Loin, loin, loin ... le blog d'un Tour du Monde - Tag - LaosLe blog d'un tour du monde, par Eva & François.2021-03-30T14:35:02+02:00Eva Checlair & François Weidmannurn:md5:856c28d6cba0570650618df1025540abDotclearPakse et les 4000 îlesurn:md5:84e81dbdb56a1f9c902d56c8f5521fc92012-01-03T23:31:00+01:002012-01-03T23:40:20+01:00Eva4000 îlesLaosPakse <div id="entete-billet">
<span class="date">Mardi 3 janvier 2012</span>
<span class="heure">23h32</span>
<span class="meteo-soleil-averses">Ca mouille à Paris</span>
<span class="humeur-bonne">Bonne année</span>
</div>
<div id="contenu-billet">
<span class="lieu laos">Don Khone</span>
<h3>Laos : Pakse, plateau des Bolovens et Don Khone du 6 au 12 janvier</h3>
<p>Bonjour à tous et Bonne année 2012 !!</p>
<p>Ce billet termine notre temps passé au Laos. Plus qu’un pays après ça. Au train où vont les choses, nous terminerons le récit pour le dizième anniversaire de notre retour :-)</p>
<p>Le dernier billet finissait sur le long et difficile trajet entre Savannakhet et Pakse. Nous sommes sortis du bus fourbus, avec nos nouveaux camarades baroudeurs, prêts à sauter dans le premier tuk-tuk pour rejoindre la Sabaidi 2 guesthouse, chaudement recommandée dans le Lonely, mais qui, selon nos deux baroudeurs, est toujours pleine. Qu’à cela ne tienne, nous allons tenter notre chance … fort mal accueillis, nous apprenons qu’il n’y a évidemment plus de places, et qu’il nous faut essayer ailleurs. Assez sympathiquement (en contradiction avec leur mauvais accueil) ils nous donnent un plan avec une liste d’autres hôtels. On n’est pas (trop) stressés (les deux baroudeurs non plus), et, armés du plan, nous allons dans le premier hôtel de la liste, l’hôtel Thaluang, qui a 2 chambres libres très correctes et pas trop chères. On prend ! Nous apprendrons par la suite que, dans cette ville, les hôtels se remplissent vite, et qu’y arriver trop tard, c’est galérer pour trouver une chambre. : l’effet ville-étape.</p>
<p>Bien logés, après un déjeuner tardif dans le resto conseillé par nos deux routards («on y mange à chaque fois qu’on vient à Pakse, c’est très bon ») (on confirme, on va essayer pas mal de leurs spécialités, bobun pour moi, sandwich fromage ou poulet suivant l’humeur du moment pour François, rien que du laotien quoi), nous nous attelons à la tâche d’organiser notre séjour dans le plateau des Bolovens, avec un départ prévu le lendemain. </p>
<p>Ah le plateau des Bolovens … chaudement recommandé par le Guide du Routard, dans les coups de cœur, c’est paraît-il un endroit à ne pas manquer, entre les terres très fertiles, les plantations de thé et de café, et les superbes cascades. Rien que la description nous met l’eau à la bouche.</p>
<p>Nous partons tôt le matin chercher notre nouvel ami, Scotty VIII, alias le Cascadeur. Nos bagages sont restés à l’hôtel : après avoir envisagé de changer d’hôtel pour la prochaine nuit à Pakse, nous nous sommes décidés à rester ici, car, en plus d’avoir des chambres très correctes, des oiseaux en cage partout (et même un écureuil) (je sais, c’est mal), l’accueil est très bien. L’hôtel est tenu par un franco-laotien, qui vit à Paris 6 mois, et le reste de l’année à Pakse, car en période touristique ça paie bien. Sans qu’on lui demande quoi que ce soit, il nous explique toute la boucle à faire en scooter, que franchement 2 jours c’est trop court il faut au moins 3 jours, les cascades à ne pas manquer, où dormir, et «au km 21 arrêtez-vous chez les marchands de fruits […] au km 38 à la cascade Tad Fan […] dormez à Tad Lo […] Attention, la route est goudronnée, sauf cette partie-là, c’est encore de la piste, et au-delà d’une certaine heure c’est dangereux ! » et nous note tout sur un plan.</p>
<p align="center"><a href="https://picasaweb.google.com/lh/photo/QQNvgtVLafJetqwkiakJj9MTjNZETYmyPJy0liipFm0?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="https://lh4.googleusercontent.com/-nvhiwQrlEkY/TU13fyoXYKI/AAAAAAAAOPY/MqP9hHyIHYc/s400/IMG_3527.JPG" height="300" width="400" /></a></p>
<p>En selle sur Scotty VIII, alias le Cascadeur, nous commençons le long trajet. Premier objectif, faire de l’essence, car évidemment le réservoir du scooter est quasi vide : moment toujours un peu stressant. Ensuite, on commence le périple en suivant les indications de la carte. Il fait beau et chaud (sauf sur le scooter, il fait froid), et l’air sent <s>mauvais</s> bizarre. Nous ferons au bout d’un moment le lien entre l’odeur acide et les tas de petites graines noires posées sur des bâches le long de la route : c’est du café (nous, ça nous a rappelé les vestiges des lamas). En attendant, le paysage est joli, mais n’a rien à voir avec ce que j’imaginais suite à la description du routard : il est beaucoup plus sec et n’a rien de tropical.</p>
<p>On arrive à la première cascade : Tad Fan. C’est très joli sous le soleil, et très haut (beaucoup de marches).</p>
<p align="center"><a href="https://picasaweb.google.com/lh/photo/1UkoAIACjLR19u0YlYrPi9MTjNZETYmyPJy0liipFm0?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="https://lh6.googleusercontent.com/-U2014uTbplc/TU13140NhzI/AAAAAAAAOPY/iBY-dKXWxiM/s400/IMG_3534.JPG" height="300" width="400" /></a></p>
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<p>Nous repartons, la route et les paysages… ne varient pas beaucoup. Des heures de route, sans rien de notable. Adieu images de paysages superbes traversés en scooter ! Pas de photo du coup. On finit par s’arrêter pour déjeuner dans un marché à Paksong, n’ayant rien vu de transcendant sur la route. Soupe pour moi, avec bouts de viande indéterminée et à moitié cuite dedans, riz gluant, juste du riz gluant pour François. Ce garçon n’est pas vraiment un aventurier culinaire. N’empêche, il doit avoir raison, j’ai beau laisser la viande sur le côté, le bouillon a quand même un sale goût. Le tout est servi par une grand-mère perplexe de voir des touristes, au milieu des mouches perplexes de voir des touristes.</p>
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<p>De retour sur notre scooter, nous zappons les autres cascades, et reprenons la route directement jusqu’à Tad Lo, histoire de trouver un coin sympa pour dormir le soir. Une ou deux guesthouses sont d’un côté de la rivière, le reste du village de l’autre, réunis par un pont en métal : sur le pont, 2 planches en bois pas très larges partent en ligne droite sur toute la longueur du pont, certainement le chemin à suivre pour les roues des voitures. Euh, que se passe-t-il que si on roule à côté des planches ? On casse le pont et on passe à travers ? Gloups. François, toujours au volant (je me demande bien pourquoi je précise), réussit à peu près à suivre le tracé.</p>
<p>Première étape : trouver un hôtel. D’abord, on s’arrête discuter avec la québécoise qu’on n’arrête pas de croiser depuis la Thaïlande (lors de notre aventure <a href="http://www.loinloinloin.net/tour-du-monde/index.php?post/ou-l-on-repousse-ses-limites" target="_blank">à dos d’éléphant</a>), puis pour discuter avec 2 français précédemment rencontrés dans un bus. Nous voulons nous faire plaisir et allons au Tad Lo Resort (l’hôtel du luxe du coin). </p>
<p>Après avoir admiré les deux éléphants présents (admiré, c’est un bien grand mot, c’est très banal pour nous un éléphant), nous nous renseignons sur les chambres. Le tarif nous fait reculer, mais comme ils ont un resto qui a l’air sympa (et classe), nous reviendrons pour le resto. On essaie tous les hôtels routard du coin, rien de terrible. En désespoir de cause, on trouve une chambre (chère) au Saisee Lodge, plus grande que notre appart à Paris (mais certainement moins sympa que celle du Tad Lo Resort).</p>
<p align="center"><a href="https://picasaweb.google.com/lh/photo/FUfuFiViU5Za3X1g5BT05tMTjNZETYmyPJy0liipFm0?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="https://lh4.googleusercontent.com/-3_5Vkcuy78Q/TU14LAP6JeI/AAAAAAAAOPY/j2_uRPisYzk/s400/IMG_3558.JPG" height="300" width="400" /></a></p>
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<p>Le choix fait, nous partons visiter les environs. Joli.</p>
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<p>Nous décidons de retourner au Tad Lo Resort pour dîner.</p>
<p>Petit interlude : vous vous souvenez que notre compagnon de route, Scotty VIII, est surnommé le Cascadeur ? Fougueux, il nous a montré tout son caractère sur le chemin du Tad Lo. Sur le trajet, une portion de route était en pente (sur une petite centaine de mètres environ). Nous montions la pente, restant sur le côté droit de la route, surveillant du coin de l’œil le troupeau de vaches qui montaient et que nous devions dépasser (on ne sait jamais avec les vaches), une voiture descendait de l’autre côté. Tout à coup, un camion apparut en haut, et commença à doubler la voiture par la gauche, c’est-à-dire en se plaçant sur NOTRE file. Moment intense, pendant lequel François a commencé à freiner, ne sachant pas trop si le camion nous avait vus. Un scooter fougueux, deux passagers, une pente, une vitesse réduite, et un freinage : toutes les conditions sont réunies pour ce qu’on appelle en jargon de cascadeur un “wheeling”, c’est-à-dire un basculement du scooter sur sa roue arrière. Rappel : je suis sur la roue arrière. Je n’ai même pas le temps de hurler, me sentant décoller j’ai compensé en me balançant en avant, sage réflexe qui permet au scooter de rebasculer et de retrouver sa position normale sur ses deux roues.
</p>
<p>François a arrêté immédiatement le scooter sur le bas-côté, j’en suis descendue presque instantanément. Sur le moment, ça nous a fait rire. Curieusement, les chauffeurs du camion qui nous a doublés à ce moment-là étaient eux-aussi morts de rire. Ensuite, j’ai engueulé François (sale chauffard dangereux). Et j’ai fini le trajet à pied (la pente seulement, je suis remontée sur Scotty VIII, alias le Cascadeur-qui-ne-m’aime-pas, dès que nous avons dépassé le sommet).</p>
<p>Et en plus, le resto ne valait clairement pas les risques encourus. Après un apéro horrible (pour une fois, je décide de prendre de l’alcool et goûte du lao lao - infâme), entre le service lent et la mauvaise viande, nous rentrons déçus.</p>
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<p>Heureusement que la chambre est pas mal : je me réveille malade. Manifestement, la soupe du marché a frappé, je suis nauséuse et fiévreuse. On ne se pose plus la question de savoir si on reste un jour de plus ou non, on décide de rentrer à Pakse. Difficile de subir 80 km sur un scooter fougueux lorsqu’on est malade : François s’arrête tous les 10 km pour que je me repose. Nous appréhendons surtout la partie de la route qui est encore une piste : coup de chance (et modernisation galopante du Laos), tout a été goudronné.</p>
<p>Finalement arrivés, nous retrouvons notre chambre, je me précipite sur le lit. S’ensuivront 2 jours de diète à comater devant Tv5Monde, pendant que François sort un peu (au moins pour se nourrir de sandwich au poulet - manifestement il est méfiant devant la nourriture laotienne), et visite un peu la ville.</p>
<p align="center"><a href="https://picasaweb.google.com/lh/photo/O1ulpqABhBB5o2dkmp4rRtMTjNZETYmyPJy0liipFm0?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="https://lh6.googleusercontent.com/-viELgBJOHq4/TU14kTXXIXI/AAAAAAAAOPY/KP2ABMv-NKg/s400/IMG_3582.JPG" height="300" width="400" /></a></p>
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<p>Suite à ça, je décide de ne plus jamais manger de viande de ma vie (c’est-à-dire, au moins jusqu’au retour). François est écœuré lui aussi et décide de faire pareil (trop de sandwich poulet ?).</p>
<p>Départ tôt le lundi 10 janvier, en direction des 4000 îles. Encore une fois encensées dans le Routard, ce sont des petits îlots entourés par le Mékong. Trois îles sont assez importantes pour sortir du lot : Don Khône, Don Det et Don Khong. Pour ceux qui n’auraient pas deviné, Don veut dire île en laotien. </p>
<p>Nous avons longuement hésité avant de choisir notre destination, entre les 3 îles ou les zapper et quitter le Laos, d’autant que notre visa expire 4 jours après et qu’il nous reste tout le Cambodge avant de commencer à revenir. Après réflexion, nous décidons de nous fixer sur l’île de Don Khône : on va rester 2 jours sur place, et éventuellement passer une nuit sur l’île voisine de Don Det.</p>
<p>Pour aller à Don Khône (ou sur une autre île), il faut partir tôt, prendre un bus qui nous mène au quai où il faut prendre un bateau. Cette fois-ci, nous évitons les transports locaux, et réservons à l’hôtel (le luxe). Le trajet se passe bien, nous montons dans <s>un bateau</s> une fragile barque. Les paysages sont très beaux et promettent de bons moments.</p>
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<p>Nous accostons sur l’île, dans l’unique village. A peine un pied posé à terre, je laisse François avec un tas de bagages sur le quai, et pars à la recherche d’une chambre. Le village consiste en une rue principale, enfin quand je dis rue … un sentier ensablé un peu large, sur lequel il n’y a que des vélos et des piétons. C’est difficile de se perdre dans ces conditions. Je trouve une chambre propre et quasi neuve dans une guesthouse correcte, mais pas dans les chambres sur pilotis au pied du mékong (quand j’ai le choix entre l’eau chaude et un coucher du soleil sur le Mékong vu de son lit, je n’hésite que très rarement : c’est très surfait les couchers de soleil). Je retrouve François devant une bière (mais comment a-t-il fait pour déplacer tout seul tous ces bagages ???!!!).</p>
