Mercredi 8 décembre 22h23 Trop chaud … Vive le scooter
Sukhotai

Thaïlande : Kanchanaburi, re-re-Bangkok et Sukhotai du 30 novembre au 8 décembre

Bonjour à tous,

Encore un petit billet sur la Thaïlande, et ce n’est pas le dernier !

Le mardi 30 novembre, nous avons encore une fois laissé nos gros sacs à l’Erawan House, et sommes partis allégés en direction de Kanchanaburi. Cette petite ville est réputée pour ses paysages et sa rivière, mais surtout pour un de ses ponts, le Pont de la Rivière Kwaï.

De Bangkok, on peut soit prendre le train (durée 2 heures), pas de la gare de Hua Lamphong qu’on connaît bien mais d’une autre plus compliquée d’accès et plus loin, soit un bus de la gare routière (durée 2 heures) à peine moins compliquée à atteindre, soit réserver une place sur un minibus (durée 2 heures) auprès d’une agence de Khao San Road (180 000 baths), soit marcher un peu jusqu’à la place de l’hôtel Royal et trouver un minibus à cet endroit-là (120 000 baths, même durée) sur les conseils de Thuan. C’est bien évidemment cette solution que nous avons privilégiée, et d’ailleurs étions les seuls touristes dans le minibus. C’est qu’en plus on tombe en pleine fête de la guerre à Kanchanaburi (chaque année début décembre - cette année elle s’intitule “the war is over”), et il risque d’y avoir du monde !

2 heures de bonne route plus tard, le chauffeur du minibus nous dépose devant le pont Sutjai, de l’autre côté duquel se trouve l’Apple’s Retreat and Guesthouse, chaudement recommandée. Nous découvrons avec surprise le superbe panorama de la rivière (Kwaï, au cas où vous n’auriez pas suivi), et voyons au loin le Pont si célèbre.

Nous sommes allés directement à la guesthouse. Malheureusement, tout était complet pour les 2 prochaines nuits, ce qui nous a plongé dans un abîme de désespoir (oui, nous sommes un rien sensibles). Sur leurs conseils, on part donc s’installer dans un hôtel un peu plus loin, dans une chambre correcte, et il y a même une piscine. Evidemment on n’a pas pris de maillot de bain, c’est le problème lorsque l’on voyage léger.

Correctement installés, nous décidons de déjeuner à la guesthouse d’Apple (pas mauvais mais très salé), et puis ils nous annoncent qu’ils ont eu une annulation, et qu’une chambre est libre pour demain soir. Super, on jette un coup d’oeil à la chambre, et on réserve les 2 prochaines nuits.

Ensuite, comme le Pont est un peu loin (1,5 km quand même, on devient paresseux), nous louons un scooter, immédiatement prénommé Scotty II. Je sais, vous nous avez connu plus en verve sur les petits noms, mais nous ne sommes pas cassés la tête et avons décidé de commencer une série. Alors, jusqu’à combien de Scotty irons-nous ?

Sitôt Scotty II entre nos mains, nous partons voir le Pont. Pour rappel, il a été construit pendant la seconde guerre mondiale sur ordre des japonais qui occupaient la Thaïlande, par leurs prisonniers de guerre ainsi que par des “volontaires” thaïlandais, et a coûté des milliers de vies (surtout les volontaires), à cause du travail exténuant, de la malnutrition et des mauvais traitements. Le but des japonais était de construire une voie ferrée qui reliait Bangkok à Rangoon (capitale de la Birmanie). Seule une partie de la voie ferrée a été terminée, et le pont sert toujours (mais à peine).

On peut monter quelques marches et le traverser à pieds, ce que nous faisons. Enfin, tentons de faire, car nous sommes stoppés par un train (genre il en passe 2 quotidiennement et un train touristique de temps en temps), heureusement que des plates-formes sont prévues pour ça. Il n’allait pas très vite, mais entre le sifflet et les grincements du pont lorsque le train nous a doublé, nous n’en menions pas large, le bruit est impressionnant.

On n’a pas traversé le pont en entier, car Scotty II nous attendait de l’autre côté. Par contre, ayant vu qu’il y avait des festivités de l’autre côté du pont (la fête de la guerre), nous avons fait tout le tour de la ville pour nous y rendre. Après avoir payé l’entrée, nous nous sommes trouvés dans une fête foraine “à la thaïlandaise”, comprendre un marché avec des stands qui vendent plein d’objets du quotidien et d’autres de nourriture. Rien d’exceptionnel donc. Peut-être plus de stands de vente d’animaux, genre des mini-lapins avec une robe (…) ou des chiots minuscules (sont-ils même sevrés ?).

