Loin, loin, loin ... le blog d'un Tour du Monde - Tag - BrésilLe blog d'un tour du monde, par Eva & François.2021-03-30T14:35:02+02:00Eva Checlair & François Weidmannurn:md5:856c28d6cba0570650618df1025540abDotclearLe retour de la nature hostileurn:md5:7dcca6cc027eeaf49de9d71143358ba32010-05-27T06:17:00+02:002010-06-06T01:28:17+02:00EvaBrésilAmazonieBrésilManaus <div id="entete-billet">
<span class="date">Dimanche 22 Mai</span>
<span class="heure">01h17</span>
<span class="meteo-eclaircies">Chaud et humide</span>
<span class="humeur-bonne">Déconnecté</span>
</div>
<div id="contenu-billet">
<span class="lieu bresil">Sao Paulo</span>
<p>Bonjour,</p>
<p>Plus de 10 jours depuis le dernier billet ! Bon, on a des circonstances atténuantes …</p>
<p>Dans notre dernier billet, nous étions de retour à Belèm après une étape dans le Marahanao, et nous avions 5 jours avant le prochain avion, direction Manaus. Pour occuper ces 5 jours voulions aller à l’Ile de Marajo, à quelques heures en bateau de Belèm.</p>
<p>Ayant abandonné toute idée de tenir notre budget au Brésil (merci à la chute de l’euro qui nous a fait perdre près de 400 euros), nous avons quitté l’auberge de jeunesse dans laquelle nous étions pour l’hôtel juste en face, plus cher mais tellement plus confortable ! Bonne connexion internet (filaire) en plus, pour nous gâter, après tant de temps sans.</p>
<p>Nous devions y passer 2 nuits, avant de prendre le ferry du jeudi matin pour l’île de Marajo. Et puis finalement, l’idée de rebouger les sacs, de reprendre un ferry, puis un bus, pour voir des buffles (et des moustiques) et des plages (boueuses) nous a paru moins séduisante que de passer 5 jours tranquilles à Belèm, avec une bonne chambre, internet et CNN, surtout qu’on avait pleins de chose à préparer pour Manaus et Lima. Et puis, il y a pleins de choses à faire à Belèm, que nous n’avons pas pu faire lors de notre premier passage.</p>
<p>Résultat : on a réussi à se forcer à sortir pour visiter la Mangal das Garças, juste avant la pluie. Intéressant, mais sans plus.</p>
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<p>On a trouvé notre routine : le buffet du midi et le resto qui paye pas de mine le soir, avec un jour un extra à l’Estaçao des Docks.</p>
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<p>Et puis, internet, CNN, toutes les chaînes proposant des programmes en anglais, et TV Globo !</p>
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<p>Bref, nous sommes repartis lundi 17 pour Manaus, avec des contacts pour un trek dans la jungle, et pas mal de recherches sur le sujet. Manaus est une ville au plus profond de la jungle amazonienne, sur les rives du Rio Negro, quelques km avant sa rencontre avec le Rio Solimoes, l’ensemble des 2 fleuves formant par la suite l’Amazone. La ville est accessible par voie fluviale (c’est le plus grand port d’Amazonie), et par voie aérienne (il y a bien une route, la transamazonienne, mais elle est limitée).</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/lAvojN1yYrnoTRbU6R7ntg?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh3.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S_cAScFyrPI/AAAAAAAAFew/dQbZFo67Idk/s400/IMG_1720.JPG" /></a></p>
<p>Beaucoup de gens arrivent à Manaus par bateau, depuis Belèm ou Iquitos au Pérou, suivant un voyage épique. Ce n’est donc pas ce que nous avons fait, nous sommes partis en avion. La vue du fleuve Amazone depuis l’avion (ou quelque soit son nom au moment où on le survole, d’ailleurs on pense qu’il s’agissait de l’Amazone) vaut la dépense. On voit aussi très bien les ravages faits sur la rive du fleuve, où il n’y a plus de forêt, mais des rectangles de champs.</p>
<p>Nous avions lu les avertissements partout, que ce soit dans les guides ou sur internet : le marché du trek dans la jungle est très juteux, et des gens vous abordent dès l’aéroport pour essayer de vous vendre des tours, à vos risques et périls (quoi de plus tentant qu’un tour dans la forêt avec un guide qui ne s’y connaît pas ?), et il ne faut pas héler de taxi (certains enlèvent et dépouillent les touristes). Conscients d’être une proie (je ne parle pas des araignées), sitôt arrivés à Manaus, on se précipite à l’Office du Tourisme de l’aéroport, afin de se renseigner si l’hôtel que nous avions choisi avait des chambres libres (oui - et on a eu une réduction sans rien demander, 69 au lieu de 90 réals), quels sont les taxis (ils sont noirs), et si la compagnie choisie pour le trek dans la jungle était certifiée (c’est le cas - bon elle était dans le Lonely, mais elle a peut-être perdu sa certification entre temps). Un type essaie de nous aborder à l’aéroport, mais nous étions suffisamment avertis, et nous l’avons scrupuleusement ignoré. On monte dans un taxi (noir), le type de l’aéroport a eu le temps de capter que nous étions français et notre chauffeur lui a donné le nom de notre hôtel (tous complices). On arrive finalement à l’hôtel après beaucoup de trajet, mais sans être dépouillés (ouf). Un type nous aborde en français pour nous proposer un tour, François comprend que c’est un complice de celui de l’aéroport, nous l’ignorons de même, mais ça ne le vexe pas, il s’installe dans le hall de l’hôtel pour nous attendre. On monte dans notre chambre, elle est … pas terrible, mais tout le monde est formel : les hôtels à Manaus sont trop chers pour la qualité offerte. Enfin, elle a le cable, avec TV5 Monde, ce qui nous permettra de regarder “Des racines et des ailes” et même “Escapades gourmandes” (il est fan).</p>
<p>Bon, c’est juste pour une nuit, car nous sommes décidés à partir dans la jungle dès demain. On hésitait entre un tour de 3 jours - 4 nuits ou 2 jours - 3 nuits, car on voulait quand même passer une petite journée à Manaus. On sort de l’hôtel pour aller chez Gero Amazon Turs (l’agence avec qui j’avais pris contact), surprise, notre ami insistant est toujours là. Bon, heureusement, il ne nous suit pas trop longtemps. On a le temps de décliner 2 autres propositions (en 30m) avant d’arriver à l’agence. Quelques négociations plus tard, nous réservons notre trek pour 2 jours avec une option pour le 3ème, on peut payer la note plus tard. Comme il s’agit de notre première expérience dans la jungle, on a choisi la formule classique touriste, et si ça nous plaît on reviendra plus tard. On rentre à l’hôtel, et là, la phrase “We’ve already booked” fonctionne mieux que tout autre subterfuge pour décourager les pseudo-guides insistants.</p>
<p>On a le temps dans la soirée de voir le Théâtre de Manaus, dont les alentours sont le seul endroit réputé sûr de la ville. Ca tombe bien, on est à côté. Puis on prépare nos affaires, décidés à voyager léger (on nous garde nos bagages).</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/v3xxuM-WWR9hy3RgHgehsQ?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh3.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S_cKPjU5rFI/AAAAAAAAFew/Tusr0LbgxVM/s400/IMG_1979.JPG" /></a></p>
<p>Le lendemain, nous sommes prêts, et attendons le bus à 8h précises. Il sera en retard. Le minibus s’arrête pour chercher des gens, ce qui fera que notre groupe sera de 8 au total. Ca va, c’est pas trop. 2 canadiens, 2 américains, 1 brésilienne (qui ne parle que brésilien, en couple avec un des américains), et 1 chinois parfaitement bilingue, on sera les 2 seuls à ramer en anglais.</p>
<p>Le trajet jusqu’au lodge est assez long : un peu de bus pour nous accompagner au port, un bateau pour traverser les fleuves, un tour en voiture sur la transaméricaine et finalement un tour sur un autre bateau pour aller jusqu’au lodge, le tout dure 4 heures.</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/9kSg4OUnrwukWXFKZyYKXg?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh5.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S_cbRJrZA9I/AAAAAAAAFew/64hYweYZTns/s400/IMG_1759.JPG" /></a></p>
<p>Le petit tour en voiture nous présente un peu la ville : il a un grand programme de rénovation entamé pour la Coupe du Monde, dont certains match auront lieu à Manaus.</p>
<p>Le premier bateau s’arrête pour ce qui doit être un grand moment, la Rencontre des fleuves. Les 2 fleuves, le Rio Negro et le Rio Solimoes, n’ont pas la même densité, température, composition, vitesse, … et lorsqu’ils se rencontrent, ne se mélangent pas immédiatement, et coulent côte à côte pendant plusieurs kilomètres. Ceci donne 2 eaux de couleur différente, dans laquelle on peut mettre sa main. Je l’ai fait, alors que je ne sais pas ce qui traîne dans ce fleuve, et que je suis persuadée de la présence d’espèces dangereuses prêtes à mordre/infecter/manger/détruire par pure méchanceté (rayer la mention inutile) ma pauvre main. Ce voyage sera l’occasion de me confronter à mes plus grandes peurs. Bon, pour en revenir à la Rencontre des Fleuves, le type de l’agence nous avait promis un grand moment, limite transcendant, et euh …. voilà quoi. C’est de l’eau (plutôt beurk) dont une partie est beigeâtre et l’autre est noirâtre.</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/c06mHgI1SKcLqd9Gd9arbg?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh6.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S_cbAftpb4I/AAAAAAAAFew/5PLhnLG-Yu0/s400/IMG_1744.JPG" /></a></p>
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<p>On arrive enfin au second port, on fait des courses dans une petite boutique, on continue sur une route goudronnée (mais totalement inondée à la fin de la saison des pluies, soit dans un mois), et on arrive au second bateau (une barque fragile à mes yeux).</p>
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<p>Puis au lodge, à 12h, on choisit nos lits, et on va manger. On s’est décidés pour le dortoir, pour économiser.</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/Y1GlRgWYm95rPyXTLwzq9Q?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh3.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S_cbdhPllWI/AAAAAAAAFew/WHuaJBg6sGE/s400/IMG_1773.JPG" /></a></p>
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<p>Première activité : tour en canoë pour découvrir la région et la faune, si possible voir des dauphins roses et nager avec eux. Là, on commence ce qui va être notre activité pendant les prochains jours, essayer de voir des animaux. Extrait de conversation typique : (G=guide, T=touristes américains ou canadiens extasiés, E=Eva, F=François qui jongle avec les objectifs, le doigt sur le déclencheur de l’appareil). <br>
- G: “regardez là-haut, un singe !” <br>
- T: “où cà ?” <br>
- G: “derrière l’arbre, en haut !” <br>
- T: “Mais quel arbre ?” <br>
- G: “cet arbre-là !”<br>
- E: “??? tu vois quelque chose toi ?” <br>
- F: “non et toi ?” <br>
- E: “rien” <br>
- F: “ah si ça bouge là ! ah non.”<br>
- E: “mais de quel arbre il parle ? il y a pleins, on est entouré d’arbres.”<br>
- F: “aucune idée” <br>
- E: “j’ai mal à la nuque” <br>
- F: “bon on va dire qu’on a vu le singe” <br>
- E: “non, je veux voir un singe” <br>
- F: “clic clic” (prend des photos au hasard pour jouer à “Où est le singe” plus tard) <br>
- T: “oh my god A MONKEY, it’s awsome !!!!!!!!!!!!!!!” <br>
- E: “AAHHH arrêtez de bouger le bateau tangue on va tous tomber dans cette eau noire répugnante et mourir !!!” (juste un petit cri en vrai) <br>
- F: “LA !” <br>
- E: “où ? mais quel arbre ? j’vois rien” <br>
- F: “ù$^ù d’autofocus qui fait le point sur autre chose” <br>
- E: “mais quel arbre ? j’vois rien”<br>
- F: “LA ! cet arbre.”
<br>- E: “… … … en même temps, c’est pas grave, des singes, il y en a pleins au zoo.”
<br>- T: “snif, a monkey, the best day in my life for ever OH MY GOD A SECOND MONKEY”.
<br>- E: “quoi ? la minuscule tâche noire qui bouge derrière des feuilles tout en haut de l’arbre à 50m de hauteur ? MAIS ARRETEZ DE BOUGER JE VOUS DIS QU’ON VA TOUS MOURIR”
<br>- F: “clic clic. Relativise, on ne va pas tomber à l’eau, ils connaissent leur boulot. clic clic clic. £%µ*ù$ d’autofocus.”.
</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/Wlk5Oi4hopE1U2ABpy7F1w?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh6.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S_ccZcvt27I/AAAAAAAAFew/a34ALVBLjDw/s400/IMG_0703.JPG" /></a></p>
<p>En vrai, on a vu des singes (de loin), quelques oiseaux, des dauphins (de très loin, ceux-là ne sont pas joueurs), et surtout un paresseux. Pour la découverte du paresseux, voir le dialogue plus haut en remplaçant singe par paresseux. Mais là, il y a eu du changement. Comme notre guide voulait absolument nous montrer où était le paresseux, il est monté à l’arbre, et a taquiné le paresseux (en fait une maman paresseux avec un bébé paresseux accroché paresseusement). Je ne voyais rien, il était pile poil derrière des feuilles. Du coup, le paresseux, en essayant de fuir, est tombé de 30m directement dans l’eau. Tout le monde était inquiet, heureusement elle s’est mise à nager. Là, notre second guide s’est précipité pour l’attraper (ça avait l’air facile, encore fallait-il vouloir mettre une phalange dans cette eau), et on a pu profiter de près d’un paresseux mouillé (animal au regard très sympathique).</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/F_U47hgCZSkf5aVEjKhFew?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh3.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S_ccHmCh8yI/AAAAAAAAFew/5nX9UAMf9co/s400/IMG_1788.JPG" /></a></p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/e9mMpb1nqUJjb44_mRLsDA?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh3.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S_ccNKgfx7I/AAAAAAAAFew/dTK5p2AC12c/s400/IMG_1803.JPG" /></a></p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/rCzQF9GJWIPf3LS29A1SMQ?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh4.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S_ccOkNWmeI/AAAAAAAAFew/-aNQzXP61Ec/s400/IMG_0682.JPG" /></a></p>
<p>Après, le guide nous a expliqué que leur seul prédateur étant les aigles, leur technique de défense consiste à se laisser tomber puis à nager, en fait le paresseux et son bébé ne courrait aucun risque. En attendant, je me suis méfiée trop tard de la tombée du soir et ai récolté mes premières piqûres des moustiques (rappel : nous sommes dans une zone infestée de paludisme de type 2 et 3, le 3ème étant mortel, profitez de cette chronique qui sera peut-être mon testament).</p>
<p>Sur ce moment plein d’émotion, on a pu rentrer au lodge, se préparer pour le repas et notre première nuit dans la jungle. A 18h, il fait nuit noir, et on a pu voir le coucher de soleil sur l’eau. Vraiment superbe. A 19h, on mange. A 20h, on sort pour le moment palpitant : la découverte des caïmans, tout proche du lodge. Anti moustique de rigueur, pour la première fois le guide vérifie l’équilibre du bateau et nous place (quand je vous disais qu’il y a un risque). Il faut dire qu’un groupe de touristes qui tombent dans une eau infestée de caïmans de 3m, ça peut leur poser quelques problèmes.