<p>Bien installés, nous en profitons pour déjeuner et nous reposer sieste - lecture sur un hamac à l’extérieur. C’est sur notre lit avec une boisson gazeuse que j’ai subi l’Agression. Je lisais, quand mon regard a été attiré par un mouvement vert sur mon épaule : j’ai sursauté de frayeur, puis hurlé en voyant le Monstre, et ai fait un mouvement brusque pour chasser la Bête (renversant mon boisson gazeuse sur le lit). Au final, François a attrappé et jeté dehors une énorme mante religieuse ! Mais énorme ! et qui est venue sur moi, évidemment ! Comme il est gentil avec les mantes religieuses, il l’a posée sur un arbre dehors, et a souri d’un air rassurant au propriétaire de la guesthouse qui avait l’air inquiet (j’ai le hurlement perçant, semble-t-il). Après cette Agression, on a dû rincer les draps (le coca, ça tâche), tout en nous inquiétant pour le matelas (même remarque). Avant de rendre la chambre, on a retourné le matelas pour masquer la tâche : je sais, c’est pas bien, et en plus d’autres avaient eu l’idée avant nous !</p>
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<p>Finalement, nous avons passé 2 jours sur Don Khône, suffisants pour nous reposer, aller visiter Don Det, nous rebeller contre l’arnaque du péage entre les 2 îles, qu’on a réussi à ne pas payer, et faire un peu de vélo. Fatigués du Laos, nous avons décidé de rejoindre le Cambodge avec un jour d’avance.</p>
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<p>Ceci termine le récit de notre petit mois passé au Laos. Nous aurons vécu de bons moments, d’autres moins sympas, apprécié (et parfois détesté) le rythme tranquille. Un pays à découvrir, c’est sûr.</p>
<p>Le prochain billet portera sur le Cambodge, et sera entièrement rédigé depuis notre nouveau canapé dans notre nouvel appartement : si vous voulez savoir comment rendre un khmer tout rouge, il va falloir attendre jusque là (jeu de mots : copyright François).</p>
<p>A très bientôt</p>
<p>Eva et François</p>
<p align="center"><a href="https://picasaweb.google.com/lh/photo/KpVJn7_Co8cRJEystNEXxNMTjNZETYmyPJy0liipFm0?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="https://lh3.googleusercontent.com/-rFeem1OzNsk/TwN2X3rUTyI/AAAAAAAAOfk/B7BwZEzyYhc/s400/IMG_0653.JPG" height="300" width="400" /></a></p>
</div>Mekong-t-ils fait pendant ce temps-là ?urn:md5:fef59428c865d75285a174f974cdd9c62011-04-03T23:08:00+02:002011-04-03T22:16:08+02:00EvaLaosPakseSavannakhetThakhek <div id="entete-billet">
<span class="date">Dimanche 3 avril</span>
<span class="heure">23h08</span>
<span class="meteo-soleil"></span>
<span class="humeur-assez-bonne"></span>
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<div id="contenu-billet">
<span class="lieu laos">Pakse</span>
<h3>Laos : Thakhek et Savannakhet du 2 au 6 janvier</h3>
<p>Bonjour à tous,</p>
<p>Quoi, un nouveau billet sur LoinLoinLoin ! Etonnés ??? Et non le blog n’est pas mort ! Il reste un mois à raconter avant le point final. Ce billet sur le Laos, prévu pour être le dernier, sera finalement l’avant-dernier. On me met la pression pour poster, merci collègues.</p>
<p>Nous avons quitté Vientiane ce 2 janvier, avec comme objectif de descendre vers le Sud, mais pas trop vite, et si possible en évitant les trajets supérieurs à 8 heures. Ceci nous a conduit à multiplier les étapes.</p>
<p>La première : Thakhek. D’après le Routard, il s’agit d’une ville charmante, et les paysages alentours sont tout aussi beaux que Vang Vieng, avec les jeunes alcoolisés en moins. Par chance, il n’y a que 5 heures de route depuis Vientiane, ça fait une première belle étape.</p>
<p>Le prix du bus dans les agences de voyage de Vientiane étant beaucoup trop cher, nous avons décidé de nous rendre à la gare routière en tuk-tuk, et de voir sur place. C’est donc avec regret que nous quittons le Vayakorn, tôt ce matin-là, et embarquons avec toutes nos affaires dans un tuk-tuk. Pour l’instant, nous trimbalons 2 gros sacs, 2 petits, mon chapeau et le “carquois”, puisque la dénomination va lui rester. Arrivés à la gare, un bus part dans la demi-heure, c’est une chance. Nous sautons dedans, et avons la chance d’avoir 2 sièges. Comme d’habitude au Laos, beaucoup de gens assis dans l’allée (sur des tabourets), et certains restent debouts.</p>
<p align="center"><a href="https://picasaweb.google.com/lh/photo/Yhq7ODN-wIqwLuc0MXT8OQ?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="https://lh6.googleusercontent.com/_StUlAEDPRvA/TU109RkHl8I/AAAAAAAAOPY/Bn3MBPX6uOg/s400/IMG_3335.JPG" height="400" width="300" /></a></p>
<p>6 heures plus tard, arrivée à la gare routière Thakhek. Les laotiens sont des gens prévenants : en plus du machiniste, nos voisins nous confirment l’arrivée. C’est sympa. Nous allons voir un tuk-tuk, qui nous roule carrément sur le prix, ce que nous savons, mais nous n’avons pas envie de nous battre. Il nous dépose devant le “Thakhek Travel Lodge”, chaudement recommandé dans le Routard, bien qu’un peu excentré. Par là, ils veulent dire à <s>1 heure</s> 20 bonnes minutes de marche du Mékong. Bon, l’hôtel est pas mal, mais doit concentrer tous les touristes de la région. En plus, je n’ai même pas le temps de dire que la chambre est bien (il y a même une moustiquaire, ça fait lit à baldaquin), pendant que François m’attend avec le tuk-tuk, qu’ils me proposent toutes les excursions possibles et inimaginables.</p>
<p>Finalement, bien installés, nous réfléchissons à leurs excursions : celle qui a l’air sympa est très chère (genre 400 000 kips par personne), l’autre propose de voir une succession de grottes. Nous déclinons donc leurs propositions, et préférons réserver un scooter pour le lendemain.</p>
<p>Ensuite, nous partons découvrir la ville. Parce qu’il ne s’agit pas vraiment d’un village, mais d’une ville assez grande. Nous voulons arriver au Mékong pour le coucher du soleil, mais que c’est loin ! Sur l’autre rive du Mékong, face à nous, la Thaïlande : les différences avec le Laos sont flagrantes, des immeubles, un éclairage public. François envisage de traverser le Mékong à la nage pour retrouver un 7-eleven.</p>
<p align="center"><a href="https://picasaweb.google.com/lh/photo/E2JTk2idVcWMbQ9Ey1bMaw?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="https://lh5.googleusercontent.com/_StUlAEDPRvA/TU11DMSriaI/AAAAAAAAOPY/m1OC4MmtyN0/s400/IMG_3350.JPG" height="300" width="400" /></a></p>
<p align="center"><a href="https://picasaweb.google.com/lh/photo/tHrFRx-LA76-vNNTrYQItg?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="https://lh3.googleusercontent.com/_StUlAEDPRvA/TU11GMmpMJI/AAAAAAAAOPY/OCy3I-0Lzqk/s400/IMG_3355.JPG" height="300" width="400" /></a></p>
<p>Quelques stands de brochettes et autres nourritures sont posés au bord du Mékong : nous choisissons 2 brochettes à l’air appétissant, ainsi que du riz gluant. Malheureusement, les brochettes, qui sentaient si bon, sont dures au point que l’on n’arrive même pas à arracher un peu de viande : elles feront le bonheur d’une chienne aux dents plus coriaces que les nôtres …</p>
<p align="center"><a href="https://picasaweb.google.com/lh/photo/6nhWRfIHM7o6xeWiJjyhJQ?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="https://lh3.googleusercontent.com/_StUlAEDPRvA/TU11O7hutRI/AAAAAAAAOPY/VOKvTOf1HMI/s400/IMG_3362.JPG" height="400" width="300" /></a></p>
<p>Le lendemain, nous partons vers 10 heures, après un petit-déjeuner raté à la guesthouse. Rendez-vous compte, ils n’avaient plus de pain ! Ca nous a rappelé l’Inde, à la différence qu’au contraire eux acceptaient toujours toutes les commandes, et ce qui manquait ils partaient le chercher à mobylette. Ici, personne ne va faire 3 minutes de scooter pour aller jusqu’au marché.</p>
<p>Nous allons ensuite chercher notre compagnon du jour, Scotty VII (vous suivez toujours, non ?). Malheureusement, cette fois-ci, ils n’avaient pas d’automatique, que des manuels, François a été contraint et forcé de s’y mettre. Après avoir choisi deux casques, tous deux dans un état fatigué et peu rassurant, et obtenu un plan du loueur, nous partons. Peu de temps après la sortie de la ville, les paysages changent brutalement : rizières, vaches sur la route qui refusent de se pousser, montagnes … superbe.</p>
<p align="center"><a href="https://picasaweb.google.com/lh/photo/Nv3M1RIOUyZvRsV_RzyyiQ?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="https://lh5.googleusercontent.com/_StUlAEDPRvA/TU11SHATqtI/AAAAAAAAOPY/6xzp7lKEhFA/s400/IMG_3365.JPG" height="300" width="400" /></a></p>
<p align="center"><a href="https://picasaweb.google.com/lh/photo/J_A1txe-DQXi6e3FKeRsQQ?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="https://lh6.googleusercontent.com/_StUlAEDPRvA/TU11XAfAWYI/AAAAAAAAOPY/cOmzWVKTRto/s400/IMG_3368.JPG" height="300" width="400" /></a></p>
<p>Nous décidons de visiter une des grottes sur notre route. Là, nous nous arrêtons sur le parking, juste après 2 hommes (qui sont au même hôtel que nous, quand je disais que tous les touristes du coin s’arrêtaient au même endroit…). Un laotien nous fait des signes, que nous ne comprenons pas. Les deux messieurs nous expliquent obligeamment qu’il veut servir de guide. Pourquoi pas, d’ici on ne voit pas la grotte, mais elle doit être juste derrière, non ? Nous partons donc à 4, suivant le guide, qui part à toute vitesse. En fait, il nous fait tracer à travers la forêt, ensuite le chemin descend et devient plus escarpé : il nous faut une bonne dizaine de minutes pour rejoindre la grotte. François et moi suivons, mais, étant donné que la grotte nous intéresse peu, c’est sans entrain ni envie, juste par politesse. Nous arrivons finalement à la grotte : il faut traverser le cours d’eau sur quelques pierres, puis escalader, etc. </p>
<p align="center"><a href="https://picasaweb.google.com/lh/photo/ZmyuFkEBLTqX7zK8JIkw3Q?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="https://lh6.googleusercontent.com/_StUlAEDPRvA/TU11fkSuPzI/AAAAAAAAOPY/RqhEn7MMShA/s400/IMG_3374.JPG" height="300" width="400" /></a></p>
<p>J’abandonne là, François suit et revient vite quand il s’aperçoit qu’il faut enlever ses chaussures pour continuer, ce qui ne le tente pas du tout. Nous repartons donc en arrière, comptons sur nos 2 sens de l’orientation pour retrouver le chemin (et heureusement qu’on était 2). Tant pis pour le guide, il a perdu son pourboire.</p>
<p align="center"><a href="https://picasaweb.google.com/lh/photo/IKZrI1byGfs8I3L12Jp1QA?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="https://lh3.googleusercontent.com/_StUlAEDPRvA/TU11ucJ4f8I/AAAAAAAAOPY/eIC76vqIzrY/s400/IMG_7370.JPG" height="400" width="267" /></a></p>
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<p>Nous décidons de laisser tomber les autres grottes sur le chemin. Déjà que ça ne nous intéresse pas trop en temps normal, en plus on n’est pas en forme. Autant continuer à rouler. On s’arrête pour manger dans ce qui paraissait être la grande ville du coin, Mahaxai, et qui en fait n’est qu’un village avec une grand rue. Un boui boui fera l’affaire : la cuisinière nous demande de choisir entre nouilles et riz, nous choisissons riz, et obtenons 2 riz sautés, bons, pour pas cher. Puis nous repartons.</p>
<p align="center"><a href="https://picasaweb.google.com/lh/photo/btiPR4rKFEPhQFBrLmYXrw?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="https://lh3.googleusercontent.com/_StUlAEDPRvA/TU12MB7J0pI/AAAAAAAAOPY/bp1Jgg-HEyM/s400/IMG_3412.JPG" height="300" width="400" /></a></p>
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<p align="center"><a href="https://picasaweb.google.com/lh/photo/B6yH5GTTSiAH7Kiu-2WI-w?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="https://lh4.googleusercontent.com/_StUlAEDPRvA/TU12ZN4eZLI/AAAAAAAAOPY/4nvufR13gqU/s400/IMG_3424.JPG" height="300" width="400" /></a></p>
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<p>Nous rentrons le soir vers 16h : que faire ? se reposer à la guesthouse ? ou remonter sur Scotty VII pour aller voir le coucher du soleil sur le Mékong ? Comment dire ? Le Mékong, on connaît, le coucher de soleil aussi …</p>
<p align="center"><a href="https://picasaweb.google.com/lh/photo/zGVwS1PyWdP7s1IgEJDrYA?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="https://lh5.googleusercontent.com/_StUlAEDPRvA/TU110Md7jkI/AAAAAAAAOPY/y-RD_3p_2H4/s400/IMG_7374.JPG" height="400" width="267" /></a></p>
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<p>Nous sortons pour manger dans une des “gargotes de marché”, chaudement recommandées dans le Routard. Soit on n’a pas trouvé, soit le Routard n’est pas venu dans la ville depuis très longtemps : les gargotes en question étaient des petits restaurants vietnamiens, dont les patrons n’étaient pas sympa du tout (genre, pas un sourire), qui nous ont fait un menu super cher (pour le Laos) avec du porc gras sur du riz blanc, avec une omelette en plus. J’ai mangé l’omelette, François a grignoté son riz et a décidé de refaire un repas à l’hôtel. C’est l’avantage quand la nourriture n’est pas chère, vous pouvez faire 2 repas, ou prendre une salade ou des légumes en plus sans que ce soit ruineux.</p>
<p>Finalement, je voulais prendre une salade de papaye (j’adore) à l’hôtel, ils n’avaient plus de papaye ! C’est ma journée, c’est ça ? François, lui, a apprécié son assiette de frites.</p>
<p>Le lendemain, nous partons pas trop tôt pour l’étape suivante : Savannakhet, qui n’est qu’à 2 heures de Thaket. Nous arrivons à la gare vers 10h30, il faut attendre 11h pour le prochain bus. En attendant, je prends mon petit déjeuner à la gare : épis de maïs, truc bizarre cuit dans la feuille de bananier (pas terrible, du riz avec semble-t-il du poisson), et des mandarines. François ne mange rien, mode transport oblige.</p>
<p align="center"><a href="https://picasaweb.google.com/lh/photo/ijF-e-80RiZKhjGMnpOaFQ?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="https://lh4.googleusercontent.com/_StUlAEDPRvA/TU12c5GXAlI/AAAAAAAAOPY/2mM6xLMwRl0/s400/IMG_3437.JPG" height="300" width="400" /></a></p>
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<p>Après un peu plus de 2 heures tranquilles, nous arrivons à Savannakhet. Le bus ne nous dépose pas dans une gare, mais sur le bord d’une route, où attend un tuk-tuk. Fort sympathique, il ne nous roulera même pas sur le prix. C’est à la seconde que le bus redémarre que je me rends compte qu’on a oublié mon chapeau et le carquois. François part en courant avec son sac sur le dos (15 kg, respect, et il n’a même pas fait l’armée), pendant que je suis dans le tuk-tuk avec un temps de retard. Le bus, alerté par un touriste, finira par s’arrêter, nous permettant de récupérer notre précieux chargement. François est épuisé par sa course. Le tuk-tuk le récupère et nous dépose dans la guesthouse que nous avons choisie. Cette fois-ci, nous ne sommes pas trop loin du centre (comprendre : les rives du Mékong). </p>