Et puis François a tenté les flèchettes. Le principe : 20 baths pour 5 fléchettes, avec lesquelles il faut crever 5 ballons. Pas de droit en l’erreur en somme. Les heures d’entraînement avec ses collègues vont-elles payer ? La première fois qu’il avait tenté le gros lot, à Krabi, il pensait qu’il fallait crever une ligne de ballons avec ses flèchettes (alors qu’il faut juste crever 5 ballons au hasard), et, à sa grande honte, n’avait pas réussi, au point que, dépité et vexé, il avait refusé de réessayer. Là, il fait un sans faute, provoquant l’admiration des thaïlandais autour de lui (alors que, 5 fléchettes …). Il s’est retrouvé avec en cadeau un coussin énorme à choisir entre plusieurs, tous plus moches les uns que les autres. Qu’allons-nous faire de ça ? Comme transporter cette horreur ? On ne peut pas refuser ? NON ? Il avise alors une petite fille dans la foule, choisit un coussin “Hello Kitty” et le lui offre (il a fallu insister). Il a même eu droit à un sourire (aux dents gâtées).

Après cette balade, comme on a refusé de payer 300 baths par tête pour voir un spectacle (certainement un feu d’artifice), on laisse tomber la soirée, et on repart essayer de trouver le marché de nuit pour y manger (sur le plan optimiste du Lonely, c’est à 2 km : ben heureusement qu’on avait un scooter !), puis on se poste sur notre premier pont pour essayer de voir le spectacle. Rien ne se passe, on décide de partir ; dès qu’on démarre le feu d’artifice commence. On le voit d’un peu loin, mais c’est joli.

Le lendemain, nous changeons d’hôtel, récupérons une chambre géniale (et je pèse mes mots) : rendez-vous compte, il y avait même un rideau de douche !!! (ceux qui connaissent le Thaïlande, et surtout les hôtels petit budget, apprécieront).

Comme nous ne savions plus trop quoi faire, nous sommes allés visiter le cimetière des alliés. Comme tous les cimetières militaires, quand on ne connaît personne qui y est enterré, une fois qu’on a parcouru une allée en lisant les noms des gens, en comparant les grades et en calculant l’âge au moment de la mort, on ne sait plus trop quoi faire … Et là, c’était facile, l’âge était inscrit sur la tombe.

Ensuite, nous avons traîné notre ennui sommes allés visiter joyeusement le “Jeath War Museum”, mais en fait nous nous sommes trompés et sommes allés visiter le “World War II Museum”, juste à côté du pont, connu aussi sous le nom de “Jeath War Museum” : nous avons appris trop tard que c’était pour récupérer les visiteurs du premier musée. Là, on s’est bien fait avoir, rien de très intéressant dans ce musée (à part une belle vue sur le pont tout proche).

Nous nous garions juste à côté du musée, histoire de voir ce que la fête d’hier donnait en plein jour, lorsque François, jetant un coup d’oeil sur les stands de ventes de bijoux pour touristes (ai-je dit que je l’appelle Le Guetteur ? moi je ne vois jamais rien !), me dit soudainement “Regarde, un tigre !” !!! Un vrai, sans cage, en train de sommeiller sur une sorte de plate-forme ! Nous nous approchons, il s’agissait en fête d’une publicité (vivante !) pour un zoo à quelques kilomètres de la ville. Le type avec le tigre nous a montré la cage avec les bébés léopards (pauvres petits !), m’a laissé toucher son tigre (moi, j’ai touché un tigre !!!), et nous a proposé de nous prendre en photo avec la bête, moyennant 100 baths. Euh … non merci monsieur. On a refusé aussi de toucher les bébés léopards qui dormaient. On n’aimait pas trop le côté commercial de la chose. On verra un peu plus tard des touristes en train de donner le biberon aux bébés. Ca nous a choqué, ce ne sont pas des chats à qui l’on fait des papouilles.

Après déjeuner, comme nous ne savions plus quoi faire, nous avons tenté d’aller voir un temple (mais on apprendra après qu’on s’est trompé, et qu’en lieu du super temple incontournable, on a vu un temple sans rien d’exceptionnel, et fermé en plus, décidemment c’est la journée), et puis finalement on a roulé dans la campagne environnante. Superbe, on aurait dû faire ça plus tôt. François frôle désormais les 50 km/h, et moi je ne m’agrippe plus du tout à lui. Le scooter, ça commence à venir.

Le soir, on se positionne sur le même pont que la veille pour voir le feu d’artifice, qui sera exactement le même.