</p>
<p>Là, on est sensé regarder attentivement pendant qu’il éclaire les flots à la lampe torche pour voir les yeux des crocodiles. Pour ne pas changer, on n’a rien vu. Rapidement, il voit la queue d’un petit caïman crocodile à la surface de l’eau, plonge la main et attrape la bête avec dextérité, et nous montre fièrement sa proie : environ 1m, l’air blasé, et les machoires solidement bloquées.</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/8IDHmnt-MmCa9wVed5qP7w?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh5.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S_cchB6pRII/AAAAAAAAFew/jbexauKcDN4/s400/IMG_1811.JPG" /></a></p>
<p>Il nous fait l’étude du caïmain, et nous montre ses dents. A cet âge-là, il n’est pas mortel pour l’homme, sauf le risque d’infections, car il mange toutes sortes de choses venimeuses (mygales, grenouilles) et ses dents sont bien imprégnées. Il nous montre aussi sa cicatrice causée par un caïman de 3m, alors qu’il cherchait des crocodiles avec les gens du National Geographic. J’ai refusé la photo avec le caïman, pas par peur, mais il était hors de question que je bouge dans la barque, trop dangereux.</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/TNrtYeSl4y8Jk5H4qQBwUw?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh6.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S_ccinqYYbI/AAAAAAAAFew/Sku77rRi48w/s400/IMG_1814.JPG" /></a></p>
<p>Il devait être pressé de se coucher, car on rentre dans la foulée. A 21h on se couche (après avoir essayé de suivre une conversation américano-américaine) sous la moustiquaire (trouée). Du coup, il est tôt, et on a un peu de mal à s’endormir, car la nature c’est très bruyant, un peu comme si on tentait de dormir dans un buisson rempli de grillons et de batraciens.</p>
<p>Bon, on dort quand même bien, jusqu’au matin 6h45, car il fait bien jour. Effarée, je me rends compte que j’ai dormi sous la moustiquaire avec un moustique, qui avait bien piqué quelqu’un (sans doute moi).</p>
<p>Après le petit déj, on commence l’activité du second jour : la balade dans la jungle, en suivant un sentier de randonnée qui démarre derrière le lodge. Suivant les conseils donnés à l’hôpital où nous avons fait nos vaccins, j’ai mis un tee-shirt avec des manches longues (surtout parce que je déteste être touchée par des feuilles, on ne sait jamais ce qu’elles cachent), et de l’anti-moustique sur le peu de peau nue, et François va plus loin puisqu’il décide de garder sa parka.</p>
<p>Au bout de quelques minutes de marche, on voit une peau de serpent : d’après le guide, une vipère mortelle. Bon à savoir : si vous êtes mordu par un serpent, il faut tuer le serpent et l’emporter avec vous afin qu’il puisse être identifié. Si le médecin ne sait pas ce qui vous a piqué, il ne peut pas vous donner l’antidote correspondant, et il n’y a plus rien à faire pour vous (à mon avis, il fait quand même des essais, ça m’étonnerait qu’il vous tape sur l’épaule en disant “ça c”est ballot”, sauf à tomber sur <a href="http://www.labandepasdessinee.com/bpd/325-le-docteur-johnson-a-des-nouvelles">le docteur Johnson</a>). Notre guide s’est déjà fait mordre, il a sué du sang, ils ont mis 8h à le rapatrier à l’hôpital de Manaus, où il est resté une semaine.</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/pfW7aXclKAKHO57P1fmuyA?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh3.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S_ccqy_ALWI/AAAAAAAAFew/wpYVIC1z3TM/s400/IMG_1824.JPG" /></a></p>
<p>On continue notre progression, on commence à avoir chaud, les moustiques nous tournent autour. Ah ah, avec mes manches longues, je vous ai bien eus ! Hein François ! Comment ça tu perds des litres d’eau par seconde ? ah c’est sûr qu’avec ta parka tu as chaud …</p>
<p>Pendant ce temps, nos 2 guides nous expliquent des choses pas du tout en simultané et de façon totalement désorganisée, il va falloir se décider à en suivre un.</p>
<p>L’un deux fait sortir une araignée. La méthode : trouver un trou dans le sol, en taquiner le fond avec une petite branche (50 cm environ), et voir si une araignée répond. Si oui, continuer jusqu’à ce qu’elle sorte se défendre, lui bloquer l’entrée de son trou à l’aide de sa machette. Je présume qu’il faut se tenir prêt au cas où, pour fuir, elle file vers le pauvre groupe de touristes, surtout vers la petite apeurée qui est prête à hurler. Une fois qu’ils ont pris la photo (“A SPIDER ! AMAZING !”), la laisser retourner dans son trou, et expliquer en quoi elle aurait pu vous tuer. Bon, en réalité, celle-ci n’était pas mortelle, elle fait juste très mal.</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/K17tFFern7MT-3Ku6zcXHw?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh6.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S_ccwcGlqoI/AAAAAAAAFew/I3QTpiFRJEg/s400/IMG_0746.JPG" /></a></p>
<p>Plus tard, il a fait sortir une vraie mygale (tarentule), et là, il l’a laissée mordre dans la brindille avant de l’attraper sur les côtés. Il a la technique.</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/VC6MjOMKhOC7w3sVmos7Zg?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh6.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S_cdA04LyMI/AAAAAAAAFew/6F1dJuMdB_8/s400/IMG_1843.JPG" /></a></p>
<p>Durant la ballade, on aura aussi droit à la grenouille, qu’il attrape aisément, une non-venimeuse, à l’arbre creux, qui servait aux autochtones à communiquer avant les portables, à l’arbre qu’il faut couper pour avoir de l’eau (je l’ai goutée, fraîche avec un petit goût d’eau de coco, pas mauvais, suis incapable de me rappeler de l’arbre), de l’arbre dont les glands sont facilement habités par une larve mangeable (un américain et le canadien ont gouté, aucune chance que je teste ça), l’arbre dont les feuilles contiennent de la quinine (c’est très très amer), à celui dont l’écorce sent bon, etc. On n’a pas vu beaucoup d’animaux, et la toute première partie du dialogue (“En haut de cet arbre !” “Mais quel arbre ? on est dans une forêt !!!!!!”) commence à nous porter sur les nerfs.</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/WXMZ18UqPKXSdMobk8p5hQ?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh6.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S_cc-zDrSbI/AAAAAAAAFew/qT81EHUc95g/s400/IMG_1839.JPG" /></a></p>
<p>A un moment de la ballade, je me suis rendue compte que certains des moustiques qui se posaient sur mon tee-shirt arrivaient à piquer au travers !!!!! Toutes mes précautions pour rien !!! Et François, alias l’Homme-Eau ? Il était capable de faire couler des gouttes d’eau par sa manche, était bien protégé et s’est fait piquer sur la joue.</p>
<p>Après ça, retour (il paraît que j’ai failli marcher sur une petite mygale), long et difficile (c’est à ce moment-là que François s’est retourné vers moi et me dit : “on ne reste pas 4 jours, j’en ai marre” Moi : “vivement qu’on retrouve du macadam”), puis douche aux moustiques, repos, repas, attente (sieste dans la chaleur de la chambre, car rien d’autre à faire), et départ vers l’activité de l’après-midi : la pêche aux piranhas. L’inconvénient des tours organisés, c’est ce genre d’activité … </p>
<p>Donc, on repart en canoé vers les zones de pêches, en essayant au passage de voir des animaux. Moi, je n’essaie quasiment plus, je préfère surveiller attentivement les plantes ou les arbres pour voir quelle bestiole abominable va me sauter dessus (une blatte YYEEEEUURKKK une araignée AAAAAAAAAAAAHHHHHHHH), ou le niveau d’eau au fond du canoé, faut bien que quelqu’un s’en préoccupe. On réussit quand même à voir 2 sortes de singes tout en haut dans les arbres.</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/HhqTaNPkJ-rtbFXJFCpb2A?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh6.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S_cdJYUR0zI/AAAAAAAAFew/3jyXbKJgeNo/s400/IMG_1851.JPG" /></a></p>
<p>Bon, je vous le fais court : pour pêcher un piranha, il faut mettre un bout de viande qui pue au bout d’un hameçon artisanal (mais non rouillé), jeter la ligne dans l’eau en essayant d’avoir quelque chose, et en tentant d’oublier que chaque fois que quelqu’un jette sa ligne dans l’eau le bateau tangue dangereusement.</p>
<p>Le guide se lance, rien, l’après-midi va être longue. Au bout de plusieurs minutes, enfin, un piranha mord. Là, il nous fait la démonstration du piranaha, enfin, surtout de ses dents (menaçantes). Il approche une feuille, et le poisson a immédiatement le réflexe de mordre, ce qui coupe la feuille instantanément : mieux vaut ne pas mettre le doigt. Ensuite, il nous donne la phrase du jour : un piranha, il faut le mordre avant qu’il ne vous morde. Sur ce, il mord le poisson au-dessus des yeux, très fort, ce qui doit écraser son cerveau, ou quelque chose dans le genre, et le poisson meurt sur le coup, les yeux écarquillés. BEURK.</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/RBkQXjFttaAK985k_3Y8Aw?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh4.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S_cdSaGHrOI/AAAAAAAAFew/ln9tPhqnDes/s400/IMG_1863.JPG" /></a></p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/JIPOI1mif3Hop5RB8_ajWw?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh4.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S_cdTz2BFXI/AAAAAAAAFew/X_MxxJNk2Rk/s400/IMG_1864.JPG" /></a></p>
<p>A notre tour de pêcher : je ne compte pas une seconde toucher la viande et l’enfoncer sur l’hameçon, dois-je ? ah non, le guide le fait pour nous, ouf. On lance la ligne, on attend, rien. On relève, il n’y a bien rien. Sauf la brésilienne (très douée), qui pêche 2 poissons de suite, mieux que le guide. J’essaie de relever la ligne, elle ne veut pas. Aurais-je réussi ??? ah non, raté, je l’ai bloquée dans les racines. François aussi le fera un peu plus tard (mais je crois bien qu’on sera les seuls).</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/-ezciTlwzxTn89mt0_6KRA?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh5.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S_cdQt9v5JI/AAAAAAAAFew/Wjl-AxTCa_s/s400/IMG_1866.JPG" /></a></p>
<p>Comme rien ne mord, on change d’endroit. Les autres commencent à prendre des poissons. Je sens quelque chose, je remonte ma ligne : pas de poisson, et plus de morceau de viande. Les autres me passent le gobelet de viande, le guide n’a pas l’air de me venir en aide, je regarde François qui n’est pas tenté non. Ah je dois le faire moi-même ? Bon, ne pas vomir, attraper la viande qui pue, je ne sais pas de quand elle date, mais elle pue, l’enfiler sur l’hameçon, jeter sa ligne à l’eau, regarder ses mains pleines de viande (qui pue), et hésiter : les laver dans l’eau noire, répugnante, pleine de choses mortelles ou garder ses mains sales ? Bon, on va les laver alors.</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/SFYHmfIzFmNDLgM3YCblWw?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh3.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S_cdN1x4IRI/AAAAAAAAFew/kd1XSYwh4Cs/s400/IMG_1867.JPG" /></a></p>
<p>Au final, je me ferai voler 6 morceaux de viande sans pêcher un seul poisson, François a peu près autant, alors on abandonne. Les autres auront tous leur piranha (OH MY GOD I’VE GOT ONE IT SO AWSOME), on peut dire que la France a été éliminée.</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/R5S0KBovpJhqt0R42KYdCA?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh3.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S_cdapBdQ1I/AAAAAAAAFew/-n5XvVP1O1s/s400/IMG_1876.JPG" /></a></p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/xIOkRSl4hQ5QSliY_vkytw?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh5.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S_cdmeXUfrI/AAAAAAAAFew/OkWPVWhDZE0/s400/IMG_1956.JPG" /></a></p>
<p>On rentre (se laver les mains avant toute autre chose), on dîne, on se couche (20h30, que faire d’autre ???), on essaie de dormir avant le réveil de 4h45 pour le lever du soleil sur le lac. Raté, 5h15, juste à temps pour le rendez-vous de 5h30. Heureusement qu’on était là, on a réveillé les 2 autres du dortoir.</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/7ur4DBB7ZRxI9iXfD1xdSw?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh3.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S_cdqq-J13I/AAAAAAAAFew/QyK1eJl_3Qg/s400/IMG_1907.JPG" /></a></p>
<p>Après le petit déjeuner, dernière activité (en tout cas pour nous) : aller voir comment vivent les habitants ici (car oui, des gens y vivent). Et bien, ça doit pas être facile tous les jours, mais ils ont l’air contents, c’est le principal, ils ne veulent pas aller vivre en ville. Ils arrêtent l’école à 12 ans, se marient et fondent des familles très tôt (moins de 18 ans), et vivent de la pêche, de la nature, et d’un peu d’argent versé par le gouvernement, ne vont à l’hôpital que quand ça va très mal et préfèrent les remèdes naturels.</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/NmYjMrlPdgfb1aST9UutFA?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh5.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S_ceAKSVp0I/AAAAAAAAFew/d1glUBzKVfM/s400/IMG_1925.JPG" /></a></p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/kTcOQvSxtJNrcAyL2BaECQ?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh3.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S_ceZVSaWAI/AAAAAAAAFew/5Tx6A82jCrE/s400/IMG_1948.JPG" /></a></p>
<p>Après ça, dernier déjeuner, et on prépare pour le retour (genre, on était les premiers sur le ponton), et retour à Manaus. Après moult hésitations, on se décide à retourner à notre hôtel, seulement pour 2 nuits, on va faire un effort.</p>
<p>Derniers jours au Brésil : on profite un peu d’internet, on fait les boutiques, on visite un peu Manaus, la cathédrale et le port d’où partent et arrivent les bateaux de Belèm et vers le Pérou, on se fait suivre par un type (il croyait qu’on n’allait pas le voir et certainement nous agresser plus loin, mais c’est sans compter sur François, alias Le Guetteur, qui a utilisé le subterfuge “Rentrons rapidement dans une boutique”, ce qui a marché), on visite le théâtre et on boit nos derniers jus de fruits brésiliens (et Skol et Caïpirinha).</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/29-DYSjvuD9Y4TEiCPE2GQ?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh4.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S_cKoRz_aVI/AAAAAAAAFew/fNF9oeowjKM/s400/IMG_2006.JPG" /></a></p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/dAFOzdSAEl5HfZfpXNkFiQ?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh4.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S_ca6MEUyXI/AAAAAAAAFew/YfIe10iwcLU/s400/IMG_1736.JPG" /></a></p>
<p>Samedi, on part, arrivée à Sao Paulo à 20h30, et notre avion pour Lima décolle à 8h30. On comptait attendre au salon VIP (gros fauteuils, internet toute la nuit, boissons à volonté), sauf que ceux de Sao Paulo ferment à 23h. Du coup, on a passé une nuit blanche devant les écrans, à patienter … heureusement qu’on est patient.</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/u8JL5A6qH4NbKI_J6Veysw?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh5.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S_3xQki5cpI/AAAAAAAAFng/k-SfpOA9NKw/s400/IMG_2044.JPG" /></a></p>
<p>Ceci clôt notre boucle du Brésil, c’est parti pour changer totalement d’univers et d’ambiance au Pérou. Adieu le portuguais, on retrouve l’espagnol avec plaisir (parce que le portugagnol, ça va un moment).</p>
<p>Pour nos prochaines aventures au Pérou, nous aurons le plaisir d’accueillir une invitée surprise !</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/IQz-LTiLDLxxOAOSTGy-Sg?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh6.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S_3lsfOvjZI/AAAAAAAAFnE/OtyB9UNf2tU/s400/IMG_2107.JPG" /></a></p>
<p>Faut qu’on arrête les billets trop longs, nous.</p>
<p>A bientôt !</p>
</div>Hostile, la natureurn:md5:07d3658d99ee9fe4ab909e7d1213b3cb2010-05-13T06:17:00+02:002010-06-06T01:28:17+02:00FrançoisBrésilBrésilParc du Lençois <div id="entete-billet">
<span class="date">Mercredi 13 Mai</span>
<span class="heure">01h17</span>
<span class="meteo-eclaircies">Changeant</span>
<span class="humeur-bonne">Reconnecté</span>
</div>
<div id="contenu-billet">
<span class="lieu bresil">Belèm</span>
<p>Bonjour,</p>
<p>Nous arrivons à Belèm ce lundi 3 mai (segunda-feira ici) depuis l’île de Fernando. Belèm est dans l’embouchure de l’Amazone. Dans le taxi vers le centre-ville nous remarquons que nous avons changé de Brésil : ce ne sont plus les mêmes rues, il fait chaud, humide et la ville est moins accueillante. Nous trouvons même une chambre à 40 Réals soit presque le quart de Fernando. Cela se ressent tout de même dans l’odeur de renfermé de la chambre …</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/Cf4HPBLBivW6YGhRtpbZmw?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh3.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S-tw79ewO2I/AAAAAAAAFOo/1RxogAD9gfA/s400/IMG_1363.JPG" /></a></p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/b-JU-iEue4V1PLOMrfeXog?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh3.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S-tw-X8eVHI/AAAAAAAAFOo/O8OECtDiHHY/s400/IMG_1327.JPG" /></a></p>
<p>Au petit matin vers 9h30, là où il fait déjà 35°, nous allons visiter la ville en commençant par les docks, où le poids et l’ennui nous courbent le dos, puis par le marché aux fruits et légumes. Il y a du monde, ça s’agite et en bons touristes nous veillons bien à nos affaires (ce qui est éprouvant tellement il y a de monde). Le marché aux fruits et légumes débouche sur le célèbre ‘Ver o Peso’, le marché aux poissons.</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/jNBtixr0RudHvP8CDS1C6w?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh4.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S-txDH1EcWI/AAAAAAAAFOo/MwiBZQuRVdI/s400/IMG_1331.JPG" /></a></p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/STj3ZdFJvkk-eLMZUtm9NA?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh3.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S-txGQT69tI/AAAAAAAAFOo/YxPx-tIShgM/s400/IMG_1334.JPG" /></a></p>
<p>Nous avions déjà visité un gros marché aux poissons à Tokyo (Tsukiji) et cela nous a un peu changé l’image du poisson dans notre assiette : pas de glace, peu d’eau, pas de climatisation … La chaleur rend l’atmosphère peu respirable et les coups de couteau sur les rondins de bois pour la découpe du poisson nous encouragent à ne pas rester trop ici. Nous débouchons sur le port où, à “marée basse”, les vautours se disputent les carcasses de poissons qui pourissent en plein soleil.</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/wQuvTeN9-vBqIF5MyXvhPg?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh6.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S-txIg1o3FI/AAAAAAAAFOo/0tJBGPJAWCE/s400/IMG_1335.JPG" /></a></p>
<p>Le tableau de la ville au bord du fleuve étant dressé, nous allons nous réfugier dans l’église (ça sent la bougie) pour faire un point sur notre itinéraire avec le plan : toujours le faire dans des lieux fermés (magasins, restaurants) et pas en pleine rue devant tout le monde en ayant l’air perdu. La cathédrale est jolie, calme et fraîche. Nous poursuivons vers le fort de Belèm où les français peuvent maintenant facilement entrer (par la porte principale). Celui-ci a une belle vue sur le marché aux poissons et un beau musée sur l’art des indiens Marajho (poteries, amulettes, statues).</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/YkJ4HJdAG2xP4tc5jA6FWw?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh6.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S-txKkxUPdI/AAAAAAAAFOo/GjbHEhc2taE/s400/IMG_1336.JPG" /></a></p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/AE9aZSBqGDu95pAYjj7vGg?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh5.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S-txYUnYzUI/AAAAAAAAFOo/0-krGwQfYy8/s400/IMG_1346.JPG" /></a></p>
<p>Au fur est à mesure que la température augmente nous faisons des pauses de plus en plus fréquentes dans les lieux climatisés. Le musée de l’art sacré a une belle reconstitution de la toute première église de Belèm en bois construite par les indiens en 1635. Le reste de la visite est un peu moins intéressante.</p>
<p>Après manger nous essayons la Place de la République mais le théatre est en rénovation, les maisons sont un peu défraichies : nous rentrons à l’hôtel profiter d’internet après une semaine de coupure quasi totale.</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/ycHlRp19yPM9LZNQ06tMhA?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh5.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S-txdgW7KBI/AAAAAAAAFOo/JZYaDfSrxGU/s400/IMG_1348.JPG" /></a></p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/6P9XDF_ze5dsyUCsLZIbUQ?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh3.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S-txmVMW0LI/AAAAAAAAFOo/jdYhFGo9BbQ/s400/IMG_1352.JPG" /></a></p>
<p>L’orage éclate dans l’après midi et pouf coupure de courant d’une durée indéterminée. La luminosité est très faible, nous ne pouvons même pas regarder la pluie tomber car ils ont fermé les volets pour ne pas mouiller le parquet … Nous prenons un bon coup de blues. Heureusement les Gummys (découverts à Rio) sont là pour nous réconforter un peu ;o)</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/OeteJ_ruPaqIZqnz_EAFJA?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh5.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S-txoBHBA6I/AAAAAAAAFOo/sYHtRpu60Ww/s400/IMG_1354.JPG" /></a></p>
