Samedi 4 Septembre 23h44 Il fait froid ! On comprend rien
Wellington

Kia ora,

Un jour Eva m’a dit : “Bah puisque tu aimes bien la Nouvelle-Zélande c’est toi qui l’organises : moi je suis en vacances !”. Au début j’ai esquissé un sourire mais lorsqu’elle m’a donné le guide dans les mains en me faisant son regard qui tue j’ai compris que je n’avais pas le choix. Merci Dorothée et Arnaud pour cette merveilleuse idée de partager les organisations des destinations ;o).

Ce 25 Août, nous décollons finalement de Papeete en direction de la Nouvelle-Zélande. Nous atterissons à Auckland le 26 Août à 12h00. Nous avons perdu un jour dans le voyage : c’est normal. Nous passons un petit bout de temps à l’immigration (c’était bien l’Amérique du Sud ? qu’est ce que vous faites dans la vie, pouvez-vous me montrer vos billets de départ, pourquoi souhaitez-vous un mois etc …) et à la douane car il faut tout déclarer (avez vous de la boue sur vos chaussures, avez vous visité une forêt ce dernier mois, avez vous un animal mort dans votre bagage …). Enfin sortis de l’aéroport avec nos nouveaux dollars néo-zélandais dans la main, nous sautons dans un Shuttle où il ne reste que 2 places. Le conducteur avec un accent horrrrible me dit de monter à l’avant : je me fais remarquer en voulant prendre le volant … oui la Nouvelle-Zélande roule à gauche et cela me stresse d’entrée pour les jours à venir (nous devons louer une voiture). Je n’ai cependant qu’une seule hantise à ce moment : que le conducteur me parle car on ne comprend rien du tout à ce qu’il dit derrière sa moustache et sa tête d’anglais. Le paysage lui aussi est typique anglais avec de l’herbe (on dirait un golf géant envahi par les moutons), des maisonnettes et des pubs (bouuuuuuh).

Nous arrivons devant notre hôtel (Garden Lodge) qui est dans le quartier chic de Auckland. La maison est très grande et les chambres confortables. Le temps n’est pas le même qu’à Tahiti : il pleut et il fait froid. Eva verse une larme en voyant un chauffage éléctrique et une bouillotte. Nous aurons également le droit de faire du feu dans la cheminée. Le couple de retraités qui s’occupe de l’hôtel est excellent. On se sent si bien qu’on aimerait ne pas avoir loupé l’avion pour rester un peu plus.

Nous sommes cependant pressés par le temps si l’on veut voir beaucoup de choses dans l’île du Nord. Nous visitons Auckland avec un tour dans le bus circulaire “Link”, faisons du shopping dans la Queen Avenue (essentiellement moi avec une montre All-Blacks pour remplacer ma casio en panne) et visitons la Sky Tower. Eva n’aime pas trop l’ascenseur (elle a eu une petite pensée pour ses collègues aux blagues pourries qui menaçaient toujours de sauter dans l’ascenseur) ni la plateforme d’observation avec une vitre à la place du plancher. Je pense que les futures générations seront blasées de ces tours car ça ressemble bien à google earth … Pour ce qui est des expériences culinaires nous sommes un peu déçus. C’est burgers ou asiatique. Côté boisson je teste la boisson 100% Néo-Zélandaise : le L&P.

Après avoir fait le tour des agences de locations à “Beach Street” nous avons choisi Omega qui avait un prix très compétitif (qui nous a même proposé de s’aligner sur les autres) car ils avaient une voiture à retourner à Wellington pour le 2/09. Les autres nous imposaient directement une pénalité de 100 voir 200 dollars pour le voyage aller simple. Une camionnette est même venue nous chercher devant l’hôtel pour nous amener à l’agence le jour du départ. On démarre, on tourne à gauche (en traversant la rue of course) et c’est parti !

Première étape Auckland - Péninsule Coromandel : 315 km

Quelques kilomètres plus loin, nous nous arrêtons dans un petit café qui fait aussi des plats salés (genre très courant ici) sur le bord de la route. Devant notre accent pitoyable, tout le monde nous demande d’où l’on vient et chacun en ressortant du café viendra nous saluer en nous souhaitant bon voyage en Nouvelle-Zélande, nous parler de la France ou nous préciser qu’ils ne sont plus jamais partis d’ici depuis qu’ils ont mis le pied sur l’île. Nous on n’a pas oublié cette fois de bien noter le jour du départ pour l’Australie : on nous ne la fait pas deux fois.