<p>Pendant les 2 jours suivants, nous n’avons pas fait grand chose (la faute à Tv5Monde, et à une série québécoise, “Tout sur Moi”). Nous avons un peu visité le centre historique de la ville, à ne pas manquer d’après le Routard (…).</p>
<p align="center"><a href="https://picasaweb.google.com/lh/photo/iizp9eJ_Sc9dkEWnTYHAEQ?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="https://lh4.googleusercontent.com/_StUlAEDPRvA/TU12lNgKTiI/AAAAAAAAOPY/pyjkun2IK-Q/s400/IMG_3446.JPG" height="300" width="400" /></a></p>
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<p>A Savannakhet, la vie est très paisible …</p>
<p align="center"><a href="https://picasaweb.google.com/lh/photo/JlfJ2ofeZTJlRB5nTLwzPA?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="https://lh5.googleusercontent.com/_StUlAEDPRvA/TU12sSWa6WI/AAAAAAAAOPY/p95gRCQxqWA/s400/IMG_3468.JPG" height="300" width="400" /></a></p>
<p>On mange le midi dans un resto un peu plus chic (mais pas bon) sur pilotis dans le Mékong : il fait vraiment trop chaud, on ne peut même pas rester au soleil. Par contre, l’endroit doit être sympa pour boire un verre le soir (devant le coucher du soleil), d’autant que François a vu une nouvelle bière dans la vitrine, et est pressé de la goûter ! Il s’agit de la BeerSavan (du nom de la région il me semble), agrémentée d’un dinosaure (c’est la région, il y a même un musée, que nous nous sommes empressés de ne pas visiter).</p>
<p align="center"><a href="https://picasaweb.google.com/lh/photo/C8u6GDxPzs2jcxK_Dq4FXg?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="https://lh3.googleusercontent.com/_StUlAEDPRvA/TU12p2GOo6I/AAAAAAAAOPY/YzZvrdEq9sM/s400/IMG_3450.JPG" height="300" width="400" /></a></p>
<p>Nous visitons aussi un temple, très joli, et très désert, et passons beaucoup de temps à regarder un écureuil énorme (aussi gros qu’un chat), qui a dû se lasser de notre attention et nous a violemment lancé des bouts de feuille.</p>
<p align="center"><a href="https://picasaweb.google.com/lh/photo/zpCYTNAnJvVghzf9-dcRtg?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="https://lh4.googleusercontent.com/_StUlAEDPRvA/TU13BMAOWtI/AAAAAAAAOPY/JcRyQllU9zg/s400/IMG_3488.JPG" height="300" width="400" /></a></p>
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<p>On veut faire un massage à la croix-rouge laotienne (on est motivés pour un massage, et c’est une bonne action) (enfin, motivée, car François rechigne), malheureusement ils ont arrêté d’en faire (snif). On en profite pour chercher la poste pour nos cartes : ce n’est pas parce que poste en laotien se dit “poste” qu’il est facile de se faire comprendre … 2 jours bien tranquilles, ça fait du bien.</p>
<p>Le lendemain, encore un réveil matinal, pour rejoindre la prochaine étape, Pakse. Cette ville plus importante est surtout un point de passage obligé, pour ceux qui vont visiter le plateau des Bolovens, ou qui vont dans les 4000 îles. Ca tombe bien, on veut faire les deux.</p>
<p>Nous basant sur les horaires indiqués dans l’auberge, nous partons à 7 heures tapantes, pour arriver avant 8 heures à la gare, heure du bus. Le tuk-tuk (qui parle français) nous y accompagne en un temps record, et à 7h10 nous y sommes. Juste à temps pour apprendre que le bus de 7 heures vient de partir, et qu’il n’y a en fait pas de bus à 8 heures, mais à 9 heures. Boouuhhh. Plus que 1h45 à attendre sur un banc. Il n’y a pas à dire, le voyage enseigne la patience.</p>
<p>En attendant, nous faisons la connaissance de 2 français plutôt âgés, mais très baroudeurs : à 72 ans, il part 3 mois en routard malgré un pace-maker ! Respect ! Et elle le rejoint pendant ses vacances (en attendant la retraite) ! Trop impressionnés et respectueux, nous oublierons même de leur demander leurs prénoms. En tout cas, ils nous régalent de leurs souvenirs de voyage (ils ont commencé au moment où c’était encore aventureux de voyager, passant dans des pays où ils devaient être les seuls touristes du pays tout entier).</p>
<p>On se retrouve tous pour un petit-déjeuner plus tard, pendant lequel j’essaie d’expliquer à une vendeuse que je veux un sandwich au fromage, mais sans les légumes (d’aspect douteux, rendez-vous compte, et plein de carottes ! ça ne fait pas !). Elle m’enlève les légumes, mais je voudrais qu’elle me refasse mon sandwich, impossible, elle ne me comprend pas : elle plantera même son index (d’aspect douteux lui aussi) dans le pain pour me montrer qu’il s’agit bien de fromage. J’abandonne, et, malgré mon écœurement, je réussis à le manger, il faut choisir entre ça ou un nombre d’heure indéterminée de bus le ventre creux … François, lui, est en mode transport.</p>
<p>Presque en retard, on se dépêche de monter dans le bus : à notre grande surprise, il faut enjamber des sacs indéterminés (genre sacs de pommes de terre) pour passer dans l’allée, sacs qui sont entreposés aussi sous les sièges (et donc sous nos pieds). François, prévoyant, imité par la française, a déposé des sacs sur les sièges qu’il nous réserve ainsi, comptant sur la bonne éducation des laotiens. Laotiens OK, français bof bof : un type mal éduqué pousse les vêtements de madame pour s’y mettre. Il refusera de se lever, sauf au bout d’un moment quand madame sera installée, et retrouvera un semblant de galanterie pour échanger sa place avec la sienne. Galanterie, ou désagrément d’être assis à côté de son mari, loin d’avoir la carrure d’un laotien ?</p>
<p>Je me disais : avec tous ces sacs installés dans l’allée, au moins, ils ne vont pas mettre des gens dans le couloir, c’est impossible, non ? NON ? OUI ? ah bon, vous êtes sûr ?</p>
<p align="center"><a href="https://picasaweb.google.com/lh/photo/_IUuk73Ik4snIKCHcRpk5Q?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="https://lh5.googleusercontent.com/_StUlAEDPRvA/TU13WAY38bI/AAAAAAAAOPY/ikIxmnvOdU4/s400/IMG_3520.JPG" height="300" width="400" /></a></p>
<p>S’en suit un des voyages les plus longs et les plus difficiles que nous ayons connus jusqu’à présent. Ah, qu’ils sont loin les bus sud-américains (non boliviens) !</p>
<p align="center"><a href="https://picasaweb.google.com/lh/photo/9259G05H4f9dg6A4njTfCw?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="https://lh5.googleusercontent.com/_StUlAEDPRvA/TU13bxCgHWI/AAAAAAAAOPY/3sepLDzliS8/s400/IMG_3525.JPG" height="300" width="400" /></a></p>
<p>Pendant 6 heures environ, je tente de trouver une position confortable, malgré la caisse en polystyrène (genre caisse isotherme) au contenu indéterminé sous mes pieds et dont le couvercle s’entrouvre (et si le contenu était vivant et voulait filer ? ou mort mais attirant des bestioles ???), et François s’énerve contre ses voisines de gauche qui s’endorment sur son épaule ou ont leur sac au niveau de sa tête, suivant les étapes.</p>
<p align="center"><a href="https://picasaweb.google.com/lh/photo/UlS7WbbRhZaqmGpDXYLA0Q?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="https://lh4.googleusercontent.com/_StUlAEDPRvA/TU13YSWZJLI/AAAAAAAAOPY/gNZjiZNrwH8/s400/IMG_3523.JPG" height="400" width="300" /></a></p>
<p>Vers à peu près 15h, nous arrivons enfin à Pakse. Epuisés, ainsi que nos deux baroudeurs, au dire desquels, la dernière fois qu’ils sont venus au Laos, il y a 4 ou 5 ans, il n’y avait même pas de voiture. Plus qu’à trouver un hôtel … et arriver tardivement dans une ville de passage et donc très fréquentée par les touristes, ça peut être très difficile …</p>
<p>Je conclus mon récit sur ces mots, on m’a conseillé de couper pour poster rapidement. Conseil fort avisé d’un breton habitant Nantes (ceci n’est pas un appel à polémique dans les commentaires ^^). Je me dépêche d’avancer sur la suite !</p>
<p>Bonne journée à tous</p>
<p>Eva et François</p>
<p>Jeu du mot du titre : copyright François</p>
</div>La fête au Laosurn:md5:12fb4117c834019d4aaee3cd312a3cf62011-02-06T13:42:00+01:002011-02-06T13:48:11+01:00EvaLaosLuang PrabangVientiane <div id="entete-billet">
<span class="date">Samedi 1er janvier 2011</span>
<span class="heure">19h42</span>
<span class="meteo-beau">Brumeux le matin</span>
<span class="humeur-bonne">Paisible</span>
</div>
<div id="contenu-billet">
<span class="lieu laos">Vientiane</span>
<h3>Laos : Luang Prabang et Vientiane, du 23 décembre au 2 janvier 2011</h3>
<p>Sabaiidi tout le monde,</p>
<p>Ce vendredi 23 décembre, veille de Noël, nous avons quitté notre bungalow et le village si paisible de Nong Khiaw, pour prendre le bateau à destination de Luang Prabang, ville mythique et très touristique du Laos, classée au patrimoine mondial de l’Unesco. Le départ du bateau étant annoncé à 11h, pour une durée prévisionnelle de 6h, François et moi étions sur place dès 10h avec comme objectif de régler les places, et de grimper les premiers dans le bateau pour choisir 4 sièges, Marc et Juliane nous faisant confiance. Nous comptions sur notre solide expérience des transports parisiens pour ça.</p>
<p>A notre grand regret, le bateau n’est arrivé qu’à 10h45 : comme nous nous y attendions, il s’agit d’une pirogue en bois, propulsée par un moteur, et disposant d’un toit pour nous abriter. Nous avons dévalé l’escalier (autant que possible avec 20 kg sur le dos et le ventre), longé la jetée constituée d’une planche en bois qui s’enfonce dans l’eau dès qu’il y a 2 personnes dessus, et sommes montés dans le bateau, juste après un anglais prénommé Terence qui semblait être le fils caché du Prince Charles et du président de Groland. Nous réservons 4 places, loin du moteur : enfin, par “place”, il faut comprendre siège en bois recouvert d’un mini-coussin, séparé de 60 cm du siège précédent, voilà qui risque de vite devenir inconfortable. Les 16 places sont vite prises avec tous les gens qui attendaient. Marc et Juliane, décidément confiants, arrivent nonchalamment à 11h pile. Le bateau étant désormais plein, nous attendons le départ, nous estimant chanceux : les autres bateaux que nous voyons passer sont plein à ras bord, ce qui n’est pas particulièrement rassurant. C’est alors qu’arrive le bateau de Mong Noï (un autre village en amont de la rivière) : les passagers descendent, et certains commencent à monter avec nous. Euh … je sais bien que sur 16 sièges on case 32 laotiens, mais 32 touristes ça va pas être possible. Ah, bien sûr, c’est possible assis par terre au fond. Ou debouts devant.</p>
<p align="center"><a href="https://picasaweb.google.com/lh/photo/sM9obhIplAgs4HKhypDmcQ?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="https://lh3.googleusercontent.com/_StUlAEDPRvA/TTHFSJVxNCI/AAAAAAAAMto/3MJ-WgidBEo/s400/IMG_3017.JPG" height="300" width="400" /></a></p>
<p align="center"><a href="https://picasaweb.google.com/lh/photo/NlAMxQQjEOWdQWmurAb1Rw?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="https://lh5.googleusercontent.com/_StUlAEDPRvA/TTHFjqX5dxI/AAAAAAAAMto/uOyDSzePL_M/s400/IMG_3023.JPG" height="400" width="300" /></a></p>
<p align="center"><a href="https://picasaweb.google.com/lh/photo/z_ou4W_SwdigFRSXURjM6A?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="https://lh4.googleusercontent.com/_StUlAEDPRvA/TTHFv-4T7LI/AAAAAAAAMto/TZpt4k2Qbps/s400/IMG_3027.JPG" height="300" width="400" /></a></p>
<p>Le bateau démarre alors, et commence son lent chemin vers Luang Prabang. Il fait beau, les paysages sont superbes. Nous faisons des coucous enthousiastes aux autres bateaux remplis de locaux, ainsi qu’aux gens qui vivent et travaillent sur le fleuve ; les laotiens nous dévisagent avec curiosité. </p>
<p>Au bout de 2 heures, on commence à avoir mal aux fesses. Au bout de 3 heures, les paysages deviennent monotones, François a cessé de répondre “Oui” lorsque je dis “Tu as vu ? C’est beau, hein ?”, et on est prêts à tout pour une pause, pourquoi pas pour une pause déjeuner car nous n’avons prévu que quelques mandarines (pour moi, François est en mode transport, c’est-à-dire qu’il ne boit pas et ne mange rien). </p>
<p align="center"><a href="https://picasaweb.google.com/lh/photo/FolyGsMeRgfV7EgXCaDVPw?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="https://lh3.googleusercontent.com/_StUlAEDPRvA/TTHF-VG0I7I/AAAAAAAAMto/gNt-95OkNqI/s400/IMG_7121.JPG" height="267" width="400" /></a></p>
<p align="center"><a href="https://picasaweb.google.com/lh/photo/gn38k6DfAdGmicX87rasXg?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="https://lh5.googleusercontent.com/_StUlAEDPRvA/TTHGQRAiFFI/AAAAAAAAMto/SKOpC6zqUKQ/s400/IMG_7129.JPG" height="267" width="400" /></a></p>
<p align="center"><a href="https://picasaweb.google.com/lh/photo/uC5pwuiKv0-Bmi9b6CIDeg?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="https://lh3.googleusercontent.com/_StUlAEDPRvA/TTHGr60e3_I/AAAAAAAAMto/B-15NgXLcuk/s400/IMG_7143.JPG" height="267" width="400" /></a></p>
<p align="center"><a href="https://picasaweb.google.com/lh/photo/c10CIGGoijCApd23VoXFEA?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="https://lh4.googleusercontent.com/_StUlAEDPRvA/TTPgEA78E1I/AAAAAAAANmg/y-3DnQqG9bE/s400/IMG_3055.JPG" height="300" width="400" /></a></p>
<p>Au bout de 4 heures le bateau s’arrête enfin ! Hélas, pas pour un repas, mais parce qu’il n’y a plus assez de profondeur d’eau pour qu’il passe avec les passagers, alors il nous débarque sur un front de sable, et nous devons faire 300 mètres de randonnée imprévue dans du sable. Au moins, on peut se dégourdir les jambes et passer aux toilettes (pour cela, trouver un coin discret et assez accessible dans les buissons, et surtout ne pas penser aux serpents). Lorsque l’on remonte dans le bateau, je découvre que l’espagnole devant moi en a profité pour reculer son siège : elle mérite toutes les insultes imaginables et une malédiction sur elle et sa descendance. Non, je n’en fais pas trop.</p>
