Samedi 12 Septembre 23h10 ça réchauffe Pom, Pompompom …
Sydney

Hello,

Préparez-vous à un billet plus court que d’habitude, je vais essayer de faire pas trop long, ni anti-anglais, ni anti-australien.

Notre dernier billet relatait nos aventures en Nouvelle-Zélande, et c’est donc avec tristesse que nous sommes partis : tristesse car nous avions vraiment l’impression d’être passés à côté de quelque chose, d’avoir fait des kilomètres en voiture pour ne pas voir ce qui était promis, d’avoir loupé notre tentative de couchsurfing alors que nous étions dans l’ensemble séduits par les néozélandais, et aussi en conséquence d’être passés à côté de la ville de Wellington, visitée au pas de course, et de la culture maori.

Nous avons donc pris l’avion à destination de Sydney. En fait, dans notre itinéraire initial, nous ne souhaitions pas passer par l’Australie : que peut-on voir en 2-3 semaines dans un pays aussi vaste sans passer des heures dans les transports, et surtout avec un budget limité ? Seulement, un trajet direct était impossible entre la Nouvelle-Zélande et l’Indonésie, il y avait 2 escales obligatoires, l’une à Sydney, l’autre à Hong-Kong, nous avons sauté sur l’occasion, et décidé de consacrer un peu de temps à chacune de ces villes. Sur les conseils du voyagiste, on a choisi 8 jours à Sydney et 4 à Hong-Kong.

Nous sommes donc arrivés à Sydney assez tard, avec la compagnie Qantas. Assez déçus par l’avion, il faut bien le dire. A l’aéroport, comme en Nouvelle-Zélande : avez-vous fait du camping, avez vous de la nourriture issue de plantes séchées ou en poudre ou fraîche ou … (oui, du thé, gloups), de la nourriture issue des abeilles (oui, du miel néozélandais trop bon, re-gloups), … Aie aie aie. Heureusement, la douanière étant néozélandaise, elle a regardé le miel (le thé, les pates, la confiture qu’on traîne depuis Santiago, tout ça elle s’en foutait), a dit “very good honey” (j’ai du goût pour choisir le miel), et nous a laissés passer. Ouf. Et avec le miel, en plus.

A l’aéroport de Sydney, ensuite, on a cherché un hôtel. Mes quelques recherches sur internet ne m’avaient pas permis de prendre une décision, toutes les auberges de jeunesse étant extrêmement chères et plutôt accès fête (et pas nous). En plus, je préférais éviter d’être à King Cross (les anglais ont fait beaucoup de mal au monde, il y a même une avenue Waterloo à Sydney, franchement), quartier réputé pour être le quartier chaud de Sydney (prostitution et sex-shop). Pas que ça nous effraie, mais comme ça va de paire avec “australiens bourrés à la bière, vomissant et hurlant toute la nuit”, on préférait éviter. Nous avons donc choisi le quartier de Central, bien desservi sur le plan des transports en commun. Au moins, il y a un train direct depuis l’aéroport jusqu’à Central. En fait, ils appellent ça un train, mais devraient l’appeler RER B.

Bref, à l’aéroport toujours, on essaie l’office d’information qui est là pour conseiller des hôtels. Sauf que nous, on veut être dans une auberge de jeunesse, pas dans un hôtel, et surtout pas à King Cross. Cette partie-là de l’information n’a jamais atteint le cerveau de la guichetière (nourrie à la bière sans doute), et elle a insisté pour nous vendre un hôtel précis à King Cross. Ensuite, elle a appelé les auberges de jeunesse devant nous, pour nous dire qu’elles étaient soit complètes, soit très chères (très au-dessus de 100 dollars). Là, on a tilté, j’avais vu le matin-même le prix de l’une d’entre elle sur internet, et c’était pas du tout ça. Le temps de les appeler par nous-mêmes (ils ont une station d’appel à l’aéroport, c’est pratique quand on voyage sans portable), de confirmer le prix qu’on a vu, et pas du tout celui qu’elle nous a dit (à croire qu’entre australiens ils ne parlent pas la même langue), et on a réservé par téléphone pour arriver chez eux.