Nous arrivons enfin dans la région de la péninsula Coromandel. Nous nous arrêtons rapidement sur le chemin pour prendre une photo, visiter un magasin, faire un peu de courses ou manger dans un pub typique de la Nouvelle-Zélande profonde (des burgers off-course). Un des points à ne pas louper est “cathedrale cove” un cône naturel au milieu de l’eau créé par l’érosion. Nous garons la voiture et descendons pour une ballade qui, selon le Lonely Planet, ne dure pas plus de 20 minutes, et 45 minutes lorsque l’on est sous respirateur. Sur les panneaux c’est pourtant bien marqué 45 minutes l’aller … Nous mettrons 2 heures pour y aller et revenir. La plage est sympa et on se baignerait presque. Nous traversons une forêt de fougères qui nous fait penser à la scène avec les Nazgul dans Le Seigneur des Anneaux de Peter Jackson.

Déjà 15h, nous décidons de réserver une chambre dans une auberge de jeunesse à Hahei. Il n’y a pas grand monde et le propriétaire nous propose un dortoir de 4 où nous serons tout seuls. Nous serons 5 ce soir-là : chacun dans un dortoir différent. Décidément les Néo-Zélandais sont bien sympas. Petite virée pour aller voir l’autre côté de la péninsule et nous rentrons fatigués. Le soir nous faisons cuire nos plats préparés indiens à l’auberge en buvant du vin blanc en compagnie d’une australienne et d’un couple de français installés à Auckland depuis 6 mois. Nous repartons le lendemain pour Rotorua.

Deuxième étape Péninsule Coromandel - Rotorua : 235 km

Nous reprenons la route en faisant bien attention de se placer sur le côté gauche de la route (avec la fatigue on fait vite l’erreur). Nous repartons sous une météo exécrable avec un orage de grêle qui nous obligera à nous réfugier dans une station service à côté des pompes. Tout le monde a eu la même idée et cela devient vite un gros bouchon pour repartir. Nous mangeons le midi dans le Mc Do d’un centre commercial : la déchéance, nous partons pour une semaine de Junk Food. La route se passe relativement vite et nous arrivons à Rotorua à 16h. La ville donne l’impression d’être un immense centre commercial à ciel ouvert. Manque de pot, tout ferme à 17h et après s’être installés à l’auberge de jeunesse super green (il faut même mettre les déchets alimentaires dans la boîte à compost) nous arpentons les rues vides de Rotorua. Une chose cependant dans cette région qui ne s’arrête pas super tôt, ce sont les “flaques” volcaniques qui dégagent une fumée qui empeste toute la ville (l’odeur bien connue d’oeuf pourri). Ils ont même fait un parc pour les admirer et s’en mettre plein les poumons. Les bords du lac sont plus agréables et débouchent sur les jardins royaux où il y a le musée. Celui-ci ferme également à 17h mais il est intéressant aussi de l’extérieur. Les activités de spa et de massage sont également disponibles ici mais nous ne pouvons toujours pas nous baigner.

Nous préférons passer la soirée à faire la lessive à l’auberge de jeunesse plutôt que participer à l’excursion pour aller voir un village maori avec repas typique pour la modique somme de 99 dollars par personne (55 euros environs) qui nous paraît le plan touriste par excellence (nous avons encore en tête les îles d’Uros au Pérou). Nous repartons le lendemain un peu plus tôt car une grosse journée nous attends avec la traversée du MORDOR !!! Tin, tin, tin ….