<p align="center"><a href="https://picasaweb.google.com/lh/photo/jnKounCxdkmT7pNwWZZXwA?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="https://lh6.googleusercontent.com/_StUlAEDPRvA/TTPgTCGiXpI/AAAAAAAANmg/FdHndokEsnM/s400/IMG_3080.JPG" height="300" width="400" /></a></p>
<p align="center"><a href="https://picasaweb.google.com/lh/photo/4ltZZZ-gdxJqreKwKruuQQ?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="https://lh6.googleusercontent.com/_StUlAEDPRvA/TTPgYYxlZhI/AAAAAAAANmg/Tn_TqMeo1DE/s400/IMG_3086.JPG" height="300" width="400" /></a></p>
<p>Au bout de 5 heures 15 environ, la Nam Ou rejoint le Mékong, devant les grottes de Pak Ou, sacrées pour les bouddhistes. Il faudra y aller, ça a l’air joli.</p>
<p>Au bout de 6 heures 30 à peu près, la nuit est en train de tomber. Nous croisons plein de touristes en extase d’être sur un bateau pour assister au coucher du soleil sur le Mékong. Nous, nous donnerions tout pour être sur la terre ferme, tellement notre siège de bois est inconfortable.</p>
<p>Enfin ! Luang Prabang ! Nous descendons sur la jetée, étonnés et incrédules de voir que nos jambes répondent encore. Nous sommes épuisés. Vient la dernière épreuve : monter au moins 200 marches dans la presque pénombre avec nos sacs. Je finirai bonne dernière. Heureusement que Marc et Juliane ont tout prévu : par chance, l’hôtel est juste de l’autre côté de la route. Autre bonne surprise : l’hôtel est bien, la chambre aussi, le personnel semble sympathique, et nos 2 amis ont négocié le prix de la chambre de 150 000 à 100 000 kips (soit 10 au lieu de 15 euros environ). Que demander de plus ? On se rendra vite compte qu’en fait, le personnel est tout sauf sympathique, et que l’on entend tout ce qui se passe dans les chambres (au point, un soir, de participer à la conversation téléphonique de la chambre voisine).</p>
<p align="center"><a href="https://picasaweb.google.com/lh/photo/FbQ1pZwS7ctUFRNJUgPhYQ?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="https://lh6.googleusercontent.com/_StUlAEDPRvA/TTPgkBpafSI/AAAAAAAANmg/CYExVh9gOZA/s400/IMG_3112.JPG" height="300" width="400" /></a></p>
<p>Ce soir-là, nous les suivons jusqu’au marché de nuit, mangeons une grosse assiette (moi, François n’a toujours pas faim), et rentrons nous coucher. Pour l’instant, Luang Prabang, on n’en a rien vu, à part le marché de nuit très touristique.</p>
<p>Parmi les restes de la colonisation française (conduite à droite et pétanque) (bien que les français ne se soient jamais très intéressés au Laos), on retrouve la baguette : ça, nous avions déjà eu l’occasion d’en voir. Si Marc et Juliane sont contents de la qualité des pains proposés (après tout ils sont allemands …), nous sommes déçus : la plupart du temps, c’est l’équivalent d’une baguette de supermarché surgelée, donc plutôt sèche et un peu dure. Néanmoins, François se promet de goûter un sandwich en particulier : le cheese, fait avec de la Vache Qui Rit ! Oui, merci l’héritage français ! Et une surprise de taille : ici, la Vache Qui Rit ne se conserve pas au frais, mais à température ambiante ! :-)</p>
<p>Le lendemain, vendredi 24 décembre, jour de Noël, après une grasse matinée bien méritée, nous prenons le petit-déjeuner avec Marc et Juliane, qui semblent avoir le même rythme que nous. Nous déclinons leur invitation d’aller voir une chute d’eau, préférant découvrir Luang Prabang. Tout d’abord, le Mékong !</p>
<p>Pas question aujourd’hui de faire des visites : on n’en a pas le courage, alors on se balade dans le quartier touristique, histoire d’avoir quelques repères pour que Marc et Juliane cessent de nous traîner. En plus d’être renommée pour son centre historique bien restauré, et ses temples et leurs moines, la ville propose une grande quantité de bars et de restaurants, dont des français de bonne qualité. Autant l’avouer : 10 mois après notre départ, c’est trop tentant. Avec une petite larme de joie, François commande des Ricard : entre 15 000 et 20 000 kips, soit moins de 2 euros, ça vaut le coup. On partagera aussi un sandwich Vache Qui Rit (c’est bien la même). Les restaurants sont à l’heure de Noël : sapins éclairés, bonnets de Noël pour les serveurs. Les restaurants un peu plus classe proposent des menus de réveillon très chers … sans même un verre de vin ni de champagne.</p>
<p align="center"><a href="https://picasaweb.google.com/lh/photo/KMu-421-p2CSF_f43eXGhg?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="https://lh4.googleusercontent.com/_StUlAEDPRvA/TTPgz4thuBI/AAAAAAAANmg/zBRhoxJkgeY/s400/IMG_3115.JPG" height="400" width="300" /></a></p>
<p align="center"><a href="https://picasaweb.google.com/lh/photo/fiRc8dQ4y91m6mMrIQz6Ww?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="https://lh4.googleusercontent.com/_StUlAEDPRvA/TTPg5R9rEWI/AAAAAAAANmg/Oxhlm_krodE/s400/IMG_3120.JPG" height="300" width="400" /></a></p>
<p align="center"><a href="https://picasaweb.google.com/lh/photo/ieLNciJ1D-FodjLQA0hRrQ?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="https://lh3.googleusercontent.com/_StUlAEDPRvA/TTPhEPC_UAI/AAAAAAAANmg/8lB42WOGuRA/s400/IMG_3123.JPG" height="400" width="300" /></a></p>
<p align="center"><a href="https://picasaweb.google.com/lh/photo/zlUX6JmLqAqD6NK4I_lAXw?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="https://lh4.googleusercontent.com/_StUlAEDPRvA/TTPhHEgoeeI/AAAAAAAANmg/MHXenMFioFM/s400/IMG_3125.JPG" height="400" width="300" /></a></p>
<p>Le soir, nous retrouvons Marc et Juliane : pour le réveillon de Noël, ils nous emmènent dans un restaurant dont la spécialité est le barbecue. Avec surprise, nous reconnaissons le système de la <a href="http://www.loinloinloin.net/tour-du-monde/index.php?post/loy-kratong-khlongs-et-moukata" target="_blank">moukata de Bangkok</a> ! Un caquelon en métal, en forme de couronne surmonté d’un dôme, et posé sur un lit de charbons ardents. Là, il faut commander sa viande (poulet, boeuf ou porc), qu’ils nous apportent avec des légumes (salades, champignons, herbes), des pâtes, des oeufs ou du tofu, ainsi que du bouillon.</p>
<p>C’est l’occasion de voir qu’on s’était totalement plantés à Bangkok : personne ne nous avait expliqué comment faire, alors nous avions fait des choses par hasard, et sans beaucoup d’intuition. Là, guidés par Marc et Juliane, c’est tout de suite meilleur. La recette : il faut verser le bouillon dans la partie du caquelon en forme de couronne (ça, on savait). Ensuite, il faut aromatiser son bouillon avec les légumes : mettre de la salade, des pâtes, quelques champignons, des aromates. En gros, mettre un peu de tout ce qu’on a sous la main. Troisième étape : graisser le dôme à l’aide des morceaux de gras fournis, et enfin mettre sa viande à griller. Ah !!! Simple en fait ! Ca mijote un peu : il faut ensuite se verser de la soupe ainsi préparée dans un bol, l’aromatiser encore (ajouter une sauce pimentée), et enfin ne pas oublier sa viande (qui brûle pendant qu’on boit sa soupe). C’est fort bon.</p>
<p>Bien plus tard, ayant achevé notre seconde assiette de viande, et notre rab de bouillon, en sueur car tout ça dégage de la chaleur (et qu’il faut chaud dehors), après 2 bouteilles de BeerLao chacun (sauf moi), tout le monde est rassasié et content. L’heure est venue de rentrer se coucher. Voilà un réveillon de Noël très sympa et original, et pas gâché par la neige. Mais sans famille et sans cadeau (et sans champagne).</p>
<p align="center"><a href="https://picasaweb.google.com/lh/photo/5LkqnBRiBsFSYbtJSlVgTg?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="https://lh5.googleusercontent.com/_StUlAEDPRvA/TTPnjokfZ8I/AAAAAAAANmg/Ld7PxAETvys/s400/IMG_3242.JPG" height="300" width="400" /></a></p>
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<p align="center"><a href="https://picasaweb.google.com/lh/photo/RNqH6V0PYPvyjLgc410KgA?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="https://lh4.googleusercontent.com/_StUlAEDPRvA/TTPny4Cl8NI/AAAAAAAANmg/FtCLh5VmWb4/s400/IMG_7340.JPG" height="267" width="400" /></a></p>
<p align="center"><a href="https://picasaweb.google.com/lh/photo/Idf-EvE5MOpVaYgDmWJo9Q?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="https://lh5.googleusercontent.com/_StUlAEDPRvA/TTPnvAXZQHI/AAAAAAAANmg/6d_F-g4hw2g/s400/IMG_3246.JPG" height="300" width="400" /></a></p>
<p align="center"><a href="https://picasaweb.google.com/lh/photo/iU49ou3NTyX5H1HejjuviQ?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="https://lh4.googleusercontent.com/_StUlAEDPRvA/TTPmVKAk0TI/AAAAAAAANmg/VeXJhaC1pmM/s400/IMG_3177.JPG" height="400" width="300" /></a></p>
<p>Le lendemain, le 25 décembre donc : journée studieuse. Nous nous levons pas trop tôt, et partons visiter un des plus fameux temples de la ville : le Wat Xieng Thong. Superbe. Par rapport aux temples thaïs, l’architecture diffère, mais aussi les mosaïques, faites à l’aide de miroirs colorés, et représentant différentes scènes. Beaucoup de pochoirs, aussi, qui semblent être une spécificité de Luang Prabang.</p>
<p align="center"><a href="https://picasaweb.google.com/lh/photo/iMWd8j33Dq4fYqqDMbKk6Q?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="https://lh6.googleusercontent.com/_StUlAEDPRvA/TTPiY_J7ZQI/AAAAAAAANmg/iwByWNXrBx8/s400/IMG_7180.JPG" height="267" width="400" /></a></p>
<p align="center"><a href="https://picasaweb.google.com/lh/photo/XAuOTLk7ernjYvdCYmarQA?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="https://lh5.googleusercontent.com/_StUlAEDPRvA/TTPhiJGxVgI/AAAAAAAANmg/bxtl9N0wwzI/s400/IMG_7150.JPG" height="267" width="400" /></a></p>
<p align="center"><a href="https://picasaweb.google.com/lh/photo/qNo_PgNGFjBFe-BMBMYO_w?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="https://lh5.googleusercontent.com/_StUlAEDPRvA/TU1yDbuSAvI/AAAAAAAANmg/Yl6ESMxfS1A/s400/IMG_7163.JPG" height="400" width="267" /></a></p>
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<p align="center"><a href="https://picasaweb.google.com/lh/photo/s3tzCXklRyQCIaKe72BW9Q?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="https://lh6.googleusercontent.com/_StUlAEDPRvA/TTPh2Repp7I/AAAAAAAANmg/Ff9FzmdItGE/s400/IMG_7161.JPG" height="267" width="400" /></a></p>
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<p>Après ça, François a bien mérité ses pommes de terre recouvertes de lardons et de fromage, pendant que j’essaye un sandwich villageois (moutarde, jambon, cornichons) (déception, juste un cornichon pour tout le sandwich).</p>
<p align="center"><a href="https://picasaweb.google.com/lh/photo/y6qX24LG_IhXwyBCSkguSA?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="https://lh4.googleusercontent.com/_StUlAEDPRvA/TTPiq_ARV2I/AAAAAAAANmg/iU-4SNzVUZs/s400/IMG_3138.JPG" height="300" width="400" /></a></p>
<p>Ensuite, nous continuons notre après-midi studieuse. Direction le Palais Royal. Déjà, se laisser tenter par l’audio-guide ou pas ? Je craque, j’en prends un, et je serai chargée de raconter à François. Mais là, c’est bien fait : nous avons le droit et la possibilité de brancher 2 casques ! Et en plus, l’audioguide est très bien fait, on recommande vraiment. Très intéressant et concis, très bien lu. Quel dommage que les photos soient interdites dans le Palais Royal, l’endroit est vraiment très intéressant. Les mosaïques intérieures sont superbes.</p>
<p align="center"><a href="https://picasaweb.google.com/lh/photo/_tSbQJZ47PA04cGyHcirDg?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="https://lh6.googleusercontent.com/_StUlAEDPRvA/TTPjJlOQtDI/AAAAAAAANmg/npvAWSdVW80/s400/IMG_7206.JPG" height="267" width="400" /></a></p>
<p align="center"><a href="https://picasaweb.google.com/lh/photo/PZICTmMboHn6mPa9QzaaNA?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="https://lh3.googleusercontent.com/_StUlAEDPRvA/TTPi-Pm_gkI/AAAAAAAANmg/JOUX2J5AC48/s400/IMG_7202.JPG" height="267" width="400" /></a></p>
<p align="center"><a href="https://picasaweb.google.com/lh/photo/A9CGS__Gb7r749LE5djNAQ?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="https://lh6.googleusercontent.com/_StUlAEDPRvA/TTPjV11LC4I/AAAAAAAANmg/Es36VK50HaI/s400/IMG_7216.JPG" height="400" width="267" /></a></p>
<p align="center"><a href="https://picasaweb.google.com/lh/photo/Ms99JPHyCWPx1uvZYZ2cqA?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="https://lh3.googleusercontent.com/_StUlAEDPRvA/TTPj9Dvn1mI/AAAAAAAANmg/JCQLbbMeLqs/s400/IMG_7245.JPG" height="267" width="400" /></a></p>
<p>Ensuite, nous continuons sur notre lancée, pour voir le coucher du soleil sur le Mont Phousi. La montée (beaucoup de marches) est épuisante, surtout après la marche de la journée. Nous y arrivons un peu trop tôt, ce qui nous laisse le temps de visiter le chedi (pas très intéressant), de nous asseoir, et de patienter …</p>
<p align="center"><a href="https://picasaweb.google.com/lh/photo/BDcVGN1s8c8cqqz6ve-YDA?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="https://lh6.googleusercontent.com/_StUlAEDPRvA/TTPkDNqijYI/AAAAAAAANmg/6wnBmVkC02g/s400/IMG_7253.JPG" height="400" width="267" /></a></p>
<p align="center"><a href="https://picasaweb.google.com/lh/photo/ks0FwcD6PnE6qBjYzb4I1Q?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="https://lh3.googleusercontent.com/_StUlAEDPRvA/TTPkIG0LWyI/AAAAAAAANmg/rO1_5FR0kW8/s400/IMG_7256.JPG" height="267" width="400" /></a></p>
<p align="center"><a href="https://picasaweb.google.com/lh/photo/XYEmVtxH7Y91744ftSdRfg?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="https://lh6.googleusercontent.com/_StUlAEDPRvA/TTPkgMNm9rI/AAAAAAAANmg/oK8gTa_NTSA/s400/IMG_7268.JPG" height="400" width="267" /></a></p>
<p>Dès que le soleil commence à descendre, une meute de gens arrive. L’endroit devient désagréable, c’est la guerre à celui qui va dépasser l’autre pour avoir LE point de vue pour réussir LA photo. Certains dépassent les barrières et grimpent sur les rochers, ce qui est dangereux, et en plus ils gâchent les photos de tout le monde.</p>