Le lendemain, nous avions le choix : aller jusqu’aux fameuses cascades Erawan, ou prendre un cours de cuisine à l’Apple Retreat and Guesthouse. La problématique est la suivante : d’un côté, on peut faire 70 km aller jusqu’aux cascades en scooter (c’est beaucoup trop pour nous), ou essayer de se renseigner puis trouver et monter dans le bus local (après 10 mois de voyage, on en a plein les pattes), de l’autre, c’est de l’autre côté de la rue, et on peut choisir les plats que l’on veut dans le menu. Qu’auriez-vous fait à notre place ?

Voilà donc comment nous nous sommes retrouvés, le jeudi matin à 9h30, à prendre un nouveau cours de cuisine. Cette fois-ci, nous sommes 7 personnes, 1 américaine, 2 suisses et 2 françaises. François est encore en minorité. Nous rencontrons Noï (la partenaire d’Apple, elle est réputée pour sa cuisine, et c’est elle qui gère l’hôtel), qui nous présente les menus pour choisir les plats. François et moi avons bossé sérieusement la veille : 4 plats au choix, nous choisissons un différent chacun, que des choses qui nous intriguent et qu’on n’a pas eu l’occasion de voir la première fois. Très vite, on déchante : effectivement, on choisit 4 plats que l’on souhaite, mais votés à l’unanimité des participants, car en fait c’est 4 plats pour l’ensemble des personnes présentes. Et évidemment, les gens décident de cuisiner un padthaïs, des rouleaux de printemps crus, un curry, et une soupe (la classique, poulet au lait de coco, pas terrible sauf à adorer le lait de coco). Là, on est super déçus, car tout ça on connaît (attention, je ne dis pas qu’on saurait refaire). Devant notre déception, Noï, conciliante, accepte que nous deux nous fassions une salade d’aubergines à la place du padthaï. C’est déjà ça.

Ensuite, elle nous emmène au marché, pour nous faire découvrir les produits que nous allons utiliser, et elle nous fait goûter plein de choses. On pensait qu’on allait faire les courses aussi pour les préparatifs, pas du tout, tout est déjà fait (preuve qu’au final les gens choisissent toujours la même chose, et pas au hasard sur la carte, c’est une fausse liberté). Bien sympa le marché.

Quand on arrive, tout est déjà découpé, ou quasiment : Noï et son aide (qui parle à peine anglais), nous montrent un plat, puis un autre, et c’est à nous. On voit tout de suite la différence avec le cours qu’on avait pris à Krabi : là-bas, nous avions à peu près un aide par personne (je mets au masculin, car je ne veux pas qu’on croit que c’est un boulot de femme, mais dans les faits il n’y avait que des femmes), qui nous tenait presque la main, là c’est tout l’inverse, à deux elles ne peuvent pas être derrière tout le monde. La cuisine thaï, ça a l’air facile mais c’est très subtil et très rapide : un feu trop fort, ou pas assez, des ingrédients ajoutés trop vite ou pas dans le bon ordre, et tout est raté. Les 2 françaises ont fait brûler leur padthaï avant que Noï intervienne.

Ensuite, dégustation des 2 permiers plats (et monologue de Noï, fort sympathique mais très très bavarde), pendant que les 2 françaises bouillaient car elles avaient un train à prendre. Puis on va pour préparer les soupes et les currys. Noï nous explique tout à grande vitesse, nous fait goûter ses plats (super bons), et c’est à nous. Résultat, on a à peu près tout raté (ce qui explique que de retour sur Paris on achètera les sauces tout prêtes, faut pas perdre les bonnes habitudes). Ca m’a franchement énervée. Rater, je veux bien, encore faut-il savoir ce qui s’est passé, et là, elle n’a pas su nous dire ou a trouvé des excuses bidons, genre on n’a pas mis la pâte de curry comme il faut dans la cuillère avant de la mettre dans le plat.

Donc, après tout ça, on était bien fatigués, alors on n’a plus rien fait de l’après-midi. On n’a pas loupé le feu d’artifice du soir (le même que les 2 jours précédents).