Nous voici donc arriver au Wake Up, charmante petite auberge de jeunesse (comprendre à 6 étages), et calme (ils ont un bar au sous-sol, ça limite les cris et la consommation d’alcool dans les couloirs), et so cool (ils avaient une soirée “lunettes de soleil”, on n’a pas tout compris, c’était expliqué en australien). On a réservé une nuit, et puis finalement 7 autres le lendemain, l’auberge n’étant pas si mal, même pour des non-fêtards. Ce qui a donné des scènes assez saugrenues toute la semaine, moi me brossant les dents avant d’aller me coucher, elles se maquillant (ça prend des heures) et tenant des propos sur la façon dont elles espéraient terminer leur soirée que la décence m’interdit de reproduire ici.

La difficulté suivante a été de trouver à manger : comme on ne voulait pas se faire à manger dans la cuisine de l’auberge (trop petite et trop bruyante), on est sorti. Mais que trouver à Sydney qui ne soit ni un McDo, ni un Hungry Jack (= Burger King) ? Le choix est difficile, d’autant que l’on est parti du mauvais côté de la rue (on ne le découvrira que le lendemain), et du coup le choix est restreint. On finit finalement au Bar Broadway, qui propose de la cuisine thaï. Malgré notre décision de ne manger thaïlandais qu’en Thaïlande, on cède devant la fatigue, la faim et la faiblesse des prix, et on ne le regrette pas. François trouve aussi les bières bonnes et pas chères, et ils ont 6 écrans qui passent soit des clips, soit différents match : de quoi regarder 3 émissions différentes en même temps ! Peu de touristes, plutôt des habitués, c’est pas mal !

Dès le lendemain, dimanche donc, nous décidons de laisser pour plus tard les attractions phare de Sydney (l’aquarium quoi) pour faire un balade de découverte de la ville. Nous commençons à faire connaissance avec les 2 rues qui vont de Central à la baie : Pitt Street et George Street, ainsi que la partie chinoise de Sydney, appelée Chinatown (l’imagination anglaise australienne, au plus fort).

Nous passons ensuite par Darling Harbour, avant d’arriver à la baie de Sydney : Cockle Bay d’abord, et Circular Quay ensuite. C’est dans cette dernière partie que l’on peut voir le fameux Opéra de Sydney ainsi que le fameux pont de Sydney (Harbour Bridge).

Ainsi que … le fameux ballon de la Coupe du Monde de Rugby 2011 ! Ballon que François a raté en France (car nous n’y étions plus). Nous avons donc fait la queue, ne sachant pas à quoi nous attendre à l’intérieur. Intéressant en tout cas … A croire que nous n’avons vraiment rien vu de la Nouvelle-Zélande.

Nous passons par le quartier commerçant : bien qu’il soit dimanche, toutes les boutiques sont ouvertes. Un coup d’oeil sur les prix : souvent, au centime près, les mêmes qu’en Nouvelle-Zélande, sauf que ce n’est pas la même monnaie …

Comme à ce moment-là de la ballade, il était 17h, nous nous sommes dit “tiens, pourquoi ne pas aller voir le coucher du soleil dans la Sky Tower ?”. Comme nous sommes forts en calcul, nous nous sommes décidés pour le pass illimité, qui donne accès à la Sydney Sky Tower, au Sydney Aquarium, au Sydney Wildlife World, ainsi qu’à Oceanworld, le tout pendant 1 an. Le prix est remboursé dès que l’on fait 2 des attractions, et nous nous sommes dit qu’on referait bien une attraction 2 fois. Nous sommes donc montés dans la tour (encore un ascenseur horrible, ça me fait toujours plaisir de voir un couple d’asiatique avec moi car la fille est systématiquement aussi terrifiée que moi). On voit tout de suite les différences avec celle d’Auckland : pas de sol vitré (ce qui perso ne me manque pas), et ici, pas de panneau explicatif pour pointer ce que l’on voit, mais un dépliant payant, pas de bancs face aux fenêtres pour admirer la vue mais un banc sur les fenêtres (donc dos à la vue). La vue est bien jolie tout de même.

Finalement, on a laissé tomber le coucher du soleil, car nous avions une bonne heure d’avance, et nous sommes rentrés pour ce qui va devenir une routine : aller manger au Bar Broadway, rentrer dans la chambre et zapper devant les séries australiennes inintéressantes et coupées de pub toutes les 5 minutes. De temps en temps, aller faire un peu de Wifi (cher) près de la réception où ça capte à peu près.