<p>Nous discutons avec Sophie (Belge) et Etienne (Français) qui sont à Belèm pour prendre le bateau vers Santarem et Manaus (ce que l’on avait envisagé un temps). Il y a beaucoup de francophones dans l’hotel. Une fois le courant revenu nous décidons d’aller manger. Nous retrouvons ,dans une petite cantine pas loin de l’hotel, Cécile et Tim 2 français qui sont aussi à l’hotel. Ils prennent aussi le bateau pour Santarem et reviennent juste du parc du Lençois où nous nous rendons en avion le lendemain. Nous prenons note de leur conseil : aller directement dans le petit village d’Atins et marcher 30 minutes pour voir les dunes de sable du Lençois. Nous rentrons à l’hotel et leur copions quelques fichiers vidéos qui nous ont bien servi par la suite. Merci à eux ;o)</p>
<p>Le vol vers Sao Luis se passe bien (ce qui nous évite 12h de car sur des routes cahotiques). A l’aéroport l’office de tourisme nous dirige vers une auberge de jeunesse (Hostelling International) dans le centre historique de la ville. Sao Luis est connu pour ses maisons aux murs couverts de céramique. Nous allons directement acheter notre billet pour Barreirinhas point de départ des excursions dans le parc du Lençois : Cela nous fait beaucoup d’étapes à tiroirs. Nous mangeons à midi au restaurant où travaille Stéphanie une très sympathique toulousaine à l’accent exotique pour ici ;o)</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/5JEmFNCXEY-07nnhlgoxfA?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh6.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S-ti1AP6u0I/AAAAAAAAFJ8/V20m5dT5Yvw/s400/IMG_1374.JPG" /></a></p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/bvKqCd8YfYt159XsknNYUQ?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh5.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S-tjA5xuM4I/AAAAAAAAFJ8/JI0P2Fg7sVI/s400/IMG_1378.JPG" /></a></p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/xybZDgYMbUBNA8nObd0kTQ?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh5.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S-tjHPNdFkI/AAAAAAAAFJ8/auCDV-1F-WY/s400/IMG_1381.JPG" /></a></p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/BmAjpIKh4DRXFcPt0JO9uQ?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh3.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S-tjUWRKuwI/AAAAAAAAFJ8/q3ztg6irx68/s400/IMG_1392.JPG" /></a></p>
<p>L’auberge de jeunesse est tenue par une personne très peu sympathique qui ne vous donne pas les choses mais vous les jette, souffle à la moindre demande de votre part et passe le reste de sa journée sur la canapé dans la salle commune à regarder sa série bien fort (n’allez pas changer de chaine, cela peut la rendre incontrôlable). Bref super ambiance. Ajoutons à cela la collection de bestioles, vivantes ou mortes, que vous avez sur les murs qui ne sont jamais nettoyés : voyez l’ambiance charmante du lieu. Un conseil : évitez l’auberge Solar del Pedras.</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/n1QdF_33O2VK28_JCgm63Q?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh5.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S-tjkkAHb6I/AAAAAAAAFJ8/7GOjVjlZovE/s400/IMG_1409.JPG" /></a></p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/o1zFdnQw8MR6q_JbLu8C5g?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh4.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S-tjjdGfxRI/AAAAAAAAFJ8/TkLnoB2A0Ww/s400/IMG_1408.JPG" /></a></p>
<p>Le soir son fils bien aimé (enfin, on pense qu’il s’agit de son fils) invite ses copains à voir le match de foot dans la salle commune et gueule bien comme il faut à chaque action de Ronaldo (qui a marqué 2 buts de soir là). Ce n’est pas facile de prévoir les prochaines étapes dans ces conditions (Internet ne passait pas dans la chambre, et on préfère éviter d’y allumer trop la lumière pour ne pas attirer les moustiques et autres bestioles indésirables). Nous sommes fatigués mais la perspective des dunes de sable blanc nous aide à tenir.</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/Io1If7064tZAc1JIR5ktgQ?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh6.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S-tj5SnJKlI/AAAAAAAAFJ8/mmp_xaULfJs/s400/IMG_1446.JPG" /></a></p>
<p>à 7h30 le lendemain un micro-bus vient nous chercher devant notre auberge (c’est pas plus cher que le bus collectif et vous n’avez pas à aller à la gare routière). Le micro-bus nous laisse à la sortie de la ville monter dans un mini-bus (plus grand donc) où des gens plus agés sont déjà présents. Et c’est parti pour 4 heures de trajet vers Barreirinhas. Le paysage est sympa et nous sommes étonnés dans ce pays si grand de voir encore des gens (toujours des femmes, remarquera Eva, avec forcément leurs filles, faut qu’elles apprennent tôt) faire la lessive à la main dans le fleuve derrière la maison.</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/CPYmc17J_yB-3IcJ6uCJ_g?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh3.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S-tjmWvWjQI/AAAAAAAAFJ8/KkKpFietPM8/s400/IMG_1415.JPG" /></a></p>
<p>Barreirinhas est au bord du fleuve qui mène au parc du Lençois. Il y a beaucoup de pousadas plus ou moins chics et le bus dépose chaque personne devant celle où il a réservé. Nous voyons des endroits plutôt pas mal. Nous, nous sommes descendus devant l’agence qui gère les excursions vers Atins et le parc.</p>
<p>Ici commence notre malédiction du Lençois : il n’y a pas d’excursion l’après midi ou alors que jusque Caburé qui est pas trop loin d’Atins (on n’a aucune info sur ces 2 villages, autant être sûrs d’arriver à Atins). Il y a également un bateau collectif mais il part le matin à 8h. Le dernier recours pour aller cet après midi à Atins est de payer un bateau privé : 240 réals (un peu plus de 100 euros). Nous sommes donc poussés à prendre une pousada (sans jeu de mot) pour la nuit. Le catalogue nous est déjà ouvert sur celles dispos dans le village. Nous trouvons cela un peu louche et nous partons avec les sacs pour avoir plus d’infos. Ce système marche bien car vous pouvez recouper toutes les infos des gens que vous rencontrez … Les sacs ayant plutot grossi ces temps-ci (19 Kg pour moi, 15 pour Eva) on va pas plus loin que le bout de la rue. Avec cette chaleur nous revenons en nage à l’agence pour avoir une adresse de pousada.</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/Cw1MSUjSngo07WZH0tNYHA?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh6.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S-tjv79PF3I/AAAAAAAAFJ8/wRLNaeLwZB4/s400/IMG_1424.JPG" /></a></p>
<p>L’agence nous propose de nous déposer devant une pas trop cher et nous faire revenir ici si cela ne nous convient pas. La chambre est pas mal : nous restons là. Le problème est qu’elle est plutôt loin du port et que pour le bateau-de-9h-ou-9h30-en-fonction-de-la-marée il nous faudra faire tout le chemin avec les sacs.</p>
<p>Nous retournons sur le port pour avoir plus d’informations sur les bateaux : une personne nous propose de nous amener à Caburé pour 70 réals et de là quelqu’un nous aménera à Atins pour un autre prix (que nous n’avons pas compris). Tant pis on a un toit pour la nuit. Nous allons manger au buffet du “Marina Tropical” juste sur le port tenu par 2 français très sympathiques. Le soir nous y retournerons pour manger notre meilleure pizza de ce début de voyage. Premier jour sans voir le Lençois.</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/fOENdSBhTojIOAE2z0xEnw?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh4.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S-tjxo3SY-I/AAAAAAAAFJ8/ZtU0ddsM0WE/s400/IMG_1426.JPG" /></a></p>
<p>Le mercredi nous sommes prêts et arrivons sur le port pour prendre le bateau public (barco publico ou collectivo). A première vue aucun bateau ne se détache des autres comme étant le moyen de transport public et pas un bateau de pêche. Nous demandons aux gens sur place mais ils vendent tous des excursions donc leurs infos sont plus ou moins floues. Nous finissons par le trouver : il est plus bas que le ponton : il faut descendre derrière la barrière sur une échelle pour arriver au bateau. Le capitaine et son fils sont super sympas. Première info : il part à 10h00 … il est 8h30 !</p>
<p>Après quelques courses (eau + biscuits) nous revenons sur le port : les passagers commencent à monter dans le bateau. Nous descendons l’échelle tranquillement et discutons avec une personne qui nous a très vite parlé : Rita (enfin on essaye, si vous avez suivi, notre portugais est très basique). Elle est sympathique et a une pousada à Atins : tout s’explique ;o). En continuant de parler nous entendons des cris et un gros plouf derrière nous : un homme (sourd-muet) s’est vautré sur l’échelle qui a glissé et les deux sont tombés dans l’eau du port. J’ai le réflexe de l’attraper par la main alors que lui ne veut pas lâcher son sac et commence à avoir la tête sous l’eau. Il est assez lourd (tout mouillé en plus) et nous devrons être trois pour le remonter sur le bateau. Ca fait sourire tout le monde mais sur le coup j’ai un peu flippé quand même.</p>
<p>Le bateau ne sert pas seulement à transporter les passagers : il sert à alimenter en marchandise les villages. Tout le monde a pris des provisions (dont 14 caisses de bière) et d’autres objets divers : un vélo, un chien, des plaques de polystirène, des ventilos, des rames et un frigo … Nous sommes enfin partis pour 4h30 de voyage alors que les bateaux de touriste font le trajet en 1h30 : dommage ils loupent quelque chose ;o). Peu de temps après le départ les gens bougent les sacs en dessous de notre banquette : le chien qui est à la proue a uriné et le liquide coule sur les sacs, les provisions de Rita (dont le beurre était déjà bien liquéfié avec la chaleur), et nos sacs. Le temps qu’on comprenne … on n’est pas trop touchés.</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/xKd9RVSbXPx8YXK_8SuMHQ?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh6.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S-tkEZFZ5JI/AAAAAAAAFJ8/sygwvoPiWhg/s400/IMG_1449.JPG" /></a></p>
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<p>A un moment le bateau stoppe le moteur : nous sommes près du rivage. Tout le monde commence à s’agiter et à récupérer ses affaires. Je demande à mon voisin (un des 8) “Atins ?” (oui nous avons fait des progrés en portugais), il me répond que oui … Ok pas de quai, pas de ponton … on va enlever nos chaussures.</p>
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<p>Nous devons marcher un peu pour arriver à l’entrée du village : dans le sable et sous le soleil : on fait 400m péniblement. Nous nous installons à la première “Lanchonette” pour boire un peu d’eau. Je continue de prospecter pour trouver une pousada. Je fais facilement 2km pour trouver la pousada du Lonely “DelMar” qui est habitée … elle est fermée. Celle un peu plus loin est fermée également. Je reviens bredouille vers Eva. En face du restaurant il y a la “Pousada Da Rita” la femme que nous avons rencontré dans le bateau. Son prix est correcte (50 $R) nous allons ici. Il faudra juste éviter le beurre ;o)</p>
<p>Le restaurant deviendra notre cantine pour ces 2 jours midi et soir. Ils ont un excellent poisson grillé. Le soir nous jouons avec les grenouilles qui peuplent notre salle de bain.</p>
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<p>Bien décidés le lendemain matin à aller bâtifoler dans les lacs et les dunes du Lençois, nous prenons la boussole, les casquettes, les tongs, les maillots et les chaussures de marche et en avant dans la direction indiquée par les habitants. Premier obstacle : une flaque au milieu de la rue : facile à éviter il y a un petit chemin sur le côté, il faut juste faire attention aux barbelés. Nous continuons notre chemin. Ah deuxième flaque  : oh un rondin de bois. Ok un peu d’équilibre et on passe (toujours faire attention aux barbelés à côté). Nous rencontrons des femmes qui vont à la lessive (oui toujours des femmes remarque encore une fois Eva) : elles nous indiquent que le parc est de l’autre côté. Nous avons à peine eu le temps de leur préciser qu’il y a une grosse flaque qui nous empêche de passer qu’elles continuent à marcher avec les pieds dans l’eau. Nous avons un moment d’hésitation et prenons tout de même leur direction en repassant par les rondins. Nous arrivons au point fatidique : la grosse flaque qui nous barre le passage vers les dunes.</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/iZ0rd3LVOTq8t42LkkioNQ?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh5.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S-tkYuwPxlI/AAAAAAAAFJ8/vWZhjPgPzGg/s400/IMG_1492.JPG" /></a></p>
<p>Eva ne souhaite pas une seconde mettre un pied la dedans mais il faut se rendre à l’évidence : sans ça pas de Lençois. Eva inhibe une partie de son cerveau et la voix d’Estelle qui crie depuis Créteil ne pas y aller et nous pataugeons dans l’eau vaseuse. Les feuillages nous frôlent les pieds et comme nous ne voyons pas le fond : ce sont peut-être des crabes. A un moment nous en avons jusqu’aux genoux et c’est le moment où les moustiques en profitent pour nous piquer (de belle bêtes).</p>
<p>C’est bon la flaque est passée : on retrouve le sable. Seulement un peu plus loin : encore de nouvelles flaques. Dont une avec un crabe mort (20cm), et une autre avec des têtards qui filent devant Eva. La preuve est faite, elles sont habitées. On arrive finalement devant une marre. A ce moment, nous ne savons plus très bien si nous allons dans la bonne direction (déjà 1,5 km de passé). Je profite de mon côté warrior pour traverser seul une nouvelle flaque et inspecter le chemin pour le passage d’Eva. Je me retrouve devant un petit fleuve. Nous avons vu “Into the wild” et la perspective d’avoir de l’eau jusqu’à la taille (selon les brésiliens assis devant) ne m’encourage pas plus. Quant à Eva je connaîs déjà sa réponse.</p>
<p>Eva ne souhaite pas passer d’autres flaques sans être sûre à 100% que c’est le bon chemin. Tant pis nous retournons au village. Mais avant cela il faut repasser par toutes les flaques y compris la plus étendue. Un moustique vient piquer Eva sur le bras lorsque nous y sommes jusqu’aux genous … Eva le claque et fait gicler plein de sang sur son bras. Ca devient éprouvant pour elle. Nous arrivons tout de même au village démoralisés par cette tentative avortée.</p>
<p>Après manger, nous décidons de tenter le chemin par le littoral qui rejoint le parc du Lençois. Rita nous indique qu’à marée basse c’est possible. En arrivant sur la “plage” nous remarquons que la marée est descendante. Cela suffira-t-il ? Après 2,5 km de marche dans le sable et bouffés par les moucherons (ceux-là même qui nous ont anéanti les jambes à Fernando) nous apercevons les dunes de sable blancs au loin. Manque de chance : il faut traverser un passage recouvert par les eaux.</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/IFtTBSjj0TSMaJTJfAipjA?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh4.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S-tkbpF-lPI/AAAAAAAAFJ8/6hOnRg3RRhA/s400/IMG_1496.JPG" /></a></p>
<p>Nous enlevons nos chaussures et commencons à patauger. C’est de la vase et nous nous enfonçons de plus en plus. Je pense rapidement que nous ne pourrons pas traverser car si le niveau de l’eau est élevé cela peut être dangeureux. On abandonne assez près du but … cela en devient rageant. Nous nous asseyons sur le sable sec et décidons de repartir à Barreirinhas et prendre une excursion de touriste pour aller dans les dunes. Cécile et Tim ont certainement un meilleur niveau de routard que nous et n’ont pas dû se décourager dans ces épreuves, ou le niveau d’eau était moins haut. C’est un peu trop pour nous.</p>
<p>Renseignements pris : le capitaine dort à Atins ce samedi soir et part à 14h demain Dimanche. Nous ne sommes pas loin du rivage : cela nous laissera le temps de nous lever et de déjeuner.</p>
<p>Dimanche à 12h30 nous sommes au restaurant avec une caipirinha et une bouteille d’eau (je ne précise pas qui boit quoi). Eva n’a pas très faim, nous ne commandons pas tout de suite. Rita vient nous voir et nous demande si on part toujours aujourd’hui à Barreirinhas. Oui, oui nous sommes même bien décidés à être sur le rivage vers 13h00 histoire de ne pas le louper. Ca tombe bien, nous précise-t-elle : le départ est à 13h !! Il nous reste 30 minutes pour y aller : bagages faites en 2 secondes (il nous restait pas grand chose à ranger, juste enlever la bestiole d’au moins 6 cm qui a squatté notre sac à chaussures) nous sortons avec nos 24 kilos bien répartis sur le dos. Rita nous montre une direction et demande à un enfant de nous accompagner. Eva précise que ce n’est pas la peine : on connait le chemin. Je comprends ensuite que le bateau ne repart pas d’où il arrive. Et le gamin commence à partir dans le village.</p>
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<p>Il y a une chose que Eva redoute le plus depuis notre départ : devoir courir avec le gros sac sur le dos. C’est chose faite : nous devons nous presser car nous n’avons aucune idée du trajet. Le sable est brulant et c’est très dur de marcher mais il le faut. Un virage plus loin nous voyons ce que nous redoutions le plus : une grosse flaque à traverser (en fait un mini fleuve). Eva craque et ne veut pas avancer … j’ai à peine le temps de lui préciser que nous n’avons pas le choix (à part contruire un pont mais il aurait fallu le commencer la nuit dernière) que je la vois aller d’un pas décidé dans la vase à traverser la flaque : elle a reprogrammé son cerveau mais a laissé ses cordes vocales disponibles pour “extérioriser”. Je crois que tout le village a dû se demander ce que c’était ce bruit sauf le gamin qui avait, lui, le son et l’image. Il faut dire que tout bébé ils commencent à patauger, ils n’ont pas idée de ce que peut ressentir une 100% citadine. En plus, on a failli perdre nos Havaianas dans l’affaire.</p>
<p>L’apothéose à la sortie de la flaque : c’est toujours vaseux et des milliers de crabe partent sous nos pieds : ça grouille sur 20 mètres ! Désolé de n’avoir pas pris de photo à ce moment : vous comprendrez aisèment pourquoi.</p>
<p>Enfin, un ruisseau d’eau chaude, jusqu’au genoux et à fond trouble, à traverser sur 10m. Nous arrivons alors au bateau : temps de trajet 5 minutes, qui nous ont semblé des heures (Eva a vu sa vie défiler, lorsqu’elle avait encore ses deux jambes, avant qu’elles ne soient gangrenées par la faute d’un horrible insecte piquant caché au fond de l’eau à l’attendre). Il nous faudra un peu de temps pour nous en remettre : ça tombe bien on a 4 heures de trajet en comptant les arrêts dans les villages pour charger la marchandise quelquefois assez fraiche (on l’entend même depuis le bateau la marchandise).</p>
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<p>Revenus à Barreirinhas ils ne se servent toujours pas du pont … on refait un saut dans l’eau du port. Nous prenons la pousada du Lonely tenue par un petit vieux pas sympathique. Nous devons le sonner à chaque fois que nous voulons entrer ou sortir. Nous décidons le lendemain de changer pour une un peu plus cher avec piscine mais toujours sans Internet.</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/x5O15IaKjd-IQmMTQB4paw?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh5.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S-tk4HO57BI/AAAAAAAAFJ8/wytNF4paHNQ/s400/IMG_1521.JPG" /></a></p>
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<p>La pousada fait des tours dans le Lençois mais nous allons d’abord sur le port. Nous arrivons à négocier le prix à 35 $R par personne au lieu de 50. Nous partons à 14h00 lorsqu’un 4X4 viendra nous chercher. Allons nous enfin les voir ces dunes ? Le trajet en 4x4 est assez mouvementé (la malédiction du Lençois finira-t-elle par un accident …) et les passages dans l’eau toujours bien sombre sont toujours d’actualité (… ou par 2 noyades - Eva a l’imagination fertile) mais là on ne se mouille pas les pieds.</p>
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<p>Après 45 minutes nous arrivons enfin sur la première dune qui donne sur le “Lagoa Pregunça”. Il y a déjà des touristes qui se baignent dans l’eau : c’est le problème des tours organisés où tout le monde est au même endroit au même moment. En regardant mieux le paysage je suis tout de même rassuré d’avoir un guide pour nous diriger.</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/jYeHoK5-jrCcVMbCNy4opQ?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh6.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S-tlB7uzo0I/AAAAAAAAFJ8/-IBltbpWMa0/s400/IMG_0554.JPG" /></a></p>
<p>Le paysage est très beau : des dunes de sable comme on les imagine dans les déserts, des étendues immenses, le soleil qui tape et le vent qui sculpte le sol et efface à terme vos traces de pas.</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/mme85NzKCtLj0vx6IOtxFA?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh4.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S-tlWsvqLjI/AAAAAAAAFJ8/bAw-9H0VEso/s400/IMG_1566.JPG" /></a></p>
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<p>Deuxième arrêt baignade au “Lagoa do Peixe”. Eva inspecte l’eau : ça grouille de poissons. Je vais quend même y mettre la tête (il fait trop chaud). Nous décidons de ne pas poursuivre avec le groupe pour aller voir le dernier lac et de revenir directement au 4x4. Ce sera notre petite aventure dans le désert sans guide à essayer de repérer notre chemin (bon en fait vous pouvez suivre les traces de pas). Le soleil se couche et la lumière chaude se reflète sur les dunes. Cela fait de belles photos si on ne force pas sur l’effet “coucher de soleil” de l’appareil ;o)</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/eQpbpDM474h2ivUGNzeXGA?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh5.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S-tlUC1R2-I/AAAAAAAAFJ8/tS509C9iezo/s400/IMG_1564.JPG" /></a></p>
