : des dragons partout, des piliers sculptés, des toits richement décorés, une cour intérieure carrée, des offrandes diverses, l’odeur et la fumée de l’encens étant omniprésentes. </p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.com/lh/photo/uL8SbyO3z3ZPXt150Q89hA?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh3.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/TPi0x5Q_82I/AAAAAAAAK1M/Tk4gL9Qld64/s400/IMG_1453.JPG" height="300" width="400" /></a></p>
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<p>Ensuite, on va visiter la maison de Cheong Fatt Tze (alias “Cheong Fatt Tze Mansion”, ou encore la Maison Bleue ou Blue Mansion) : la maison qu’un riche chinois, dit le Rockfeller chinois, s’est fait construire en 1890, très bien restaurée depuis, et qui a servi de décor entre autre au film “Indochine”. Vraiment très impressionnante (malheureusement les photos sont interdites, alors vous n’en verrez rien d’autre que l’extérieur, ou alors en consultant <a href="http://en.wikipedia.org/wiki/Cheong_Fatt_Tze_Mansion" target="_blank">la page Wikipedia</a>), c’est paraît-il un chef d’oeuvre de Feng Shui. Nous sommes arrivés juste à temps pour la visite guidée, on a appris plein de choses sur la façon de construire les maisons chinoises. Par exemple, si les invités entraient par la porte principale (ouverte pour les grandes occasions), ils devaient franchir un perron haut d’une dizaine de centimètres, et ainsi par réflexe baisser la tête, ce qui est un hommage au maître de maison, lequel les attendait installé de l’autre côté de la cour intérieure, son côté étant surélevé de quelques centimètres pour qu’il reste ainsi au-dessus d’eux. Et bien, on a retrouve exactement la même chose dans les temples chinois, les bouddhas sont sur le côté surélevé de la cour carrée. Les chinois étant très portés sur la numérologie, les nombres utilisés signifient tous quelque chose, que ce soit le nombre de marches des escaliers, le nombre de fenêtres, etc. Même le fait que la maison soit située au numéro 14 (un des chiffres porte-malheur pour les chinois) a été tourné en avantage pour attirer la fortune. On ne se souvient plus vraiment des détails, mais rien n’a été laissé au hasard : les maître Feng Shui, inspectant le bâtiment, n’ont rien trouvé à redire quant à sa construction. Ce qui nous a le plus marqué, avec François, c’est qu’une cour intérieure dans une maison, c’est trop classe, et qu’on en aura une quand on aura une maison. Les chinois seront d’accord avec nous, plus la cour intérieure est grande, plus la richesse du propriétaire l’est : les chinois les plus pauvres rêvent d’une cour intérieure, même très réduite.</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.com/lh/photo/oVTSSy0-TxYXL3ROH3hxnQ?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh4.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/TPi1DhU5QNI/AAAAAAAAK1M/A6F98DGJMyU/s400/IMG_1473.JPG" height="400" width="300" /></a></p>
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<p>Après tout çà, comme il était midi, nous nous sommes dits “tiens, il est midi, si nous allions manger au Night Market !”, rien ne vous choque dans cette phrase ? Bref, on a dû se rendre à l’évidence, et trouver un boui-boui pas terrible où on a mangé un laksa (très différent de celui du sud du pays, pas de lait de coco, mais beaucoup de menthe, et on croit que c’était au boeuf). </p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.com/lh/photo/f1-3vGO-xCYkoQsaI1hmDA?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh5.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/TPi1iOjgjrI/AAAAAAAAK1M/vDad3I47Ytc/s400/IMG_1514.JPG" height="300" width="400" /></a></p>
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<p>Après tout ça, on s’est baladé jusqu’au fleuve, sous une chaleur terrible (mais sans soleil), et revenant sur nos pas pour rentrer à l’hôtel, nous avons visité le Kuan Yin Teng, un des plus vieux temples chinois. A la différence des temples que nous avions visités jusqu’à présent, celui-ci bruisse de monde. A l’entrée du temple, un marchand d’oiseaux vendait des sortes de moineaux (ma connaissance s’arrête là) que les gens achetaient pour, après une petite prière et après les avoir secoués de haut en bas, les relâcher ! Ca change ! Le vendeur nous a expliqué que ça portait chance.</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.com/lh/photo/6N3LOVkhi_lSdZock7Gp_A?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh4.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/TPi1PdW-uiI/AAAAAAAAK1M/Nrwo5amychQ/s400/IMG_1484.JPG" height="300" width="400" /></a></p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.com/lh/photo/U1d0Le5p8eBHEzUKakq8wg?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh6.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/TPi1Q0sionI/AAAAAAAAK1M/7TgAh06Smg4/s400/IMG_1487.JPG" height="300" width="400" /></a></p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.com/lh/photo/szzsd37cdnGEFWHLrxLjAA?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh3.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/TPi1bLpKwyI/AAAAAAAAK1M/7L3UtBBusUM/s400/IMG_1499.JPG" height="300" width="400" /></a></p>