Le lendemain lundi, nous nous levons tôt pour aller de bonne heure à l’aquarium. François trépigne. On pensait éviter les familles du dimanche, en contrepartie on a les familles de touriste et les écoles en visite. Question bruit, ça doit être similaire, les australiens ne parlent qu’en hurlant.

Nous voici donc à l’aquarium, trop fiers de notre pass. On se prête à l’entrée à la photo-souvenir en souriant (de toute façon on ne l’achètera pas), puis on commence la visite, avant de s’arrêter pour laisser passer les 3000 enfants en sortie scolaire ce jour-là, les professeures étant plus bruyantes que leurs élèves.

Je vous le fais rapide. On a vu un platipus, pas mal de requins, différentes espèces de raies, des dugongs (François est tombé amoureux) et tout plein de poissons.

Une très bonne visite, très intéressante, 3 heures sont passées rapidement.

Après déjeuner, nous avons poursuivi notre visite par le Sydney Wildlife World. Visite très intéressante aussi. Nous nous sommes prêtés de bonne grâce à la photo-souvenir à l’entrée (de toute façon, on ne l’achètera pas plus). Puis nous sommes entrés pour découvrir la terrifiante nature australienne. Car sur leur territoire, on trouve (roulements de tambour) l’Araignée La Plus Venimeuse au Monde, le (re-roulement de tambour) Second Serpent Le Plus Venimeux au Monde, et enfin (le tambour s’affole) Le Serpent Le Plus Venimeux au Monde. Les photos des animaux ne correspondent pas forcément car François a oublié de noter leur nom.

Là, on a compris que leur territoire est hostile. A ce moment-là, j’envisageais d’avancer notre avion pour partir le plus tôt possible. Surtout après avoir vu ce qui n’a mérité qu’une petite cage dans un coin et un petit panneau, sans plus d’avertissement : le Cafard Le Plus Large du Monde. BEURK ! REPUGNANT ! moche et l’air chafouin en plus ! Vous êtes sûr que la vitre est assez solide ?

Sur le panneau explicatif, on sentait bien que leur fierté était toute relative et qu’ils étaient dégoutés d’avoir loupé le cafard le plus long du monde, d’autant que le gagnant ne bat le leur que d’un centimètre (ils ne disent pas où il habite, sinon j’aurais rayé le pays, voire le continent, histoire d’être sûre). Cette horrible bête mesurait quand même presque 10 cm.

Ensuite, on a vu le Crocodile Le Plus Grand En Captivité. Ils l’ont appelé Rex. On a pu assister à la présentation de Rex, le présentateur était armé d’un bâton et était accompagné d’un collègue (armé lui aussi d’un bâton) qui ne quittait pas l’animal des yeux. C’était en australien, on n’a rien compris à ses explications. Par contre, si vous voulez des infos, Rex a une page Facebook.

Après toutes ces émotions, un autre spectacle nous attendait : les koalas, animaux mythiques de l’Australie (je suis sûre qu’ils voulaient mettre un panneau : l’Animal Le Plus Mignon au Monde, mais on a dû leur expliquer que c’était subjectif).

On a eu de la chance, certains étaient éveillés et mangeaient. Les panneaux explicatifs nous ont donné beaucoup de renseignements : tant qu’il reste sur son arbre, le koala n’a quasiment pas de prédateur. Il ne mange que certaines sortes d’eucalyptus, choisit les meilleures feuilles avec son gros nez. Malheureusement (la nature est joueuse), les feuilles d’eucalyptus sont empoisonnées, alors il ne peut pas en manger trop, ce qui lui fournit peu d’énergie, et dort 20h par jour pour l’économiser. En plus, il ne peut pas digérer seul les feuilles, il a besoin d’une bactérie, dont il est dépourvu à la naissance, alors les bébés sont obligés de … beurk … Il n’a pas non plus assez d’énergie pour entretenir un gros cerveau, dont il n’a de toute façon pas besoin car il n’a pas de prédateur. Mignon donc, mais pas très intelligent. Animal totem des australiennes des auberges de jeunesse.

Ensuite on a vu les kangourous. Pas grand chose à dire sur eux. Ils mangeaient. 2 ont failli se battre. En résumé, pas très intéressants.

Puis on a vu l’Oiseau Le Plus Dangereux au Monde (australien), une sorte d’autruche.

