Vendredi 19 mars 20h34 Premières pluies Bienvenue …
Córdoba

Bonjour à tous

Tout d’abord, je voulais présenter présenter nos félicitations à notre plus grande fan, qui risque d’avoir désormais moins de temps désormais à nous consacrer … bisous à toute la famille.

Que de choses à raconter depuis notre dernier billet ! Notre volonté de poster tous les 3-4 jours, en fin d’étape, n’est pas toujours facile à respecter ! Merci malgré tout de continuer à nous suivre, et de poster des commentaires, ça fait toujours plaisir de vous lire.

Nous vous avions raconté la première partie de notre séjour à Buenos Aires, et dans notre dernier billet, nous étions sur la route de Mendoza. On a encore bougé, on est maintenant à Córdoba, jusqu’à mercredi. Je vais essayer de vous raconter (brièvement) ce qu’on a pu voir et faire durant ces quelques jours.

Merci Fabien de tes conseils, nous avons beaucoup aimé le Granix, vu qu’on y est retourné 2 fois ! C’est à se demander quand ils vont développer le même concept en France, je pense que j’y serais tous les midis !

Le seul problème, c’est que, quand tu te décides à déjeuner là-bas, et qu’il n’est que 11h30, il faut bien t’occuper en attendant … donc, dans une zone commerciale comme la rue Florida, faire du shopping. Nos finances ne te remercient pas, elles, même si on n’a acheté que des choses utiles : des tee-shirts, parce qu’au bout d’un moins à alterner avec les 3 mêmes, c’est franchement plus possible, et des Converses pour faire moins touriste (des Havaianas auraient été plus adaptées, mais je m’obstine à vouloir les acheter à Rio).

Je referme la parenthèse shopping. Les derniers jours à Buenos Aires ont été plutôt calmes. On a encore changé d’hôtel, quittant le Garden House pour le Art Factory (qui est génial !).

On a réussi à visiter le jardin japonais (très joli, mais pas la visite la plus enrichissante quand on a déjà été au Japon)

et le Musée des Beaux Arts (très intéressant aussi, même si nous aurions dû commencer directement par l’art Sud-Américain au 1er étage, et laisser l’impressionisme européen du RDC).

Nous avons finalement laissé tomber l’idée d’aller passer une journée à Tigre. Au bout d’un mois de voyage, on commence à avoir moins envie de courir après les bus et les trains. Tant pis, ce sera pour une autre fois. Samedi, notre dernier jour à Buenos Aires, après le musée, nous avons pu manger une glace devant les pelouses de la Recoleta, en regardant les danseurs de tango (François refuse toujours d’essayer, grrr).

On voulait visiter une dernière fois le cimetière de la Recoleta, mais François a refusé de rentrer avec nos glaces (depuis quand on n’a pas le droit d’entrer au cimetière avec des glaces ???). Le temps qu’on les finisse, le cimetière fermait, tant pis, ce sera pour une autre fois.

Le dimanche, nous avons préparé nos sacs, et pris le train pour Cetrangolo, la partie de Buenos Aires où habite Ignacio et sa famille. Nous étions invités à partager l’Asado familial (à savoir : le barbecue), et nous avons pu goûter à différents morceaux de viande (asado, vacio, chorizo, boudin, on a évité les chichulines, maintenant qu’on sait ce que c’est), tout en dégustant des vins argentins. François était aux anges. Ensuite, ils nous ont emmenés manger une glace, faire un petite balade sur un sentier (bourré de moustiques et d’araignées énormes), et nous ont ramenés à la gare. Journée vraiment très sympa !

Le soir, nous avons repris le train direction Retiro, la gare centrale de Buenos Aires, de laquelle notre car partait à 20h30 pour Mendoza. Heureusement qu’on avait pris de l’avance, ils ont supprimé un train : pas d’annonces, personne pour avertir, on n’a juste jamais vu notre train passer. C’est super stressant !

Le lendemain, 8h45, arrivée Mendoza. On se débrouille pour prendre le bus, direction l’hôtel que j’avais vu dans le guide.