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<p>Déjà la nuit tombe et nous retournons au village avec le 4x4 en repassant le fleuve. Nous revoila au “Marina Tropical” où Gilbert nous accueille en nous offrant 2 caiprinhas que nous sirotons tranquillement sur le ponton. Nous fêtons enfin notre demi-journée dans le parc du Lençois.</p>
<p>Ce mardi (terce-feira vous suivez) nous ne faisons pas grand chose à Barreirinhas. Nous essayons de dormir mais les travaux de la pousada d’à côté commencent à 7h30, nous nous balladons dans Barreirinhas mais le centre-ville est … euh … vite parcouru. Nous retournons à l’hotel regarder Télé Globo avec la clim (on comprend toujours par la langue, mais on essaye de suivre toutes les novelas, car Eva trouve les personnages attachants).</p>
<p>Le lendemain nous reprenons le bus vers Sao Luis à 9h00 et comme nous n’avons pas envie de trainer dans la ville avec les sacs nous allons directement à l’aéroport. Nous y sommes depuis 13h30 et notre vol est à 22H00 ;o) sans wi-fi, avec les moustiques et en regardant Télé Globo le temps passe tout de même assez vite. Nous retournons à Belèm où nous avons un hotel de réservé (en face du précédent). Nous allons essayer de visiter l’île de Marajho.</p>
<p>Ne manquez pas nos futures aventures en Amazonie avec un trek de 3 jours dans la Jungle en hamac avec moustiquaire. Vu comment les insectes aiment bien Eva cela devrait être mouvementé ;o)
</p>
<p>La phrase de cette semaine : “La nature est hostile, et en plus elle ne m’aime pas, et je le lui rends bien, comment j’aurais bétonné le chemin moi”, je vous laisse deviner l’auteur.</p>
<p>A bientôt.</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/EjKt1pMsNQOMMEruFSdjtA?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh3.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S-tlEGL3XaI/AAAAAAAAFJ8/-tyIYzbZWwg/s400/IMG_0556.JPG" /></a></p>
</div>Fernando de Noronha : tortues, dauphins, moustiques et porte-monnaieurn:md5:53e66b22e8e52c41e1582e61d5c24be02010-05-03T23:01:00+02:002010-06-06T01:28:17+02:00EvaBrésilBrésilFernando de Noronha <div id="entete-billet">
<span class="date">Lundi 3 Mai</span>
<span class="heure">18h01</span>
<span class="meteo-beau">Bon anniversaire !</span>
<span class="humeur-bonne">Heureux mais déçus</span>
</div>
<div id="contenu-billet">
<span class="lieu bresil">Fernando de Noronha</span>
<p>Bonjour,</p>
<p>Après une semaine de coupure internet (on a survécu grâce à l’Interville brésilien …), nous voici de retour ! Nous étions sur une petite île nommée Fernando de Noronha, dont la seule évocation amène des étoiles dans les yeux de tous les brésiliens … C’est pour eux un endroit idyllique mais difficilement accessible. Je vous fais un petit topo de l’île, dans l’idée aussi que ce billet serve pour les personnes qui recherchent des infos en vue d’un séjour (j’en ai malheureusement peu trouvé avant qu’on se décide). Je commence par les côtés négatifs, mais je vous rassure : on n’a pas regretté du tout notre séjour ici.</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/_ExVPR-dgCpCMxYb-qC5-g?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh3.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S98p1EfTgCI/AAAAAAAAE4Q/4yGPHQy4RaM/s400/IMG_1055.JPG" /></a></p>
<p>Cette (relative) petite île est un sanctuaire écologique, peuplé de quelques milliers d’habitants, d’une grande faune sous-marine, d’oiseaux et d’insectes piquants sanguinaires et voraces. La plupart des habitants vivent essentiellement du tourisme. Afin de protéger l’environnement, le nombre maximal de touristes autorisés sur l’île est inférieur à 500. Là, vous vous dites “un nombre réduit de touristes, dans une île qui vit du tourisme, mais comment est-ce possible ???”. La réponse est facile : en pressant le touriste au maximum. Pour cela, ils se sont accordés sur les prix (excessifs) pour une qualité de service (réduite). Ca doit être la même chose en Polynésie, pour accéder au paradis, il faut être prêt à payer. Enfin, ici, il faut ajouter la taxe de préservation environnementale, payable à l’arrivée à l’aéroport, et qui se trouve pour un séjour de 8 jours pour 2 représenter la coquette somme de 474,16 réals (soit avec l’euro actuel 204,24 euros - faites-moi plaisir, frappez un grec, ou allez passer vos vacances en Grèce). De ce que j’ai lu, cette taxe est une arnaque, car entièrement récupérée par l’état de Pernambuco dont dépend l’île, et l’île n’en voit en fait pas un sou, ce qui explique le manque d’infrastructures, les routes dans un sale état, … Les habitants, eux, se débrouillent très bien pour extirper au touriste chacun des réals dont ils ont besoin.</p>
<p>J’avais réservé notre “hôtel” plusieurs mois auparavant, de Paris, parce que l’idée d’arriver sur une petite île, de voir toutes les pensions prises, et d’avoir à choisir entre le 5 étoiles et dormir sur la plage, me stressait. J’avais tort, quasiment toutes les maisons font “pousada”, et on aurait facilement pu trouver une chambre. Après, à quel prix … A l’époque, je n’avais aucune idée de comment se gère le budget sur un voyage longue durée : j’avais fait des calculs à partir des budgets moyen, min et max, et vu que ça tenait, ça ne m’inquiétait donc pas. En fait, il faut connaître son budget quotidien (par exemple, 180 Réals à 2), et gérer sa journée en fonction. Alors, quand j’ai vérifié la réservation et vu qu’on avait une chambre à 150 réals la nuit, sans petit déjeuner, on a commencé à se dire qu’il va falloir repenser les repas. Après tout, qui a besoin de manger chaque jour ???</p>
<p>Avec un budget pareil, que peut-on faire sur cette île ? Réponse : marcher. L’île est assez grande pour que l’on ait besoin d’un transport pour aller d’un bout à l’autre : le bus (oui, il n’y en a qu’un) est cher, pas fréquent et pas forcément pratique, il ne reste que la location de buggy. Vu l’état des routes, il n’est pas vraiment question de louer une voiture, le buggy s’impose. A 150 réals la journée pour un buggy, le calcul est vite fait, et on a beaucoup marché. Un parfait exemple d’entente entre les habitants, le prix est le même partout. Les habitants motorisés proposent très facilement aux habitants non motorisés de les transporter, il n’en est évidement pas de même avec les touristes (qui n’ont qu’à se payer un buggy).</p>
<p>C’est donc lundi 26 avril, les sacs alourdis par un certain nombre de provisions d’urgence (boîtes de conserve, pain de mie, une bonne quantité de biscuits et bonbons), que nous sommes arrivés sur l’île. Adriana, de l’agence Your Way, avec qui j’avais échangé pas mal de mails pour trouver un logement, ne pouvait pas être sur l’île à ce moment-là pour raison familiale (depuis, on se dit qu’en fait, elle n’est jamais sur l’île, elle se contente de gérer à distance), et de toute façon n’aurait pas pu venir nous chercher, car son agence ne possède “qu’un véhicule électrique pour raison écologique”. En une semaine, on n’a vu aucun véhicule électrique, les habitants ont tous des buggys ou des 4x4, suivant leur capacité à “accueillir” les touristes. Le seul véhicule écologique que l’on ait vu, c’est le cheval (et encore, 5 fois en tout). Sanctuaire écologique ?</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/djM05-DvozXeQ5j-lnZZQw?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh5.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S980QX1kvmI/AAAAAAAAFA0/H3w0mhjxCfo/s400/IMG_1322.JPG" /></a></p>
<p>Arrivés à l’aéroport, un peu fatigués après un lever à 4 heures du mat, 3 heures d’avion, 4 heures d’attente qui nous ont servi à essayer de réserver un avion entre Belem et Sao Luis (on vous racontera pourquoi plus tard), à nouveau 1 heure d’avion, nous nous sommes faits extorqués de la taxe, avons refusé toutes les offres de pousada, et, avec du mal, trouvé un buggy qui nous a accompagné à bon port (17 réals pour 5 minutes de buggy).</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/LyszUAnMeNA2oad6gcPWgw?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh6.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S98p3EXWKDI/AAAAAAAAE4U/4u2u1R3VQRk/s400/IMG_1325.JPG" /></a></p>
<p>Rapidement, notre humeur, qui n’était pas au beau fixe, s’est dégradée. Sans doute à cause de la pluie - ça gâche un peu l’idée du paradis. Bon, il faut reconnaître que l’on est en pleine saison des pluies. Donc en basse saison, ce qui explique que les prix soient moins chers (on ne s’étouffe pas). Sans compter que chambre ne mérite pas ce prix-là, la télévision est toute petite (on aime bien la regarder à l’étranger), le lit nous semble très dur, et on n’a pas de cuisine à disposition (l’habitude des auberges de jeunesse). D’ailleurs, il n’y a pas vraiment d’endroit pour manger, et on ne trouvera quasiment pas de légumes sur l’île. On a tenté de faire quelques courses (45 minutes à pied en côte), mais on est revenu avec pas grand chose.</p>
<p>Au lit presque à jeun, après avoir terminé notre premier paquet de biscuits. La première nuit a été difficile, le lit était vraiment très dur, et on a dormi sous moustiquaire (l’île regorge de moustiques en cette saison, a dit notre hôte). Ce n’est que le matin venu que nous avons compris pourquoi le lit était si dur : il n’y avait que le sommier, pas de matelas. Si nous n’avions pas payé d’arrhes pour le reste de la semaine, je crois qu’on serait partis immédiatement. Là, on a tenté de voir nos hôtes (pas là), et on s’est décidés à aller voir la plage toute proche. Enfin, proche, soit-disant à 2 minutes, il doit s’agir de 2 minutes en buggy. On a descendu un chemin boueux manifestement plus fait pour le buggy que pour nos Havaianas. Heureusement que la plage valait vraiment le coup ! On a a dédaigné la plage de Boldro, il y avait trop de monde (genre 5 personnes) pour aller à la plage d’Americano, où on était tout seuls ! Le chemin entre les 2 se fait par la plage, sur les rochers, facilement à marée basse (on a fait le retour de justesse lorsque la marée avait bien remonté, avec beaucoup de mal, au milieu des crabes). Surtout qu’on n’avait rien avalé depuis notre paquet de biscuits la veille au soir.</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/cNo4X3381BW0XejX9mLZyw?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh3.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S98qUWdatrI/AAAAAAAAE5A/2Ws9I7aIwpU/s400/IMG_1069.JPG" /></a></p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/WC2KpF2bOalmqrH95Fljjg?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh6.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S98qhV6BCRI/AAAAAAAAE5M/8_IoJk7TWVU/s400/IMG_1095.JPG" /></a></p>
<p>En rentrant, on a découvert l’une des espèces les plus représentées sur l’île : les lézards, pas trop craintifs pour des lézards. Le soir, on a pris l’habitude d’ouvrir “le buffet”, c’est-à-dire d’allumer la lumière extérieure pour attirer pleins d’insectes, et pour que les quelques lézards qui peuplent notre entourage direct se régalent. (On aime bien les animaux, mais je déteste les insectes).</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/yH3Nf0KKrTEOXxeXJHaDHg?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh3.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S98t_dFyObI/AAAAAAAAE8g/YlDWeuH6GSY/s400/IMG_1194.JPG" /></a></p>
<p>Décidés à aller voir le centre-ville, nous sommes repartis après la douche, et, en passant devant la cuisine de nos hôtes, que voyons-nous ??? un matelas ! un grand, celui qu’il nous faut. Sans hésiter, on rentre, on baragouine quelques mots “para el cama” “eso” (en montrant du doigt) (oui, je sais, c’est de l’espagnol, mais le portugais y ressemble suffisamment pour qu’on nous comprenne - ne pas dire ça à un portugais, ça le vexe). On a compris que c’était le matelas d’une autre chambre (elle aurait insisté là dessus, on l’aurait menacé de ne pas payer ce qu’on devait), mais elle a accepté de nous le passer. Du coup, avec la perspective d’une bonne nuit sur un bon matelas, c’est fou comme les choses semblent plus agréables, même sous la pluie. On a même réussi à acheter des boissons, et trouvé un resto correct et pas trop cher pour le soir ! (Premier vrai repas en 48h quand même). Notre décision de ne pas manger ? euh … on n’a pas tenu la semaine …</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/j2k2T0oCFm2J8_65db42Qg?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh4.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S98qytJC1QI/AAAAAAAAE5Y/LBL6JSxqDvA/s400/IMG_1106.JPG" /></a></p>
<p>Le mercredi, nous avions réservé un tour en bateau (“um passeio de barco”), suivant les conseils d’Adriana, au doux prix de 120 réals par personne (tant pis pour le budget, on se rattrapera un jour) - enfin, à ce prix-là, le repas est inclus.. Premier vrai moment exceptionnel sur l’île, qui a vraiment beaucoup à offrir, si ce n’était le prix imposé pour beaucoup de choses. Heureusement, le soleil était enfin au rendez-vous (et ne nous a plus vraiment quitté de la semaine). On était en petit groupe (12 personnes, dont 2 australiennes), sur un bateau pas trop grand, c’est vraiment une bonne chose … On part du port, le type commence à expliquer des choses, des brésiliens sympas et quasi-bilingues nous ont fait une traduction. Quelques minutes après le départ, des dauphins commencent à suivre le bateau. Les dauphins présents autour de l’île sont des dauphins rotators, qui ont la particularité d’aimer faire des sauts en tournant sur eux-mêmes. Ils ont commencé à faire des sauts puis à accompagner le bateau.</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/sbN5CB-MhzUB01fGLad4Sg?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh4.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S98rFdNnWrI/AAAAAAAAE5o/GGwxcOj7Edw/s400/IMG_1117.JPG" /></a></p>
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<p>Ca n’a duré qu’une dizaine de minutes, mais c’était vraiment impressionant !</p>
<p>Ensuite, on a continué le tour, et on a eu la présentation de toutes les plages côté continent africain. On n’a pas forcément retenu tous les noms, ni compris toutes les explications. On a fait un arrêt snorkeling dans les eaux de la plage de Sancho (considérée par les Brésiliens comme la plus belle plage du Brésil, donc du monde).</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/-RldHIyhhogmYheVjNlSxw?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh3.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S98sILSr09I/AAAAAAAAE6o/WgkprnHhi7E/s400/IMG_1161.JPG" /></a></p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/RfHH7pbLyuXGGVA2R0B4fg?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh6.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S98u8KoKVQI/AAAAAAAAE9A/NJ0z-DvXRSQ/s400/IMG_1210.JPG" /></a></p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/52qp6HYKdt0LWwuLE8YI1A?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh4.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S98svmx6g-I/AAAAAAAAE7Q/QUoIW1os75Y/s400/IMG_0488.JPG" /></a></p>
<p>Petit aparté : lors de la préparation des bagages, nous avions décidé de ne pas nous charger d’un masque et d’un tuba, car on n’en aurait pas besoin avant fin avril, et on était sûrs que l’on trouverait de toute façon moins cher au Brésil. C’était une erreur, on a galéré dans Rio pour trouver un magasin de sport qui en vendent, il s’agit manifestement d’une activité pas forcément très pratiquée au Brésil, et du coup, les prix s’en ressentent : 130 réals l’ensemble masque + tuba. On apprécie du coup d’avoir des Décathlon et des Go Sport. Pour info, il faut chercher “um mascara e um snorkel”.</p>
<p>Donc, snorkeling dans les eaux de la plage de Sancho : on a vu pleins de poissons et même une petite raie ! Dommage, pas de photos des poissons du fond, juste de ceux qui étaient attirés par le bateau (pour mordiller les gens qui descendent dans l’eau, d’après François, légèrement paranoïaque). Pas de requins, pas de mérou, rien de très gros.</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/NzAKwKtNg_d_YsYMhihgKQ?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh5.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S98s0VUA9xI/AAAAAAAAE7Y/bK5KuydhsTc/s400/IMG_0495.JPG" /></a></p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/U2HRrFdmv_LeZyRmvnfH1g?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh4.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S98s1U-zPkI/AAAAAAAAE7c/6Bh73KbFtro/s400/IMG_0498.JPG" /></a></p>
<p>Remontés dans le bateau, on s’est arrêtés pour déjeuner (le commandant est aussi cuisinier), et un mythe s’est brisé : même à 100 mètres des côtes il y a des mouches.</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/aNwRm9UL-x0qgaShd7IPiw?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh5.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S98smS5cfkI/AAAAAAAAE7E/l3Y_PfqS58Q/s400/IMG_1175.JPG" /></a></p>
<p>Par la suite, on a pu faire de la plongée tiré par le bateau. On a hésité avant de se lancer, parce qu’on ne savait pas aller sous l’eau avec le tuba, et que la demi-heure d’explications ne nous a pas du tout rassurés ! En fait, c’est plutôt facile, même si on n’a pas vraiment vu beaucoup de poissons.</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/08Q3VVLIPN663z9p8XXjag?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh6.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S98tKaSRdMI/AAAAAAAAE7w/r2cV9H2IN6o/s400/IMG_0515.JPG" /></a></p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/6KuRW2_jsPzSTz3xOBaq9Q?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh4.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S98tTrZ6T4I/AAAAAAAAE78/ovImtBFbI9Y/s400/IMG_0519.JPG" /></a></p>
<p>Suite à ça, on est rentrés au port, puis dans la chambre se reposer sur notre vrai matelas.</p>
<p>Le jeudi, on n’a pas fait chose, car nous avions décidé d’aller à la plage vers 15h. Les coups de soleil pris sur le bateau nous ont dissuadés d’y aller trop tôt (la Biafine est notre amie). Après tout, nous ne sommes qu’à 3 degrés au sud de l’Equateur, et le soleil quand il est présent tape fort. On a ouvert nos boîtes de conserves, coupé des tomates, et on a découvert ce qui attire le plus les lézards : c’est la tomate. Assez drôle de se voir entourés d’une dizaine de lézards qui attrapent les bouts de tomates que l’on leur lance. Je sais, on en est à nourrir les lézards. La veille, on a nourri une petite chatte avec des bouts de peperonis, le lendemain on nourrira un autre chat …</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/11Z9nFXzZrUfUr0eUPtCOg?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh5.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S98qLg5vQuI/AAAAAAAAE48/aeCdAoYPeXs/s400/IMG_1066.JPG" /></a></p>
<p>On a profité de cette journée à ne rien faire pour visiter les installations du projet TAMAR, projet gouvernemental chargé de la protection des tortues marines de l’île. Les tortues sont l’autre attraction de l’île avec les dauphins. Elles vivent dans les environs, et viennent pondre sur certaines plages de l’île, qui sont d’ailleurs interdites d’accès après 18H. On a cherché en vain un scientifique qui puisse nous dire s’il y avait un nid prêt à être ouvert (les gens sont autorisés à regarder les petites tortues se précipitant vers la mer - et une mort quasi certaine). Par contre, on a vu un écriteau, disant que l’on pouvait s’inscrire à l’activité “Turtles by night”, qui consiste à passer une nuit sur une plage avec un scientifique chargé de la protection des tortues pour, si on a de la chance, en voir. 50 réals par personne, mais donnés à un projet de protection environnemental, c’est de bon coeur. On s’est donc inscrits pour le vendredi soir (car le soir on avait prévu de faire un buffet de sushi - oublié le budget). Le soir, on a essayé le buffet de sushi : hyper décevant et ultra cher. On s’est laissé tenter alors qu’on n’est pas vraiment des gros mangeurs, du coup on n’est jamais gagnant sur un buffet (on préfère la formule au kilo).</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/CuKju7ewDEhgyQyXMpl8lA?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh3.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S98t9e7yQKI/AAAAAAAAE8c/0aSlhNU73Zo/s400/IMG_1188.JPG" /></a></p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/4RGU6EAGoN6NQM8oafb-3A?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh4.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S98t5ETQldI/AAAAAAAAE8Y/JU8p9Ji75Wc/s400/IMG_1187.JPG" /></a></p>
<p>Vendredi donc, nous avons décidé de louer un buggy pour 2 jours. A savoir : les buggys ici, en plus d’être loués à un prix exhorbitant, n’ont pas d’assurance : en cas d’accident tout est à vos frais. En plus, ils sont fournis presque sans essence, ce qui oblige à à aller immédiatement à la station service (la seule) de l’île pour faire le plein à un prix qui vaut de l’or : 3,78 réals le litre, soit 1,5 euros le litre (frappez un grec, je vous dis), pour un engin qui fait 6km avec 1L. Un gouffre financier, le buggy. Heureusement que 60km, c’est beaucoup sur l’île, il doit y avoir 10km de route d’un bout à l’autre. On n’a mis que 40 réals, en se disant qu’on verrait plus tard, et on a bien fait. </p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/JwGsKAeEC33clAbSqF0W8Q?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh4.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S98ugJFw5kI/AAAAAAAAE8w/QYk3c01O1Ak/s400/IMG_1203.JPG" /></a></p>