<p align="center"><a href="https://picasaweb.google.com/lh/photo/zPHjhNvoIORBKdIJZE4_4w?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="https://lh5.googleusercontent.com/_StUlAEDPRvA/TTPkOXiwoqI/AAAAAAAANmg/sWMum-bk5Pc/s400/IMG_7258.JPG" height="400" width="267" /></a></p>
<p align="center"><a href="https://picasaweb.google.com/lh/photo/JoMCTBfbI-nDftrdAAgcQw?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="https://lh3.googleusercontent.com/_StUlAEDPRvA/TTPkbliB1oI/AAAAAAAANmg/Gxp7qGUWA0g/s400/IMG_7264.JPG" height="267" width="400" /></a></p>
<p align="center"><a href="https://picasaweb.google.com/lh/photo/r9eohyeuUwg3tCds41WY4g?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="https://lh3.googleusercontent.com/_StUlAEDPRvA/TTPkcwYsqNI/AAAAAAAANmg/iGCB9oB4OLI/s400/IMG_7266.JPG" height="267" width="400" /></a></p>
<p>Le soir, nous retournons au marché de nuit avec Marc et Juliane, très fatigués par leur journée, qui nous annoncent leur départ pour le lendemain. Nous, ils nous restent des choses à voir et à faire (et des restaurants à essayer, j’avoue), alors nous préférons rester quelques jours de plus.</p>
<p>Lundi 26 : nous choisissons d’aller aux grottes de Pak Ou, un des plus célèbres sites bouddhiques autour de Luang Prabang. C’est le Routard qui le dit, il a noté le site “2 routards”, ça veut dire pas mal. Le Routard conseille d’y aller en bateau, pour une petite croisière, mais nous l’avons déjà subie car nous sommes arrivés par là. Nous choisissons donc la voie routière. Nous ne trouvons pas les bus collectifs pourtant indiqués dans le Routard, et décidons de nous rabattre sur un tuk-tuk. Après négociations, nous partons pour un long et désagréable trajet d’au moins 1 heure, surtout qu’à un moment nous devons quitter la route goudronnée pour suivre une piste, et dans un tuk-tuk (ou plutôt, un samlor) c’est vraiment pénible, car il n’y a pas vraiment d’amortisseurs. Ensuite, il faut trouver le chemin du quai dans le village, et prendre un <s>bateau</s> canot (qui nous attend pendant la visite). Puis, monter quelques marches, visiter la première grotte, monter beaucoup beaucoup de marches, visiter la seconde à la lampe de poche. Mise à part la visite dans le noir (c’est amusant), ça n’a pas beaucoup d’intérêt, et ça ne vaut pas les 2 heures infernales de tuk-tuk.</p>
<p align="center"><a href="https://picasaweb.google.com/lh/photo/QpK6sccAj3F71ssRht_kmQ?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="https://lh4.googleusercontent.com/_StUlAEDPRvA/TTPk0JfQMRI/AAAAAAAANmg/JzHKfDPnp84/s400/IMG_3150.JPG" height="300" width="400" /></a></p>
<p align="center"><a href="https://picasaweb.google.com/lh/photo/WUG1_PtkxLQAsCBCXT3-wg?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="https://lh4.googleusercontent.com/_StUlAEDPRvA/TTPk4PTkO7I/AAAAAAAANmg/Lv9aIGaVVNI/s400/IMG_7280.JPG" height="267" width="400" /></a></p>
<p align="center"><a href="https://picasaweb.google.com/lh/photo/RKKKCY7cO0RIdWelpxq1Qw?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="https://lh5.googleusercontent.com/_StUlAEDPRvA/TTPlKS8otwI/AAAAAAAANmg/mP68xui1TGE/s400/IMG_7291.JPG" height="267" width="400" /></a></p>
<p align="center"><a href="https://picasaweb.google.com/lh/photo/JBMtDeec8ICeEExYaJcfUQ?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="https://lh4.googleusercontent.com/_StUlAEDPRvA/TTPlWkgyJnI/AAAAAAAANmg/LWEjkA7c3l4/s400/IMG_7302.JPG" height="400" width="267" /></a></p>
<p align="center"><a href="https://picasaweb.google.com/lh/photo/OJBmraA9HDFW0vNjLIW9bw?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="https://lh3.googleusercontent.com/_StUlAEDPRvA/TTPlaEr72dI/AAAAAAAANmg/78GsBJgG6-M/s400/IMG_7312.JPG" height="267" width="400" /></a></p>
<p>Le soir avons découvert un nouveau restaurant tenu par un français (qui en tient 3 dans la ville, c’est une affaire qui roule), et, après un bon repas, je craque pour le dessert qui passe devant mes yeux … snif … ça me rappelle Paris …</p>
<p align="center"><a href="https://picasaweb.google.com/lh/photo/Y9TFIx_q0s9BL85h5Q9pTw?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="https://lh6.googleusercontent.com/_StUlAEDPRvA/TTPlj7cDojI/AAAAAAAANmg/NAWSVQzv690/s400/IMG_3163.JPG" height="300" width="400" /></a></p>
<p>27 décembre, nous nous levons tôt (6 heures) pour assister à ce qui est un immanquable de Luang Prabang : l’aumône des bonzes. C’est un rituel courant en Asie : chaque jour, à l’aube, des moines sortent et marchent dans les rues, avec un panier en métal. Les fidèles, à genoux, leur donnent de la nourriture : du riz, des fruits. Lorsque leur panier est plein, les moines en jettent un peu pour que d’autres fidèles puissent faire leur offrande (pas par terre, il y a plein d’enfants pauvres qui suivent le cortège). D’après ce que j’ai lu, les moines ne mangeraient que ça de la journée. Pour des raisons inexpliquées, mais sans doute religieuse, puisqu’en faisant cela ils imitent Bouddha, tous les moines ne pratiquent pas.</p>
<p>Ce rituel est réputé, surtout à Luang Prabang. Les couleurs orangées des robes des moines tranchent sur le gris ambiant dû aux brumes matinales (la ville reste brumeuse jusqu’à 11H, tous les jours où nous y étions) : associées au silence du petit jour et à l’architecture bien conservée de la ville, tout ceci donne à la procession une atmosphère très particulière, mystique. Toutes les galeries photos de Luang Prabang proposent d’ailleurs des cadres. Evidemment, c’est devenu très touristique, avec forcément la guerre pour la meilleure photo : entre les touristes qui ne respectent pas et se mettent sur le chemin des bonzes pour voir de près, ceux qui prennent des gros plans avec flash, et ceux qui se mêlent de faire des offrandes alors qu’ils ne sont pas bouddhistes, la cérémonie perd de son essence, les moines ne sont pas contents (qui a parlé de la parade de Disney ?), et il est question qu’ils arrêtent. Dans tous les temples de Luang Prabang, une affichette indique ce qu’il faut faire et ce qu’il ne faut pas faire, et malgré tout les gens sont incapables de respecter.</p>
<p>Dès que nous sommes sortis de l’hôtel, des femmes se sont précipitées vers nous pour nous vendre du riz gluant. Non merci, nous ne participons pas. Nous nous sommes posés dans la rue principale, mais sur le trottoir d’en face. Des tapis étaient installés pour les groupes (de touristes asiatiques, qui participent moyennant finance, accompagnés d’un guide), avec les vendeurs de riz et de bananes installés derrière. Les moines sont arrivés au pas de course, acceptent l’offrande sans regarder la personne et repartent rapidement. Je les comprends, je ne serai pas plus à l’aise à leur place.</p>
<p align="center"><a href="https://picasaweb.google.com/lh/photo/XrxZmfMh1864j9BRVYkbmQ?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="https://lh6.googleusercontent.com/_StUlAEDPRvA/TTPlvMuGmEI/AAAAAAAANmg/c91qXIeXZow/s400/IMG_3166.JPG" height="300" width="400" /></a></p>
<p align="center"><a href="https://picasaweb.google.com/lh/photo/l9ucGNUbKnRmY-cUsYQN_g?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="https://lh4.googleusercontent.com/_StUlAEDPRvA/TTPlph1qcgI/AAAAAAAANmg/I2Y-xbxOLzw/s400/IMG_3165.JPG" height="300" width="400" /></a></p>
<p>Assez écoeurés, nous sommes partis très vite. Bien nous en a pris : alors que tout le monde se concentre sur l’avenue principale, d’autres processions plus authentiques ont lieu dans d’autres rues, y compris la rue parallèle, où se trouvait notre hôtel. Evidemment, toujours dans l’idée d’être le plus respectueux possible de leurs traditions, François n’a pris qu’une photo, un peu floue, sans flash, discrétion oblige. Nous avons ensuite terminé notre nuit à l’hôtel.</p>
<p align="center"><a href="https://picasaweb.google.com/lh/photo/AG_tksv-etUgQEwQZWLU9g?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="https://lh4.googleusercontent.com/_StUlAEDPRvA/TTPl3muiFPI/AAAAAAAANmg/K5ChTOWwLtg/s400/IMG_3167.JPG" height="300" width="400" /></a></p>
<p>Le soir, j’assiste seule à un spectacle de danse au Palais Royal. Je sens que François m’en veut encore de l’avoir entraîné à Ubud. Là encore, j’ai eu droit à un épisode du Ramayana (je ne connais pas le nom donné par la laotien), mais sans Rama et Sita, ça change. Et à la fin, le démon gagne, ça change aussi. Le démon a réparé le palais du roi, contre la promesse que le roi devait lui donner ce que le démon demanderait ; le démon a demandé la femme du roi (c’est quand même un peu toujours la même histoire), et le roi n’a pas pu faire autrement que de la lui accorder. Fin. Ils auraient dû me demander mon avis, la réponse était simple : la reine a beau avoir épousé le roi, elle ne lui appartient pas, donc il ne peut pas la donner :-). En tout cas, la musique est beaucoup plus agréable que celle d’Ubud (moins de klings), et la danse aussi jolie. Pas de photos, j’avais oublié l’appareil.</p>
<p align="center"><a href="https://picasaweb.google.com/lh/photo/fNWqFvgkUfPh0uYGcwxIoA?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="https://lh6.googleusercontent.com/_StUlAEDPRvA/TTPmGrvsMZI/AAAAAAAANmg/6mCS44O9Z2I/s400/IMG_3172.JPG" height="300" width="400" /></a></p>
<p>Le 28, nous avons déjà vu beaucoup de choses à Luang Prabang, nous décidons donc de réserver le trajet pour le lendemain, en direction de Vientiane, la capitale. Autant passer le réveillon de la Saint-Sylvestre dans une capitale, non ? Puis, nous choisissons de découvrir d’autres choses moins touristiques. Nous avons d’abord cherché les mares bien cachées du site de l’étang Boua Kang Bung.</p>
<p align="center"><a href="https://picasaweb.google.com/lh/photo/APSQfpi7yflfY9OGE2EeJw?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="https://lh4.googleusercontent.com/_StUlAEDPRvA/TTPnFo_CQdI/AAAAAAAANmg/jG6YQcrxSOk/s400/IMG_3197.JPG" height="300" width="400" /></a></p>
<p>Et puis ensuite, nous nous sommes baladés : Luang Prabang est une ville très jolie, encore faut-il savoir se perdre dans les petites rues, entrer dans les temples peu fréquentés (et gratuits). </p>
<p align="center"><a href="https://picasaweb.google.com/lh/photo/iF_otyA9FwUizgL3XHOVKw?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="https://lh4.googleusercontent.com/_StUlAEDPRvA/TTPmOQ_zUAI/AAAAAAAANmg/5PCxg5cBxy4/s400/IMG_3173.JPG" height="300" width="400" /></a></p>
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<p>Après un dernier repas, au barbecue de Marc et Juliane, nous disons au revoir à Luang Prabang. Nous repartons chargés : en plus de quelques cadeaux (mais je ne dis pas pour qui, suspens … un petit indice, il y a parfois un éléphant dessus :-)…), nous emportons avec nous un cadre au pochoir, dans son étui. François, décidément moqueur, l’appelle “mon carquois” et chante “Nawadika”. Un an que je subis ses moqueries, vivement qu’il retrouve ses collègues.</p>
<p>Le lendemain, nous démarrons très tôt, direction Vientiane. Après mûre réflexion, nous avons décidé de sauter Vang Vieng, une ville dont la capitale environnante est paraît-il très jolie, mais qui est maintenant réputée pour 3 choses : le tubing, c’est-à-dire une descente de la rivière en bouée, interrompue fréquemment par des bars proposant beaucoup d’alcool pour pas cher, et donc il y a une grande clientèle d’écervelés qui viennent boire (et se noyer, forcément, nager bourré c’est pas conseillé), ou passer la journée affalés dans des bars en regardant “Friends”. Bof bof … on saute l’étape.</p>
<p>Le trajet est superbe, surtout quand on arrive dans la région de Vang Vieng (tant pis). Le bus, VIP, est plus confortable qu’un bus classique, mais il aura quand même 2 heures de retard. Nous arrivons à Vientiane à 18h, alors que la nuit est tombée et qu’on ne sait pas où aller. J’ai bien un ou deux noms d’hôtel, mais où ??? Nous essayons le Vayakorn Inn, mais reculons devant le prix (35 dollars, soit 280 000 kips), finissons par hasard dans une chambre vraiment pas chère, mais vraiment pas terrible. On décide de changer dès le lendemain, et François, courageux, part le soir-même en prospection pour en trouver un autre, qu’il réserve. En attendant le lendemain, nous commençons la tournée des restaurants français de Vientiane.</p>
<p align="center"><a href="https://picasaweb.google.com/lh/photo/xfwP62bqUiPuaHemf0ccWw?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="https://lh4.googleusercontent.com/_StUlAEDPRvA/TTHHUA0S4PI/AAAAAAAANmk/M9ZUrO3djxc/s400/IMG_3255.JPG" height="300" width="400" /></a></p>
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<p>Le jeudi 30 décembre, nous nous levons tôt, jettons un regard sombre à la douche, décidons de l’ignorer, et changeons d’hôtel. Le nouvel hôtel est très bien. Bon, une fois qu’ils acceptent de mettre un rideau à la fenêtre. Super grande douche. C’est seulement après qu’on se rend compte qu’il n’y a pas d’autre client parce qu’ils sont en plein travaux. Et on sera réveillés le lendemain à 8h, par le bruit, vous vous rendez compte, 8 heures ! Pour l’instant, nous l’ignorons encore, mais décidons de chercher un autre hôtel. François craque : puisque c’est le Réveillon du Nouvel An, autant se payer un bon hôtel. Nous réservons le Vayakorn Inn pour les 2 nuits suivantes, du 31 et du 1er janvier.</p>
<p>Ceci fait, nous bougeons : direction le Wat Sisaket, un incontournable du Routard, qui lui a attribué “3 routards”. Franchement, ça ne vaut pas le déplacement. Un temple, beaucoup de Bouddhas, pas grand chose de plus. Et puis, il faisait trop chaud pour qu’on soit très intéressés par ce genre de visite.</p>
<p>François, lui, a plutôt apprécié la visite de ce temple avec ses coursives en bois.</p>
<p align="center"><a href="https://picasaweb.google.com/lh/photo/YydS5I8rZZ7PQFxz7sklFw?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="https://lh5.googleusercontent.com/_StUlAEDPRvA/TTJwxa7R-SI/AAAAAAAANmk/0L7lPJS6GIQ/s400/IMG_3278.JPG" height="300" width="400" /></a></p>