Troisième étape Rotorua - Mordor - Napier : 515 km

Bon en fait le Mordor est la parc Tongariro où le volcan Ngauruhoe a servi à Peter Jackson dans l’adaptation du SDA. Le paysage est désertique (une route s’appelle même la “Desert Road”), sombre, et avec le temps gris qu’il faisait cela nous a bien remémoré les scénes du film. Cependant qui dit temps gris dit visibilité zéro et donc nous n’avons pas pu avoir de belle vue sur les montagnes qui, à cette époque, sont enneigées. Nous montons avec la voiture jusqu’à la piste de ski histoire de s’arrêter deux secondes faire une boule de neige, mais, victimes de l’organisation néo-zélandaise, nous n’irons pas plus loin que le parking. Comme nous ne sommes pas équipés pour le ski, nous redescendons poursuivre notre voyage.

Nous décidons de dormir dans la ville de Napier qui a été reconstruite style victorien suite au tremblement de terre de 1931 qui a pratiquement rasé tous les bâtiments. Nous sommes encore à la bourre : 17h tout est fermé dans le centre ville. Nous errons les rues sous les regards des … lampadaires car il n’y a vraiment personne. A croire que tous les habitants sont autre part mais où ? Nous avions prévu de manger des fruits de mer au souper. Après tout, on est en bord de mer. Le restaurant suggéré par le propriétaire du restaurant est trop loin. Nous faisons des courses dans un supermarché qui lui est ouvert “Till late” comme indiqué et mangeons des salades (oui ça fait du bien) à l’auberge. Les auberges que nous avons fait en Nouvelle-Zélande sont toutes super cleans et toujours avec une cuisine super équipée. Le lendemain nous faisons un peu de shopping au centre ville pour profiter un peu et reprenons la route.

Quatrième étape Napier - Wanganui : 320 km

Sur cette étape nous avions décidé de nous rapprocher de Wellington sans vraiment savoir où dormir. Palmerston North nous semblait une bonne option sur le chemin du sud de l’île mais, selon John Cleese des Monthy Pythons, si vous voulez vous suicider mais n’en avait pas le courage, une visite dans cette ville devrait faire l’affaire. Arrivés dans le “centre” de la ville nous voyons effectivement de quoi cela retourne. C’est une grande avenue à 4 voies avec des enseignes partout et des pavillons les plus inintéressants les uns que les autres. Nous nous renseignons à une auberges de jeunesse : ils sont complets car il y a une compétition de sport dans la région et ils ont une équipe qui occupe toutes les chambres. Nous décidons de faire 70 km de plus pour arrivez à Wanganui qui a l’air plus sympathique. Le midi, nous mangeons un sandwich dans la voiture car nous traversons des régions dépourvues d’animation. Nous faisons un crochet par le lieu avec le nom le plus long du monde : “Taumatawhakatangihangakoauauotamateaturipukakapikimaungahoronukupokaiwhenuakitanatahu”. Le lieu est plutôt discret, il y a juste une pancarte qui indique le nom maori de cette montagne et une explication de la légende du lieu. Je vous laisse chercher dans wikipedia c’est facile il faut juste recopier les 85 caractères (les copieur-colleurs sont des petits joueurs ;o)).

Arrivés à Wanganui nous sommes contents de trouver une ville fort sympathique en bord de la rivière du même nom. Nous n’avons pas le loisir de remonter son cours vers les montagnes du parc national, ce sera pour une autre fois. Nous arrivons encore juste juste pour voir la fermeture des commerces. Nous patientons dans un pub avant d’aller manger un fish and chips au “George’s Fisheries”. les poissons sont ultra frais, les prix à tomber : 7 dollars pour 2 fish and chips (4 euros au prix du gras c’est donné !) et le tout servi dans un gros papier journal où vous pouvez faire les sudokus avec les frites (ça fait des traces sombres). Nous voulions au départ manger dans la petite salle à côté du restaurant mais elle ferme à 19h .. bah oui faut pas trainer ici. Nous nous installons donc sur un banc en face du cinéma où nous avons prévu d’aller voir Inception tout de suite après cette perfusion d’huile en intraveineuse. Nous avons adoré le film et ce n’est pas que pour la séance à 15 dollars (8 euros) pour 2 places, mais en anglais non sous-titré, on a beaucoup discuté pour confronter nos versions. Nous rentrons à l’auberge de jeunesse assez tard. Nous sommes suivis dans la rue par 3 jeunes complétement bourrés un peu lourds mais pas dangereux. Le matin l’équipe féminime d’on-ne-sait-quel-sport qui occupe la majorité de l’hôtel nous réveille assez tôt, ça tombe bien il faut qu’on soit à Wellington pour 18h.