<p>Une fois que François a pris à peu près le buggy en mains (note pour nous-mêmes : la prochaine fois, ne pas choisir un engin de loin seulement sur sa couleur, essayer de voir l’intérieur), on a décidé d’aller à Atalaïa, pour essayer d’accéder à la plage. Les gens de l’île disent qu’il faut prendre un guide (entre 25 et 70 réals par personne suivant qu’il est officiel ou non), on avait lu sur internet qu’en réalité c’est faux. Il faut arriver super tôt : les gens partent par groupe de 6 maximum avec un membre de l’équipe ICMBIO (gouvernemental et gratuit), pour arriver après un trajet indéterminé à une piscine naturelle formée par la marée, et contenant beaucoup de vie sous-marine. Je n’en sais pas plus, on ne l’a pas fait, à 9h30 il y avait déjà trop de monde. Et puis, on était harcelés par beaucoup de monde se proposant de nous guider (obligatoire, d’après ce qu’ils disent)</p>
<p>Du coup, on est parti du côté opposé (à nous les kilomètres en buggy !), pour aller à la baie de Sueste. Cette baie est connue pour être un endroit où les tortues vertes viennent se nourrir, et on peut nager avec elles. D’après nos informations, un guide n’est pas obligatoire mais souhaitable, car il a l’oeil pour repérer les tortues. Arrivés à la baie, on est accosté par un gars qui se dit guide, et qui dit qu’il est obligatoire d’en avoir un (25 réals par personne). Etre étranger est très utile dans ce cas-là, car on fait très bien ceux qui ne comprennent pas, et il a laissé tomber. On a loué des gilets de sauvetage (réellement obligatoires et très utiles), et on est partis.</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/c_wriVD5Ulc6Zp6YIFTeAw?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh6.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S98uDAe-gUI/AAAAAAAAE8k/jviR6uscEL0/s400/IMG_1197.JPG" /></a></p>
<p>En fait, le guide qui a l’oeil ne sert à rien : il suffit d’aller là où il y a un grand nombre de gens qui font du snorkeling, et vous avez de grandes chances de tomber sur une tortue. Après avoir dépassé les 25 premiers mètres remplis d’algues qui flottent (berk berk), nous nous sommes dirigés vers le large, et séparés d’une dizaine de mètres pour augmenter nos chances. Et là, miracle, nous avons vu 3 tortues ! Presque un mètre de long, au fond de l’eau ! On a pu flotter au-dessus d’elles, à moins de 2 mètres au-dessous de nous, et les voir manger, nager et remonter à la surface pour prendre une bouffée d’air. Je vous l’ai dit, on aime les animaux.</p>
<p>Pas de photos de ce moment spécial, dommage !</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/67fM0DESJnvIdM6nebwc5w?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh3.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S98tuELPddI/AAAAAAAAE8Q/GZh3RMeFQV0/s400/IMG_1185.JPG" /></a></p>
<p>On a dû rester une heure dans l’eau à les regarder. On était d’ailleurs très loin et on a mis du temps à revenir sur la berge. Au moment de partir, on a vu un énorme lézard. Ca ne se voit pas sur la photo, mais il devait faire 50 cm de long !</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/OMRYIFCYDkTi1GfTyyurAA?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh5.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S98tqwpGQiI/AAAAAAAAE8M/wlE9yvlhFLA/s400/IMG_1183.JPG" /></a></p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/LXuLhFTw-QZ5I0kpw_KcKA?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh5.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S98uX01Sa3I/AAAAAAAAE8s/X5g_akbxLTA/s400/IMG_1200.JPG" /></a></p>
<p>On a profité du buggy pour retourner manger à l’autre bout de l’île, et on s’est décidé à aller ensuite au mirador des dauphins. Normalement, il faut y arriver à 6h du matin, au moment où les dauphins, repus par leur nuit de chasse, viennent se reposer dans la baie. On était décidés à y aller le lendemain matin, après notre nuit sur la plage, et on venait faire une marche de reconnaissance. Arrivés là, un panneau indique que le sentier est libre en journée, mais que de 5h30 à 8h du matin il faut un guide (obligatoire). On se renseigne à un type, il nous dit que c’est 40 réals par personne. Ben on va réfléchir, en attendant on va le faire de jour. Après 3O mn de marche harassante en plein soleil, on arrive au mirador proprement dit : en fait, on se trouve à 50 mètres au-dessus du niveau de la mer, et on a une belle vue sur la baie. Normalement, à 6h du matin, il y a des centaines de dauphins qui sautent. En discutant avec les scienfiques présentes sur place, qui observent la baie, on apprend qu’en ce moment il n’y a que quelques dauphins (genre 5), car la mer est trop agitée. Alors, la perspective de se lever à 5h pour voir une poignée de dauphins d’en haut, alors qu’on en a vu si près lorsque l’on était dans le bateau, est tout d’un coup moins attrayante. La scientifique nous précise bien que le guide obligatoire, encore une fois, ce n’est pas vrai …</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/DxzepyqAJap2MnTygYQ6Sg?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh6.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S98usCUK3ZI/AAAAAAAAE84/VS3mCSdIfM8/s400/IMG_1205.JPG" /></a></p>
<p>On finit la boucle circulaire jusqu’à la plage de Sancho, où, pour descendre à la plage, nous attend une échelle immense, qui passe à travers les rochers… Je n’ai pas eu le courage d’aller au-delà du premier barreau …</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/yClpuKTDNLSosCBt0IlUWA?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh5.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S98vFN5V7pI/AAAAAAAAE9M/r5J1qJDect4/s400/IMG_1217.JPG" /></a></p>
<p>On finit le trajet, puis nous retournons une fois encore à l’autre de l’île, pour voir ce qui nous intrigue depuis le début : Air France. On pensait qu’il s’agissait du centre de recherche des restes du vol Rio-Paris (il paraît qu’ils sont basés à Fernando), mais en fait il s’agit de l’ancien bâtiment de l’aéropostale, quand Air France a racheté la compagnie aérienne installée ici. C’est depuis devenu un centre culturel, mais le nom est resté.</p>
<p>La visite finie, et après quelques heures de repos, on est arrivés à 20h30 sur le parking de la plage de Leao, prêts à passer une nuit entière sur la plage.</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/XBaEEBVcx8z7XOGqY0GiMQ?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh5.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S98vJxqy9kI/AAAAAAAAE9Q/IREqGy6d0DA/s400/IMG_1219.JPG" /></a></p>
<p>C’est une des plages préférés des tortues pour la ponte. Ca tombe bien, la pleine lune est là, ça éclairera la plage. Notre scientifique, Fernando, est arrivé peu après, et nous a expliqué comment ça se passait : toutes les heures, il fait une ronde, ce qui lui prend environ 8 minutes, et puis plus rien (il dort). Bon, c’est parti. Coup de chance, sur notre premier aller sur la plage, des traces d’une tortue en train de monter.</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/QH5u-zlOBATl7-vLt7gQkw?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh6.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S98vWa3d6NI/AAAAAAAAE9k/gvwdXsyjMVY/s400/IMG_1232.JPG" /></a></p>
<p> Tout excité, il nous fait patienter là (on n’ose pas bouger), puis nous explique à coup d’anglais-portugais qu’elle est encore là, et qu’elle creuse. Quel stress ! Ca peut lui prendre 2 heures à la tortue pour finir. On attend quelques minutes en discutant, puis il retourne la voir, et redescend nous expliquer que c’est une fausse alerte : de ce qu’on a compris, les tortues viennent régulièrement faire des faux nids avant de réellement pondre, peut-être pour s’entraîner ou tester la plage, histoire d’être prêtes lorsque le moment sera venu. Il nous appelle, on peut monter la voir, et là on voit une énorme tortue (les tortues vertes font jusqu’à 1,20 m de long, et plus d’une centaine de kg), en train de creuser à l’aide de sa nageoire. Dans ces cas-là, on n’ose plus bouger, pour ne pas la perturber. Finalement, elle commence à redescendre vers la mer, en peinant : 5-6 pas à ramper, elle s’arrête et reprend son souffle quelques minutes, puis repart. C’est une exercice très éprouvant pour elle, et beaucoup de femelles en meurent (épuisement, déshydration).</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/W0hGOOMTgNIjF1uLyvVreg?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh3.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S98wHfnumaI/AAAAAAAAE-I/iE6fyvoBMQc/s400/IMG_0545.JPG" /></a></p>
<p>Elle croyait redescendre tranquille, mais non : Fernando lui saute dessus, lui bloque la tête, ce qui oblige la tortue à faire un demi-tour. Là, tétanisée, elle le laisse lui attraper la nageoire et noter son numéro de bague. Finalement, il la laisse, et elle repart en sans inverse. Ce n’est qu’à ce moment-là qu’on a eu le droit de faire des photos, mais en limitant le flash (seulement derrière elle, pas devant).</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/CbuKYrOuoxMEVtNi8Ewzug?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh4.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S98vTYVHkzI/AAAAAAAAE9g/rexxendb8mU/s400/IMG_1231.JPG" /></a></p>
<p>21h30, notre soirée a déjà été bien remplie, certains soirs les gens attendent toute la nuit sans rien voir. On se dit que la nuit ne va rien nous apporter de plus. C’est sans compter sur Fernando (je crois qu’il nous a trouvé sympas), qui nous amène à l’autre bout de la plage, pour voir un nid. En chemin, on apprend qu’ils ouvrent les nids quand il fait nuit, car les oiseaux dorment, et les petites tortues peuvent atteindre la mer sans ce risque-là (il en reste suffisamment pour elles). Il nous explique aussi qu’elles sont tout en bas de la chaîne alimentaire, avec le plancton, et qu’elles nourrissent tout le monde, ce qui explique que, sur un nid contenant 120-130 oeufs, 1 ou 2 seulement deviendront adultes.</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/UwCGEX8xYtfyo-ATF-r9Ww?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh5.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S98wP1pO7iI/AAAAAAAAE-Q/wkpebqduhUs/s400/IMG_1242.JPG" /></a></p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/hc37OUsoTvjjUpBVKy-NQw?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh6.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S98w2MHCebI/AAAAAAAAE-o/4df32FtjKJE/s400/IMG_1254.JPG" /></a></p>
<p>Arrivés au nid, il commence à l’ouvrir et en sort, non pas un oeuf, mais une petite tortue toute frétillante ! Les tortues ne sortent que lorsque tous les oeufs ont éclos, alors elle devait attendre sagement les autres. On va se laver les mains dans la mer pour enlever l’anti moustique (l’occasion de se tremper jusqu’aux chevilles, j’ai des doutes sur le fait que nos chaussures de marche tiennent l’année). Lorsque l’on revient, il nous confie une petite tortue chacun ! C’est impressionnant la force qu’elles ont dans les nageoires, comment elles se débattaient pour aller vers la mer ! Petites (genre 5cm), quelques grammes, mais beaucoup d’énergie.</p>
<p>Sur les photos du projet TAMAR ça donne ça : </p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/h1Y8GP-MptTSvpxcJkw0LA?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh3.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S98yGR_ah5I/AAAAAAAAE_Q/eGIXy3WfYtg/s400/IMG_1272.JPG" /></a></p>
<p>Avec les photos de François en pleine nuit et sans flash ça donne ça :</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/PL53WvrQ50Lbrf_YWkWxnw?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh4.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S98vl4Rha0I/AAAAAAAAE9s/XFcW45ZpD88/s400/IMG_1235.JPG" /></a></p>
<p>Finalement, on les pose sur le sol : celle de François commence à partir dans le mauvais sens, alors que la mienne est fermement décidée à gagner la course, et part à toute vitesse, celle de Fernando se décide à rester seconde. On les regarde un moment avancer (la tortue de François a parcouru 30 cm, celle de Fernando 40cm, et la mienne au moins 2,50 m), et Fernando nous dit que l’on peut les aider. On les récupère donc pour les déposer à un mètre des vagues, leur faisant gagner quelques précieux mètres. D’après François, on les a certainement aidées à mourir plus vite, mais je pense que la mienne est une battante.</p>
<p>Après cette soirée bien remplie, on a finalement refusé l’offre de dormir sur des hamacs dans la cabane au bord de la plage, et nous sommes rentrés, bien contents de notre soirée. On a vu des choses exceptionnelles, et on est bien conscients de la chance que l’on a eu.</p>
<p>Le lendemain, samedi, on a rendu le buggy : un jour nous a suffi pour voir l’essentiel, on n’aurait pas su quoi faire un second jour. En plus, le buggy, c’est très désagréable, ils ont manifestement fait l’économie d’amortisseurs, et on est secoués dans tous les sens.</p>
<p>On a décidé d’aller à la plage, pour changer, pour la plage de Bode, qui devait se prêter au snorkeling. En fait, la mer est vraiment mauvaise en ce moment, avec des vagues énormes et beaucoup de courant. Les surfeurs sont contents, mais nous pas des masse, on juge la baignade trop dangereuse. On passe sur la plage d’à côté, Cacimba Do Padre, pareil.</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/vej0A6XaeJx1V5HuDUKOPQ?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh4.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S98yXMl0wfI/AAAAAAAAE_c/ysQBIXOueFY/s400/IMG_1277.JPG" /></a></p>
<p>Dimanche, jour de l’anniversaire de François. On veut essayer la plage de Conceiçao, rebelote. Vagues immenses, courant, … Du coup, on décide d’aller boire une caipirihna au bord de la piscine d’une pousada un peu plus haut que la nôtre. Comme il fallait consommer 20 réals par personne pour profiter de la piscine, on a décidé de déjeuner là, et du coup on a pu squatter la pisicine tout l’après-midi. On a vu le prix des chambres : 630 réals en basse saison, 820 en haute saison … tant pis pour le luxe, on va se contenter de la piscine. Pour son anniversaire, François voulait une caipirihna et une Leffe (ils en vendent à une pizzeria plus haut), et s’est finalement contenté de 3 caipirinha au bord de la piscine. En plus, ils avaient du Wifi !</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/LpoDhgkkWfXlEuJnWYsu3g?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh6.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S98y4_T_klI/AAAAAAAAE_4/4OcsUPj_9hk/s400/IMG_1299.JPG" /></a></p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/FHPZ4iLBlbD74GsJevNvNA?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh3.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S98zB48UMQI/AAAAAAAAE_8/0J6b0Zy7YkQ/s400/IMG_1303.JPG" /></a></p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/S_DnvlCZxscj5X3imXUtPw?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh4.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S98zjAQ8DwI/AAAAAAAAFAY/EhQpUKQiMOE/s400/IMG_1310.JPG" /></a></p>
<p>Aujourd’hui, lundi 3 mai, je finis ces lignes de l’aéroport de Fernando, en attendant l’embarquement. On va profiter de notre escale à Récife pour poster les photos et le billet. Nous arrivons ce soir à Bélem, assez tard, prêts à repartir en mode routard, car notre avion pour Sao Luis est mercredi.</p>
<p>En résumé, je dirai que Fernando de Noronha est une destination très chère, la qualité des prestations ne vaut pas leur coût. Par contre, la vie marine est exceptionnelle, et nous a permis de voir des choses incroyables. L’île n’est à choisir que pour ça. Au risque de vexer les brésiliens, on a vu et pu profiter d’autres plages largement plus belles ailleurs. En plus il fait trop chaud :o). Sans compter qu’on est chacun à plus d’une soixantaine de piqures d’insectes par mollet (et non, je n’exagère pas, j’ai dû remettre les pantalons longs pour ne pas qu’on croit que j’ai une maladie), franchement c’est très désagréable. On ne sait pas si c’est des moustiques, des aoutats (on a marché dans l’herbe), des moucherons féroces, le matelas infesté de bestioles, … On espère juste que ça va passer. Voici le genre de piqûre sur François :</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/3mllfNHkh9FxCrusd2keUQ?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh3.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S980HCmb0oI/AAAAAAAAFAw/poeOHZMARMU/s400/IMG_1319.JPG" /></a></p>
<p>Sur ces dernières paroles, je vous laisse. On va embarquer dans 10 minutes !!</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/EjS64ISxsqz87jhDWQQ9NQ?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh5.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S98sixQyQaI/AAAAAAAAE7A/WKj-BoZa1Dc/s400/IMG_1173.JPG" /></a></p>
<p>Tchao !</p>
<p></p>
<p></p>
<p>PS : au fait, pourquoi a-t-on réservé un billet d’avion en urgence entre Belem et Sao Luis ? euh … En fait, je voulais visiter le parc du Lençois, qui sur la carte ne semblait pas très loin de Belem. En fait, il y a plus de 12 heures de bus pour arriver à Sao Luis, et là, on n’est plus très loin du parc. On s’est renseigné : 95 réals l’aller pour une personne, ce qui aurait fait 380 l’aller-retour et 24h de bus. Alors, pourquoi choisir un avion à 880 réals l’aller-retour et 2h de trajet ? On a appris ensuite que les bus de nuit au départ de Belem se font régulièrement attaqués … Les gens restent 1h sous la menace d’une arme et se font dépouiller. On a estimé la valeur de nos biens, de nos vies et d’un traumatisme, et finalement on a décidé de payer un peu plus cher …</p>
</div>Quand tu souris ...urn:md5:4724a83a668cad95b9f56edf6883ade42010-04-26T00:24:00+02:002010-06-06T01:28:17+02:00FrançoisBrésilBrésilPlageRio de Janeiro <div id="entete-billet">
<span class="date">Dimanche 25 Avril</span>
<span class="heure">19h24</span>
<span class="meteo-beau">Vagues</span>
<span class="humeur-bonne">La fin de l’été</span>
</div>
<div id="contenu-billet">
<span class="lieu bresil">Rio de Janeiro</span>
<p>Coucou,</p>
<p>Notre semaine à Rio touche à sa fin et nous devons quitter les plages de sable blanc où les corps bronzés s’activent dans des sports tous différents : Beach Volley, Beach Soccer, Beach Volley Soccer (oui ça existe c’est du volley mais sans les mains : dur dur), Beach Handball, Beach Tennis … Tous les jours je scrutais les terrains pour déceler un poste manquant : rien du tout. Il faut dire qu’à Ipanema pour jouer au volley il faut : un ballon, un filet, des joueurs, être bronzé. Autant essayer de se faire inviter dans une équipe de Hockey sur glace en maillot de bain.</p><p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/kus65pZd9BM47GoE084qgw?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh3.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S8t9yghhEXI/AAAAAAAAEfg/So5fv_sT3B8/s400/IMG_0757.JPG" /></a></p>
<p>Après la nuit passée dans le bus avec le dossier de mon voisin de devant sur les genoux, nous déambulons dans le terminal de bus de Rio. Celui-ci est assez loin du centre et de notre hôtel à Ipanema. Nous avons choisi ce quartier car il est assez sûr et près des deux plages les plus célèbres : Ipanema et Copacabana. Le Taxi nous arrête devant l’Hostelling International “Adventure Hostel” pour la somme forfaitaire de 40 réals. La chambre est à 130 réals : ok le budget journalier est déjà parti ! Nous avions hésité avec un autre hôtel pas plus loin mais au moment de réserver sur le site d’Hostel World (notre système de réservation en Amérique du Sud avec minihostel), ce dernier était complet jusque Mercredi. La chambre est sinistre, au rez-de-chaussée et les gens ne sont vraiment pas accueillants. Nous décidons d’aller tout de même voir l’autre hôtel pour négocier 2 lits en dortoir pour la semaine.</p>
<p>En arrivant à l’hôtel Harmonia nous sommes surpris par l’accueil hyper sympathique de Robert (suédois d’origine qui parle courament anglais et portugais.). L’ambiance est très bonne, les chambres et les salles de bain propres et tout ça pour la somme de 50 réals par personne (100 à 2 pour la nuit). Il y a une chambre double à 120 mais elle est occupée par 2 français qui ne peuvent pas rentrer à Paris avec le nuage islandais. Nous réservons tout de suite 2 lits de libres pour le lendemain (comme quoi quelquefois il ne faut pas se fier au système de réservation des sites web).</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/B-sYSp6uAJEpFnalTpTw9g?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh6.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S84YdTM-3qI/AAAAAAAAEgY/QNPI6VqA4ac/s400/IMG_0772.JPG" /></a></p>
<p>Heureux de ce dénouement nous allons nous ballader sur la plage d’Ipanema en ce dimanche ensoleillé et chaud (35 degrés à l’ombre). Il y a beaucoup, beaucoup de monde à Ipanema. Les surfeurs ont leur spots, les gens les regardent depuis les terrasses où ils boivent des eaux de coco à même la noix : c’est frais, naturel, pas sucré, il faut juste ne pas oublier de payer les 3 réals au vendeur car il a une machette !</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/DzIYSN_ISdic0Di0UT3wOA?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh4.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S8t9zSPX_LI/AAAAAAAAEfg/JXHuTItU6Cc/s400/IMG_0761.JPG" /></a></p>
<p>Nous passons ensuite à Copacabana qui est plus calme et plus étendue. Ici les familles viennent se baigner et la plage est remplie de parasols à perte de vue.</p>
<p>Nous faisons au retour les boutiques de surf : il me faut un short de bain pour me la jouer Brice de Nice (on va tout de même éviter le jaune). Nous voyons également une manifestation des profs qui demandent des vacances en Janvier comme pour les étudiants. Ils distribuent des tracts, font de la musique brésilienne et un boucan pas possible : ils se font bien entendre.</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/SAZtaDwFlQ0Y7ruPUvEf2w?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh4.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S8t901xJVOI/AAAAAAAAEfg/wuSgnn_aoJc/s400/IMG_0765.JPG" /></a></p>