Petit aparté sur comment prendre un bus en Argentine ? Et bien, c’est très compliqué. On vous dit de prendre la ligne 5, circuit 73. Parce que si vous prenez cette ligne, mais pas ce numéro de circuit, vous pouvez vous retrouver n’importe où, et même s’il indique le même terminus. Donc, on attend le bus à l’arrêt, le 5 circuit 73 arrive (parfois, ce n’est pas indiqué). D’ailleurs, il n’y a pas le plan de la ligne à l’arrêt. Comme on ne trouve cette information nulle part, je pense qu’il y a une grande tradition de transmission orale. Par précaution, on demande au chauffeur s’il s’arrête au bon endroit. Il me dit oui, nous montons. Difficulté suivante : payer son trajet. En effet, il faut payer en pièces à la machine, le chauffeur n’accepte que très rarement vos billets. Dans un pays qui ne connaît quasiment pas les pièces, c’est mission impossible (le plus bas billet est de 2 pesos, ce qui ne laisse que des pièces de 1 peso et les centimes). Forcément, les commerçants n’acceptent pas de vous faire la monnaie. La première fois, le chauffeur a accepté de nous transporter gratos, la fois d’après, il a gardé mon billet (de 10 pesos, pour un trajet de 1,40 …). La troisième fois, on est prudent, on garde notre monnaie (tant pis pour les commerçants, on ne fait plus l’appoint). On met nos pièces dans la machine, sans savoir que la machine ne rend pas la monnaie (ni la totalité des pièces qu’on a rentrées si on annule). En plus, lorsque vous avez inséré assez d’argent, il faut appuyer sur un bouton blanc (le même que le bouton d’annulation, pour que ce soit plus simple), sinon vous n’avez pas de tickets. Coût de l’opération ? On ne sait pas exactement, beaucoup plus que prévu. Une dame est venue nous aider, à la fin. Surtout que, pendant ce temps, le chauffeur, n’attendant pas que tout soit résolu, a démarré depuis longtemps, et vous vous êtes cognés dans tout ce sur quoi qu’il est possible de se cogner. La solution ? les argentins, qui ont un système de badge, vous proposent de badger à votre place, en échange de l’équivalent en pesos (parfois, même pas). Finalement, il faut savoir où s’arrêter (évidemment, il ne faut pas compter sur un plan dans le bus). Si vous demandez au chauffeur de vous indiquer l’arrêt, il dira oui, mais ne le fera pas forcément. La solution ? être attentif (et François a une boussole).

Bref, nous voici à notre hôtel, le Damajuana hostel. Je l’avais choisi sur description, attirée par la piscine. On nous attribue 2 places en dortoir, la 49 et la 50, libres pour 14h. Super, me suis-je dit, une place en haut, une en bas (je ne suis pas super enthousiasmée à l’idée de dormir en haut, toujours la peur de tomber). En attendant, on va visiter le centre-ville, l’office du tourisme, manger, et on revient à 14h30. Sauf que là, on se retrouve dans un dortoir de 12, avec des lits séparés, le 49 et le 43. Pas le 50 ? Ah non, bien sûr, c’est moi qui ai mal compris le matin ! Et en plus, pas possible de changer, tout est complet ! Après un petit moment de cogitation, avec François, on décide que ce n’est pas tolérable (surtout qu’on a profité du Wifi pour lire les avis sur l’hôtel : oups !). On se fait rembourser (ils n’ont même pas discuté …), et on cherche un autre hôtel. Grâce à un forum, qui donne une adresse, on réussit à trouver une vraie chambre, dans un vrai hôtel, au prix des 2 lits dans le dortoir de 12. Super endroit d’ailleurs, très joli, il ne manquait qu’un accès internet.

Bref, une fois qu’on est logé, on décide quoi faire.

Mardi : lever aux aurores, on a réservé une excursion pour El Puente Del Inca. On balisait un peu, car on devait monter jusqu’à 4200 mètres au cours de l’excursion, et on avait peur de ne pas le supporter. Au final, l’excursion s’est super bien passée, on a vu des paysages superbes (je vous laisser admirer les photos). Une super journée. En plus, la guide parlait anglais, alors qu’on nous avait dit que ce ne serait pas le cas.

Mercredi : lever un peu plus tard, on prend le bus jusqu’à Maipu (banlieue de Mendoza), afin de louer un vélo pour la journée, et de faire la tournée des bodegas et de déguster du vin. C’est l’attraction de Mendoza en fait (c’est la version sportive, on peut aussi faire une excursion en car). A la lecture de ces mots, vous vous dites : super, une petite balade au milieu des vignes, en s’arrêtant goûter un verre de vin de temps en temps dans des endroits pittoresques. Raté : vous suivez la nationale au milieu des camions et des voitures, vous êtes suivi par la police dès que votre comportement est jugé dangereux, et vous vous arrêtez boire un verre de vin proposé par un tenancier blasé. C’est bien sympa quand même (sauf d’être suivi par la police, ça c’est vexant).

Jeudi, petite journée tranquille à Mendoza, à essayer de trouver du Wifi (dans les parcs, sur les terrasses). Du coup, on est resté 1h dans un parc, et 3h à une terrasse :o). Le soir, on a pris le car pour Córdoba, seconde ville d’Argentine.

Nous sommes arrivés ce matin, nous avons réservé des lits dans un dortoir d’un hôtel sympa. Je dors en haut … A l’heure où vous lirez ce billet, j’aurais peut-être une jambe cassée (pour le jour de mon anniversaire, ce ne serait pas de chance …).

On a eu le temps de visiter un peu le centre, très vivant et animé, où la police se balade avec des fusils à pompe. Comme les festivités précédant la semaine sainte commencent, on se demande si on va pouvoir visiter les monuments jésuites, qui sont célèbres par ici. On a déjà eu droit à la réunion de Gauchos à cheval sur la place principale, après avoir eu la réunion de Harley à Mendoza la veille au soir.

Bon, je vous laisse sur ce billet trèèèès long et décousu. A bientôt à tous !