Vendredi 3 décembre: retour à Bangkok. Encore une fois, on trouve un minivan, qui nous dépose près de Khao San Road. C’est bien, maintenant on reconnaît le quartier, on sait quand ça va être à notre tour de descendre. On va passer 3 jours à Bangkok, et cette fois-ci, on ne fait rien. On prend des billets de train pour lundi 6, direction Sukhotai, et on réserve d’avance notre trajet Sukhotai-Chiang Mai, le 9 décembre. On va aussi faire les boutiques pour me retrouver une paire d’écouteurs (car les miens rendent l’âme, et le karaoké dans les bus avec la pop thaïlandaise, c’est vraiment sympa, mais un court moment). Le centre commercial spécialisé en électronique, c’est le Lub D Square. D’après le plan sur Google Map, il faut prendre le métro, et puis après marcher un peu. Nous avions allégrement entamé la marche (une marche “un peu”) quand un chauffeur de tuk-tuk s’arrête, et nous dit “mais c’est à 4 km !”. Une fois de plus nous refusons de le croire, à croire que depuis que nous sommes en Thaïlande, la leçon n’a pas porté. 1 heure plus tard on n’en peut plus de marcher “un peu”, quand on arrive enfin au quartier commerçant. C’est curieux de voir les bâtiments décorés pour Noël (avec les sapins blancs), alors que dehors il fait 30° !

Sans raison apparente (mais on a compris l’explication plus tard), nous avons encore eu droit à un feu d’artifice le soir. Décidemment, les thaïlandais aiment ça.

On devait faire plein de choses le dimanche, mais quand on a allumé le téléviseur le matin, on a vu qu’il y avait un grand événement dans les rues de Bangkok (d’après ce qu’on a vu, vraiment pas très loin de là où on était, mais on n’a pas fait l’effort d’y aller). Car le 5 décembre est un grand jour, une fête nationale pour la Thaïlande : c’est le jour de l’anniversaire du roi. Ce jour-là, ainsi que le jour qui suit, sont fériés, les rues sont bloquées, et le Roi, dans sa voiture, accompagné de la Reine, parcourt les rues en saluant ses sujets (tous en rose et prosternés devant lui), suivi par un impressionnant cortège (exclusivement des Mercedes beiges, à l’exception de la voiture du Roi, une grosse Volkswagen spacieuse car il est pour le moment en fauteuil roulant). Ensuite, le Roi fait un discours retransmis sur toutes les télés, et c’est le début de la fête. Ca vaut le coup d’être à Bangkok ce jour-là (surtout qu’on ne sait pas combien d’années il reste à ce cher roi, âgé de 83 ans, mal en point et qui passe beaucoup de temps à l’hôpital).

Du coup, heureusement qu’on n’avait rien prévu d’important, car on n’aurait rien pu faire, tout paraissait bloqué. Par chance, Tv5Monde était là ! Le soir, nous avons entendu encore un feu d’artifice à la fenêtre de la chambre, en avons vu quelques lueurs sans être très motivés pour sortir, et nous sommes rendus compte trop tard qu’il devait s’agir d’un feu d’artifice beaucoup plus important ! Quand nous sommes sortis, il était fini. Nous voulions retourner à la Mukata de la dernière fois, mais nous n’avons même pas pu accéder au pont : une foule immense encombrait les rues. Les gens se sont tous réunis dans les rues et sur les ponts pour allumer des lanternes en papier : avec le feu l’air chauffe à l’intérieur, et la lanterne illuminée décolle. Lorsqu’il y en a plein, le ciel devient fabuleux. Dommage, François avait oublié l’appareil photo ce soir-là, le spectacle était superbe. Nous aurions aimé ramener ces lanternes en France, mais il paraît que c’est interdit. On peut comprendre pourquoi, on en a vu pas mal qui décollaient mal et restaient bloquées dans les arbres (et y brûlaient).

Nous partons de Bangkok le lendemain, nous n’y reviendrons pas avant février, notre avion de retour décollant de Bangkok le 13 février. Nous avons craqué et laissé à l’Erawan House une partie des choses qui nous encombraient (dont 2 kg de médicaments, juste avant de passer au Laos et au Cambodge, l’avenir nous dira si ce fut une bonne idée).

Lundi matin, le 6 décembre : départ 8 heures du matin, direction Sukhotai. Nous ne voulions pas au début nous y arrêter, car il paraît que c’est un peu comme Ayutthaya, mais lorsque nous avons réservé les places de train, il n’y avait plus les couchettes comme nous voulions dans les trains directs pour Chiang Maï. Alors, nous nous sommes décidés à faire l’arrêt (Sukhotai étant à peu près à mi-chemin). Durée du trajet : 6h30, jusqu’à Phitsanulok, et là il faut prendre un tuk-tuk pour aller à la gare routière (prix fixe), puis un bus (1h) en direction Sukhotai. Le trajet s’est bien passé (quoique long), et dans le bus, nous avons fait la connaissance de Mélanie et Simon, un jeune couple de Tarbes, qui prépare un tour du monde pour 2012. On n’a pas vu passer le trajet :-)

Nous nous arrêtons dans la nouvelle ville (New Sukhotai), Mélanie et Simon préfèrent dormir à côté du parc historique (Old Sukhotai, je pense que vous avez deviné). Le New Sukhotai propose plus de guesthouses, mais se trouve à 12 km des ruines, alors que Old Sukhotai est juste à côté. Pour parcourir ces 12 km, nous serons obligés de louer un scooter (alors que si nous avions choisi de dormir à Old Sukhotai, nous n’aurions pas eu cette excuse et aurions dû louer des vélos, hé hé hé, pas nés de la dernière pluie).