<p>Nous allons nous coucher pas trop tard pour se lever tôt le lendemain pour aller à la plage. C’est agréable il n’y a pas grand monde et l’eau est fraiche bien qu’il fasse déjà 30 degrés à 9h00 (le soleil se lève lui aussi assez tôt). Un vendeur de paréo nous repère tout de suite puisque nous n’en avons pas : 15 réals, 25 les 2 … Eva n’est pas convaincue par les couleurs. Tant pis on sèche avec le soleil. Les vagues d’Ipanema sont assez hautes et les courants forts (Ipanema en guarani vuet dire “mauvaises eaux”) mais c’est marrant de se faire pousser sur 3 métres tant qu’on a pas la tête sous la vague.</p>
<p>Nous nous faisons bien à la vie à Rio : les cariocas (habitants de Rio qui nous donnent l’occasion d’avoir une autre chanson dans la tête toute la journée) sont très souriants et sympas. Personne n’a essayé de nous entourlouper. Nous respectons les consignes de sécurité : pas sur la plage avant 7h et après 19h (heure d’absence de la police), pas de sac, bijoux, appareils photos trop voyants (Ernesto et Minouche restent à l’hôtel dans leur casier) et un peu d’argent dans les chaussures (pas dans les havaïanas ça se voit !) ou dans Titi qui nous sert également de porte-clés.</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/gGq3iiANIxgnkviVRT3Qbg?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh5.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S9OcbAdxuMI/AAAAAAAAE1I/eVs4hFER9yw/s400/IMG_1023.JPG" /></a></p>
<p>Il faut dire aussi que le quartier d’Ipanema est très surveillé. Certaines rues sont litérallement barrées tout du long : aucun immeuble n’est accessible sans passer par le gardien. Le soir les gardiens discutent entre eux ou regardent la télé. A notre hôtel à partir de 22h quelqu’un vient faire la permanence de la nuit : ils sont sympas et font attention à toutes les entrées / sorties.</p>
<p>Côté visite nous sommes allés en premier sur le pain de sucre. Bus 511 (climatisé), montée en téléphérique (88 réals tout de même) et vue sur toute la baie de Rio. La meilleur vue est celle du coucher de soleil mais si on ne veut pas attendre il vaut mieux venir le matin lorsque le soleil illumine la ville et n’est pas devant votre objectif à sur-exposer toutes les photos.</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/Gv9Ug9k14hy2YwT9z6g8Cg?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh3.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S84YhkGWR2I/AAAAAAAAEgo/nl_lk2CydD8/s400/IMG_0784.JPG" /></a></p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/T7Y1RBuImIpH4KAJraGdyg?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh6.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S84YmtM1adI/AAAAAAAAEg4/D8WY5kL99F4/s400/IMG_0793.JPG" /></a></p>
<p>Nous sommes déçus par le corcovado (trop d’images de carte postale ?) : il est tout petit, tout loin et en réfection. Des échaffaudages le couvrent presque entièrement : on a l’impression d’avoir un pylone au dessus de la montagne. De plus les visites étaient suspendues jusque mercredi à cause des pluies des dernières semaines qui ont bloqué l’accès.</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/lw2Xv5Ug2I1oC7mpDE_mAg?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh6.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S84YfEhPTQI/AAAAAAAAEgg/Z57CX3xU7-M/s400/IMG_0778.JPG" /></a></p>
<p>Nous rentrons à l’hôtel : Eva, une personne qui y travaille, nous a proposé de nous mettre dans un dortoir de 2 ;o) privatif en quelque sorte si on ne prend pas en compte un dortoir à traverser et la présence d’un escalier où passent les gens du dortoir un peu plus haut : un lit dans le placard sous l’escalier quoi :o). Mais ça nous convient : cela me fera éviter mon voisin du dessus qui rentre à 7h30, stocke des bières et autres bouteilles sur son lit en équilibre et qui ramène toute la plage de Rio sur son matelas (j’ai pas de chance avec mes voisins).</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/e1bgICUnM9HiUj3KZR0lkQ?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh5.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S84YsbpB2EI/AAAAAAAAEhM/pSvxqOCGeU0/s400/IMG_0805.JPG" /></a></p>
<p>Le Mardi nous allons faire un tour dans le centre historique : c’est animé, les gens vont manger dans le traditionnel buffet au poids (18,90 réals le kilo), on les accompagne : c’est une bonne formule. Nous visitons ensuite la place à cinélandia, le couvent Santa Teresa et la cathédrale métropolitaine.</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/ovPCbbR0XtNJEt-c18lq6A?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh6.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S84YxsndoPI/AAAAAAAAEhg/isX43-CxCGo/s400/IMG_0813.JPG" /></a></p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/xPf833jTjFAAKNrE_s3pbg?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh4.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S84Y1ZeEK5I/AAAAAAAAEho/xGhGOzRvcEE/s400/IMG_0816.JPG" /></a></p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/LxKMA-sV2ZuOspxwt77jdQ?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh4.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S84Y5biwt0I/AAAAAAAAEh4/iSlz4FdJFCk/s400/IMG_0822.JPG" /></a></p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/bblegEFaego5vK0mAumVSg?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh4.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S84Y9HhVQ2I/AAAAAAAAEiE/NiVP8ZBSs5s/s400/IMG_0827.JPG" /></a></p>
<p>Cette dernière, vue de l’éxtérieur, est un cône de béton mais en y entrant on est émerveillé par ces immenses vitraux rejoignant une croix de lumière au plafond. Il faut du soleil pour une telle architecture.</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/yNOF58o5zNBA-wBTVdsaqw?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh6.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S84Y_ReiPQI/AAAAAAAAEiM/8Tui6C9-gm8/s400/IMG_0829.JPG" /></a></p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/X2i9d6HdkstP59jCchLK0A?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh4.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S84ZAy8eMYI/AAAAAAAAEiQ/Sdt0TLLhAEY/s400/IMG_0830.JPG" /></a></p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/7NwMtWgjG-LMFjJxjLbJug?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh3.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S84ZHP_0OJI/AAAAAAAAEik/ziRqiDQGO74/s400/IMG_0834.JPG" /></a></p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/0NXKi1kFbBSbJB0FLcdDVQ?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh3.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S84ZIbKvSUI/AAAAAAAAEio/IHAQCPHeVmA/s400/IMG_0835.JPG" /></a></p>
<p>Le soir à l’hôtel nous nous lamentons sur l’euro qui continue sa chute et nous fait perdre du pouvoir d’achat à Rio. Nous faisons donc attention et faisons régulièrement les courses au supermarché. Nous mangeons à l’hotel c’est toujours un resto à 70 réals de gagné. Nous nous accordons cependant quelques fois un petit yaourt glacé servi comme un sunday : c’est largement moins calorique … enfin si on ne prends pas beaucoup de garnitures.</p>
<p>Mercredi 21 Avril c’est férié : Jour de Tiradentes (arracheur de dents) une figure de l’indépendance brésilienne executé en 1792. Tout le monde est à la plage. Un vendeur de paréo vient nous acoster : 25 réal le paréo (au lieu de 15 les premiers jours). Nous discutons avec lui et lui faisons baisser le prix à 30 pour 2 paréos. Je choisis celui que tout le monde à dans la rue : le drapeau brésilien. L’après midi il y a le match aller de la ligue des champions entre le Bayern et Lyon : Eva reste à l’hôtel avec un bouquin (vu le résultat on aurait pu rester à la plage).</p>
<p>Le lendemain on visite le jardin botanique. C’est vert, paisible et ensoleillé. Une feuille de palmier tombe pas trop loin de nous dans un fracas : ce ne sont pas les feuilles de platanes du jardin des plantes de Paris ! L’orchidéria est également très belle avec de nombreuses variétés difficiles à nommer.</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/lok7qXTUDj0BP8_GCAVUeg?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh5.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S9DuEsWaBqI/AAAAAAAAEmE/B0GC5RkUtfc/s400/IMG_0911.JPG" /></a></p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/TnOvpfwe1XRH4V6gt6WzBQ?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh6.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S9DtsaBg1jI/AAAAAAAAEko/PURw0ekg524/s400/IMG_0854.JPG" /></a></p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/ZhNx8sDdSG6vQiFj2aACMg?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh3.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S9DtyGjam5I/AAAAAAAAEk0/508ltnKtagI/s400/IMG_0866.JPG" /></a></p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/Zs_-F55v-mLcsthe5t-NkQ?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh4.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S9Dt0_GsGPI/AAAAAAAAElE/TuBHFcXNtnE/s400/IMG_0871.JPG" /></a></p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/gbMDO23XrkI7oCVIZVuVfg?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh4.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S9Dt3hxxIRI/AAAAAAAAElU/IPCJmKALGQQ/s400/IMG_0887.JPG" /></a></p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/aQA4X8cHh0GodU4T8UJgMg?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh6.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S9Dt5V1M7SI/AAAAAAAAElc/Lr6Le0_vWwA/s400/IMG_0891.JPG" /></a></p>
<p>Nous sommes désormais à l’aise avec les bus et le métro (très propre), il nous reste à maitriser le célébre tram de Santa Teresa. A la station de départ (derrière la cathédrale) nous sommes dans une longue file d’attente. Le Tram se rempli, rempli et lorsque nous arrivons il n’y a plus de places assises : Ils nous font monter à l’arrière près de la cabine du conducteur.</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/8Ri7t-uZv30Qf3YZo8_R3g?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh5.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S9IZW9mrh0I/AAAAAAAAEpc/HFMGbyBo_Nk/s400/IMG_0931.JPG" /></a></p>
<p>Nous pensons que nous serons les derniers à monter : mais non il reste encore de la place tout devant, à côté du conducteur et également sur les côtés. Le tram démarre cahotiquement : il vaut mieux ne pas manger avant. Un homme est sur le côté du Tram et passe hyper juste à chaque obstacle sur le côté. Lorsqu’on passe sur le viaduc à plusieurs mètres de hauteur c’est quasiment de la cascade.</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/vbiR3Ft3ccoXiHend6KWzA?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh5.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S9IZbovw8vI/AAAAAAAAEpo/9B_68Z5BOVs/s400/IMG_0937.JPG" /></a></p>
<p>Le quartier de Santa Teresa est réputé pour n’être pas si sûr que ça et il est conseillé de le visiter lorsqu’il y a du monde. Dommage aujourd’hui est encore férié à Rio (on ne sait pas pourquoi) et il n’y a personne dans les rues. N’ayant pas de plan et ne sachant pas où nous arrêter nous suivons un groupe de locaux au premier arrêt. Visiblement ce n’est pas le coin touristique. On les suit tout de même jusqu’au “Parc des ruines” où nous avons une belle vue sur Rio. Au passage nous observons nos premiers singes au Brésil et des touristes en safari photo dans le quartier (véridique, il y a des tours organisés des favelas).</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/4lFB-3n808f435tkYhPmyQ?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh4.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S9IZfAYhyeI/AAAAAAAAEpw/mEMUFY0b0r8/s400/IMG_0948.JPG" /></a></p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/7ZuoVaqtzagI7XhM6cXU4w?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh5.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S9IZiL8OlhI/AAAAAAAAEp0/eWVWcytxyzE/s400/IMG_0954.JPG" /></a></p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/bIgTQuZP-0bndmKTIBiFDQ?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh6.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S9IZjFZH-AI/AAAAAAAAEp4/QSN6GUbWs9k/s400/IMG_0955.JPG" /></a></p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/ocnrAHA6bJSfqHv_Ib0YwQ?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh5.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S9IZp7I3C0I/AAAAAAAAEqI/W47mQFWYDU8/s400/IMG_0964.JPG" /></a></p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/uY9wkfY52CtIqxS4IbBBYg?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh4.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S9IZlw8GeEI/AAAAAAAAEqA/bNraX7hAUJo/s400/IMG_0957.JPG" /></a></p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/mKEiUIuFVHmk9BfZmI7WJQ?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh4.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S9IZy-jaeEI/AAAAAAAAEqY/pLBE0yvUPuw/s400/IMG_0972.JPG" /></a></p>
<p>Nous décidons de reprendre le tram pour continuer la visite. Celui-ci arrive à la station (en activant l’aiguillage à la main par un mécanicien) et n’ayant pas de place je me mets sur le côté en me tenant à la barre. Eva n’est pas très rassurée. Certaines maisons sont vraiment très belles (ancien quartier riche de la ville) avec une mention spéciale pour la “Villa Alice” toute blanche avec des pointes de vert.</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/HbVyxl7yrpNpMb8uN-D1Gw?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh3.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S9IZ34xNt-I/AAAAAAAAEqk/j1omqeCfZ9M/s400/IMG_0977.JPG" /></a></p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/FH3MMaxOuReUlI5QDkjFIg?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh3.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S9IZ8GvUWXI/AAAAAAAAEqs/2F35_TOKtf4/s400/IMG_0979.JPG" /></a></p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/k8NBviRfrsfoIbV5bbay2g?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh5.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S9IaUP_qnOI/AAAAAAAAErg/4mtTFPmAE64/s400/IMG_1008.JPG" /></a></p>
<p>Le tram s’arrête soudain brusquement : c’est la perche qui ne fait plus contact et il faut réparer. Nous avons le temps de prendre le paysage un peu plus haut en photo. Le tram ne peut plus monter et doit redescendre : nous redescendrons avec lui, d’autant qu’à l’hôtel ils nous avaient averti de ne pas monter trop haut dans le quartier.</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/sCu2TaDW3mgNwI3GukHrRw?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh6.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S9IaEmclu1I/AAAAAAAAErA/HzpK2SJtLfY/s400/IMG_0992.JPG" /></a></p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/VpHbGyjCO-cbu8KPc784Lw?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh6.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S9IZ9j9JGdI/AAAAAAAAEqw/NVSHDuxHP9k/s400/IMG_0981.JPG" /></a></p>
<p>Quelques mètres plus bas le moteur lâche définitivement : les mécaniciens n’arrivent pas à le faire redémarrer. Tant pis on descend à la station un peu plus bas à pied et reprenons un autre tram qui redescendait depuis l’autre branche (oui il y en a une fourche, et nous ne savons pas ce qu’il y a à voir avec celle ci). Arrivés près des arcades du viaduc le chauffeur fait monter tous ceux qui sont sur les côtés dans la voiture pour pouvoir passer.</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/w35QpMWdcownlgrpHAz0mA?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh5.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S9IaWbdRNZI/AAAAAAAAErk/XGv-xbquPMg/s400/IMG_1011.JPG" /></a></p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/DKCqbWxTT3kZnjbkgjFSig?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh5.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S9IaduF8YTI/AAAAAAAAErw/bwB7FRFNRME/s400/IMG_1015.JPG" /></a></p>
<p>Après tant d’émotions : buffet au kilo et retour à l’hôtel pour profiter de la plage avant que le temps ne se gâte. Le soir nous ressortons un peu voir l’adaptation des “nuits blanches” parisiennes à Rio (viradao carioca) à la station de métro Cinélandia. Nous essayons ensuite de joindre le deuxième concert (sur la praça XV) mais une rue déserte et mal éclairée nous barre le chemin et nous préférons rentrer.</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/EgnbLRtr4zb0KQaNsVltYw?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh5.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S9IZPD8i0PI/AAAAAAAAEpI/To4gFGtEZgI/s400/IMG_0919.JPG" /></a></p>
<p>La fin de semaine n’a pas été très active : journée de samedi pluvieuse avec une mer démontée, des vagues assez dangeureuses et un courant fort (personne dans l’eau). J’aide même quelq’un à revenir sur le rivage car il était trop fatigué pour y arriver seul. Nous faisons des folies le samedi soir en s’accordant un buffet à 46,90 Réals le kilo !! Plus c’est cher, plus les assiettes sont grandes. Psychologiquement les gens vont remplir l’assiette et leur garantir à coup sûr déjà 600 grammes (28 réals sans les boissons). Nous ne nous faisons pas avoir et sommes sérieux jusqu’au bout.</p>
<p>Aujourd’hui dimanche nous avons essayé la plage de copacabana après avoir vu les vagues à Ipanema (toujours personne dans l’eau à part les surfeurs) : le courant amène beaucoup de saletés et la plage n’est pas très propre. Nous retournons à Ipanema ensuite dans un coin relativement calme et près du poste de secours. Après-midi shopping (une <a href="http://www.loja.havaianas.com.br/sandalias/masculinas/havaianas-4-nite/prod427-1009-006.html" target="_blank">nouvelle paire d’Havaïanas</a> pour moi) et préparation de la suite : notre semaine à Fernando de Noronha.</p>
<iframe width="425" height="350" frameborder="0" scrolling="no" marginheight="0" marginwidth="0" src="http://maps.google.fr/maps?f=q&source=s_q&hl=fr&geocode=&q=Fernando+de+Noronha++Brazil&sll=-3.852522,-32.425203&sspn=0.026119,0.087891&ie=UTF8&hq=&hnear=Fernando+de+Noronha+-+Pernambouc,+Br%C3%A9sil&ll=-3.829914,-32.407093&spn=0.026119,0.055189&t=h&z=14&output=embed"></iframe><br /><small><a href="http://maps.google.fr/maps?f=q&source=embed&hl=fr&geocode=&q=Fernando+de+Noronha++Brazil&sll=-3.852522,-32.425203&sspn=0.026119,0.087891&ie=UTF8&hq=&hnear=Fernando+de+Noronha+-+Pernambouc,+Br%C3%A9sil&ll=-3.829914,-32.407093&spn=0.026119,0.055189&t=h&z=14" style="color:#0000FF;text-align:left">Agrandir le plan</a></small>
<p>Nous prenons l’avion demain matin à 07h00 (12h en France) et arrivons à 16h00 (20h00 en France). Nous nous rapprochons un peu plus de Paris (4h de décalage) et de l’équateur mais juste pour une semaine. Nous n’aurons pas internet durant cette semaine (ou alors très peu : 15 minutes à 3 réals) mais cela nous fera plaisir de lire vos commentaires à notre retour. Je ne pourrai lire les messages pour mon anniversaire (le 2 mai) que 2 jours plus tard … (quoi, pas subtil ?)</p>
<p>Bonnes vacances à ceux qui y sont encore, bon courage à ceux qui ont repris ou sont rentrés. Courage à ceux qui devaient partir ou rentrer et qui n’ont pas pu.</p>
<p>Ciao !</p>
</div>L'autre Notre Dame de Montsurn:md5:a5cc3a4162dccf05ef286acc35e707e62010-04-19T03:44:00+02:002010-06-06T01:28:17+02:00FrançoisBrésilBrésilIlha do MelParanaPlageRio de Janeiro <div id="entete-billet">
<span class="date">Dimanche 18 avril</span>
<span class="heure">22h44</span>
<span class="meteo-chaud">Chaud</span>
<span class="humeur-tres-bonne">Samba !!</span>
</div>
<div id="contenu-billet">
<span class="lieu bresil">Rio de Janeiro</span>
<p>Hoy !</p>
<p>Nous n’avons pas vu grand chose de la ville Foz de Iguaçu, à part le supermarché et sa cafétéria, le terminal de bus et la route vers l’hôtel où nous avions piscine, wi-fi et Caipirinhas (pas besoin de sortir et même si on l’avait voulu, on n’aurait pas pu). Aussi, lorsque le bus nous a déposé à Curitiba (prononcer Couritchiba) à 22h15 sans le moindre plan de ville ni la moindre adresse où aller, nous avons un peu flippé (encore plus que sur la route quand le car ne doublait pas mais triplait les camions de devant).</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/6IV9qMlPwnGXIpVwA-y2IA?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh3.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S8hmpb-RZYI/AAAAAAAAESw/ZO5NeJBK-SA/s400/IMG_0393.JPG" /></a></p>
<p>Avant de partir, nous avions fait des demandes d’hébergement en <a href="http://www.couchsurfing.org" target="_blank">couchsurfing</a> et Luiz nous a répondu heureusement rapidement et positivement. Nous ne connaissions cependant pas son adresse qui était contenue dans son dernier mail.</p>
<p>Nous voici donc dans le taxi, en train d’expliquer au chauffeur le mieux possible où nous voulons aller. Autant à l’hostelling Internation de Foz de Iguaçu, ils parlaient un minimum anglais, autant ici pas du tout. Même “Mc Donald” paraît insurmontable à faire comprendre.</p>
<p>Le taxi continue de rouler dans l‘“Avenou do Bâdel” sans savoir où nous voulons nous arrêter … normal nous ne savons pas. Nous lui demandons de nous arrêter au Burger King qui, selon le profil de Luiz, n’est pas très loin de chez lui. En nous donnant nos sacs à dos le chauffeur me fait une tape sur le bras gauche qui semble vouloir dire “Bonne chance, j’éspère que vous vous en sortirez vivants” … Désolé pour tous les français que ce chauffeur va de nouveau recroiser : s’il vous prend pour des fous, c’est à cause de nous.</p>