Quatrième étape Wanganui - Wellington : 220 km

Nous arrivons à Wellington à 12h soit 6 heures avant le rendez-vous. Ce n’est pas de trop si nous voulons visiter un peu la ville et aller pour 18h dans le quartier paumé de la couch-surfeuse qui a gentillement accepté de nous héberger. Nous plongeons dans la ville avec la voiture et remarquons à ce moment là que se débarrasser momentanément d’une voiture dans une ville est assez cher : ça monte jusqu’à 50 dollars pour 4h. Quatre essais de parking pour arriver à un prix raisonnable (14 dollars). Nous commencons la visite de Wellington par un bon Burger dans la chaine “Burger Fuel” que nous avons bien aimée (avec un qui s’appelle le “Bastard” ou le “Heavy Metal Hindu” ça annonce la couleur).

L’heure tourne et les magasins vont bientôt fermer … nous nous dirigeons vers la banlieue de Wellington sur une butte avec vue imprenable sur la baie. Comme nous sommes encore un peu en avance (juste d’une heure), nous attendons dans la voiture que notre hôtesse rentre du travail. Afin de respecter son anonymat, nous l’appelerons Mme Shrek. A 17h45 nous voyons un vélo passer devant la voiture et rentrer dans la maison de notre hôtesse. Nous attendons encore jusque 18h00 histoire de ne pas bousculer cette personne. Nous sonnons, la porte s’ouvre et nous découvrons après quelques minutes que la personne en question n’est pas aussi cool et sympa qu’elle le paraît sur son profil. Le contact est difficile, la conversation délicate en ajoutant un vieil accent qui nous brouille complétement. Elle nous voit perdus avec nos regards de biche dans les phares d’une voiture mais elle ne semble pas y prêter attention et continue son baragouinement. Elle doit sortir ce soir pour aller à sa répétition de musique. Nous on en profite pour partir rapidement en ville manger quelque-chose. Après coup, nous avons pensé qu’il aurait mieux fallu couper court à l’expérience à ce moment en expliquant que ça ne passait pas mais nous étions tellement désarmés et, manquant d’expérience dans ce genre de situation, nous avons laissé courir. On avait laissé une ville avec pleins de magasins ouverts, l’effet “oh mais il est 17h” a frappé, et tout est fermé, on trouve par miracle un resto ouvert et pas excessivement cher. Après un repas de moules-frites-bière (oui ça faisait 10 jours sans bière !!) nous retournons à “la maison”.

Retour à 22h précises, comme nous l’avions dit, nous sommes ponctuels. Mme Shrek nous avait laissé la porte ouverte. Personne n’est dans le salon, on nous a ouvert notre lit. Elle nous rejoint momentanément avec son ordinateur dans le salon où nous dormons. Elle semble attendre que nous nous intéressions à elle et lorsque nous posons quelques questions elle reparle soit rapidement et nous ne comprenons rien, soit elle coupe court à la conversation, manifestement plus intéressée par son ordinateur. C’est extrêmement gênant pour nous, mais nous décidons au final de faire comme si de rien n’était et nous préparons à dormir. Nous n’avons pas de couverture sur le lit et il n’y a pas de chauffage dans la maison … de la condensation sort de nos bouches lorsque nous parlons. Nous avions lu sur son profil qu’il valait mieux apporter des sacs de couchage, mais nous n’en avons pas, alors nous avions acheté une couverture polaire, en nous disant qu’on la lui la laissera en cadeau.

Mme Shrek explique à Eva que, le matin, elle prend son petit déjeuner à 7h. Comme on dort juste à côté de la cuisine, Eva lui dit de ne pas se gêner pour faire du bruit, car on dormira. Avec un regard étonné (des gens qui dorment encore à 7h ?), Mme Shrek rigole et explique qu’elle aime bien écouter de la musique en prenant son petit déjeuner, Eva rigole elle aussi. Ensuite, elle part se coucher sans nous demander si on a besoin de couvertures. La nuit sera très fraîche et le matin à 7h00 nous avons droit à la radio bien fort dans le salon. Eva ne rigole plus. Pour sortir de la maison, nous devons passer par le garage, appuyer sur la fermeture de la porte et courir pour sortir. Nous n’avons pas les clés, mieux vaut ne rien oublier !