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<p align="center"><a href="https://picasaweb.google.com/lh/photo/5A-48az2d9CJZ25JVGZCEQ?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="https://lh3.googleusercontent.com/_StUlAEDPRvA/TTJxiwL11AI/AAAAAAAANmk/ex4xsPgBFo4/s400/IMG_3283.JPG" height="400" width="300" /></a></p>
<p align="center"><a href="https://picasaweb.google.com/lh/photo/VfnzEUfHvVvSxO106VRKdw?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="https://lh3.googleusercontent.com/_StUlAEDPRvA/TTJx-IhIERI/AAAAAAAANmk/30LmNrJA75Q/s400/IMG_3288.JPG" height="400" width="300" /></a></p>
<p>Ensuite, nous poussons jusqu’au Centre de Langue Française, assez éloigné, qui, d’après Le Routard, propose des films en français 2 fois par semaine. Ca tombe bien, il y a une séance le soir-même : Coeurs, d’Alain Resnais, qu’on n’a vu ni l’un ni l’autre. On doit revenir à 19h, mais là, comme on est morts de fatigue, on rentre à l’hôtel, mais en passant par les petites rues, histoire de faire quand même un peu de tourisme.</p>
<p>Après nous être un peu reposés, nous ressortons : il est l’heure d’aller à la séance. Quelle déception que ce film ! C’est la journée, décidément ! François s’est souvenu en cours de séance qu’il l’avait vu (et oublié, pour de bonnes raisons).</p>
<p>On rentre manger une pizza dans un restaurant français. Vientiane, c’est pas Luang Prabang, à 21 heures les restaurants ferment tous.</p>
<p align="center"><a href="https://picasaweb.google.com/lh/photo/4oBAj_c4-auIeFQA8bJSew?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="https://lh4.googleusercontent.com/_StUlAEDPRvA/TTPLgeI7m4I/AAAAAAAANmk/pl3435woaus/s400/IMG_3308.JPG" height="300" width="400" /></a></p>
<p>Vendredi 31 janvier, réveillés à 8 heures par les travaux de l’hôtel, nous sommes confortés dans notre décision et changeons à nouveau d’hôtel. Direction le Vayakorn Inn (tant de chemin à parcourir en sens inverse …). Evidemment, pour le prix, nous nous attendons à quelque chose de bien, et il l’est ! Avec même du Wifi dans la chambre, ce qu’on n’avait pas eu depuis pas mal de temps. Et Tv5Monde ! Et même une cabine de douche ! Une vraie, en dur !</p>
<p align="center"><a href="https://picasaweb.google.com/lh/photo/gF5xF2H5YlY4SU_PFQJhLQ?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="https://lh5.googleusercontent.com/_StUlAEDPRvA/TTPLU5b-fhI/AAAAAAAANmk/stiJCG76F6I/s400/IMG_3302.JPG" height="400" width="300" /></a></p>
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<p align="center"><a href="https://picasaweb.google.com/fweidmann/LaosVientiane2011?feat=embedwebsite#5563013840087063106"><img src="https://lh5.googleusercontent.com/_StUlAEDPRvA/TTPLnQr4mkI/AAAAAAAANmk/Ho_1R1vlnIg/s400/IMG_7357.JPG" height="267" width="400" /></a></p>
<p align="center"><a href="https://picasaweb.google.com/lh/photo/om-Nu9So8zMJJlWfFFTsVw?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="https://lh4.googleusercontent.com/_StUlAEDPRvA/TTPLqqJOHZI/AAAAAAAANmk/HdDd50Znhi4/s400/IMG_7360.JPG" height="400" width="267" /></a></p>
<p>Malgré tout, il n’est pas question de passer nos journées dans la chambre. Direction le Wat Sopkaluang, chaudement recommandé dans le Routard, mais pas pour la visite : ils proposent un sauna aux herbes et des massages, quelle bonne façon de finir l’année ! Bon, on n’est pas les seuls à y avoir pensé, évidemment. François refuse le sauna, je serai la seule à le tenter. Nous enfilons des sarongs au-dessus de nos maillots de bain, puis je vais dans le sauna. D’emblée, l’aveuglement : il y a tant de vapeur qu’on ne voit rien, juste quelques silhouettes. La vapeur est oppressante, il faut un petit moment pour s’habituer à respirer. Une jeune femme m’indique une place de libre, et je finis par savoir un peu où je suis. Une pièce d’un 2 mètres carrés, avec une dizaine de personnes à l’intérieur. 2 bancs, quelques personnes assises, les autres restent debout. Ca pourra être un moment de détente, si je n’étais pas tombée avec un groupe d’asiatiques (thaïs, laotiens ?) qui n’ont cessé de parler. En criant. Dans 2 mètres carrés. A frapper.</p>
<p>Du coup, je suis pas restée très longtemps, mais suffisamment longtemps pour voir que François, alors que je pensais que nous avions convenu du contraire, ne m’avait pas attendu pour passer au massage. Bon, il faut dire qu’il y avait plein de monde, et que c’était un peu l’usine. Pour m’occuper en sirotant mon thé (offert), je l’ai regardé se faire masser. Il grimaçait, de douleur semble-t-il, pendant que son masseur appuyait de toutes ses forces sur son dos. Gloups. Ah, c’est mon tour. Je me suis retrouvée avec une dame assez âgée, qui cachait bien sa force.</p>
<p>1 heure plus tard, je suis ressortie de là fourbue, mais ravie. Un des meilleurs massages qu’on a pu faire en Asie, et pas cher du tout. Bon, un peu effrayant quand la dame a fait craquer chacune de mes doigts, y compris mes orteils, ou qu’elle a tiré mon bras par-dessus l’épaule adverse jusqu’au crac. Ca fait du bien après. François était bien d’accord (bien que toujours méfiant envers les massages).</p>
<p align="center"><a href="https://picasaweb.google.com/lh/photo/Ium3UwW2wFPMDUd89lLIQw?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="https://lh4.googleusercontent.com/_StUlAEDPRvA/TTPL3SF76fI/AAAAAAAANmk/ght8zzm9Rpo/s400/IMG_3313.JPG" height="400" width="300" /></a></p>
<p>De retour au Vayakorn, après une bonne douche pour réconforter nos pauvres articulations meurtries, nous sommes retournés au restaurant français, le Provencal, où nous avions dîné la veille. Menu spécial réveillon : au choix, pavé d’Autruche, huîtres d’Oléron (!!!), plateau de fromages, ou pizza. Je me suis fait plaisir avec un plateau de fromages de chez nous, et François a continué sur sa lancée pizza (3 en 3 soirs, un record). Le tout, avec le bruit de la soirée “Tiger Beer”, qui était juste sur la place du restaurant : à croire que les laotiens fêtent la nouvelle année à la bière, car sur une autre place, il y avait la soirée “BeerLao”. Des tables, des stands de nourriture, de la bière, une estrade avec un écran géant, des jeux incompréhensibles, et des caméramans.</p>
<p align="center"><a href="https://picasaweb.google.com/lh/photo/lcOcJwGnAlmMFEzWkr5aag?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="https://lh6.googleusercontent.com/_StUlAEDPRvA/TTPMBl30rpI/AAAAAAAANmk/06FO3usJ5HA/s400/IMG_3317.JPG" height="300" width="400" /></a></p>
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<p align="center"><a href="https://picasaweb.google.com/lh/photo/7daa4hph3t9EUd4ojabc_A?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="https://lh4.googleusercontent.com/_StUlAEDPRvA/TTPMOTbnnhI/AAAAAAAANmk/mgQn14nbFbI/s400/IMG_3321.JPG" height="400" width="300" /></a></p>
<p align="center"><a href="https://picasaweb.google.com/lh/photo/mtiJrdgxdoxEbD2nW48z7A?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="https://lh5.googleusercontent.com/_StUlAEDPRvA/TTPMTaV08uI/AAAAAAAANmk/eomc0qkyHe4/s400/IMG_3322.JPG" height="300" width="400" /></a></p>
<p>François est devenu une star chez les laotiens : 5 fléchettes, 5 ballons à éclater, un sans faute, malgré la difficulté supplémentaire (des ballons plus petits et séparés par des barreaux). En cadeau, une jolie petite peluche de grenouille.</p>
<p>Comme il était tôt, nous sommes retournés à la chambre, et ressortis peu avant minuit, pour assister au décompte (en anglais) sur la place : 10 … 9 … etc … 3 … 2 … 1 ! 2011 ! super, avec 6 heures d’avance sur la France, et pleins de laotiens joyeux, qui se prenaient en photo devant le sapin bleu Tiger. Par contre, où est le feu d’artifice ? On verra les images des feux d’artifice partout dans le monde, à croire que nous étions dans la seule capitale où il n’y en avait pas ! avec Paris (pas très glorieux, tout ça).</p>
<p align="center"><object style="height: 390px; width: 640px"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/s_TjmKXFvAk?version=3"><param name="allowFullScreen" value="true"><param name="allowScriptAccess" value="always"><embed src="http://www.youtube.com/v/s_TjmKXFvAk?version=3" type="application/x-shockwave-flash" allowfullscreen="true" allowScriptAccess="always" width="425" height="344"></object></p>
<p>Après ça, nous nous sommes couchés. Le lendemain, nous n’avons rien fait de la journée, au point que la réception du Vayakorn nous a appelés à 12h30 pour savoir si nous voulions qu’ils fassent la chambre … euh oui, oui, on sort tout de suite.</p>
<p>D’ailleurs, Vientiane, c’est pas Paris : le 1er janvier, tout est fermé ! On a galéré à trouver un seul resto ouvert, une soupe de pâtes grasse et mauvaise. On a rencontré des français ravis de leur repas au restaurant, mais ils ne devaient pas avoir passé assez de temps en Asie pour voir à quel point c’était infect. Ou alors, ils ressentaient encore l’excitation de l’aventure “manger local”. Et donc, on a fini dans une boulangerie “Le Croissant d’Or” pour prendre un sandwich pour faire passer le goût de la soupe.</p>
<p>Le lendemain, nous sommes partis à la gare, pour trouver un bus en direction de Thakhek, plus au sud, à 5 heures de route de Vientiane. L’objectif est de descendre jusqu’à la frontière du Cambodge, en moins de 14 jours à cause du visa qui se termine. Et du voyage qui s’approche de la fin, bien sûr.</p>
<p>Voilà pour le compte-rendu de cette étape. Nous avons beaucoup aimé Luang Prabang, malgré la déception initiale (l’impression d’être arrivés trop tard, dans un lieu maintenant abîmé par le tourisme) : la ville est très agréable, une fois passée la déconvenue de voir que dans le centre il n’y a plus que des hôtels, bars, restaurants, et magasins touristiques. Je ne suis même pas sûre que les laotiens profitent de tout l’argent que ça rapporte, car tout semble être aux mains des étrangers (par exemple, un palace, en construction pour une société vietnamienne). Par contre, Vientiane nous a moins intéressés. Nous n’avons peut-être pas laissé sa chance à cette ville.</p>
<p>Le Laos nous plaît toujours autant, cela va-t-il durer ?</p>
<p>Merci de nous avoir lu jusqu’au bout, et à très bientôt.</p>
<p>Des gros bisous à tous</p>
<p>Eva et François</p>
<p align="center"><a href="https://picasaweb.google.com/lh/photo/824GB95X3YdINq1wX8ooBA?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="https://lh3.googleusercontent.com/_StUlAEDPRvA/TU6LjVfnaDI/AAAAAAAANnU/DSPdbbAoejc/s400/IMG_3109.JPG" height="300" width="400" /></a></p>
</div>Au nord du Laosurn:md5:743d3e3553d9c1116fcb043f32f7d8532011-01-28T09:46:00+01:002011-01-28T09:48:39+01:00EvaLaosLuang Nam ThaMuang SingNong Khiawtrek <div id="entete-billet">
<span class="date">Jeudi 23 décembre</span>
<span class="heure">15h46</span>
<span class="meteo-couvert">Froid le matin</span>
<span class="humeur-bonne">Amis !!!</span>
</div>
<div id="contenu-billet">
<span class="lieu laos">Nong Khiaw</span>
<h3>Laos : Luang Nam Tha, Muang Sing et Nong Khiaw du 16 décembre au 23 décembre</h3>
<p>Bonjour tout le monde,</p>
<p>Pfff, le temps file, le retour se rapproche à grands pas ! Mais dans notre narration, nous n’y sommes pas encore … </p>
<p>Ce dernier jour à Chiang Rai, le dernier en Thaïlande, nous étions stressés à l’idée de passer la frontière Thaïlande-Laos à Chiang Khong-Houey Xaï, 2 villes séparées par le Mékong : étant donné que ce n’est pas le point d’entrée usuel au Laos, la frontière sera-t-elle ouverte, allons-nous devoir payer un bakchich ? Sans compter les trafics de drogue (problèmes courants à la frontière), comment surveiller tous nos sacs pour ne pas qu’on y cache de la drogue et que nous ayons des problèmes ? J’avais beau dire à François que, étant donné que les cultivateurs d’opium se trouvaient au Laos et pas en Thaïlande, il y avait peu de chance que le trafic s’effectue dans le sens Thaïlande - Laos, une petite angoisse restait néanmoins présente.</p>
<p>Et, si tout se passe bien, allons-nous avoir assez de temps pour nous rendre à notre prochaine destination, Luang Nam Tha, et trouver le transport adéquat, dans un pays plus pauvre et dont les infrastructures laissent à désirer ? Ou au contraire rester bloqués dans une ville frontalière que nous imaginions dangereuse et sans intérêt ?</p>
<p>C’est pour mettre toutes les chances de notre côté que le 16 décembre, nous nous sommes levés très tôt (encore …), à 6h, dans le but de prendre le premier bus (celui de 7h) pour Chiang Khong (à la frontière). Nous avons refusé d’acheter le transport hors de prix jusqu’à Houey Xaï qui était vendu à Chiang Raï, pour nous débrouiller par nos propres moyens.</p>
<p>Après 3 heures de route, dans un bus froid et un peu pourri, nous arrivons à Chiang Khong et sautons dans un tuk-tuk pour nous rendre à la frontière. Nous découvrons à la surprise à la frontière qu’en fait il y a beaucoup de monde, ce n’est pas du tout un petit poste de frontière oublié, mais qu’au contraire les choses sont bien rodées. Un tampon de sortie thaïlandais sur le passeport plus tard, nous grimpons dans un bateau (canot serait plus adapté) pour traverser le Mékong. Vous vous rendez-compte ? le Mékong ! Encore un nom mythique !</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.com/lh/photo/KLYGt7r92epRhD1RJpAWtQ?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh4.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/TTHG-I92mUI/AAAAAAAAMto/UUfBqkcPyuA/s400/IMG_2810.JPG" height="300" width="400" /></a></p>
<p>Nous arrivons de l’autre côté sans avoir coulé, sautons hors du bateau, essayons de comprendre ce qu’il faut faire (surtout que nous avons déjà notre visa), finissons pas comprendre (finies les queues bien formées, on voit tout de suite que l’on a changé de pays), et recevons un nouveau tampon. C’est fait, nous sommes au Laos !</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.com/lh/photo/-qLiZOsfdoSMvVi27BR_Iw?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh5.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/TTHHK_MEQaI/AAAAAAAAMto/cX4P4p-1ARE/s400/IMG_2814.JPG" height="300" width="400" /></a></p>