Le lendemain, comme on trouvait que les animaux, c’était bien, mais qu’il fallait passer à autre chose, nous nous sommes décidés pour un tour en monorail, ce métro à l’air futuriste qui passe au-dessus (et silencieusement). On a payé le prix (exorbitant) demandé, on a fait le tour complet (ça n’est pas très long). Puis on est parti visiter le quartier de King Cross. Enfin, visiter, c’est un grand mot. Et comme il était midi, on espérait que les australiens avaient décuvé.

Le trajet est assez joli, mais très bruyant. En suivant Liverpool Street (…), on retrouve une architecture à l’anglaise.

Quelle n’a pas été notre surprise à King Cross de tomber sur un BurgerFuel, mais oui, souvenez-vous, la chaîne de burgers que nous avions fort appréciée en Nouvelle-Zélande ! Nous nous sommes précipités, de joie. Et quelle déception ! Un burger cuisiné à la va-vite, sans respect, toute la sauce ayant coulé à côté … Quel terrible souvenir !

Notre coeur et notre estomac alourdis par cette pitoyable tentative (quand on est loin de chez soi et toujours sur la route, ce genre de détail devient capital), on n’a pas plus apprécié que ça le quartier de King Cross. Glauque la nuit, glauque le jour.

Histoire de nous remettre de cette triste aventure, nous avons décidé dès le lendemain de profiter du 4ème parc inclus dans notre pass : OceanWorld, à Manly. Manly est un quartier de Sydney situé de l’autre côté de la baie : pour y aller, il faut prendre le ferry. D’après le guide, le trajet en ferry vaut le coup d’oeil et parcoure toute la baie, ce qui permet d’éviter de payer un prix faramineux pour un tour organisé. Bon, ben si le guide le dit …

Nous sautons donc dans le ferry, d’entrée la différence nous saute aux yeux : après des mois à sauter dans les bateaux, à devoir descendre de l’échelle instable pour atterrir les pieds dans l’eau, à enjamber le bord forcément en mouvement et forcément assez loin du bateau, nous sommes surpris de voir qu’ici ils attendent que la passerelle (mécanisée) soit installée et bloquée, avant d’installer les petites barrières autour de la passerelle pour que les gens ne tombent pas à l’eau en faisant un faux pas, et enfin de laisser passer les gens. Un bond aurait suffi :-)

Pour en revenir au trajet : effectivement, la vue est très jolie.

Ensuite, on est arrivé à OceanWorld. On a compris très rapidement que, s’ils ont combiné le billet avec celui du pass, c’est pour qu’il y ait des visiteurs. C’est un peu la même chose que l’aquarium, en plus pitoyable. Les galeries sous l’eau sont rafistolées, et il y a des flaques par terre. Par contre, ils ont plus de requins et l’on peut voir des bancs de poissons. Leur attraction fétiche est la plongée avec les requins (tadaaam). Tant de panneaux expliquant que les requins ne sont pas dangereux, pour ensuite proposer une aventure extrême (tadaam).

On n’a même pas eu besoin de se consulter pour savoir qu’il n’était pas question de tenter ça. D’abord, nous, on ne plonge pas. Ensuite, des requins, on en a assez vu, merci. Et surtout, quand on s’est rendu compte qu’en fait, il s’agit de plonger dans l’aquarium, avez les requins qui nagent juste autour de toi, pendant que les touristes, peinards dans la galerie, te prennent la photo, on peut dire que l’idée a totalement perdu sa force d’attraction pour être rangée avec les attrape-touristes.

La visite ne nous ayant pas trop pris de temps, on a pris un verre au bord de la mer. On savait qu’on allait payer le cadre, c’est bien le cas. Puis on a été de l’autre côté, voir la plage, et on a fait un petit bout de ballade, sans toutefois se lancer dans les 10km de la ballade conseillée. On fatigue plus vite qu’avant.

Le temps de rentrer, on a pu profiter du coucher de soleil sur la baie.