Nous rendons la voiture dans l’agence du loueur. Comme nous avons accepté un diner avec Mme Shrek et son copain ce soir nous ne pouvons partir aujourd’hui. Nous décidons de voir à l’auberge de jeunnesse de Wellington pour une chambre le lendemain. La journée nous semble longue, nous traînons un peu dans la ville. Le soir il pleut, tous les magasins ferment et nous devons prendre le bus pour retourner dans le quartier où nous dormons. Nous y allons à reculons mais nous disons que c’est le dernier soir. En plus, ils ont décidé de nous préparer à dîner. Nous lui avons annoncé que nous préférons rester en centre ville pour être plus proche de l’aéroport car notre avion part à euuuh 16h00 … et qu’il faut qu’on soit au moins à 12h à l’aéroport au cas où car on est des gros boulets ces temps-ci on loupe tous nos avions donc faudrait pas qu’on reste coincés ici, qu’on doit être à Sydney sinon il nous restera plus que 6 jours et qu’avec tout ce qu’on a à faire en Australie ça va être juste … Bref on rame ! Après le repas, ils allument leur ordinateur et parlent ensemble de leurs familles, tout en nous allumant la télé pour nous occuper. Super, on découvre X Factors. Ensuite, ils montent dans leurs chambres sans dire bonsoir, on n’a même pas compris qu’ils allaient se coucher. Ce soir-là, nous montons les déranger pour réclamer une couverture pour éviter de geler. Elle croyait que nous avions des sacs de couchage comme elle l’indiquait sur son profil. Nous ne lui avons pas conseillé de préciser des sacs -30°C … Nous conservons tout de même notre rendez-vous pour les inviter à dîner demain soir, la décision du point de rendez-vous, à défaut de l’adresse d’un restaurant, nous prendra 45 minutes !

Le lendemain nous partons heureux avec nos gros sacs monter la côte qui nous mène au bus : horrible ! Nous discutons à l’arrêt avec un homme agé qui est venu d’Angleterre s’installer ici. Il est super sympa et nous discutons le temps que le bus arrive (longtemps donc). Il nous rassure sur les néo-zélandais qui nous paraissaient si sympathiques au départ et qui le sont bien si on ne tombe pas sur les mauvaises personnes. Notre dernière journée est plus ensoleillée sur tous les plans : le musée Te Papa qui est une mine d’information sur l’île (la géologie), ses habitants (les Maoris), ses immigrants, sa faune, sa flore, sa culture tout ça sur 6 étages ! Nous le faisons en courant et nous n’avons même pas le temps de tout voir. Le fait qu’il soit gratuit nous permettra d’y retourner le lendemain pour faire quelques photos oubliées.

Le soir nous retrouvons le couple Shrek antipathique à l’endroit indiqué. Nous allons manger dans un pub et juste après la dernière bouchée de son plat, madame baille aux corneilles et mime la fatiguée chronique. Nous coupons court à ce rendez-vous en payant et les au-revoirs de politesse clôtureront cette nouvelle expérience décevante du système CS. Enfin, nous comptons sur elle pour se souvenir de notre adresse le jour où elle aura envie de venir à Paris, voire envisager de sonner à la porte sans prévenir le jour d’un anniversaire … Nous retournons vers notre hotel. Le lendemain nous nous réveillons tranquillement et allons à l’aéroport pour prendre notre avion avec Qantas vers Sydney.

La Nouvelle-Zélande nous aura beaucoup plu mais nous aurions aimé avoir plus de temps. C’est promis nous reviendrons (pas forcément en 2011 pour la coupe du monde de rugby). C’est maintenant la rentrée d’Eva qui va devoir trouver un hôtel à Sydney alors que nous n’avons que très peu de wi-fi depuis 10 jours … Allons-nous dormir sous le Harbour Bridge (au Park Hyatt pourquoi pas) ? La suite au prochain épisode.

Eva et François