<p>Nous entrons dans le Burger King, espérant y trouver du wifi, il est 23h00 un vendredi soir. Le manager parle anglais : il nous prévient tout de suite que nous sommes dans un endroit qui craint (alors que le coin est résidentiel et très vivant), que même ses employés se font voler en sortant du travail, nous conseille de rester sur la rue principale, de ne pas aller dans les rues adjacentes, et de ne pas être des cibles faciles, mais à part ça, non il n’a pas de wi-fi ni de téléphone que nous pourrions utiliser. Ambiance ! Bienvenue au Brésil.</p>
<p>Nous nous posons finalement dans un bar avec wi-fi, les sacs bien collés derrière nous, et téléphonons à Luiz (merci Skype) pour qu’il vienne nous chercher (il habitait à 2 rues derrière d’après Google Map, mais là on balisait un peu de s’aventurer seuls, allez comprendre pourquoi). A 23h45, il arrive avec un pote et nous ammène chez lui. Il habite un très grand appartement au 18ème étage avec une très belle vue sur la ville qui nous paraissait jusqu’à présent être le dernier endroit où vivre au Brésil.</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/onqBLksLyKX3hA-DHQIUyQ?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh5.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S8hmrhleHyI/AAAAAAAAESw/r4FDvQ6A8nk/s400/IMG_0395.JPG" /></a></p>
<p>Une bonne nuit la-dessus nous repartons de chez lui le lendemain à 11h00. Nous préparons notre départ de la ville : train spécial le lendemain vers Morretes, bus pour Paranagua, bateau pour l’Ilha do Mel, retour samedi 17/04 et bus à 20h00 pour Rio. Nous occupons la journée avec un tour de la ville en bus touristique.</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/xfaCLE-DUOi8DoDL8OtDRQ?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh6.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S8hmtEJthnI/AAAAAAAAESw/nm5PHR8kP8k/s400/IMG_0400.JPG" /></a></p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/UkhYdsHck_JUokoCP_IHlg?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh4.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S8hmuYHK0MI/AAAAAAAAESw/j9gZyme1aBM/s400/IMG_0403.JPG" /></a></p>
<p>Le soir nous avons une soirée couchsurfing où nous devons retrouver Luiz pour rentrer avec lui, ou avoir les clés pour rentrer seuls (il doit brasser de la bière en direct autant dire une soirée arrosée). Arrivés à l’endroit de la fête après une ballade toujours aussi cahotique en taxi (ils n’ont pas de GPS alors que la ville est très grande), nous apprenons que Luiz ne peut être à la fête … Il s’arrangera tout de même gentillement pour que nous ayons les clés à l’accueil pour rentrer. Nous avons passé la soirée à discuter avec les couchsurfers et surtout avec Filipe qui nous a fait l’amitié de nous revoir avant notre bus vers Rio.</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/Z14mGbDud_kme2zBqQFaug?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh6.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S8t8pSi54fI/AAAAAAAAEbs/NDwWI3aZDoE/s400/IMG_0745.JPG" /></a></p>
<p>Le lendemain matin nous nous levons tôt pour prendre le train <a href="http://www.serraverdeexpress.com.br/" target="_blank">Serra Verde Express</a> qui arpente les collines pour descendre jusque Morretes une petite ville du Parana (la région de Curitiba). Le train est typique et le trajet est commenté par une guide bilingue en classe executive (30 réals de plus). Au départ elle croit que nous sommes brésiliens (cool) et elle nous parle ensuite un peu français. Une boite repas est servi à bord, et c’est open bar (Bière en classe executive et je jure qu’on a pris cette classe pour le guide bilingue !!).</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/_h7vQjm2tRc4xWgFemkvqQ?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh6.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S8hm1gkHt5I/AAAAAAAAESw/dJSndoLHB2g/s400/IMG_0421.JPG" /></a></p>
<p>Le trajet dure 3 heures et comme on ne peut pas être tout le temps à flan de montagne, nous prenons beaucoup de photos de la jungle.</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/rEPCDVTrocw5_4tfiOkoKA?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh6.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S8hoZRyMyaI/AAAAAAAAESw/TADs6HRXdxM/s400/IMG_0184.JPG" /></a></p>
<p>Nous sommes bien du côté gauche du train pour faire de belles photos le moment venu. Et ce moment dure environ 10 minutes (sur 3 heures) avec le guide qui vous répète bien fort dans le micro “After the tunnel, take a picture”. Ok chef !</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/1yWWMQET3uxumGg-ho0sQA?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh4.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S8hohCHTObI/AAAAAAAAESw/Lnn7hUzJEtk/s400/IMG_0239.JPG" /></a></p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/Dje6kZZxKCOzP1VSU-p7Gg?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh3.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S8hoi1NbNcI/AAAAAAAAESw/-YfGqdyJ9k0/s400/IMG_0248.JPG" /></a></p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/vLYplg6rHOLkBBgk5veUCg?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh6.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S8hoxIplJRI/AAAAAAAAESw/sUeyJ_2ngCQ/s400/IMG_0320.JPG" /></a></p>
<p>Avec les fenêtres ouvertes, les gamins qui gueulent (oui désolé il n’y a pas de mot pour ces 2-là), le bruit de ferraille des rails et des freins du train, le guide qui hurle … ça vrille les tympans. En plus tout le monde sort bien la tête par la fenêtre ce qui est dur pour les photos. Je voulais proposer au père de prendre une photo de la tête son gamin à ce moment-là, on aurait peut-être eu la paix jusqu’à la fin du trajet (désolé Estelle).</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/Ig_nRvu0rHHWZdiydWdE3A?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh4.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S8houH-D-fI/AAAAAAAAESw/cDfuYEn9ZtQ/s400/IMG_0315.JPG" /></a></p>
<p>Bref, arrivés à Morretes, nous sommes présentés par la guide à une dame qui tiens une pousada un peu plus loin dans la forêt. Enfin c’est ce que l’on entend avec 5 dixièmes en moins dans chaque oreille, car en fait la cabane est à perpet dans la jungle.</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/VDDBkBVDOpZ9iEfKjWDaSw?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh5.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S8ho6M3odQI/AAAAAAAAESw/rBorVjhhQto/s400/IMG_0488.JPG" /></a></p>
<p>Elle et son mari sont super sympas, parlent francais couramment en s’excusant de ne pas le parler bien (!!!), ils nous proposent de prendre nos sacs et nos courses pour manger le soir (oui il n’y a rien près de la pousada) et de les emmener dans notre chambre double (=cabane). Nous visitons Morretes qui est très belle. Au déjeuner nous prenons un Barréado chacun (le plat régional) : l’erreur du touriste qui ne connaît pas le plat, il y a à manger pour 6 ! Au début ils amènent de la banane, des oranges : ça va avec la viande ! C’est tout de même pas mauvais.</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/VWgwR7cfqsU3kN0Fn4A13A?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh5.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S8hnIMk4kwI/AAAAAAAAESw/E0yWd7IIzIY/s400/IMG_0441.JPG" /></a></p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/pvlzyHgrqvh2a8zWxsp7QQ?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh5.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S8hnRoCyCeI/AAAAAAAAESw/ziCkOBH6frc/s400/IMG_0445.JPG" /></a></p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/wQ04E2oVuViiluLzFsk2nQ?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh6.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S8hnArrvIdI/AAAAAAAAESw/whC1A7UouGY/s400/IMG_0431.JPG" /></a></p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/uzdVsz44cZ_mLKZto4UrNA?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh5.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S8hnbd1_ILI/AAAAAAAAESw/cPVLAWVoVHA/s400/IMG_0457.JPG" /></a></p>
<p>Après une ballade digestive (oui j’ai loupé le buffet libre de liqueurs, il ne me restait plus que la ballade). Nous prenons le bus pour la “Pousada du Curupira”. Dans le bus personne ne sait où s’arrêter, finalement un voyageur leur indique l’arrêt, et nous nous retrouvons perdus à un carrefour avec, comme seule indication, un panneau avec marqué “Pousada”. Dans le doute nous marchons tout de même : 500 mètres quelque fois cela paraît très long. Nous sommes très bien accueillis, le propriétaire nous propose d’aller faire un tour dans la jungle (c’est à ce moment là que l’ouïe nous est revenue) : juste 50 minutes pas grand chose. Eva veut me faire plaisir (j’ai une passion cachée pour la rando extrême) et nous voila à la tombée de la nuit dans la nature hostile avec 3 guides : les chiens. Ils connaissent le chemin mais c’est difficile de communiquer. Nous terminons notre boucle avec de la boue plein les chaussures et une belle traversée d’une mare sur un bout de bois. On n’a vu ni caïman, ni araignée, ni serpent, ni oiseau, juste des chiens (et un chien, ça fait peur quand ça grogne caché dans le feuillage, on a bien accéléré après - enfin, on pense que c’était un des chiens).</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/3hHAGRhuBzQymSJpEI-nIA?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh4.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S8hoB2kQOzI/AAAAAAAAESw/H5BeG7-D2PY/s400/IMG_0470.JPG" /></a></p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/e8459Y4_a1MpPmBNX6ZPGA?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh4.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S8hoJ0OAVMI/AAAAAAAAESw/wRWCouqCaiE/s400/IMG_0472.JPG" /></a></p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/cLjc5XxjASc5i2WpLAZ8jA?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh4.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S8hoSMA_4EI/AAAAAAAAESw/NyfRs0w802Q/s400/IMG_0477.JPG" /></a></p>
<p>Fourbus et affamés, nous allons nous préparer à manger dans la cuisine commune, en plein air au milieu de la jungle (comme quoi décrire clairement les situations peuvent vous faire réfléchir quelques fois). Eva aime bien prospecter dans le noir avec sa mini-lampe : lorsqu’elle pense avoir trouvé quelque chose de sympa, elle demande sa lampe à François (plus puissante) et là : 2 cafards (12cm chacun) et une “grosse araignée poilue avec des pattes grises striées blanches” trainent sur le mur (l’araignée, on n’a vu que 4 pattes, on a vite reculé). Le tableau nous suffit nous retournons nous enfermer dans notre cabane. Le lendemain matin le petit déjeuner nous console bien. Nous voulions nous mettre au vert : c’était du vert foncé !</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/9rThnfY2sHJWj3aYyDHeXg?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh6.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S8hnihqXkaI/AAAAAAAAESw/rMk2e5i3aS0/s400/IMG_0459.JPG" /></a></p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/-7fmzhaeq67GExG_YnEv8Q?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh5.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S8ho378F2WI/AAAAAAAAESw/f0o79sPO3_I/s400/IMG_0482.JPG" /></a></p>
<p>Nous sortons finalement sains et saufs de la jungle (n’empêche cette pousada est vraiment un bon plan, il n’y avait pas une bestiole dans la chambre : elles ont toutes mieux à faire dehors). Nous partons nous mettre au bleu de l’océan atlantique, de l’autre côté de <a href="http://www.notre-dame-de-monts.fr/" target="_blank">Notre Dame de Monts</a>, sur l’Ilha do Mel. L’embarquement se fait depuis Paranagua qui elle aussi est une très jolie ville côtière.</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/53Ke99JdVDrPxmr3LFOFRA?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh6.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S8hpPk3Lt-I/AAAAAAAAET8/wC383qFdZO0/s400/IMG_0510.JPG" /></a></p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/38Naf-vT3t8V7IzTs76FpA?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh5.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S8hpOJXIE1I/AAAAAAAAET8/U_dhxE6LFw4/s400/IMG_0509.JPG" /></a></p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/GqWB-EotBw4A3M0Qspv4PQ?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh6.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S8hpafosY3I/AAAAAAAAET8/5rLK2C27DNw/s400/IMG_0523.JPG" /></a></p>
<p>Auberge de jeunesse (déserte en cette saison) pieds dans l’eau à Encantadas un village au sud, pas de voiture, pas de moteur nous passons deux jours au calme.</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/GHr3lErddkNt_eU6eXMbXw?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh4.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S8hpiHXLfHI/AAAAAAAAET8/YE7fsyg5vxw/s400/IMG_0554.JPG" /></a></p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/hPNtO_7q2uGyRARl-CW6cw?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh3.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S8hpxMxeqeI/AAAAAAAAET8/pC1WRwI0Pl0/s400/IMG_0598.JPG" /></a></p>
<p>Le premier jour nous partons faire une randonnée pour joindre l’autre village important “Nova Brasilia”. Nous sommes immédiatement suivis par une chienne durant tout notre parcours.</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/xDah5y7o3chD_dBcIztQvg?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh4.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S8hpmNDHGVI/AAAAAAAAET8/b08kqmswLHw/s400/IMG_0578.JPG" /></a></p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/pCp2xU7HRZaBBRwPcBg9eA?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh3.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S8hqK4l3jhI/AAAAAAAAET8/nZX2vnMevIc/s400/IMG_0348.JPG" /></a></p>
<p>Nous n’avons pas vraiment compris que le sentier en rouge sur la carte n’est pas accessible à marée haute. Nous nous trouvons donc bloqués dans notre progression : la chienne escalade avec nous les rochers mais se couche et gémit pour nous indiquer qu’on ne pourra pas passer (genre on est fort en interprétation du comportement animal). Nous rebroussons chemin et allons manger un morceau. Les brésiliens servent souvent des assiettes avec un peu de tout dedans, des crudités, de riz avec des haricots rouges et au choix : poulet, poisson, crevettes … un peu de tout quoi. C’est pas très cher et c’est copieux. La chienne profitera de l’assiette avec quelques morceaux de poulet, on l’encourage pour la suite du trajet.</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/VKDPXs-t_T9Byw0FUE3w_g?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh4.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S8hpuRum8nI/AAAAAAAAET8/PnDvLDmrI3I/s400/IMG_0590.JPG" /></a></p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/67nLDppjmivJDV3a9lsWrA?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh5.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S8hpqV6XmbI/AAAAAAAAET8/dkSLmSupLlE/s400/IMG_0584.JPG" /></a></p>
<p>Revenus à bon port nous nous installons Eva, moi et Mabrouka (oui on donne les prénoms que l’on veut aux chiens) à la terrasse de l’auberge. Nous retournons dans notre chambre pour vêtir la tenue anti-moustique : pantalon + veste polaire, mais, en ressortant, la chienne ne nous voit pas passer. Nous allons manger au resto juste à côté (oui il n’y a rien de ce côté de l’île) et à 21h30 lorsque l’accueil de l’auberge ferme, nous voyons la chienne se lever d’un air interrogatif … personne qui ressort. Elle commence à partir, hésite, revient puis suit un autre couple. C’est mieux ainsi, nous dirons nous, car cela aurait été difficile de lui faire comprendre qu’elle ne peut pas monter avec nous sur le bateau qui nous emmènera demain matin de l’autre côté de l’île.</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/zO3y9b0o9yOhWmQd1RruRQ?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh5.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S8hp8P44WUI/AAAAAAAAET8/yH3HryNAuDo/s400/IMG_0375.JPG" /></a></p>
<p>Raté : le lendemain à la terrasse de l’auberge nous voyons Mabrouka revenir toute contente de nous voir à nouveau et vient immédiatement se coucher à côté de nous. Nous nous sentons mal. A 12h00 nous sortons avec les gros sacs, la chienne nous suit. Nous attendons le bateau: elle reste à côté de nous.</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/lLbxl73qu0NDm2VbBhHQZA?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh3.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S8hp1C26D8I/AAAAAAAAET8/MRClsj0zwjI/s400/IMG_0604.JPG" /></a></p>
<p>Ce sera sur le ponton qu’elle comprendra. La dernière fois que nous l’avons vu depuis le bateau elle s’asseyait sur le ponton …</p>
<p>Enfin bref c’est juste un chien !</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/p6QQHS7SQDfhLm0KIJs3dQ?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh4.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S8hqXh3Bw9I/AAAAAAAAET8/V0QaWc54YgY/s400/IMG_0382.JPG" /></a></p>
<p>En arrivant à Nova Brasilia nous découvrons des papillons immenses qui volent tout doucement, ils sont superbes. La ville est assez étendue entre les deux côtes de l’île. Les chemins de sable et les nombreuses pousadas qui se côtoient forment un immense camping comme à Notre Dame de Monts … (Oui Eva en a eu marre de la comparaison et m’a proposé de rejoindre la Vendée à la nage an allant tout droit mais un peu en biais quand même).</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/36OfgMwbwdsPxG4uPqEpbg?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh5.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S8hp_tN2QhI/AAAAAAAAET8/JscGWvll2hU/s400/IMG_0617.JPG" /></a></p>
<p>Nous nous installons à la “pousadinha”, premier choix dans lonely planet, mais qui la vaut bien : le restaurant de la pousada est très bon et pas trop cher, les locaux y viennent manger. La maison est une maison coloniale avec des hamacs devant où les moustiques viennent se restaurer. Encore un bon plan, sauf que c’est juste un peu bruyant dans les couloirs avec le parquet et une toilette et une douche (sans eau chaude) pour 6 chambres doubles, c’est un peu juste.</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/iaLg8iTbpDK6-VSkNbNx0Q?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh3.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S8hp6cAdJpI/AAAAAAAAET8/bX8tJtz3AfU/s400/IMG_0610.JPG" /></a></p>
<p>Depuis ce côté de l’île nous pouvons visiter un peu plus : la forteresse, le phare et profiter des grandes plages de sable fin.</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/VzqvgVNyjGeHWTskROhK0g?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh4.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S8hqn0NszcI/AAAAAAAAET8/iJ2Jzym4g60/s400/IMG_0393.JPG" /></a></p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/C-1L89u2ym_oGu4KI5H8cw?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh6.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S8hq_qZ_48I/AAAAAAAAET8/voGf8yky25M/s400/IMG_0681.JPG" /></a></p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/QyA0oBYq2B-uG2tetoy06A?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh3.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S8hqAt2sE5I/AAAAAAAAET8/9nGqKJ92yMY/s400/IMG_0620.JPG" /></a></p>
<p>Cinq jours, ça passe tout de même vite, même si les moustiques nous ont mitraillé malgrè le 5/5 largement étalé sur nos petits bras sans défense. Le fait que nous soyons en région de dengue ne nous inquiète pas plus que ça, du moins lorsque nous n’avions pas le wi-fi. Maintenant nous surveillons la moindre fièvre un peu étrange : rien pour l’instant à part les coups de soleil ou peut-être les caipirinhas bues avec les allemands (Danke Sehr !).</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/18lMi7ATnnktmREboj6dZA?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh4.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S8t8YF3cPbI/AAAAAAAAEbQ/h171AMmwBxA/s400/IMG_0714.JPG" /></a></p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/7BgnjkkdYY7UflxaeTeMFg?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh4.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S8hrH3AkknI/AAAAAAAAET8/oDxz_pcBlM8/s400/IMG_0713.JPG" /></a></p>
<p>Il faut bien que les bonnes choses aient une fin. Durant notre traversée de retour vers le continent les dauphins nous font des au-revoir depuis la baie (de loin tout de même pas le temps de sortir l’appareil photo). Nous retournons à Curitiba et prenons le bus pour Rio où les bonnes choses recommencent !! Plage, Soleil, Ipanema, Copacabana, Caipirinhas et Havaïanas !!</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/XK1Dr1r2EwwgeoeJIhQtsw?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh3.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S8t9xpcxWKI/AAAAAAAAEfg/_gjdhRIkWOY/s400/IMG_0755.JPG" /></a></p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/fxK9S2fVKm06LdqkeoUbKw?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh3.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S8t93DlfOgI/AAAAAAAAEfg/rUPqIk27xNg/s400/IMG_0769.JPG" /></a></p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/qTmH76kUtRWoFGzmNDSkuQ?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh3.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S8hq3KByFBI/AAAAAAAAET8/gwkGBUACkcc/s400/IMG_0676.JPG" /></a></p>
<p>Nous voulions terminer ce billet en souhaitant (par ordre d’ancienneté) :
<ul>
<li>Un prompt rétablissement et une convalescence rapide à Zizette</li>
<li>Un bon bi-moisiversaire à Marius</li>
<li>Un bon moisiversaire à Lea</li>
</ul>
De gros bisous à tous !!