Comme j’étais fatiguée, j’ai fait l’erreur de laisser le guide dans les mains de François. Lui n’était plus du tout fatigué au moment de l’arrivée du ferry, et m’a dit “viens, on va aller dans un endroit super typique conseillé dans le guide, ça va te plaire, c’est inratable et pas touristique du tout, à 4 pas d’ici”. Je cite de mémoire, il se peut que je déforme. 5km plus loin (au moins), lorsqu’il m’a arrêtée devant “Lord Nelson Brewery Hotel”, j’ai alors compris à son regard étoilé qu’il avait enfin trouvé ce qu’il cherchait à Sydney : un pub. Pas n’importe lequel, attention : un pub avec plus de 100 bières australiennes ! Et dire qu’au bout de 7 mois de voyage avec lui je ne me méfie toujours pas !

Rentrant de nuit avec un François passablement ragaillardi (il chantait), mais toujours pas réconcilié avec les australiens, nous avons décidé de faire le dernier détour de la journée, et de remonter à la Sky Tower, profitant de notre pass illimité, pour voir la ville de nuit.

Cette dure journée n’a pas eu raison de notre énergie : le lendemain, nous sommes donc partis (assez tard malgré tout) au zoo. Nous étions déterminés à prendre le premier ferry, pour avoir le moins de monde possible, raté … Et en plus, on a eu la seule journée de grisaille et de pluie de tout notre séjour à Sydney, vraiment !

Je vous épargne le détail des animaux. On a vu des éléphanteaux, des koalas (endormis, on les a surnommés les feignasses par la suite), des gorilles (qui ont un regard et un comportement humain, c’est hallucinant), un tigre éveillé, un lion bien éveillé aussi, des léopards des neige, une hippopotame et son bébé, des suricates (qui nous ont jeté un regard navré quand on a tenté d’imiter le cri d’un aigle), un diable de Tasmanie, un spectacle avec les éléphantes et leurs petits (il paraît que les exercices les maintiennent en forme), et un spectacle (drôle) avec un phoque, une otarie, un léopard de mer et 2 greluches australiennes.

A la fin, on s’est retrouvé quasiment tout seuls devant le bassin du léopard de mer, qui nous a fait son propre spectacle …

Le lendemain, samedi, après tout ça, comme on ne savait plus quoi faire, on est retourné au Wildlife. On voulait aller à la plage de Bondy, paraît-il à voir, mais à Sydney ils ont le système de bus le plus stupide du monde. La plupart des bus ne vendent pas de tickets dans le bus, il faut utiliser une carte prépayée, sauf qu’elle n’est pas vendue aux stations de métro. Et quand on a demandé où l’acheter, on nous a répondu en australien, et pas plus articulé la seconde fois quand on a demandé de répéter. On a laissé tomber.

A l’entrée du Wildlife, j’ai oublié de vous dire, ils mettent des petites cages avec certains des insectes que l’on voit ensuite, insectes que l’on peut toucher avec le guide qui surveille (et encourage). Cette fois-ci, ils avaient décidé de faire caresser leur cafard. Vous vous rendez compte ? Elle … elle le touchait !!!!

Ensuite, on est retourné à l’Aquarium, car François voulait revoir son nouvel animal fétiche (le dugong).

Le lendemain, jour du départ : nous avons laissé nos bagages à la consigne du Wake Up, puis sommes allés faire notre dernière ballade dans The Rocks (et repasser au pub qu’adore François), puis manger sur le quai, un fish and chips pour changer des hamburgers et cuisine thaï avalés toute la semaine, et repasser à l’Aquarium dire au revoir aux dugongs. Un conseil : si vous voulez vous nourrir rapidement, ne mangez pas chez Hungry Jack, c’est vraiment effroyable. Mieux vaut attendre de tomber sur un bon McDo (bien sûr tout est relatif).

Après tout ça, nous avons pris le chemin de l’aéroport, direction Hong-Kong (et premier vol avec Cathay Pacific). C’est sans grand regret que nous avons quitté Sydney : on retournera sans doute en Australie un jour, pour un séjour plus long (et munis de beaucoup d’argent), mais nous privilégierons d’autres destinations avant.

Ce billet s’arrête donc ici, le prochain sur Hong-Kong suivra dès que possible. Une bonne partie a été écrite dans notre hôtel à Bali, en regardant la pluie tomber. Si la mousson est en avance en Asie, on va s’amuser …

Merci d’avoir lu ce billet (animalier) jusqu’au bout. Et je suis dégoutée, on n’a même pas mangé de kangourous ni de crocodile.

A bientôt

PS : les photos des animaux sont ici.

Eva et François