<p>Nous nous éloignons un peu et trouvons une agence de voyage qui vend un aller pour Luang Nam Tha en minivan, avec un départ dans 30 minutes, c’est parfait.</p>
<p>Petite interruption : pourquoi Luang Nam Tha ? La grande majorité des gens qui passent par cette frontière prennent ensuite un bateau pour aller directement à Luang Prabang, en 2 jours, et font ainsi l’impasse sur le nord du Laos : on les repère tout de suite car ils ont tous acheté un coussin moche pour s’asseoir confortablement dans le bateau. Nous, nous voulons voir le nord qui promet d’être très beau, et puis j’ai lu que le voyage en bateau jusqu’à Luang Prabang se fait à bord de “bétaillère à touristes”, alors passer 2 jours (avec une escale pour la nuit), dans un bateau inconfortable, serrés comme des sardines, en compagnie des anglosaxons qui confondent le petit déjeuner avec l’apéro, pour voir des paysages qui lassent au bout de 2 heures, bof bof, ça nous tente moyen … autant aller dans le nord.</p>
<p>Nous retirons nos premiers kips (comme en Thaïlande, il y a une surtaxe sur les retraits). Déjà, on voit la différence avec la Thaïlande : les routes n’ont pas forcément de macadam, on se demande comment vont se passer les 4 heures de transport (au lieu de 7 en transport public, c’est déjà ça). Nous avons à peine le temps de voir un peu Houey Xaï, son temple, sa rue principale.</p>
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<p>Départ à peu près dans les temps, nous sommes dans un minivan très confortable, à côté d’un australien peu sympathique. Le trajet est surprenant : autant la route est bonne, autant les villages que nous traversons n’ont plus rien à voir avec la Thaïlande. Les maisons sont sur pilotis, pas toujours très droites, leurs murs sont en paille (ou en bambou, ou en osier, une matière végétale quoi). Quant au sol, c’est juste de la terre. Nous voyons plein d’enfants, plus ou moins habillés (souvent pas), qui jouent par terre au milieu des poules, des canards, des cochons, des chiens et des chats. Et pour la première fois depuis longtemps, les voitures roulent à droite.</p>
<p>Nous arrivons à Luang Nam Tha fatigués par tout ce trajet et trouvons la guesthouse qui était recommandée sur internet, Toulasith Guesthouse. La chambre est bien et pas chère, mais l’accueil très moyen : ils ne comprennent pas vraiment l’anglais, et sont rarement à l’accueil, ce qui complique souvent les choses.</p>
<p>Ensuite, nous découvrons notre nouvel environnement : euh … Une rue principale, peu de circulation, l’essentiel des guesthouses et des restaurants est concentré sur 100 mètres. Et donc, tous les touristes y sont concentrés. Le coin est réputé pour les treks permettant d’aller à la rencontre des ethnies montagnardes (…), mais vu que nous ne sommes pas très treks, ni très ethnies montagnardes, et qu’en plus ça coûte un bras, nous laissons tomber l’idée.</p>
<p>Comme tout ça nous a bien fatigués, et qu’il est tard, on ne fera pas grand chose de l’après-midi. Le soir, nous avisons un marché de nuit (facile, juste dans l’avenue principale) : au menu, salade de papaye et poulet grillé, super bon, mais qu’il faut manger sous le regard avide et suppliant des chiens errants. D’ailleurs, il ne faut pas perdre sa table de vue … Nous avons craqué, ils ont eu les os.</p>
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<p>Le lendemain, après un réveil tardif, nous décidons de louer un scooter : il y a plein de choses à voir dans la région, dont des villages ethniques. Après discussion, nous choisissons un scooter automatique, beaucoup plus cher que les manuels ou semi-automatiques, mais François ne se sent pas de conduire un non automatique. Entre en scène Scotty VI, alias le Glacial.</p>
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<p>On va d’abord voir le temple du village. Nous comprenons alors les 2 types de route au Laos : dans un cas, une route bitumée plus ou moins bonne, dans l’autre, les pistes. Et la piste, à scooter, avec la terre, les trous et les cailloux, ça n’est vraiment pas agréable ! Ca nous a rappelé le buggy à Fernando de Noronha …</p>
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<p>Nous reprenons la route en sens inverse pour aller voir un village : pareil, nous devons quitter la route bitumée pour une piste, qui passe au milieu d’un village. Nous arrivons en pétaradant, les gens nous regardent avec curiosité mais sans vraiment de sympathie. Finalement, nous rebroussons chemin, et décidons d’arrêter de vouloir visiter des villages, car nous sommes trop mal à l’aise. Et puis, ce n’est pas comme si les gens vivaient encore de façon traditionnelle, c’est fini ça.</p>
<p>Nous nous contentons alors de rester sur la route principale, et on fait le tour de la ville : les paysages sont superbes, les enfants nous disent bonjour, nous allons presque jusqu’à la frontière avec la Chine (j’exagère à peine :-)). Seul problème : malgré les polaires, on gèle.</p>
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<p>Finalement, nous rentrons déjeuner : nous cherchons le restaurant chaudement recommandé le Routard, à quelques 10 km de la ville, mais il n’y a aucune indication (et c’est pourri le Routard, aucune indication utile à part “qu’est-ce que c’est bon !”), nous cherchons dans les petites rues (donc piste non bitumée), sans succès, alors nous abandonnons. Après déjeuner, nous rendons Scotty VI et ne faisons plus rien.</p>
<p>Le lendemain, nous partons pour le village de Muang Sing, à 80 km de Luang Nam Tha : nous laissons une fois de plus nos gros sacs à l’hôtel, posés derrière la réception, et ne gardons que le strict minimum. Nous arrivons pile à la gare pour prendre la navette, qui part avec une demi-heure d’avance. La route, bien que goudronnée, tourne beaucoup, et les passagers ne le supportent pas tous. Nous arrivons au bout de 2 heures dans le village proprement dit, la gare est en face de la place du marché. Nous essayons un premier hôtel, celui qui est conseillé dans le Routard, tenu par une grand-mère. Celle-ci nous prend en mains, nous amène à l’hôtel d’en face, et nous fournit une chambre qui paraît correcte au premier abord, et surtout par chère : on prend. Par la suite, nous nous rendrons compte des défauts : beaucoup de poussière et de moustiques, une chasse d’eau “manuelle” (avec un bac d’eau et un bol), de l’eau chaude quelques heures par jour (chauffée naturellement, donc pas chaude), et surtout, pas de serviettes de toilette ! On avait pris l’habitude, elles ont toujours été fournies depuis la Thaïlande ! Donc, on n’a pas emporté les nôtres … Le choix est vite fait : nous sommes là 2 nuits, il ne fait pas très chaud, et bien on va se passer de douche … C’est qu’on a fait la Bolivie, nous.</p>
<p>Nous déjeunons chez la grand-mère, qui tient un restaurant juste en face de notre hôtel : c’est bon et pas cher ! nous gardons l’habitude. La grand-mère, elle, n’est pas bête : super commerçante, elle sait comment pousser à la consommation … mais toujours avec le sourire. Ce midi-là, nous rencontrons Doria, une française, grande voyageuse, qui vient pour la seconde fois passer ses vacances au Laos : une super rencontre.</p>
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<p>Après ça, ne pouvant pas traîner dans une chambre très moyenne et poussiéreuse, surtout sans Wifi, nous décidons de louer un vélo. Je vous vois venir, pourquoi n’avons-nous pas continuer sur notre lancée avec Scotty VII ? Et bien, pour une raison simple : dans un village pas encore trop touristique, personne ne loue de scooter !!! alors, vélos …</p>
<p>Sur nos supers vélos, loués chez la grand-mère (quand je vous dis qu’elle est commerçante …), nous sortons du village, et partons découvrir la campagne : direction, la frontière chinoise, à 12 km (sans aucun espoir de l’atteindre, c’est beaucoup, et il faut faire le retour). Nous découvrons des paysages superbes, essayons de visiter un village (au moins, le vélo, c’est silencieux), rebroussons rapidement chemin car nous ne sommes pas plus à l’aise qu’à scooter, et puis retournons au village après avoir parcouru 5 km (quand je vous disais que 12 c’était trop) (mais ça fait 10 avec le retour). J’aurai quand même le temps de dérailler 3 fois, la faute à un vélo pourri.</p>
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<p>Ensuite, nous retournons au village, et, après une pause rafraîchissante chez la grand-mère, nous décidons de réserver une activité pour le lendemain : un trek ! Oui, moi ! Une seule journée (largement suffisant …), niveau de difficulté moyen, nous devons découvrir les montagnes, et finir dans un village Akha. Les autres treks nous faisaient passer de village ethnique en village ethnique, nous sommes maintenant sûrs que ça nous nous plaira pas. Comme nous ne sommes que 2 pour le trek, nous payons le prix fort : 220 000 kips (au lieu de 240), soit 22 euros environ, par personne. C’est cher …</p>
<p>Lors d’une seconde pause rafraîchissante chez la grand-mère (signe que la chambre est vraiment trop moche), nous sommes abordés par 2 allemands, induits en erreur par le maillot de l’équipe de foot allemande que porte François (ça marche aussi sur les chauffeurs de tuk-tuk). Ils veulent savoir si nous sommes intéressés par un trek de 2 jours : non. Nous leur parlons de celui que nous avons déjà choisi, ils vont réfléchir. S’ils se joignaient à nous, le prix du trek baisserait, mais en contrepartie je ne connais pas leur niveau, sûrement meilleur que le mien (à savoir, nul), et j’ai peur de les ralentir. Bref, on verra demain.</p>
<p>Nous sommes rejoints par Doria, avec qui nous parlons de Paris, que nous avons quitté depuis si longtemps déjà. Elle nous raconte aussi sa journée de trek qu’elle a faite, elle, à Luang Nam Tha. Ils étaient deux clients, accompagnés du guide et d’une cuisinière, et, en plus de la fatigue due au niveau du trek, ils ont eu la peur de leur vie lorsqu’ils sont tombés sur des bûcherons. Car les forêts constituent un parc national protégé, et il est interdit de couper du bois et de chasser les animaux. Dans la réalité, les contrebandiers sont légion, et graissent la patte des surveillants. Là, les bûcherons étaient accompagnés d’un garde, armé, qui a menacé les randonneurs et les a suivis pendant 1 heure : paraît-il que même le guide était inquiet. Cette histoire nous effraie un peu quand même …</p>
<p>Debouts tôt le lendemain, un peu stressés : moi, parce que j’ai peur de ne pas suivre, François, parce qu’il a peur que je ne suive pas et devienne hystérique (ce garçon exagère beaucoup). Nous arrivons pile à l’heure, et rencontrons les deux allemands, qui se sont décidés à rejoindre notre trek : Marc et Juliane, fort sympathiques tous les deux. Nous rencontrons aussi notre guide, qui ne nous donnera pas son prénom, et commence par décharger son sac des bouteilles d’eau : c’est à nous de les porter. Comme nous n’avions pas prévu ça, nous n’avons pris qu’un sac pour deux, et François va le porter (il refusera d’alterner). Nous nous mettons en route, atteignons le point de départ, et commençons la montée. Oui, la montée commence tout de suite. A peu près 3 minutes après avoir commencé, déjà essoufflée, je commence à regretter la décision, surtout que François n’était pas trop pour et que j’ai dû insister. C’est là que je réalise qu’il y a une information que nous n’avons pas : le nombre de kilomètres totaux … Gloups …</p>
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<p>Le guide, en tongs évidemment, trace comme une flèche sans se préoccuper de nous. Marc et Juliane avancent à grands pas, je suis derrière mais me fait distancer rapidement. François ferme la marche, pour garder un oeil sur moi (il est gentil, et en plus il porte tout).</p>
<p>La montée sera longue et pénible, avec quelques rares pauses autorisées par le guide, toujours aussi silencieux et pas forcément sympa. Je culpabilise un peu de ralentir la marche, j’ai peur qu’il soit obligé de supprimer certaines étapes à cause de moi : s’il n’y avait que nous deux, ça ne poserait pas de problèmes, mais c’est pas terrible pour Marc et Juliane. Le guide me rassure, nous ne sommes pas trop lents (mais a-t-il vraiment compris la question ?). Nous nous débarrassons vite des polaires, et apprécions de marcher sous le couvert des bois : vu le soleil, ça aurait été insupportable. Assez souvent, nous perdons des yeux le guide et nos deux allemands. Heureusement que le parcours est simple (il suffit de suivre le sentier), nous ne pouvions pas nous perdre.</p>
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<p>11h, après 1h30 de marche à peu près, le guide s’arrête en haut d’une cascade : nous ne nous approcherons pas trop près du bord. C’est là qu’il sort de quoi se restaurer : du riz gluant, des légumes, du poulet (spoiler : à l’époque, nous mangions encore de la viande), et des mandarines. Le tout est très bon, même s’il est trop tôt et que nous n’avons pas encore faim (il faut dire que le petit déjeuner, pris chez la grand-mère, n’est pas si loin que çà). Le guide ne fait pas trop d’effort de conversation, les deux allemands et François non plus. Donc, je m’y colle.</p>
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<p>Ensuite, nous repartons : le guide m’encourage, il n’y a plus qu’1h30 de montée. BOOOUUUHHH. Pourquoi ai-je insisté !!!</p>
<p>La montée continue, les paysages changent (en même temps, ça reste du parcours dans les bois, donc c’est pas un gros changement, il y a toujours des arbres). Au bout d’un long moment (1h30 à peu près), nous arrivons enfin à un plateau. A mon grand désarroi, je me fais distancer même sur du plat, c’est démoralisant. Et enfin, la descente …</p>
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<p>Nous ferons une grande pause lorsque nous rencontrons des <s>braconniers</s> gens charmants qui discuteront aimablement avec notre guide (tiens, il parle …). Un fusil est posé contre un arbre un peu plus loin. Ils ont attrapé une sorte de rat, qui grogne dans son sac. Au bout d’une longue demi-heure (tiens, notre guide est un bavard …), nous repartons enfin, et croisons un peu plus tard un autre braconnier, son fusil à l’épaule. Gloups. Heureusement que notre guide les connaît.</p>