Sitôt arrivés, nous nous faisons conduire à la TR Guesthouse, encore une fois chaudement recommandée sur internet : on a eu la surprise d’avoir une chambre basique (ce qui d’habitude n’attire pas de commentaires dithyrambiques sur Tripadvisor, là oui), mais vraiment vraiment pas chère. On prend (l’économie justifie le tarif de la location du scooter). En parlant de scooter, ils en louent, alors nous réservons pour le lendemain (mais récupérable dès ce soir) notre nouveau chouchou, Scotty III (voir remarques plus haut). Au passage, ils nous annoncent une bonne nouvelle : dans le cadre des festivités pour l’anniversaire du Roi (fêté tout le mois de décembre), l’entrée aux sites est gratuite. Super ! Merci le Roi !

L’après-midi passe vite, on trouve un 7-eleven pour un déjeuner tardif, et nous occupons tout l’après-midi avec le Wifi. Nous nous couchons tôt en vue d’être dans les ruines avant le lever du soleil (gloups) : départ 5h30. D’après le Routard, outre que le lever du soleil est un moment superbe, ça permet d’avoir un peu de tranquillité avant l’arrivée des hordes de touristes.

Mardi 7 décembre, 6 heures (du matin !!!). Après 12 km dans la nuit noire et froide sur Scotty III (alias le Poussif), après avoir cherché et trouvé l’entrée et le temple le plus important (le Wat Mahathat), nous sommes pile à l’heure pour le lever du soleil. Personne d’autre en vue, mais où sont les hordes de touristes ? En fait, nous serons maximum 3 à l’heure de pointe, et jusqu’à 10 heures du matin. Nous avons même pu prendre un petit déjeuner sur les ruines sans gâcher de photos (c’est bien dommage :-) )

Nous restons un bon moment devant le temple, à chercher le bon reflet ou le meilleur plan. Au moment d’en partir, sur qui tombons-nous ? Mélanie et Simon, qui viennent visiter le temple ! (à ce moment-là, on est 4 dans le temple, quelle horde …).

Ensuite, on visite les autres temples (je vous laisse voir les photos), toujours sans voir beaucoup de touristes, et on dérange des mariés venus faire les photos souvenir.

Vers midi, un peu fatigués, nous décidons de faire un tour au marché local, et retombons ensuite sur Mélanie et Simon, avec qui nous déjeunons. L’avis est unanime : Sukhotai, c’est bien joli, mais en une matinée, on a déjà vu beaucoup de temples (eux plus que nous, et ils ne sont qu’à vélo … respect !). Ils sont décidés à partir demain, mais nous avons déjà réservé pour après-demain, nous allons devoir nous occuper.

L’après-midi, nous finissons les temples des zones nord et ouest, avons le temps de visiter le musée (pas franchement intéressant, mais lui aussi est gratuit) puis rentrons paisiblement à l’hôtel (c’est que nous sommes bien fatigués !).

Le lendemain, après une grasse matinée et un petit déjeuner, nous décidons de revisiter certains temples (c’est toujours gratuit, autant en profiter), et passons une petite journée tranquille avec notre ami Scotty III. Nous avons même trouvé un supermarché (le premier que nous ayons vu) dans lequel j’ai pu trouver des tee-shirts (car nombre des miens ont rendu l’âme).

Au final, nous avons beaucoup aimé ces étapes. Kanchanaburi est très plaisante et très tranquille, et Sukhotai très intéressante, très différente d’Ayutthaya. Je ne saurais d’ailleurs pas dire quelles ruines nous avons préféré, les deux sites paraissent vraiment complémentaires.

Le jeudi 9 novembre, nous partons pour Chiang Mai, ville réputée comme étant une des plus jolies de Thaïlande, et généralement la préférée des touristes. Etant donné que nous ne voulons pas faire des billets trop longs, nous nous arrêtons ici pour cette fois-ci …

J’espère que la rentrée se passe bien pour vous tous. Tiens, cette année, personne ne nous a demandé nos résolutions…

A bientôt pour un prochain billet.

Eva et François