<p>Rentrant le soir, nous avons décidé de nous renseigner sur les transports à destination de la Thaïlande : objectif, se faire quelques jours de farniente au soleil dans les célèbres îles d’Andaman, en commençant par l’île de Koh Lanta. Ca tombe bien, tous les voyagistes le proposent, et au même prix, alors on s’adresse à la grande agence de voyage sur notre chemin. Et bien, là, quelle n’est pas notre surprise d’apprendre qu’ils ne le font plus, car la frontière avec la Thaïlande est fermée. QUOI !!!! MAIS ON NE VEUT PAS RESTER EN MALAISIE !!!! ET POURQUOI ??? POUR COMBIEN DE TEMPS ??? Ils ne savent pas exactement, mais ils pensent que c’est parce que les chauffeurs roulent sans permis (!!!!!), que le gouvernement les avaient avertis, et qu’ils n’en ont pas tenu compte, alors le gouvernement a fermé les frontières. Quel gouvernement, quels chauffeurs, on ne sait pas, en tout cas c’est tout frais. En fait, il y a quand même un poste frontière ouvert, celui avec HatYai, ils ne savent pas combien de temps il va rester ouvert. Et on ne sait même pas où c’est HatYai !</p>
<p>Ne paniquant pas (après tout nous pouvons toujours prendre un avion), nous partons prendre des renseignements à notre hôtel. Celui-ci nous dit qu’effectivement, ils ne peuvent pas nous emmener à Koh Lanta, mais que la frontière avec HatYai est la seule ouverte. Je vois bien que c’est vraiment récent, car sur la page des tarifs que j’avais consultée le matin-même, une feuille blanche masque désormais toutes les propositions, à l’exception d’HatYai (qui a dû prendre 10 RM depuis ce matin …). D’après notre hôtel, c’est parce que les chauffeurs malaisiens gagnaient trop d’argent au détriment des thaïlandais (à faire tout le trajet jusqu’aux îles), alors la Thaïlande s’est énervée et a fermé la frontière. Je suis sûre que si on avait essayé une troisième agence on aurait encore eu une explication différente.</p>
<p>Bon, on se décide, on réserve 2 places pour le minibus du lundi matin, en espérant que d’ici lundi ils ne ferment pas notre unique porte de sortie (et qu’on situera la ville sur une carte). Dans le même temps, on réserve une troisième nuit dans notre hôtel vraiment bien (plus le choix), et malheureusement nous devons changer de chambre et nous déplacer en dortoir (de 2, ça va encore).</p>
<p>Après ça, on occupe le dimanche comme on peut : on se balade au Komtar (le mall dont ils sont super fiers, il n’y a pas de quoi), on écoute les conseils de notre hôtel pour goûter un laksa et surtout un curry mee à tomber (des nouilles dans une sauce au lait de coco et au curry), et puis on rattrape encore du retard sur le blog. Le soir, on profite du fait que des AAA (australiennes / américaine / anglaises, j’ai trouvé ça sur un <a href="http://www.voyageautourdelaterre.com/" target="_blank">blog</a>, c’est bien dit et ça illustre bien ce dont il est question) décident de se faire une soirée filles dans la salle commune en mettant un DVD avec George Clooney (In the Air). Heureusement, après les premiers soupirs et autres remarques déterminantes pour l’intrigue (“he’s so cute …”), elles se sont tues et nous ont laissés apprécier le film. Par contre, c’est drôle, hein, mettre un dvd dans le lecteur et appuyer sur lecture, elles savent faire, mais après sortir le dvd du lecteur et le remettre dans sa boîte, ça non. Ou alors, elles pensaient qu’on n’avait rien compris et qu’on voulait le revoir ?</p>
<p>J’arrête ma narration là pour cette fois. Comme vous pouvez le constater, nous n’avons fait qu’un passage éclair en Malaisie. Il y a quelque chose d’indéfinissable qui fait que l’on n’a pas accroché. Kuala Lumpur, en particulier, reste un mauvais souvenir, peut-être parce que l’on attendait trop de cette ville : une sorte de modernité qui va de pair avec l’image des Tours Petronas. En outre, les malais peuvent être souriants (c’est rare, et c’est quand ils ont quelque chose à vendre), mais généralement nous n’avons eu aucune interaction avec eux : la caissière qui ne dit pas bonjour, qui ne nous regarde pas, qui scanne nos achats toujours sans un regard, qui ne nous donne même pas le montant puisqu’on n’a qu’à le lire nous-mêmes, qui ne nous dira ni merci ni au revoir, et ne nous jettera pas un regard jusqu’à ce qu’on sorte, est peut-être un cas extrême, mais est symptômatique de ce que l’on a ressenti dans le pays. Et qu’on ne vienne pas nous dire que c’est parce qu’elle ne parle pas anglais : d’abord parce qu’elle pouvait nous parler dans sa langue, et aussi et surtout parce que les malaisiens ont clairement un bon niveau d’anglais, sans compter qu’un regard et un sourire aurait suffi. En plus, et là on cherche encore des explications, il y a manifestement un problème d’acné dans le pays : l’ensemble de la population a des cicatrices énormes sur tout le visage, quand ce n’est pas des boutons affreux, seule la femme plâtrée de fond de teint paraît ne pas être touchée. La faute à l’alimentation peut-être ? On voulait fuir avant d’être touchés sérieusement (les premiers boutons commençaient à apparaître) (et le chocolat n’est pas en cause, j’ai arrêté). Oui, je sais, c’est pas un argument pour condamner un pays aussi abruptement :-).</p>
<p>Rendez-vous (très) (ha ha ha) prochainement pour la suite de nos aventures.</p>
<p><em>Eva et François vont-ils pouvoir fuir la Malaisie avant que la porte de sortie ne se referme ? Leurs lecteurs, en proie à une angoisse insoutenable, arriveront-ils à passer la barre des 10 commentaires ? La Marmotte sortira-t-elle de son hibernation avant le retour du printemps ? Nos héros échapperont-ils à l’acné menaçante qui risque de ruiner leur vie à tout jamais ? Mais c’est où HatYai ?</em></p>
<p>A très bientôt</p>
<p>Eva et François</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.com/lh/photo/m0sB-7xTaaL3VITf-_n2zA?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh5.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/TPi1UiOqtoI/AAAAAAAAK1M/f083Cf70V9g/s400/IMG_1490.JPG" height="300" width="400" /></a></p>
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