</p>
</div>D'Iguazu à Iguaçuurn:md5:1ec9bb9e3ef623b64ffbfc45696d1a392010-04-09T03:12:00+02:002010-06-28T02:45:53+02:00FrançoisArgentineArgentineBrésilIguazuPosadasSaltaSan Ignacio <div id="entete-billet">
<span class="date">Jeudi 8 avril</span>
<span class="heure">22h12</span>
<span class="meteo-soleil">Chaud</span>
<span class="humeur-tres-bonne">C’est si beau</span>
</div>
<div id="contenu-billet">
<span class="lieu bresil">Foz do Iguasu</span>
<p>Bonjour à tous</p>
<p>Nous nous sommes bien reposés à Salta après notre périple dans les superbes paysages alentours : montée avec le téléphérique, visite des belles églises et du Musée Archéologique de la haute montagne (MAAM) qui est impressionant avec leurs momies d’enfants sacrifiés (enfants de Llullaillaco
) il y a 500 ans au sommet d’un volcan de la région (pour ceux qui veulent plus d’infos <a href="http://www.tripteaser.fr/argentine/reportage/572/les-enfants-congeles-du-llullaillaco" target="_blank">c’est par ici)</a>.</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/Sm-Gg1Y1-6bAY849B1XuxA?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh4.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S7ZYo8sSxjI/AAAAAAAADS0/RgKh9-fd_0o/s400/IMG_9321.JPG" /></a></p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/Wht406Z4ANhInl7MXjZPmQ?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh3.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S7ZZUzTlzsI/AAAAAAAADTw/tA4rhCmyufQ/s400/IMG_9359.JPG" /></a></p>
<p>Nous avons donc quitté Richard de l’hôtel “El Condor Pass” en lui laissant un petit souvenir : notre linge en train de sécher sur une corde. Nous avons pris le bus pour la région de Misiones où se trouvent essentiellement les missions jésuites et les chutes d’Iguazu. Après 8 heures passées dans le bus avec les cafards nous arrivons à Posadas la ville principale. Il fait chaud et moite et la moindre ballade dans les rues devient étouffante. C’est la semaine sainte et les prix des chambres a fortement augmenté : pour 150 pesos nous avons un box dans un garage (véridique) avec 2 lits. Pour 70 pesos nous avons une chambre double avec salle de bain privée … mais en la visitant on voit très bien que c’est un dortoir à cafards qui n’attendent que le soir pour débarquer et faire connaissance. Nous trouvons tout de même un hôtel en dortoir + piscine à 35 pesos par personne.</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/WSUtX3VQzoV-FbO5NrxuwA?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh6.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S7ZZpOjPELI/AAAAAAAAD6I/Bl95KlAve8U/s400/IMG_7032.JPG" /></a></p>
<p>Nous prenons le bus le lendemain pour la petite ville de San Ignacio pour aller voir les ruines des missions : de grand complexes hoteliers ouverts par les Jésuites en 1600 pour accueillir, nourir et accessoirement convertir les populations guarani de la région. Problème encore : la semaine sainte. A l’office de tourisme (accueil super sympa, wi-fi gratuit et performant, climatisation et garde de sacs à dos) ils nous énumèrent les hôtels complets de la ville … ça en fait pas mal. Nous allons tout de même voir à l’auberge de jeunesse Adventure Inn où il y a une piscine mais ils n’ont plus de place : il faut revenir à 20h00 pour savoir si il y a eu des désistements. Nous commençons à envisager la nuit à la belle étoile. L’hôtel suivant nous propose une chambre triple à 140 pesos : Banco ! Il n’y a pas de piscine, c’est pas grave il fera gris et pleuvra le lendemain ;o). C’est justement ce jour-ci que nous avons choisi pour visiter les ruines. La semaine sainte est très touristique en Amérique du Sud et plus particulièrement le Jeudi Saint … Le défilé des groupes arrivés en bus nous fait comprendre qu’il n’y aura pas que nous sur les photos.</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/ijk1qgIvo1Yl9-JkYA6srA?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh6.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S7Zatb2mzaI/AAAAAAAAD6I/vAxPpQHh2-g/s400/IMG_7070.JPG" /></a></p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/zZBjBMBvyP4HONEJDezVkQ?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh5.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S7ZbJHKWFgI/AAAAAAAAD6I/qADITnrEKOI/s400/IMG_9365.JPG" /></a></p>
<p>Après une bonne ballade dans les ruines nous allons nous reposer en terrasse : l’orage éclate à ce moment : une bonne pluie tropicale. Il n’y a pas grand chose à faire ici à San Ignacio, nous retournons à notre hôtel : on allume la télé et nous plongeons dans la Passion par Mel Gibson puis nous fixons sur la chaine <a href="http://elgourmet.com/default.aspx?" target="_blank">elgourmet.com</a> qui présente plein de petites recettes de cuisine dont la fameuse parilla qui donne envie d’avoir un jardin comme à Créteil par exemple ;o)</p>
<p>Le vendredi (saint) beau soleil, personne aux ruines : tant pis je ne refais pas les photos une deuxième fois. Nous flanons dans les rues (pas grandes) et devant la télé (elgourmet, la Passion sur 2 chaînes différentes, et Titanic), passons au casino, mangeons en terrasse et voyons Jésus passer avec sa croix suivi par 10 romains et une foule silencieuse. Il a morflé vachement plus chez Mel Gibson.</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/b6LTgrZM1vmlbdaeAquvKw?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh6.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S7p2RTSy93I/AAAAAAAAD6I/YMVA0VQ-RU0/s400/IMG_0002.JPG" /></a></p>
<p>Il est temps de revenir à Posadas pour récupérer un colis mystère qui a fait le trajet en bus depuis Salta : il contient notre linge que Richard nous a fait suivre à notre hôtel : Muchas Gracias !</p>
<p>C’est toujours les mêmes personnes à l’hôtel, mais ce samedi ils ont décidé de faire la fête. Nous, nous avons un bus le lendemain pour Iguazu à 9h15 et une chambre double qui donne sur le lieu de débauche (=bruit). A 3h00 du matin Eva me réveille car un bruit de grenouille retentit dans la chambre : c’est le hamac qui est attaché à notre mur qui fait ce bruit lorsqu’on l’utilise. Bref nous avons assez mal dormi et le lendemain matin à 6h30 par pure vengeance nous faisons le maximum de bruit possible (faire du skype là où cela résonne bien sans chuchoter).</p>
<p>Heureusement nos derniers jours en Argentine ont tout de même été agréables. Les fleuves des chutes d’Iguazu constituent la frontière entre l’Argentine, le Paraguay et le Brésil. Les chutes sont observables côté argentin et brésilien. La plupart des touristes font le côté brésilien le matin et le côté argentin l’après midi. Nous nous préférons prendre notre temps. Notre hôtel à Puerto Iguazu (Argentine) est un hostelling International : grand complexe, piscine, bar, musique, dortoirs de 4 avec salle de bain partagée une ambiance sympa et des animations pour la modique somme de 45 pesos par personne et par nuit.</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/nijI4Zq4NPYpHbLCHCWfdQ?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh5.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S7p4398js5I/AAAAAAAAD6I/6B1RyES58s4/s400/IMG_0025.JPG" /></a></p>
<p>Nos collocataires australiens doivent être en plein jet lag et sont couchés à 21h00 : c’est nous qui rentrons en dernier, ça nous change. Nous avons attendu le lundi pour aller voir les chutes (profiter de la piscine le dimanche après le long voyage). Même si le temps n’était pas forcément avec nous (nuageux le matin, légères pluies dans l’après midi) nous avons passé une belle journée devant ce spectacle que sont les chutes. Arrivés dans les premiers nous avons fait la course sur les passerelles glissantes vers la “Garganta del Diablo” : c’est une chute vertigineuse qui fait un bruit incroyable et soulève des projections d’eau sur plusieurs mètres de haut. La passerelle se termine en haut de ces chutes : la vision de toute cette eau (on est en période haute pour le débit) est hypnotisante. Heureusement les groupes sont là pour vous réveiller en vous poussant pour prendre la photo. On propose à beaucoup de couples de prendre la photo pour eux et on nous le propose également.</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/duthF5cDpIOBWqtB-EwKYQ?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh4.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S7p7ZptbQ4I/AAAAAAAAD58/RyQjPMWgia0/s400/IMG_9373.JPG" /></a></p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/xSpxwKHN-vlrzRrWdz7Srw?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh4.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S7p7kkRzKUI/AAAAAAAAD58/AXBgqzdjYfs/s400/IMG_9403.JPG" /></a></p>
<p>Après la gorge du diable nous allons faire une ballade sur le fleuve supérieur (celui qui se jette dans le vide). Eva a le droit toutes les 5 minutes à “- Chut devant, Ah ça va ! - nan Chuuuuuttes !!!” de la pub oasis ;o) c’est le running gag de la journée. La ballade débute tranquillement au rythme du fleuve : nous ne sommes que 5 dans le bateau gonflable et le silence est apprécié. Nous voyons un gros oiseau style héron qui s’en va devant nous, puis nous nous approchons d’un caïman qui observe Eva (la plus près) d’un oeil bizarre avant de plonger pour avoir un peu de tranquillité.</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/Oxh0S9D9ZLK12H42gEaKCQ?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh5.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S7p9NDl-ptI/AAAAAAAAD58/PdzYGpAksnA/s400/IMG_9450.JPG" /></a></p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/3G_61YE3tpDVBU2Ye0O_DQ?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh3.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S7p8GyPZaLI/AAAAAAAAD58/M7VMVy5iJ8U/s400/IMG_0056.JPG" /></a></p>
<p>La ballade se termine sous les arbres de la forêt avant de prendre une navette pour nous amener à l’entrée de la passerelle inférieure. Cette passerelle a plusieurs points de vues au pied des chutes ce qui arrose pas mal les visiteurs. Nous avons également pris la ballade en bateau sur la rivière près des chutes : naïfs nous ne nous préparons pas plus que ça. François est avec son (seul) tee-shirt, son (seul) pantalon et ses (seules) chaussures / chaussettes. Nous trouvons bizarre de voir tout le monde revenir torse nu, en maillot de bain et en tongs. Encore cette fois nous ne sommes pas nombreux dans le bateau (6) c’est appréciable ils ne remplissent pas les bateaux à fond. Première arrêt devant les chutes “Take pictures if you want” ensuite “keep your cameras away” … le bateau fonce sous les chutes : tout le monde est mouillé comme si on avait plongé dans le fleuve. J’ai du mal à respirer avec toute les projections d’eau et j’ai l’impression de me noyer … les gars du bateau le remarquent et me surveillent pour le deuxième passage sous les chutes (je prends ensuite le reflexe de respirer en contre courant des projections d’eau). 4 passages en tout : nous sommes bons pour l’essorage.</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/VzF5TKaDp_3D-stsltKHIQ?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh6.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S7p9xUOSetI/AAAAAAAAD58/X3Z8peqLeoY/s400/IMG_9612.JPG" /></a></p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/TlbO8L6JTDmn85PC8ZE5-A?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh4.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S7p8j2sSABI/AAAAAAAAD58/F8TC1jfFxBo/s400/IMG_0108.JPG" /></a></p>
<p>Le séchage se fera à l’air libre : heureusement il ne fait pas (trop) froid. Nous prenons une pause pour déjeuner : peu après avoir fini notre sandwich, un coati arrive attiré par l’odeur, il renifle le banc, va ensuite vers le sac d’Eva. Il faut se méfier de leurs griffes et de leurs morsures, certains visiteurs ne l’ont vraiment pas compris.</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/ULtmOGBs_mzDNQixrK5JtA?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh5.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S7p9DR25NaI/AAAAAAAAD58/VwK8kvdVvDI/s400/IMG_0161.JPG" /></a></p>
<p>L’après midi est plus calme. Nous nous balladons sur les passerelles supérieures avec des vues magnifiques depuis le haut des chutes.</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/shX8vnQLBarzJsNdtIrgnQ?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh6.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S7p9ohpVUoI/AAAAAAAAD58/G7Z5GwTQ4KY/s400/IMG_9562.JPG" /></a></p>
<p>Au total, on aura marché pas mal durant la journée, le soir : repos et caipirinha sont les bienvenus.</p>
<p>Mardi, nous passons au Brésil à Foz de Iguaçu : changement de langue, de monnaie (superbes billets colorés) mais toujours près des chutes d’eau. Le bus nous attends pour passer la frontière argentine mais nous laisse attendre le suivant lorsque nous aurons rempli les formalités auprès des autorités brésiliennes. Autant côté argentin la ville est petite, autant côté brésilien elle est immense. Pour s’habituer à un nouveau pays c’est pas le mieux.</p>
<p>Notre hôtel est au diable … mais en arrivant c’est le paradis ;o) piscine, bar (classique), jardin, terrain de foot, transats et petit coin tranquille avec des colibris.</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/x12OioRXi5rNNWea8yIbsA?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh5.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S75_b6Ff4gI/AAAAAAAAEE8/fykjSrpAgO4/s400/IMG_0213.JPG" /></a></p>
<p>Comme les dortoirs ne sont pas mixtes, nous prenons une chambre double à 80 réals : avec l’euro qui se casse la figure cela fait un peu cher. D’ailleurs si vous savez comment régler le problème avec la Grèce le plus tôt possible, ça nous intéresse … merci pour notre pouvoir d’achat ;o)</p>
<p>Le premier jour, nous restons dans la piscine : nous avons prévu de rester 3 jours au lieu de nous presser et tout visiter en 2 jours.</p>
<p>Lorsque le réveil sonne à 6h30 pour se préparer à aller visiter les chutes nous sommes beaucoup moins en joie. Nous nous accordons un peu de repos et n’arrivons devant l’entrée du parc national qu’à 10h00. Il est un peu tard et il y a beaucoup de monde dans la queue. Découragés nous décidons d’aller voir le parc des oiseaux conseillé par Sylvain.</p>
<p>Au début cela fait un peu Zoo … avec des perroquets en cage, des espèces avec des noms que l’on ne retient pas (voir les titres des <a href="http://picasaweb.google.fr/fweidmann/ParcDesOiseauxBresil#" target="_blank">photos dans picasa</a>).</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/Kw4QSmCEriQhRMe139dRqw?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh4.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S7zye9a8KmI/AAAAAAAAD9o/qHHt3GgrDAI/s400/IMG_0266.JPG" /></a></p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/6vIAWmou1hvlP1LCEdSGPg?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh6.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S7zy5R0MaAI/AAAAAAAAD-I/JejlYYFigBw/s400/IMG_9785.JPG" /></a></p>
<p>Ensuite on se rapproche des flamands roses, entrons dans les volières où résident plein d’oiseaux dont des toucans qui sont ce matin un peu énervés (ce sont des petits toucans un peu nerveux qui essaient de nous impressioner en bombant le col avec leurs couleurs et leurs coups de bec … Toucanus Sarkosus je crois).</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/UIcpmGCmoc_w3muU48hXzg?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh6.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S7zzCeRkTII/AAAAAAAAD-0/f5Ru-Zzb7JQ/s400/IMG_9846.JPG" /></a></p>
<p>C’est un des leurs qui a été à l’origine de la tentative de kidnapping de Titi. Titi était tranquillement posé pour la photo dans la volière quand le méchant Toucan s’est approché, l’a choppé par sa fermeture éclaire et l’a emmené un peu plus loin dans les arbres. Avec Eva, on a commencé à le poursuivre (sans dépasser les barrières en bois ce qui limite la poursuite) et essayer de lui faire lâcher. Eva est partie chercher de l’aide auprés des gardes du parc mais le toucan a fini par libérer Titi qu’on a récupéré sain et sauf. On a eu un peu peur donc pas de photos de ce moment stressant ;o) (mais drôle). Titi va bien, mais n’a plus voulu sortir de la journée.</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/h8qb0QzCEI8sjh2vki0Eng?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh5.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S7zzagA6wiI/AAAAAAAAEAU/LPzzl343SQY/s400/IMG_9932.JPG" /></a></p>
<p>La suite de la visite était magnifique : de beaux toucans (gentils eux), des reptiles, des papillons avec des colibris.</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/lHAK2DZukFq4ELX9q_Vv2A?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh6.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S7zzFIMlyyI/AAAAAAAAD_A/QjJrEGmaAM4/s400/IMG_9859.JPG" /></a></p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/2IdP9Bv22J61zb6wuZY5wQ?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh5.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S7zzSgCWc9I/AAAAAAAAD_w/dqDuzQHq5IU/s400/IMG_9907.JPG" /></a></p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/9phTIOn76K9Xki8W3PEF5A?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh4.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S7zzM-GEduI/AAAAAAAAD_g/7YY1O7s4QF8/s400/IMG_9887.JPG" /></a></p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/9TatMchw3ACEWcq_TdEaNg?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh6.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S7zzWK9d3eI/AAAAAAAAD_8/UAJy9rtDgL8/s400/IMG_9916.JPG" /></a></p>
<p>Et la volière des Aras qui vous volent au dessus de la tête (ils sont énervés eux aussi quand les gens sont dans la volière, ou alors ils jouent et veulent impressionner les visiteurs) ce qui fait de belles photos.</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/FmLj2U543d6V_PGQ9yh1ZQ?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh4.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S7zzkdxyG5I/AAAAAAAAEAs/Ajohpkzlulk/s400/IMG_9996.JPG" /></a></p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/i0VerfHWIMCwfsI65KaEIw?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh3.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S7zzi7z7ewI/AAAAAAAAEAo/ZQMJFwptR8o/s400/IMG_9988.JPG" /></a></p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/agNzVS50zMR03l7otkS6xQ?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh3.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S7zzqEo6wFI/AAAAAAAAEA4/ityjZVjbLyc/s400/IMG_0015.JPG" /></a></p>
<p>A la fin nous avons même le droit de porter un perroquet sur le bras : ça pince fort, Eva tente une caresse. Nous verrons plus tard la personne qui s’en occupe jouer avec lui : ils sont très interactifs. On mange sur place face aux flamands roses et en partant Eva se lance pour le porté de serpent. Elle s’en sort très bien, moi je n’ose que prendre la photo ;o)</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/mKq67W3GLf9oeT4KJUFBkA?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh6.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S7zyvoqf5hI/AAAAAAAAD9o/W0EmxZF8EVs/s400/IMG_0317.JPG" /></a></p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/QTDX2_qsnTtFInqRI61L6w?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh5.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S7zy0M7U4xI/AAAAAAAAD9s/JEDr7bBNjkc/s400/IMG_0327.JPG" /></a></p>
<p>Une journée bien remplie = piscine en rentrant.</p>
<p>Ce matin, enfin, nous arrivons à nous lever pour aller voir les chutes. L’hotel étant au fin fond de la campagne il faut prendre un bus (conduit par pépé) pour joindre la route principale où passe un autre bus. Le problème est que pépé est en retard ce matin et a loupé le service de 8h00. A 8h25 on décide d’y aller à pied (au croisement pas au parc …) mais pépé arrive (j’ai remarqué ses yeux fatigués c’est dur pour lui aussi). Au premier virage hop il part à droite au lieu d’aller à gauche, Eva me jette un regard effrayé (Oh mon dieu où va-t-il nous emmener ?). Il passe par un chemin de terre pour laisser un type dans le bus devant sa ferme. C’est sympa mais nous on a une correspondance (oui on aime bien faire les parisiens au Brésil). Pépé ne se presse pas et en arrivant à destination nous montre le bus qui va au parc passer devant nous sans s’arrêter … Eva lui jettera un regard noir (elle est très forte en regards divers et variés). On attendra encore 20 minutes avant qu’un anglais nous propose de nous emmener au parc (bon le bus est passé 5 minutes après mais c’est gentil quand même). Nous avons donc fait les 4 kms qui séparent l’hôtel du parc en 1 heure 15 … merci pépé.</p>
<p>Le soleil est au rendez-vous et les arcs en ciel fleurissent parmi les gouttes d’eau pour former des cercles presque complets (oui j’étais d’humeur poétique malgré pépé).</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/lssvQPcamrIwGh8S8cceuw?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh4.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S75z5OGF5mI/AAAAAAAAEEo/etktcfuMBEM/s400/IMG_0127.JPG" /></a></p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/SCi81H4oJECY4VhyqSEJAg?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh6.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S75zzybIKCI/AAAAAAAAEEU/b2gD913MpMY/s400/IMG_0079.JPG" /></a></p>
<p>Le côté brésilien présente les chutes dans son ensemble en format panorama mais on approche en fin de visite, grâce à une passerelle que l’on peut voir dans “OSS 117, Rio ne répond plus”, en-dessous et au-dessus des chutes.</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/cRwvuhGATfpLtdwSDZuQfA?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh5.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S75zqgYAxfI/AAAAAAAAED8/pM_bVxVUJp8/s400/IMG_0361.JPG" /></a></p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/43hH2yk9365uV5-5DavNng?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh4.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S75zvAANPsI/AAAAAAAAEEI/KeQvgCV_zhs/s400/IMG_0380.JPG" /></a></p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/xDSA-8Tcy9iRFLc3xMCtog?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh4.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S75z5yGGczI/AAAAAAAAEEs/l4EzIH7e3_M/s400/IMG_0142.JPG" /></a></p>
<p>Nous rencontrons un groupe de Français avec qui nous discutons un peu : ils viennent de Rio où il y a eu les pluies les plus importantes depuis 30 ans (et 100 morts dans des glissements de terrain) … on doit y être dans 15 jours environs. Après le tremblement de terre à Santiago, évité de peu, et les pluies diluviennes sur Buenos Aires, évitées de peu elles aussi, c’est la saison … </p>
<p>Comme prochaines étapes, nous avons laissé tomber Paraty et Ilha Grande à cause des pluies, nous avons un bus demain midi pour Curitiba pour rejoindre l’Ilha Do Mel (l’île de miel). On va rester (normalement) au soleil mais nous n’aurons pas forcément de wi-fi.</p>
<p>A bientôt.</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/6esFrPgUDhV4hfyAwJKhMw?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh4.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S75zwnFj_tI/AAAAAAAAEEM/3D63l4vbdLc/s400/IMG_0387.JPG" /></a></p>
</div>Au fait, bonne année !urn:md5:cb8a7935aaa5a05a692159f4257394832010-01-10T21:09:00+01:002010-01-10T21:30:24+01:00FrançoisBrésilPréparatifs <div id="entete-billet">
<span class="date">Dimanche 10 Janvier</span>
<span class="heure">21h09</span>
<span class="meteo-couvert">Vivement le sud </span>
<span class="humeur-bonne">ça cartonne !</span>
</div>
<div id="contenu-billet">
<span class="lieu france">Paris</span>
<p>Nous vous souhaitons à tous une bonne année 2010, qu'elle soit pour vous et pour vos proches une excellente année sur tous les points.<br />
Vous pourrez facilement améliorer cette année en nous suivant sur ce blog ;o), vous abonner à <a href="http://www.facebook.com/pages/wwwloinloinloinnet/214469468606" target="_blank">notre page facebook</a>, et pourquoi pas venir nous rejoindre où bon vous semble (en nous prévenant tout de même un peu avant histoire qu'on ne se loupe pas ...)<br /><br />
Notre occupation principale, et notre prochaine échéance actuellement, est le déménagement à Créteil : on cartonne depuis vendredi soir, on scotche, on étiquette, on vide, on classe, on essaie de tout stocker dans un 30 m² avant le départ.</p>
<a href="http://picasaweb.google.com/lh/photo/kudSC4RdpMElDqc7QWAsqw?authkey=Gv1sRgCNDkiv_unYyuygE&feat=directlink" target="_blank"><img src="http://lh4.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/S0okxUzUoSI/AAAAAAAAA5s/-EGbyskOtMo/s400/IMG_5361.JPG" /></a><p>
Coté voyage nous avons réservé un hotel pour la semaine à <a href="http://maps.google.fr/maps/ms?hl=fr&ie=UTF8&msa=0&msid=105105092957679090277.00047752d6f5f65882c5d&ll=-3.848155,-32.427778&spn=0.056692,0.109863&t=h&z=14" target="_blank">Fernando de Noronha</a> et nous avons enregistré nos passeports pour l'atterrissage en Australie.
<br />
A bientôt pour d'autres nouvelles ...
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</div>