<p>Durant la randonnée, notre guide nous présente de temps en temps des choses (c’était marqué dans le contrat, présentation des espèces animales et végétales). En espère végétale, on a droit à l’arbre avec lequel ils font des balais, une feuille qui sent le camphre (et qui a un goût abominable, j’ai tout craché, et François a comme d’habitude refusé de goûter). En espèce animale, il a essayé de nous montrer un serpent, a mis un bâton dans pas mal de trous, rien, les serpents ont refusé de sortir. Déçue.</p>
<p>Enfin, après une longue descente, sur un sentier toujours aussi visible et de bonne qualité, alors que la fatigue se fait sentir depuis un long moment, nous sortons de la forêt. Petite précision : si on sort de la forêt, c’est parce qu’ils en ont coupé des pans entiers pour faire pousser des hévéas. Ca, c’est la notion de parc national au sens laotien. Ca nous permet d’avoir une bonne vue sur les montagnes, mais à voir la déforestation, ça fait mal au coeur. Et il fait aussi beaucoup plus chaud !</p>
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<p>Enfin, après un temps qui nous a paru long, nous arrivons au fameux village akha. Le guide nous montre la porte des esprits caractéristiques des Akha, qu’il ne faut surtout pas toucher, mais qu’on peut photographier. Perso, j’ai trouvé ça plutôt décevant, vu la description des portes des esprits dans le guide : celle-ci paraît toute petite. Nous traversons le village : c’est manifestement l’heure de la douche dans la rivière, de nombreuses personnes passent avec leur bassine et leur nécessaire de toilette. Ceux qui ne vont pas la rivière se lavent au robinet, au centre du village, devant tout le monde. Dans l’ensemble, les asiatiques sont très pudiques, mais les Akhas détonnent. De nombreux enfants sont nus, ou presque (l’un n’avait même qu’un blouson crasseux).</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.com/lh/photo/So8Cmi8RBAKcNrK23jmYiw?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh5.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/TTG-22P0ZYI/AAAAAAAAMto/NRycHwttwjY/s400/IMG_2949.JPG" height="400" width="300" /></a></p>
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<p>Peu de gens s’intéressent à nous, mis à part 2-3 fillettes qui essaient de nous vendre des bijoux. Je pensais qu’on allait être accueilli par le chef du village, avoir une cérémonie d’accueil typique. C’est fini, tout ça. J’exagère, nous avons eu droit à un moment typique : assis sur un banc en bois au milieu des enfants, dans l’épicerie du village, nous avons regardé la télé (la seule du village ?), qui passait un film nul (certainement thaï). Super. Voir une des femmes filer du coton (le mettre en bobine) sur un outil de fabrication maison était nettement plus intéressant.</p>
<p>Enfin, la voiture est venue nous chercher, et nous sommes rentrés. Je les ai tous laissés se mettre à l’arrière du pick-up, moi j’étais confortablement installée sur les sièges à l’intérieur. J’apprendrai plus tard que nous avons marché 16 km aujourd’hui. 16 !!! Moi !!! Record battu !!!</p>
<p>Pour être sympathiques, nous avons invité les allemands et le guide à boire un verre. Celui-ci est devenue prolixe d’un coup, et nous a dit qu’il n’était pas en forme aujourd’hui car hier soir il a abusé de la boisson (ils ont partagé une caisse de bière, soit 18 bouteilles, à 3) (des grandes, de 660 mL, pas les petites classiques) : en gros, son mutisme était dû à sa gueule de bois … sympa. Ensuite, il nous a raconté une légende sur les akhas et les laotiens, pourquoi les akhas sont animistes et les laotiens bouddhistes : ça a commencé comme le Petit Poucet, c’est devenu une histoire compliquée avec des esprits, ça a duré des heures et on n’a rien compris. Finalement, je le préfère avec la gueule de bois.</p>
<p>Ensuite, nous sommes retournés chez la grand-mère. Dans un univers normal, nous aurions pris une douche bien méritée après notre balade, là, euh … et puis, à quoi ça aurait servi, nous n’avions pas non plus de vêtements de rechange … bon, les gens vont devoir nous supporter comme ça. Surtout Doria, que nous retrouvons chez la grand-mère, suivie par Marc et Juliane, à qui nous avions donné rendez-vous pour le souper (mais eux sont douchés …).</p>
<p>Finalement, nous nous couchons tôt, surtout en perspective du réveil très matinal qui nous attend : nous avons décidé d’aller voir le marché, ce qui, dans le Routard, est conseillé entre 6 et 8 heures, quand “les ethnies montagnardes en tenue traditionnelle descendent en ville pour vendre leurs récoltes”. Résultat, nous y sommes à 7 heures, faisons un petit tour, et rentrons déçus : pas d’ethnies montagnardes, rien de très intéressant. Ca nous laisse le temps de petit-déjeuner chez la grand-mère (son riz gluant au lait de coco et à la banane, je conseille), puis de nous préparer pour prendre le bus de 9h30 pour retourner à Luang Nam Tha. Doria nous avait prévenus hier, il faut y être une heure avant pour être sûrs d’avoir des places, ce qui ne nous stresse pas plus que ça, car des bus il y en a d’autres qui suivent. Là, ça tombe bien, nous sommes debouts, alors allons-y. Après avoir dit au revoir à la grand-mère, bien sûr, un personnage phare du village.</p>
<p align="center"><a href="http://picasaweb.google.com/lh/photo/SYFWpMGa2VpsqOxTW6DrWQ?feat=embedwebsite" target="_blank"><img src="http://lh6.ggpht.com/_StUlAEDPRvA/TTG_J-8BIOI/AAAAAAAAMto/LkxnCk-uj4g/s400/IMG_2956.JPG" height="300" width="400" /></a></p>
<p>8h30, nous découvrons le bus alors que nous nous attendions à un minibus. Le bus se remplit, nous sommes bien installés sur 2 places minuscules quand arrive Doria. François, galant, lui laisse sa place pour que l’on discute toutes les deux, et va s’installer sur la banquette arrière de 5 places. Une banquette de 5 places, au sens laotien, ça veut dire qu’on peut mettre facilement 7 ou 8 personnes. Sauf, évidemment, quand il y a un touriste occidental au milieu, alors on ne peut en mettre que 6. Nous découvrons aussi une grande innovation par rapport aux bus péruviens et boliviens : là-bas, des gens voyageaient debout dans l’allée. Ici, pas question que les gens soient debout : ils ont des tabourets. C’est beau le progrès. Le petit garçon a côté de Doria ne supportera pas les tournants, mais restera stoïque. Autant l’aller s’est bien passé, autant la descente dans un bus trop chargé qui tangue, avec les virages et le ravin, est effrayante.</p>
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<p>Enfin arrivés, nous retournons à la Toulasith Guesthouse : nos sacs sont toujours derrière l’accueil, à croire qu’ils n’ont pas bougés en 2 jours. Nous prenons avec bonheur une bonne douche, bien méritée après ces 2 jours. Finalement, nous décidons de sortir déjeuner (car le riz gluant de la grand-mère est fort loin), tombons sur Doria, l’attendons pendant qu’elle change de l’argent. A un moment, un minibus s’arrête, et nos deux allemands en descendent : finalement, nous avons eu plus de chance qu’eux, car eux ont dû se partager un siège …</p>
<p>Nous déjeunerons avec tout ce monde, repartirons dans notre chambre sous le prétexte de réfléchir à la suite de notre voyage, intention qui s’est transformée en sieste bien méritée. Finalement, ressortant pour aller boire un verre (mais avec notre guide, hein, pour bosser), nous tombons sur Marc et Juliane, qui ont décidé de prendre le bus tôt le matin, en direction de Pak Mong, puis de poursuivre jusqu’à Nong Khiaw. Notre idée initiale était d’aller jusqu’à Udom Xai, et puis de continuer jusqu’à Nong Khiaw (dans le Routard, ils disent que le panorama est superbe, et conseillent la descente de Nong Khiaw jusqu’à Luang Pranbang sur la rivière Nam Ou, beaucoup plus belle et plus intéressante que la descente du Mékong). Pak Mong nous rapproche un peu plus, et de là nous devrions pouvoir facilement nous rendre à Nong Khiaw, nous choisissons alors de les suivre. Départ demain 9h (alors que nous rêvions de grasse matinée …). Nous partons manger une dernière fois au marché de nuit.</p>
<p>Le lendemain, mardi 21 décembre, nous arrivons à la gare dans les derniers, la faute au tuk-tuk collectif. Les places réservées, évidemment, il ne faut pas y compter. Nous nous retrouvons tous les deux sur la banquette arrière, très étroite : combien de personnes vont-ils caser sur cette banquette ? Et bien, nous avons une chance rare, il n’y aura que nous deux pendant tout le trajet, de 7 heures. Long le trajet, chaud … Nous nous arrêtons pour manger à la gare routière d’Udom Xai, suivons encore Marc et Juliane (on va les <s>coller</s> suivre pendant longtemps) dans un boui-boui où, perso, nous n’aurions pas mis un pied et repartons.</p>
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<p>Arrivés à Pak Mong, nous descendons du bus car nous sommes arrivés. Problème, il n’y a rien, pas de bus, un semblant de gare. Nous sommes à la merci des tuk-tuks. Un chauffeur fait le plein des 10 touristes désoeuvrés descendus ici, et nous réclame 20000 par personne. Connaissant un peu les prix du Laos, nous savons que c’est correct, mais des français se plaignent et trouvent ça trop cher. Ils monteront en râlant. Le trajet dure au moins 1 heure, et semble superbe, mais avec le toit du tuk-tuk, on ne peut pas dire qu’on voit grand chose, c’est dommage.</p>
<p>Avec le recul, je peux dire maintenant qu’il vaut mieux prendre un bus jusqu’à Udom Xai et changer pour Nong Khiaw à ce moment-là : ça revient au final moins cher que la solution bâtarde vendue par les agences.</p>
<p>Lorsque nous arrivons à Nong Khiaw, il est presque 18 heures : il faut se dépêcher de trouver une chambre avant la nuit. Je pars avec Marc et Juliane, laissant François avec tous les sacs au coin d’une rue, juste avant un pont. Je le retrouverai miraculeusement dans un bar, devant une bière (mais avec tous les sacs).</p>
<p>La vue depuis le pont est superbe, avec la rivière Nam Ou en contrebas, et l’endroit paraît charmant. Nous déchanterons vite en voyant qu’à Nong Khiaw, la spécialité, ce sont les bungalows en osier pitoyables, avec ou sans vue sur la rivière, et loués à un prix déraisonnable. Heureusement, Marc et Juliane sont de fins négociateurs, et réussissent à marchander le prix d’un bungalow (un des rares corrects) de 150 à 120 000 kips, contre la promesse de manger là : après des mois de voyage, nous sommes toujours aussi nuls en négociation, c’est sans espoir. Nous sommes logés, plus qu’à espérer que l’endroit ne fourmille pas de bestioles diverses.</p>
<p>Quand je retrouve François, il fait nuit noire : il a raté la vue sur le fleuve, et nous devons faire le trajet avec les sacs sur un mauvais chemin de terre en pente. Nous retrouvons ensuite Marc et Juliane au resto, qui est plutôt bon (c’est sûr, on remangera là pour les autres repas). Le propriétaire parle un bon français, mais ni lui et ni sa famille ne sont très sympathiques.</p>
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<p>Nous pensions que la nuit allait être calme dès 10 heures : c’est raté, il y a un bar avec terrasse pas loin. Nous comptions aussi faire une grasse matinée : totalement raté aussi, les montagnes autour du fleuve font caisse de résonnance, et le moindre bruit devient gênant. Par exemple, le constructeur de bateau sur la barge d’en face, qui ponce et martèle. Dès 7 heures du matin. Il n’y a pas plus grande frustation qu’être réveillé à l’aube dans un endroit paisible qui promettait beaucoup.</p>
<p>Nous passerons une journée tranquille, dans cet endroit paisible, dans un resto indien avec du wifi. Pas grand chose de plus à dire. La vue depuis le pont est vraiment superbe, mais c’est bien le seul charme de la ville, qui par ailleurs ne contient que des guesthouses et des restaurants, au moins de notre côté. L’autre côté du fleuve est un peu plus authentique, mais par forcément plus intéressant.</p>
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<p>Marc et Juliane, qui ont fait le tour des environs à vélo, disent que c’est joli, mais qu’ils ont tout vu et souhaitent partir le lendemain, surtout qu’eux aussi sont frustrés de ne pas avoir pu dormir. Ouh là là, ça se voit qu’ils n’ont que 3 mois de voyage derrière eux. Comme on est collants, on décide de les suivre. L’idée est de faire la remontée de la croisière Nam Ou jusqu’à Luang Prabang, notre nouvelle destination. Dans le Routard, ils précisent que c’est cher, car il faut prendre un bateau privé (pas de navettes) : dans ces conditions, être à plusieurs permet de partager le coût de la location. Evidemment, le Routard, pourtant édition 2010/2011 et donc à jour (ah ah ah) ne l’est pas, et les laotiens ont vite compris l’intérêt de mettre un bateau quotidien. Marc et Juliane réservent les places, et nous réservent même une chambre d’hôtel à Luang Prabang. C’est si bon de se laisser porter …</p>
<p>Rendez-vous donc le lendemain (11h) pour prendre le bateau. En attendant, nous passons tranquillement la journée dans cet endroit calme sauf quand on veut dormir.</p>
<p>Voilà, je m’arrête ici pour cette fois. Le Laos nous plaît bien : les paysages sont très beaux, c’est très paisible. Les gens ne nous harcèlent pas que nous achetions des choses, réservions une randonnée, montions dans un tuk-tuk. Par contre, ils sont moins souriants et avenants que nous l’avions lu, cela sera peut-être différent au sud.</p>
<p>Pour savoir comment s’est passée la croisière sur, sans aucun doute, un vieux rafiot dangereux, il faudra attendre … je ne sais pas comment je vais combler le retard narratif, surtout au bord de la mer ou de la piscine. Arg, encore une révélation !</p>
<p>Bises à tous, et à bientôt.</p>
<p>Eva et François</p>
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